BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major) | | | «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:27 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jayden Llord, dit le batard Flint FEAT. Adrien Sahores 19ans ϟ Science Politique Magique ϟ Lynx ϟ Sang mêléNom: Llord, c'est le nom de sa mère, une insulte pour lui. Après tout, il a prouvé à mainte reprise ses allégeance à sa famille. Il y met de l'effort, on devrait l'accepter... Prénom: Jayden, mais ses proches du clan Ursa Major, le surnomment Mizra Âge et Date de Naissance: 19ans, 31mai Nature du sang: Sang pure dira-t-on pour faire joli. Hélas, en réalité il n'est rien d'autre qu'un sang-mêlé, un déshonneur pour la famille. On ne vous dira rien à ce sujet, on essaie d'étouffer l'affaire du mieux qu'on peut. Lui même essaie de vous le faire oublier, c'est tellement gênant d'être la bête noire d'un groupe. Et puis pourtant, ce genre d'informations est bien difficile à cacher et voilà que quelques personnes finissent pas découvrir l'anguille sous roche. Il était bien étrange de voir apparaître un cousin auprès des jumelles Flint, on aura prétendu avoir accueilli le fils dans la maison pour parfaire son éducation, mais... entre vous et moi, on sait que cela cache une histoire beaucoup plus sombre. Situation familiale:Cela est le point complexe de la vie de l'intéressé. Il fut adopté par son oncle Theodore et sa tante Lenora à sa naissance. Son mentor fut son grand-père, Lincoln, qui ne se sera jamais gêné pour lui rappeler qu'il n'est rien à ses yeux. Il est très proche de ses cousines, surtout de Léna. Némésis lui fait plutôt froid dans le dos, mais il ne faut pas négliger une certaine ressemblance de caractère chez les deux ainés. Son père Edward, il le voyait une fois par semaine avant de quitter le domicile familiale, pour faire ses études à Poudlard. Il le déteste, il a honte de lui, puisque c'est de sa faute si Jayden ne fait pas parti à part entière de la famille. Les tensions sont palpable de tout côtés, même si au fond, ses parents adoptifs le traitent comme un fils. Il rêve du jour où on ne verra que le bon en lui et non plus ses gênes sur lesquels, il n'a aucun pouvoir. Patronus: Son patronus est un lynx gris au pelage épais. C'est une femelle plutôt musclée si on se fit à l'image générale de l'espèce. Très territoriale et jalouse, elle ne se gênera pas pour malmener ceux qu'elle considère indésirable, (elle a sa volonté propre oui). Cela devient parfois problématique pour le batard, car la féline à de la difficulté à accepter qu'on s'approche de son maître d'un peu trop près, sans son approbation. Elle fut prénommée Artémis, pour la forme. Miroir du Rised: Il se voit lui, vêtu d'un complet étincelant. Il est sur une scène et parle, un sort projetant sa voix partout dans la salle. Les sorciers sont pendus à ses lèvres, on a envie de l'écouter. Le jeune Llord présente au peuple magique un nouveau projet de lois. À ses côtés se dresse une sang pure au teint pâle et aux traits parfaits. À son doigt trône une bague de diamant. Elle l'aime et l'admire, elle ne le voit pas comme un batard. Jayden fait régner la justice, on a foi en lui. Derrière le couple, il y a les jumelles, elles sont fières de leurs cousins. On voit l'envie briller dans l'œil de Némésis, parce que jamais elle n'ira aussi loin que lui. La tête forte s'en contente tout de même. À ses yeux, il n'y a rien de mieux que le fils qui aura su gravir tous les échelons. Composition de la baguette magique: Le cœur de la baguette est formé de ventricule de coeur de dragon, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse chez elle. C'est la forme et le bois utilisé pour donner vie à celle-ci: de l'Aubépine. On avait averti Jayden à ce sujet, ce bois est difficile à manipuler, de par sa nature contradictoire en elle même. Il avait sourit, un bois ni bon, ni mauvais... ni noble, ni moldu. Aussitôt avait-il posé les doigts sur le manche, que celle-ci avait semblé souffler, donnant l'impression d'être réconfortée à l'idée d'avoir un maître qui pourrait la comprendre. Epouvantard: Cela