J’étais avec ma mère, le jour de Noël attendant patiemment mon père que je n’avais pas vu depuis quelques mois. J’étais encore petit à ce moment-là, entre 8 et 9 ans. À mes côtés se trouvait ma mère, accompagné de la mère de Charline, ma cousine. Charline courrait un peu partout, sûrement avait-elle mangée un peu trop de sucre. Quant à moi, j’étais assis devant la porte d’entrer en espérant pouvoir voir mon père entrer, un cadeau dans ses bras, m’embrassant et me disant qu’il s’avait tant ennuyé de moi. Mais rien. J’attendus presque 3 heures devant cette porte avant que ma mère, attristée s’approche de moi et me demande de venir manger avec le reste de la famille pour ensuite déballer les cadeaux en famille. Mais ce n’était pas la famille sans mon père! C’était mon idole et voilà que maintenant il m’abandonnait pour ces créatures! Depuis ce jour-là, ce jour qui se devait être le plus beau de ma vie, je déteste ces créatures. Celles qui m’ont volé mon père, le seul être qui m’écoutait et qui semblait vouloir comprendre ce que j’avais au fond de moi. Entendre ces histoires que j’inventais pour avoir l’air intéressant auprès des autres. J’étais anéantit, comme si on venait de m’arracher une partie de moi, mais à partir de ce moment, je sus que je ne devrais pas compter sur les gens trop fort. Car il adviendrait qu’un jour, il nous abandonne sans nous donner de raison valable. Car à mon égard, rien ne représentait une bonne raison de laisser tomber son enfant. Je me rappelle de ce jour en classe où on ma demandé qui était mon idole. Et que j'avais dit personne. Le professeur m'avait regardé comme si j'étais un imbécile. Mais c'était vrai. Personne n'était mon idole. Plus personne ne le serait. Pas depuis que cet homme avait brisé tant de chose dans ma vie. Au début, il m'appelait, le jour de ma fête pour me souhaiter un joyeux anniversaire, mais chaque année, les appels se furent plus rares jusqu'à ne plus exister du tout.
Un autre jour, j’étais chez Charline, j’avais 10 ans cette année-là et je n’avais encore embrassé personne et Charline avait eu la brillante idée de me faire connaître ce petit plaisir. Elle avait 12 ans, deux ans de plus que moi, mais c’était comme si c’était moi lainé. Ça c’était passé très vite, mais ça n’avait pas été du tout agréable, j’avais embrassé ma cousine? Pourquoi! On se repoussa assez vite en comprenant qu’on venait de faire l’une des plus grandes bêtises de notre vie. Mais lorsque j’eu ma première copine à l’âge de 13 ans, Charline me remémora ce fameux moment entre elle et moi et nous nous avions mis à rouler au sol en pleure de rire. C’était de si beaux moment entre elle et moi. On pouvait jouer des heures et des heures ensemble sans jamais nous tannées, comme si on était inséparable. C'était ce que je croyais, mais parfois la vie nous réserve de grande surprise. J'avais un jour dit à cette fille que jamais je ne voudrais la perdre, que même si nous n'étions pas dans les mêmes classes ou si nous ne tombions pas dans la même maison à Poudlard, que je ne voudrais pas qu'on s'éloigne, on était quand même les supers cousins Borthwick, non?


Quelques années plus tard, plus rien. Plus de père, une mère qui tentait le tout pour le tout pour me garder, mais sans réussite. Lors de mon entré à Poudlard, je croyais pouvoir être encore plus près de Charline, mais tout se passait au contraire de ce que je croyais. Elle avait ses amies, elle était plus vielle et elle semblait m’oublier peu à peu. Mais avec mon caractère d’agneau, tout le monde usait de moi comme un pantin et un jour Charline avait poussé un garçon qui voulait me faire essayer une de ces drogues moldues, je croyais que ce n’était pas dangereux, mais le regard de Charline me dissuada. Nous étions comme le feu et l’eau elle et moi. Lorsqu’elle se mettait à flamber un peu trop fort, j’étais là pour l’arrêter et l’arroser en gros. Maintenant, 7 ans plus tard, on ne se parle presque plus. Je ne sais même pas si elle se souvient de moi? Peut-être qu’elle fait tout pour m’éviter en vrai, je ne lui en voudrais pas, avec mon allure personne ne voudrait de moi dans son groupe d’ami. Mais elle me manque tellement, je voudrais seulement pouvoir la revoir avant de lui faire de vrai adieu, et non ce genre de moment où on ne sait même pas si la personne se souvient de nous.

Me suis-je trompé sur toute la ligne? Peut-être, mais au moins je suis heureux. En faite, le suis-je? Très bonne question. Moi-même je ne peux pas y répondre, peut-être que je le suis pas en faite. Peut-être que j'ai besoin de mon héro à mon tour et que une personne verra en moi ce que je suis incapable d'exprimer aux autres, ayant trop peur des jugements précoces des gens!

Pourquoi?
Parce que, c'est comme ça la vie mon cher Eliott.