Nom: Ceallachán (prononcez KEL-ackane) "diminutif" de Ceallach, signifiant d'intelligence vive, guerre, temps troublés, église. Choisissez-en un. Prénom: Luka, qui après maintes péripéties est en fait dérivé de lux, la lumière. Ils en avaient, de l'imagination, à l'époque. Oh et puis sinon tu peux aussi m'appeler Merak, encore une fois t'as le choix. Âge et Date de Naissance: 07/10/1964, 17 ans. Nature du sang: Sang-mêlé. Situation familiale: Orpheline, qui sait ? Vit actuellement avec Theodora Foals et ses parents à elle. Patronus: une mésange bleue qui répond au doux nom de Cailín, signifiant aussi bien oiseau en irlandais que fille et petite amie. Miroir du Rised: un énorme sac à dos sur les épaules, de bonnes chaussures de marche au pied, entourée des personnes qu'elle aime et d'érables à l'automne. Enfin, c'est la seule idée qui lui vient, comme ça. Elle l'a jamais croisé, ce miroir. Et elle sait pas si elle le voudrait. Composition de la baguette magique: Érable, plume de phénix, 29,7 centimètres. Epouvantard: des limaces. Des tonnes et des tonnes et des tonnes de limaces. Etudes Suivies: cycle d'études primaires, Sixième année, étudiant les Sortilèges & Enchantements, Défense Contre les Forces du Mal, Potion, Arithmancie et Étude des Runes. Animal de compagnie: aucun.


T'as l'air calme comme ça. Une mèche noire qui cache trop bien ton visage. Tu fixes tes pieds, fermée. Les gens te regardent peut-être, en passant, comme ça : ils font juste glisser leurs yeux sur ta silhouette. Tant que t'as cette mèche sur le visage, personne ne te remarquera et c'est loin de te déranger : tu apprécies cette solitude, le besoin que tu n'as pas de t'intéresser à leurs faits et gestes, d'avoir à faire la causette. Mais t'aimes bien imaginer que ta vie se passe sur une bande son rock and roll, par contre. Et puis ça t'arranges aussi un peu faut te l'avouer, parce que t'es timide ar fond. Pas très sociable non plus.
Contrairement à d'autres de tes amis. A leur pensée, tu baisses un peu plus la tête et une autre mèche vient couvrir ton beau sourire naissant. Tu repenses à ces instants que tu passes avec les Ursa Major, aux blagues bien nulles que tu peux sortir et dont une moitié se bidonne avec toi débilement et l'autre se plaint de toi, même si tu restes ton meilleur public. De toute façon, à quoi ça sert de faire de l'humour si on peut même pas en profiter ? Dans ces moments-là, tes cheveux sont souvent attachés en arrière, t'es détendue, tu te caches plus. Tu tentes de (te) protéger, de (te) rassurer. Tu fais des câlins à tout bout de bras, tu es une machine à bisous. Tu aimes aussi rester silencieuse et observer de ces yeux qui s'ouvrent comme ceux des enfants à chaque fois que tu vois de la magie tout le monde rire, être heureux et tu participes à la joie dans ton coin, tout sourire.
T'as l'air calme comme ça, bonne pâte. Pourtant ils savent que si on t'énerve, tu démarres au quart de tour. Tu gueules vite et fort. Tu deviens tellement rouge que t'en es ridicule, on se fout de ta gueule et ça te met encore plus en rogne et t'essayes de balancer une répartie cinglante qui sortira obligatoirement entre deux bégaiements. Puis tu te calmes aussi vite que c'est parti en général. T'es pas rancunière. Tu gardes pas ça trop longtemps à l'esprit.

Mais à part ça, Luka Ceallachán, c'est quand même quelqu'un d'agréable. C'est quelqu'un du genre à aimer la pluie et les orages, à détester le vent et l'été, à préférer l'automne au printemps. A traîner la nuit dehors, quand le temps le permet (ce qui est rare à Withby, northen england) et de préférence en pyjama. A savoir apprécier le son du silence - toute référence à Simon and Garfunkel serait purement fortuite. A s'imaginer sentir une odeur de pancakes au miel quand ça va pas. A aimer aller se perdre dans les sous-bois juste pour le craquement des feuilles sous ses pieds nus et les pins et l'humidité et la mousse. A se baigner dans un petit lac glacé uniquement pour pouvoir en ressortir la peau toucher soie sous un film glacé. Pour être satisfaite de la marque humide laissée dans son dos par ses cheveux détrempés et celle vertes sur les genoux de son jean à cause de l'herbe grasse.  A s'asseoir de longues heures sur la plage de galet jusqu'à ce que la marée ou la dureté de son assise l'oblige à se déplacer.  A tenter de chasser à la main un oiseau, à pieds une biche. A observer à la dérobée les courbes féminines et se rappeler qu'il faut enfin rentrer à la maison pour aider maman et papa à la maison. Puis à remettre ça le jour suivant. Elle aime bien l'aventure, Luka. Elle aime bien la découverte.
Et les gâteaux.