prend forme devant lui, plus rapidement qu'un battement de cils. Une bête au pelage sombre fait rouler ses épaules. De sa gueule tombe en filet de la bave épaisse et elle redresse les babines en sentant le doux fumet de l'adolescent. Ses yeux fous se fixent sur lui et ses oreilles se dressent sur sa tête. Lentement la bête approche de plus en plus, faisant tinter ses griffes sur le sol. Puis sans avertir, elle relève la tête vers le ciel et hurle à pleins poumons. Vous l'aurez deviné, c'est un loup garou. Etudes Suivies: Jayden a choisi pour cursus la justice magique, il se concentre sur la science politique. Il est en neuvième année, donc relativement ancien à Poudlard. Niveau cours secondaire, l'adolescent fait une fixation sur l'Occlumencie. Ce genre de faculté serait parfaite pour un jeune homme qui a bien des choses à cacher. Il en parle tout le temps, il rêve de maîtriser cela au plus haut point. Animal de compagnie: S'occuper d'une bête n'est pas de son ressort. Une personne de haut rang n'a que faire des créatures de basse cours. Caractère Ambitieux&Travaillant: Jayden ira loin, ça il le sait depuis son tout jeune âge. Il s'imagine déjà être un ministre réputé qui changera le monde. Il n'est pas du genre à être un simple rêveur, ce n'est pas un homme dupe. C'est un travailleur acharné, il passe beaucoup de temps le nez dans les livres et ne se limite pas à ça: il fait des expériences. Après tout, le savoir ne sert à rien si on ne peut le mettre en pratique. Alors il fait de son mieux, pour se perfectionner. Son but? Atteindre la perfection et rire au nez de ceux qui ne croient pas en lui. Froid&Distant: Ne vous approchez pas de lui, il vous tiendra à distance. Il n'aime pas qu'on essaie de voir en lui: il a bien trop de chose à cacher. Quand on a passé sa vie à se faire dire qu'on ne valait rien, on a peur que ce soit véritablement le cas. Cette idée malsaine de ne pas être mieux que ce qu'on veut lui faire croire qu'il est, le tiraille. Il préfère qu'on le connaisse en superficie, il a peur de montrer son âme. Cruel&Cassant: C'est quelque chose de commun, une carapace que l'on développe à force de se faire dire qu'on ne vaut rien. C'est un jeune homme mesquin, il est du genre à attaquer sans raison. En fait, bien sur qu'il a une raison: c'est soit pour vous prouver qu'il est supérieur à vous, soit qu'il aime simplement asseoir son pouvoir. Dans les deux cas, c'est pour se protéger lui même. Il a passé sa vie à protéger tout le monde, sans personne pour prendre soin de lui. Il fallait bien créer quelques barricades: blesser avant de l'être, c'est simple et efficace. Protecteur&Chevalier Servant: C'est naturel chez lui, il est l'homme de ses dames. Ce n'est pas dans un intérêt pervers qu'il fait cela, c'est simplement inné chez lui. Il refuse de voir ses compagnes laissées dans l'ombre, il déteste les voir en danger ou simplement peinées. Alors en toutes circonstances, il accoure. Il les défend becs et ongles, ses demoiselles. Ce qui peut parfois semblé étrange. En règle général, il est dans l'ombre de ses compagnons, sauf dans ce genre de moment, parce qu'il brille d'un éclat chevaleresque. Séducteur&Charmant: On ne peut pas avoir que des défauts d'homme torturé! Il lui arrive parfois de prendre sur lui et de se mettre sous la lumière des projecteurs. Chose étrange: il sait parlé et même très bien. Il le faut: quand on veut se mêler de politique, il faut savoir soulever les foules. Pourtant, c'est une faculté qu'on ne lui soupçonne pas, puisqu'il n'en use presque jamais. Il n'ose pas, il manque de confiance en lui. Sauf que quand il le fait, quand il se décide à prendre sa place: on a l'impression que le monde arrête de tourner. a little something from you. Je dormais profondément. C'était ce genre de sommeille profond, celui dans lequel on s'effondre lorsque notre corps n'est plus capable de nous porter. Je ne rêvais pas, j'avais simplement besoin de récupérer. Mon corps s'était fondu dans les couvertures de mon lit. C'était pendant les vacances de Noël de 79. J'étais rentré au manoir pour fêter en famille. On dort