Jour 1 / Amour numéro 1 / C'est l'amour suprême / Dis-moi que tu m’aimes / Je veux un jour numéro 2 / Une suite à l'hotel, supplément mortel / Je t'ai regardé toute la nuit / Danser sur mon âme n'est plus permis / 9 jours / La vie c'est du velour et l'éternité, une nécessité / Jour 10 /Variation du délice, / Que voudrais-tu faire? /Une balade en mer? / Chaque jour, / Dépendance à l'amour, / pas de danse autour
Il se maudissait. Il avait dévoilé son coeur au sorcier de cinq ans son aîné. Après s'être enfuit en courant, il était allé près du lac. Le lac brillait ce soir là, il brillait comme les yeux de Bart, nan il fallait qu'il arrête de penser au beau jeun homme. Il avait brisé leur amitié, pourquoi ? pourquoi a-il fait ça ? Le patronus de Matthias s'approcha et se colla à lui en ronronnant, il ne chercha pas à entrer en contact avec son maître, il le connaissait assez bien pour savoir que le jeune sorcier devait se calmer seul. Il laissa ses doigts frôler l'eau, les souvenirs de la couleur de l'océan sous la banquise, lui fît oublier un instant la douleur transperçant son corps, son coeur, son âme, il avait mal.
Trois jours, trois jours où Matthias avait évité Bart, trois jours où, quand Matthias apercevais ne serait-ce que de loin, le sorcier en douzième année d'études, il prenait la fuite. La fuite il y pensa, fuir Poudlard et demander à intégrer Beau-Baton, où Durmstrang, mais Oslam le raisonna en lui fessant remarquer qu'il aimait les hommes ici, là-bas, ou bien ailleurs
Le premier jour, Matthias, décidas de ne pas rester dans la tour de Griffondor, trop de chances de croiser Barth, il se leva à l'aube et quitta le dortoir descendit les escaliers à pattes de velours poussa la porte de la salle commune. Avança pas à pas sans faire de bruit, il remarqua une forme étrange sur le canapé, il s'approcha poussé par la curiosité, la faible lueur traversant la fenêtre, lui permit de voir le doux visage de l'être qu'il cherchait à fuir. Pris de panique, il recula, Bart bougea dans son sommeil, Matthias se tourna et couru aussi délicatement qu'il pût vers la sortie. La Grosse Dame grommela de se faire réveiller de si bon matin. Matthias monta les escaliers et alla se réfugier dans la tour d'astronomie, il savait que Bart y allait rarement. Une fois arrivait là-haut, il laissa Oslam se blottir dans le creux de son épaule, qui n'appréciais que très moyennement l'idée de courir pendant les dernières semaines à tord et à travers dans tout le château, pour fuir comme des lâches le jeun Bart.
Matthias ouvrit son cahier de métamorphose, il ne lui restait que cette matière à passer. Il feuilleta son cahier ne sachant pas vraiment par où commencer, le prénom de Bart a été écrit un peu partout, sur chacune des pages, un symbole, une lettre, lui rappelait Bart et le ramenait à se souvenir toujours vif par rapport à la veille.
Au bout d'une demie-journée le ventre de Matthias cria famine. Matthias se maudit de ne pas avoir pensé à des provisions, de toutes façons le professeurs et ses élèves ne viendrait pas avant le soir. Il pris sa baguette et murmura un sortilège d'attraction afin de faire venir une pomme, Oslam cracha, lui aussi avait faim et il voulait chasser, il était irrité que Matthias lui propose une pomme. Ils descendirent donc en bas, afin d'aller dans le Parc, ils passèrent à la salle commune, il donna le mot de passe à la Grosse Dame, qui lui ouvrit la porte. Et là son sang se figea il recula. - Euh Gros ... Ma dame, pouvez-vous m'indiquer si E. Bartholomew Potter est dans la tour ?, il avait dis ce prénom avec une voix tremblante. Rouuouoouh, pour qui me prenais vous, je ne suis pas un hibou ! La grosse Dame devait être dans un de ses mauvais jours ... C'est important ... - Il m'a dit la même chose à votre sujet ce matin, après mon réveille matinal que je vous dois. Non il n'est pas là, cessez de m'importuner. - Merci dit Matthias en rentrant dans l'ouverture de la porte, tandis qu'il avançait, la Grosse Dame continua de parler « ... mais puisque je vous dis qu'il n'est pas là ... »
Le jeun sorcier alla dans on dortoir, prie une douche, se changea. En repartant il prie l'appareille photo que ses grands parents lui avaient offert. Il passa le reste de la journée à prendre des photos. Il passa sa soirée dans les toilettes de mimi-geignarde à développer les photos qu'il avait faits. Quand il estima que l'heure était de rentrée il rentra dans la tour. Personne dans la salle commune, Matthias fût soulagé, il monta les escaliers aussi doucement que le matin, les bougies allumés, faisaient dansé les ombres sur les murs, il aperçu l'ombre de quelqu'un assis sur les marches, crispé il redescendit les marches en arrière sans faire de bruit, Oslam dans les bras, qui refusait de fuir à nouveaux. Il chercha un endroit isolé où passé la nuit ne serait pas un problème, il alla donc dans la salle de divination.