Ça s'est passé comme pour tout le monde, il y a trois ans. Y'a une étrange buée argentée qui t'entoures, tu te dis c'est normal au début, t'inquiètes pas. Pourquoi s'inquiéter quand on vit dans un monde de magie, quand t'as rien fait de mal, toi, et qu'il y a une sorte de brume argentée qui t'entoures ? C'est le boulot de la mère adoptive, ça, se retrouver pâle comme un linge juste parce qu'un truc vole autour de nous, puisque ça arrivait aussi à Theodora. Et elle a pas l'habitude non plus, la madame Foal, vu qu'elle est moldue. On comprend la magnifique nuance cadavre de deux jours quand vous lui avez expliqué et qu'elle a remarqué qu'elle ne le voyait pas elle. Toi, tu t'es simplement dit que ça passera le lendemain.

Sauf que le lendemain, y'avait une présence.
Pour une fois, les oiseaux, ils faisaient pas tsoin-tsoin uniquement à la fenêtre.
T'en entendais un, en particulier, dans ta tête.
Et puis tu t'es dit qui fallait que t'arrêtes de faire des rimes même si c'était avec autant de prestance.

A ce moment-là, t'as rejeté la couette, tu t'es redressées et là la fumée elle avait disparue. T'as pas eu le temps de dire ouf (pourtant ç’aurait été légitime ici)  parce que t'avais un truc - une espèce de mésange bleue mais version argentée, un peu comme les pokémons - qui volait dans la chambre. C'est là que tu as fait ma rencontre. Que j'ai fait la tienne, même si j'avais un peu partagé tes rêves de fin de nuit. J'avais pas compris non plus au début. Puis je suis venue me poser sur ton épaule et là on a fait un tout. Depuis, on s'est plus trop quittées. J'ai choisi de m'appeler Cailín parce que ça me va bien au teint. Et accessoirement pour la signification du prénom.
De toute façon, je pense que ce qui vous intéresse le plus c'est comment je m'en sors avec Luka. Bah écoutez, depuis qu'on sait ce que je suis, pourquoi je suis là, pourquoi je partage sa tête et ses pensées, que ça fait horriblement mal quand on s'éloigne de plus de trois mètres on s'entend bien. Je me fous un peu de sa gueule, je la taquine, je viens lui picorer le cou quand elle va mal. On a des discussions bêtes comme profondes, on fait des blagues - beaucoup de blagues - très nulles les blagues. Et grâce à ce lien qu'on a on a pas forcément besoin d'ouvrir la bouche (ou le bec dans mon cas) pour se comprendre. Pour moi qui n'existait pas il y a trois ans, je n'ai qu'une seule question : à quel point c'est cool ça ?

T'as juste vécu cinq ans de ta vie avec tes vrais parents. Tu sais qu'ils existent, tu sais grâce aux Foals que ton père était un sorcier irlandais et ta mère une moldue british pur jus. T'as quelques souvenirs d'une barbe et d'une tête rousse, d'une crinière noire soyeuse dans lesquelles tu aimais fourrer tes petites mains. T'as en tête quelques images d'étincelles qui changent de couleurs quand tu le veux, d'objets qui volent et de vaisselle qui se fait toute seule. Tu te souviens de ce voyage à la mer où vous aviez sans le faire exprès écrasé des crabes sur la route. Du bruit des vagues et du rire flûté de ta mère de la voix chaude de ton père. De la douceur du sable sec sur ta peau et comment celui humide était froid et crissait. Comment tu te sentais petite au milieu de ces grandes personnes et l'orage qui te faisait rire. La lumière du coucher de soleil à travers la crête de la vague. Comment tu t'étais retrouvée dans ton lit après t'être endormie en chemin.
Et puis vers cinq ans, c'est encore à vif dans ta mémoire, tu te souviens de la chaleur des larmes qui coulent sur tes joues, de la tête et de la poitrine qui te serres. Tu t'es accrochée au cou de ton père, respirant très fort tant pour calmer ces larmes que pour graver son odeur dans les narines. Tu ne te souviens plus de cette odeur, d'ailleurs. Et tu es passée dans d'autres bras, non moins accueillants. Entre deux sanglots, tu as senti une petite main se glisser dans la tienne et deux yeux bleus se planter dans les tiens, interrogatifs.
Oui, vers cinq ans, tes parents ont disparu et tu es passée de chez les Ceallachán aux Foal.

Monsieur et Madame Foal ont une fille de ton âge ou presque - oui, les grands yeux bleus c'étaient les siens - Theodora. Les premières nuits, vous les avez dormies ensembles pendant que tu essayais de retenir tes sanglots pour ne pas la réveiller. Et puis à force de guetter la porte d'entrée tu t'es résignée. « Je ne reviendrai pas », ça voulait bien dire qu'il ne reviendra pas.
Toi qui n'es pas rancunière, tu leur en a voulu un moment. Jusqu'au jour où tu as demandé pourquoi  et là tu as appris que ta mère était morte et ton père avait cherché à trouver le tueur. Mais comme les Foal étaient des moldus, ils ne connaissaient pas toute l'histoire. Que c'était bien sûr à cause des Mangemorts qu'elle était morte. Sinon ton père tu l'as jamais revu et maintenant ça te fait ni chaud ni froid. Enfin, au fond si mais tu t'es fait une raison.