toujours mieux chez soi, sur son matelas. J'en savourais tous ses replis, les draps de soie étaient doux au touché. Mon corps en transe s'était retourné de lui-même, parce que je suis de ceux qui bougent pendant leur sommeille. Ce qui m'avait tiré de ma léthargie c'était ce poids sur mes hanches. Un objet lourd ralentissait mes mouvements. Sur le coup, j'avais simplement essayé plus fort de me tourner: sans succès. Un éclat de lucidité s'était juxtaposé au vide. Doucement, j'avais émergé, je m'étais rendu compte qu'il y avait bel et bien quelque chose de posé sur mon corps. L'esprit embrumé, il m'avait fallu un temps pour reprendre mes esprits. J'avais grogné, espérant que cela puisse changer la mise: sans succès. Il m'avait fallu un temps pour trouver le courage de poser un regard sur la chose. J'étais mitigé entre l'envie de rester lové dans les bras de Morphée et de mener l'enquête. Ce que j'ai vue en premier, ce fut tes yeux. Deux perles lumineuses dans le noir. Tu étais appuyée sur moi dans une pose de chasseuse, tu allaitais, comme si tu avais couru l'infini du temps. Je m'étais recroquevillé sur moi-même et battu des paupières plusieurs fois. Non, je ne pouvais que rêver. Ta stature imposante m'avait d'abord inquiétée, puis ce fut tes épaules musclées qui avaient roulé d'un aire enjoué. C'était la première fois que je voyais un lynx d'Amérique en chair et en os. Il ne me restait qu'une seule chose à faire: Paniquer. J'avais bondi hors de mon lit, tu avais roulé sur toi-même, t'emmêlant dans les couvertures. J'avais rampé jusqu'au mur et je m'y étais adossé. Il y avait eue toutes ces questions: Comment étais-tu arrivée ici? Comment avais-tu trouvé le chemin de ma chambre sans te faire repérer? Un lynx, ça se voit rapidement dans un manoir... si? Aussitôt, cela s'était imposé à moi comme étant la juste explication: Némésis. C'était elle qui t'avait envoyé, je n'étais même pas étonné qu'elle puisse vouloir me tuer. Tu t'étais secouée et avais entrepris de me rejoindre sur le plancher. À pas de velours, je voyais tes yeux sonder mon âme. Rapidement, j'avais reculé jusqu'à la penderie. Je ne savais que faire de toi et j'avais laissé ma baguette sur la table de chevet. Tu t'étais léchée les babines, puis tu t'étais cabrée et tu avais sautée dans ma direction. Sans réfléchir, j'avais ouvert la porte du meuble en chaîne. Tu t'étais emmêlée dans les cintres et les vêtements. J'avais vu ça comme un don du ciel. J'avais claqué les portes et avais glissé un manche à balais pour les retenir. Tu avais lutée et pesté de rancune. J'étais restée calé contre le meuble mouvant, un temps histoire de reprendre mon souffle. Puis, je m'étais redressé et éloigné de ta prison temporaire, sans la quitter des yeux. Je devais aller chercher de l'aide, je devais en parler aux parents. J'avais serré les dents et avais finalement consenti à te quitter des yeux. Tranquillement, j'avais cheminé jusqu'à la sortie. Le problème est survenu quand j'ai voulu passer le cadre de porte. Une douleur, un ressentie fulgurant, comme si on essayait d'arracher tous mes membres en même temps, m'avait jeté au sol. Un cri guttural avait secoué mes cordes vocales. Ce fut l'incompréhension, j'avais essayé de ramper jusqu'au couloir, mais chaque centimètre gagné me tuait un peu plus. Je t'entendais t'agiter et geindre de ton côté. J'avais finalement consenti à abandonner la lutte, j'avais roulé sur moi-même, revenant ainsi vers toi. Plus j'approchais, moins je souffrais, je me détendais et toi aussi, tu t'apaisais. J'ai entendu du bruit dans le couloir à ce moment précis, mais je n'y avais prêté aucune attention. J'avais rampé jusqu'à ta cage de bois et tiré sur le manche à balais. Aussitôt, comme si cela semblait presser la penderie, les volets c'étaient ouverts, dévoilant son contenu, sur lequel trônait un corps félin. On s'était regardé de longues secondes, partageant le soulagement commun, de se retrouver. Tu avais penchée ta tête sur le côté, puis tu avais parlé. Non pas comme un homme parle, cela avait plutôt résonné partout et nulle part, comme un souffle au creux d'une oreille. « Tu es un humain bien étrange. » m'avais-tu dis. À ce moment, les jumelles avaient déboulée dans la pièce. Léna sur les talons, c'était Némésis qui était entrée la première. Elles avaient regardé le lit défait, le balais sur le sol et la penderie ouverte. Nem' parut horrifiée en te repérant, quant à l'autre, elle semblait encore endormis. - « Mamannnnnnn! » avait-elle criée, « Jayden a fait entrer un lynx dans la maison! » Je n'avais même pas pris le temps de me justifier où quoique ce soit, je ne t'avais pas quitté des yeux. Tous les deux, on se toisait comme si les mystères du monde venaient d'être révélés. Il m'a même semblé que tu m'as souri.
Cette histoire avait ébranlé les Flints. On m'avait accusé de magie noire où de quelconque mauvais coup. Toute la nuit et la journée qui avait suivi, on avait cherché une solution. Grand-père était finalement venu à la rescousse, il avait compris que tu étais un patronus. La question qui était soulevée était le pourquoi de ta présence et qu'est-ce qui faisait que tu restais là. On avait tenté toute sorte de choses pour te faire disparaître, toutes sortes de sorts pour te détruire. La plupart nous avaient fait du mal aux deux. Nous avions endurés notre martyr côte à côte. Nous nous comprenions, nous étions déjà liés l'un à l'autre. On nous avait finalement laissé tranquille, promettant de trouver une solution le lendemain. Puis, il était arrivé chose semblable aux jumelles. Nous nous étions retrouvés en l'espace de quelques jours avec une sacré ménagerie au manoir. On avait su, grâce à la gazette des sorciers, que c'était l'arrivée des patronus. Personne n'avait été épargnée, tous les étudiants étaient revenus, suivi par une forme étrange, se mouvant au même rythme que le maître. Je t'ai nommée Artémis, parce que je voulais te faire sentir bien.
You're not a sad story. Il faudrait tout d'abord vous mettre en contexte, avant de vous raconter l'histoire du garçon. Il y a cette branche de la famille directe à lui-même à laquelle il faut s'intéresser. Le grand-père se nommant Lincoln Flint a eu deux fils. Le premier étant celui dans lequel on plaçait tout espoir fut nommé Edward, le deuxième fils fut nommé Theodore. Hélas, semblerait-il que l'héritier légitime ne se serait jamais marié et n'aurait jamais été à la hauteur des espoirs du patriarche. Il aurait fondé une compagnie dans quelconque domaine et aurait passé sa vie à voyager pour entretenir des relations avec ses partenaires de commerce. Jamais il n'aura suivit les idéaux du géniteur, il aura même dilapidé une partie de sa fortune dans les fêtes, les paris sur la ligue de Quidditch et la luxure. Theodore quant à lui aura eu de plus grands projets. Il a fait de longues études et a obtenu une place de choix au gouvernement. Il s'est marié avec une femme de haut rang et venant d'une bonne famille, sang pure elle même, qui a donné naissance aux jumelles. Lincoln a songé longtemps après le départ du premier fils de la maison, à le déshérité et léguer sa fortune à son cadet. Cela ne se décidant pas sans raison valable, le vieux espérait voir son fils revenir sur le droit chemin ou attendait un signe du ciel qui lui donnerait le pouvoir de couper les liens avec celui qui devait, selon ses idéaux, aller loin. Comme de fait, cela s'est produit et c'est la partie intéressante de l'histoire. Cela faisait des semaines que le fils prodigue avait disparu dans les caraïbes, prétextant devoir y séjourner pour peaufiner quelques contrats. Un soir d'hiver comme un autre, une fête fut donner au manoir de la famille Flint, celui se trouvant dans la ville de Whitby. On célébrait le mariage de Theodore et de Lenora, on leur souhaitait tout le bonheur du monde. À cette époque, les jumelles n'étaient pas encore nées, on pensait vaguement à faire des enfants un jour ou l'autre. Une cinquantaine de sorciers de hauts rangs buvaient du champagne dans la salle de réception. On riait, on chantait et on complimentait la mariée. S'était une soirée parfaite, du moins on le croyait. Dans un claquement, la porte fut ouverte en grand, laissant