Puis t'as rencontré des personnes au fur et à mesure de ta vie à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. T'as fini par développer un lien très fort avec Theodora, ta sœur imposée. Tu es comme faite pour être dans ses bras et elle dans les tiens. C'est la  ceinture de sécurité, le parachute, le gilet pare-balle. C'est ton livre ouvert, tu es le sien : peut-être pas sœurs de sang mais définitivement sœurs de cœur.
Puis Jayden aussi. Au début, comme vous êtes tous les deux timides, vous ne vous parliez pas. Puis vous avez osé. Les choses que vous partagez (outre la timidité) ont vite sauté aux yeux et depuis vous vous voyez souvent pour faire de looooongues discussions philosophiques. On peut le dire, c'est autant ton meilleur ami que Theodora est ta sœur.

Tu as passé ton enfance à l'école moldue, logiquement. T'étais dans la moyenne : pas trop bonne, pas trop mauvaise. Puis t'avais ces trucs qui arrivaient de temps en temps : des livres qui se fermaient en claquant tout seuls quand t'étais énervée, les chewing-gums qui étaient venus se coller à la (trop) longue chevelure de ta pire ennemie, la fois où Gérard ta plante verte était morte et que tu l'avais touchée et que le lendemain matin elle était toute couverte de bourgeons. Tout ça te rappelait cruellement les étincelles de ton père mais t'avais du mal à en faire un lien cohérent. En attendant, tu trouvais ça cool.
Puis pour ses onze ans Theo, qui avait vécu à peu près les mêmes choses, avait reçu une enveloppe écrite à l'encre verte. Vous connaissez la suite... Je n'ai reçu la mienne qu'après la rentrée à la vue de ma naissance en octobre, ce qui fait que je me suis retrouvée un an plus jeune qu'elle. T'as remarqué que toute la bande était partie et t'as trouvé ça cool que vous soyez tous sorcier (même si en même temps c'était aussi ces événements qui vous aviez rapproché. T'as passé une année très seule, à attendre les vacances avec dix fois plus de hâte que d'habitude. Tu revoyais tout le monde. Et enfin, tu es aussi partie à Poudlard. Consécration. C'était encore mieux que ce que l'on en t'avait dit.


Et puis Léna. Léna, une autre partie de ton histoire. Léna, une des deux jumelles Flint. Léna, les tâches de rousseur, les yeux univers, les cheveux pépites, les lèvres cerises. Léna que tu as toujours appréciée d'une manière que tu ne comprenais pas trop. Léna qui te faisait rien béatement à ses blagues les plus nulles. Léna, avec qui tu échangeais des tas de lettres depuis un bon bout de temps. Léna.
Un soir, un concert, l'occasion d'un tête à tête, l'ivresse de la musique, la chaleur des corps serrés, les cris des inconnus, les danseurs, les chanteurs, la magie du spectacle. Le baiser. Les quelques « je t'aime » à la dérobée. Cacher la relation, parce qu'il le fallait bien, parce que c'était pas bien vu. Parce que vous aviez peur des entraves. Vous vouliez être libres, libres à deux. Vous vouliez vous aimer, et garder tout cela pour vous.

Depuis, la bande s'était bien soudée. Grâce à un cours d'astronomie, vous aviez choisi de vous appeler Ursa Major en souvenir de ces soirées d'été où vous sortiez la nuit en cachette pour observer les étoiles. Vous vous êtes dit que la Grande Ourse - puisque c'est cela que ça veut dire - veillera sur vous. Et puis elle avait sept étoiles et en plus de Léna, Jayden, Theo et toi il y avait Marek, Némésis et Seth et ça faisait sept. Chacun le nom d'une étoile. Toi c'est Merak, l'échine.

Il y a trois ans, le sort raté du ministère m'a fait apparaître. Et depuis je sais tout de toi, Luka. Car oui, c'est moi, Cailín, qui vais conter ton histoire.

ϟ pseudo et âge: youthful, actuellement mon fessier et moi-même sommes âgés de 16 ans!
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Ça fait très longtemps que je le connais de nom mais j'ai jamais réellement pu rp sur du HP puis finalement 6 de mes folles amies rpgistes m'ont enrôlées pour monter un truc et je me suis dit que s'il y avait bien un moment où j'allais réussir à rp là-dedans c'était bien maintenant. So here I am !
ϟ Personnage: Inventé, comme quoi ma tête est pas capable créer quelque chose de pas bancal.
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non c'est mon premier ! :3
ϟ Présence: normalement assez régulière, sauf fin mai début juin avec le bac m'voyez.
ϟ Une remarque? Magnifique forum les gars et sinon... La crew Ursa Major est dans la plaaaace ! Ça faisait super longtemps que j'avais pas rp (dont vou étonnez pas que ce soit un peu caca) et je tiens à préciser que ma présentation (et surtout le caractère en fait) va s'affiner au fur et à mesure des rp. J'ai souvent du mal à tout donner tout de suite dans une fiche peut-être que ça a un rapport avec le fait que je sais même pas moi-même où je veux vraiment aller concrètement et que yolo.