entrer un vend froid hivernal dans la salle. On avait entendu avant de voir, on avait entendu les cris d'ivrogne du fils ainé. Il était entré, pendu au coup d'une femme des tropiques. Il empestait le rhum et parlait fort. Il avait demandé à voir son frère. «Le voilà marié, le voilà bien placé!» qu'il clamait. Il criait de tout cœur qu'il devait le voir, pour le féliciter et lui souhaiter un avenir prospère. Le plus jeune avait, avec grande peine, remonté le courant des invités, il se demandait bien ce qui les poussaient à se tenir si serrés les uns contre les autres, il ne voyait rien. De peine et de misère, il avait trouvé le chemin de la porte d'entré et avait pu voir Edward, sa compagne et... son ventre énorme. Ce fut la stupeur qui l'avait saisit, puis l'incompréhension. Fièrement, le voyageur avait caressé le ventre de la demoiselle et avait déclaré qu'il attendait un enfant. Fonctionnaires et personnes biens-nées, s'étaient mis à murmurer. La jeune fille n'était qu'une moldue, une tache dans la foule. On avait de la difficulté à accepter, que c'était la réalité. Lincoln avait frappé le sol avec sa canne et avait capturé toutes les lumières des chandeliers d'un coup de baguette. Il avait déclaré que la soirée était terminée et qu'il était maintenant temps pour tout le monde de rentrer. Marguerite Flint, la mère des jeunes adultes avait invité la futur mère à la suivre, elle lui avait montré sa chambre. On avait attendu que tous ce beau monde soit parti, on devait trouver une solution pour la suite. Cela avait pris quelques mois, quelques mois avant qu'on réagisse. Les maîtres de maison avaient séquestré la jeune fille dans sa chambre. Elle était bien, nourrit et soignée, mais assignée à sa chambre jusqu'à ce qu'on décide de son sort. On ne l'entendait pas, on se demandait si elle était toujours en vie. On voyait Marguerite disparaître plusieurs heures par jour dans cette pièce, mais pas un son, pas une remarque. Personne ne pouvait la voir, pas même Edward. Le père avait déclaré que l'homme était de garde à la maison, il devait être pénitent et se reprendre en main. On ne voulait plus de scandale, on voulait préserver l'image de la famille. Pendant ces mois, on avait nié les évènements, le fils était simplement très saoul, on a tous nos incartades pas vrais? Un fils? Un futur papa? Dieu du ciel non, il avait simplement connu cette fille et avait décidé de faire une scène. «Ah, les enfants!» S'exclamait Lincoln de bon cœur. Et puis pourtant, on ne faisait plus de grands banquets, on demeurait discret. On voulait se faire oublier. Il n'y avait que les Flints qui étaient autorisés chez les Flints, on restait en famille. Puis, l'après midi du 31 mai 1962, la chambre fermée à clé avait finit par s'éveiller. Des cris, des cris horribles avaient fait frémir le manoir. La demoiselle, celle venant des îles, avait commencé son travail. Les maîtres de maison avaient disparus dans la chambre avec l'elfe de service et une sage femme (amie de la famille), pendant des heures. Edward n'avait pas le droit d'entrer. On avait même jamais fait allusion à la dame depuis son arrivé au mariage de Theodore. Alors on la lui aurait encore moins servie sur un plateau d'argent. Il était assis, sans un mot, attendant la suite des événements, aux côtés des jeunes mariés, dans le couloir menant à la chambre. La fille criait, l'accouchement se faisait difficile. Le géniteur se rongeait les ongles, le couple lui lançaient quelques œillades, parfois méprisantes, parfois empreintes de pitié. Les heures passaient, on ne savait que faire. Puis finalement, on entendit les pleurs du bébé. On avait senti le fils prodigue se détendre, c'était terminé. Puis, le silence fut. L'elfe et la sage femme quittèrent la pièce en prenant soin de fermer derrière eux. Quelques minutes passèrent encore. On entendit quelques pas, puis les mots maudits qu'on espère jamais entendre dans une vie, furent prononcés: Avada Kedavra. Edward avait hurlé et s'était jeté contre la porte pour la défoncer. Puis s'était ressaisit et avait sorti sa baguette en prononçant : Alohomora. Aussitôt, la porte avait cédé, il avait pénétré la pièce tel une tornade, précédé par Theo, qui espérait pouvoir l'empêcher de faire une bêtise. Celui-ci l'avait agrippé par l'épaule, pour le calmer. Le lit était recouvert de sang, normal quand on pense qu'une femme venait d'accoucher. Puis, noyé dans ce liquide, un corps désarticulé se perdait. On avait tué l'amante du jeune homme. Il avait serré les dents et s'était tourné vers sa mère, qui tenait un poupon tout rose dans ses bras. Un beau garçon en pleine santé. La moldue supprimée, le risque était moins grand d'entacher l'honneur de la lignée. Il avait l'aire décomposé et voir sa mère minoucher le premier né de la nouvelle génération Flint, lui fit un pincement au cœur. Jayden, on l'avait nommé Jayden. Puis les semaines suivantes furent assez floues: les parents, le père et le jeune couple avaient disparus dans le nord avec le nouveau-né. Tout ce qu'on en sait, c'est qu'à leur retour, Theodore et Lenora avaient pris en charge un neveu éloigné. On leur avait confié pour qu'il soit entre de bonnes mains. Lincoln s'était proposé pour prendre lui même l'enfant sous son aile, il voulait être son mentor. C'est ce qu'on avait raconté aux curieux. On avait dit cela aux gens pour qu'on ne sache rien. La plus part avaient acceptés l'explication sans broncher, mais certains lui trouvaient une ressemblance avec la fille des îles qu'on avait aperçu au mariage aux cotés d'Edward. Certains n'avaient pas oublié la déclaration qu'il avait fait, celle où il avait annoncé sa paternité. Quoiqu'il en soit, avec le temps on a balayé ces histoires de la main. Cela n'empêchait pas le peuple de parler, mais cela ressemblait maintenant à des mythes et des rumeurs de mauvais goût. On avait finalement accepté l'enfant comme un membre de la famille à part entière dans la ville. Les seuls à ne l'avoir jamais accepté, c'était les autres Flints, ceux qui n'étaient pas dupes et qui savaient qu'il n'était pas réellement aussi purs qu'eux. [...] Le garçon a été élevé avec amour par le couple, on lui avait donné la meilleure éducation qui soit, on avait tenté d'en faire une élite. Lincoln était toujours très présent dans sa vie, a essayer de faire de lui un grand homme. Il n'aurait pas droit à l'erreur. Celui-ci ne s'est jamais gêné pour rappeler à l'enfant batard qu'il ne faisait pas parti de la famille. L'enfant illégitime redoublait d'ardeur pour montrer son droit d'être associé à la lignée. La naissance des jumelles l'aura un peu mis de côté. Les parents n'en pouvaient plus des couches à changer et le petit continuait à faire de son mieux pour être le meilleur dans tout. Dès qu'il avait appris l'art de la lecture, il avait commencé à lire et a apprendre sur tout ce qu'il pouvait. Il devait savoir, il devait comprendre, il devait être le meilleur. Sa quête de supériorité ne s'arrêtait jamais, malgré le mot batard que mimait les lèvres de Némésis, chaque fois que leurs regards se croisaient. Il excellait dans tout, le sport, les maths, les sciences... mais surtout, il ne cessait d'apprendre sur la magie. Il serait un jour, l'un des plus grands magiciens que la terre aura porté, il en était persuadé. Une fois par semaine, le dimanche, il était autorisé à voir son géniteur. Jeune enfant, il attendait ce jour avec impatience, car l'amour pour ses parents est inné dans le cœur d'un descendant. Pourtant, plus les années passaient, plus cela se changeait en haine. Tout était de la faute de Edward Flint. Si il avait été un bon fils, jamais il n'aurait saccagé la famille, jamais il aurait souillé la pureté de la lignée. Lui, Jayden Llord aurait pu être reconnu comme étant le plus grand de la famille, si l'autre n'avait pas foiré. C'est ce que croyait l'adolescent, cela concordait avec l'éducation qu'il avait eu. Il avait avec le temps, totalement assimilé l'attitude des sangs purs, il s'était promis qu'un jour on arrêterait de lui rappeler l'erreur qu'il était. [...] Jayden se souvient de cette soirée, à l'époque il devait avoir neuf ans. Depuis l'arrivée des jumelles, malgré ses occupations personnelles, il avait toujours été très près d'elles. Il les suivait comme une ombre protectrice. Lorsque l'une s'emmêlait les pieds et tombait, il la relevait avant qu'elle ne touche le sol. Cela avait toujours été comme ça, il les aimait et les enviait les petites fiertés du domicile. Parfois elles oubliaient simplement sa présence, alors elles parlaient entre elles et le grand ténébreux écoutait sans mot. Ce soir là, il les avait entendu formuler leur plan de se sauver à la nuit tombée, pour aller explorer la forêt sombre près du manoir. Elles avaient sept ans, c'était dangereux. Bien entendu, c'était Némésis qui avait apporté l'idée et Léna, de par sa pureté et sa faiblesse, avait acceptée. Lui, il ne pouvait se résoudre à les laisser faire, mais hélas, elles ne lui avaient pas parlé directement du plan: l'excluant volontairement de leur connerie. Cela l'avait blessé, mais les déceptions, le garçon les collectionnait. Alors il les avait suivit sans bruit, pour s'assurer que rien de mal ne leur arriverait. C'était la pleine lune et le ciel était dégagé. Ils avaient marché environ une heure, s'éloignant toujours plus de la maison. Il restait derrière, il savait qu'il n'était pas le bienvenu, un mauvais pressentiment lui tenaillait les entrailles au fil de la route. Les ombres féminines s'étaient soudainement arrêtées, ce qu'il avait imité. Un vent froid le fit frissonner. Il cru voir Némésis faire signe à quelque chose d'avancer, puis son bras poussant Léna dans cette direction. Une masse noire était sortie des taillis, une bête énorme et effrayante. Nem' attirait un loup, mais pas n'importe lequel: Un loup garou. À peine eut-il le temps de voir les crocs saillirent de sa bouche que l'enfant s'était élancé. Il avait attrapé une pierre et l'avait lancé sur la bête. Puis, avait chargé Léna, pour la pousser. La bête piquée à vif avait délaissé les gamines pour s'intéresser au batard. Le canidé avait bondit et avait plaqué le sang-mêlé au sol. Ses griffes s'étaient enfoncé dans son torse, l'enfant ne pouvait pas lutter. Il avait rapidement été envahit par le sentiment de sa mort imminente, il avait eu peur. C'est à ce moment précis que Lincoln et Marguerite étaient arrivé. Il avait entre-aperçu sa grand-mère agiter sa baguette, de laquelle jaillit une boule de feu, qui vint s'écraser à proximité. La bête avait quinée et s'était enfuie, la femme sur les talons. Le vieux avait été voir les filles, pour s'assurer qu'elles allaient bien. Le blessé, quant à lui, s'était relevé seul, de la boue couvrant ses vêtements. Il avait eu droit au regard de haine du patriarche, celui qu'on donne quand quelqu'un n'est qu'un rien à nos yeux. Il avait baissé la tête. Jayden avait dis que la balade nocturne était son idée. Il avait toujours protégé les jumelles, il essayait de leur épargner tous problèmes. C'était lui qui avait été puni pour avoir entraîné les filles dans la forêt. Il avait purgé sa peine sans broncher. Si il avait eu le malheur d'être mordu, on l'aurait probablement tué sur le champs: simplement pour s'épargner plus de honte. Il en avait conscience. Il savait qu'il ne valait rien. Le seul point positif à cette histoire est le suivant: Léna avait probablement réalisé au jour de l’événement que son cousin existait. C'est ainsi qu'ils sont devenu véritablement amis. [...] Il y avait toujours eu ces gens dans le décors. Certains étaient des amis de la familles, d'autres de simples habitants de la ville. Léna s'était liée d'amitié avec la plus part et la bande avait grossie au fil des années. Jayden avait eu bien du mal à accepter la présence de ces gens. Il aurait aimé que la petite comprenne qu'une fille de son rang, aurait dû choisir de meilleures fréquentations. Hélas, qui était-il pour la raisonner? Némésis était sur la même longueur d'onde que lui à ce sujet. Quelques moldus et sang mêlés pour compagnons, ne présageait rien de bons. Pourtant les Flints suivaient la plus jeunes dans ses aventures. Ils avaient finis par s'attacher à eux. Lui, s'était particulièrement rapproché de Luka. Au départ, il la regardait de haut, comme n'importe quelle personne bien-née l'aurait fait avec une personne batard. Il faut se rappeler que la classe du garçon n'était pas montré au grand public, et lui s'était toujours entêté à jouer le rôle du noble parfait. Puis, avec le temps, il s'était ramolli. Tous les deux, ils pouvaient se comprendre. Quelques ouvertures du cœur leurs permirent de se rapprocher l'un de l'autre. Bien que l'intéressé aura bien de la difficulté à l'admettre en public: c'est sa meilleure amie. Il y aussi Theodora et sa pureté légendaire, Seth et ses tendances excentriques, puis le dernier: Marek, le meilleur ami de l'autre. Ensemble ils faisaient un groupe bien étrange. Parfois distants les uns des autres, mais toujours aussi aimants et altruiste. Au fond de lui, la bête noire les considèrent tous comme sa famille. Un soir, alors qu'ils regardaient les étoiles, Nem avait pointé la grande ourse. «Ursa major, elles sont sept étoiles et ne forment qu'un tout.» Le groupe s'était regardé et avait hésité. Il fut décidé que ce serait leurs noms, chacun ayant une étoile pour surnom. Il fut nommé Mizra: la ceinture. Parce que après tout, c'était lui qui essayait de protéger tout le monde. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Rapunzel, 19ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? C'est l'une de mes copines française qui m'a filée le lien ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? semblerait-il que non ϟ Présence: Je passe tous les jours, je poste entre trois et quatre fois par semaine en général ϟ Une remarque? Je débarque avec le clan de dingo que vous semblez avoir remarqué. Le forum a l'aire génial, très bien encadré et mis sur pied.
Dernière édition par Jayden Flint le Sam 23 Mai - 23:39, édité 25 fois |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:32 ( #) | Bienvenue |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Nam So Hyun, Sam 9 Mai - 23:35 ( #) | Un autre Flint Bienvenue |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:38 ( #) | Bienvenue ici |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:39 ( #) | Bienvenue je me permets de relever, mais je crois que les admins préfèrent garder les noms de famille de la saga pour les sang-pur, donc je ne pense pas qu'il puisse être mêlé... Bon courage pour ta fiche en tout cas |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:41 ( #) | bienvenue ! |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:43 ( #) | Oh ! Un autre Flint ! Bienvenue sur BP |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Sam 9 Mai - 23:51 ( #) | Merci pour l'accueil! Je n'aurai qu'une petite demande, peut-on me laisser le temps d'écrire l'histoire du perso avant de me refuser le nom? Si cela ne vous semble pas plausible, j'abdiquerai. |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Guest, Dim 10 Mai - 0:52 ( #) | Une invasion de Flint Bienvenue ! |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Dim 10 Mai - 3:02 ( #) | Bienvenue |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Dim 10 Mai - 8:01 ( #) | bienvenue |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Dim 10 Mai - 9:52 ( #) | bienvenue (je laisse les admins confirmer, mais il me semble que pour le nom, même avec une histoire qui tient la route, elles préfèrent que tu prennes un autre nom (le nom du second parent) si tu ne fais pas de sang-pur, car il y a une limite de personnage par famille... enfin elles expliquent ça mieux que moi ) |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Dim 10 Mai - 11:28 ( #) | adrien bienvenue parmi nous |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Dim 10 Mai - 11:28 ( #) | Bienvenue parmi nous, si tu as des questions n'hésite pas. |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Invité, Dim 10 Mai - 13:29 ( #) | trois bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | Re: «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major)par Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | «I'm my own stone around my neck, Be my breath, there's nothing I wouldn't give.» ☓ Jayden Llord (ursa major) | |
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