Le lendemain matin, il fût réveillé par un cri. Il ouvrit les yeux, devant lui se trouvait le professeur de divination. « Jeun homme que faites-vous ici ! Il est strictement interdit de ... » Matthias prie son patronus et partie sans demander son reste, il entendit la suite des propos du professeur « ... attendez que j'en parle au directeur des Gryffondor... Et garde si je n'en parle pas au Directeur lui -même ... ». Il alla directement dans la grande salle, il avait faim, son ventre criai famine. La grande salle était remplie, il regarda en direction de la table des Gryffondor, il le vu directement, Bart allait pour tourné la tête dans la direction, il s'assit sur la table la plus proche. Il releva la tête et vu cinq Serdaigles le regardait avec des yeux ronds. « Bonjour, je cherche à fuir quelqu'un, pourriez-vous m'accueillir » Le grand sourire qu'il fit n'a servi à rien, il fût snober par ses Serdaigles s'estiment plus intelligent que lui. Il mangea comme un vorace. Un picotement au niveau de la nuque le chatouilla, il connaissait se picotement, il apparaissait quand son Patronus partait trop loin de lui. Il se retourna et vît son Patronus marchait sur la table des Gryffondor, il vît Bart regardait le chat et le traître à poils tourna son regard vers Matthias, Bart fît de même. Matthias se leva aussitôt, attrapa Oslam en l'insultant de tout le nom pendant que celui-ci rigolait ou rigomiaulait. Le chaos qui régnait dans la grande salle, permit à Matthias de semer le chasseur qui cherchait à attraper sa proie. Il passa le reste de la journée avec son appareil, le soir il les développa dans les mêmes toilettes que la veille. La fatigue le gagnait, il rentra donc au dortoir. Personnes à gauche personne à droite, la salle commune vide, les escaliers toutes aussi calme, le coeur de Matthias battait la chamade. Il demanda à Oslam de vérifier la chambre, quand il revint il informa Matthias que tous les lits étaient prit ... « Comment ça tous les lits sont pris, comment tous les lits peuvent être pries » « Je te dis la vérité, libre à toi de ne pas me croire, va-vérifier !! » cela arrivait parfois qu'un gars d'un autre dortoir, change occasionnellement de chambre, pour la soirée.
Matthias redescendit, où allait-il dormir, il était épuisé ses deux journées de cavales l'avaient éreinté. Il traversa la salle commune et se dirigea vers les escaliers, il vit une porte, une porte qu'il n'avait jamais vu. Poussé part la curiosité il poussa la porte, devant lui un petit placard à balais avec... avec un Hamac « C'est étrange, je crois que cette nuit on va la passer ici Oslam. ».
Le lendemain, le bruit des élèves dans les couloirs réveilla, ils se levèrent, Matthias était encore tiraillé par la faim, la fatigue. Il décida de re prendre le risque du petit-déjeuner de la veille. Il prie ses affaires de métamorphose, descendît à la salle pour le petit déjeuner. Il se réinstalla à la table des Serdaigles avec les premières années, qui ne firent même pas attention à lui. Il intima à Oslam de rester avec lui et de ne pas se faire remarquer cette fois si. Il était plongé dans son livre, son café dans l'autre main, quand il senti une main sur son épaule, il se figea, les larmes lui montèrent aux yeux ... .
crackle bones
/*En Correction/*
Dernière édition par Matthias L. Holdwines le Dim 14 Juin - 16:26, édité 1 fois
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Re: If I had a choice, believe me I would not have chosen that. E. Bartholomew Potter {sujet d'ouverture relationnelle terminé vu que nous nous en allons}
If I had a choice, believe me I would not have chosen that
On dit souvent que l’amour est le plus agréable des sentiments mais Bartholomew ne l’avait jamais vu de cet œil là. Pour lui c’était une illusion que les gens se créaient pour se sentir mieux, se sentir utiles dans le monde alors qu’en réalité ce n’était rien d’autres qu’une douleur profonde dans notre être. Qui crois que tomber amoureux peut-être bénéfique ? Les naïfs sûrement, les rêveurs et toutes ces personnes qui croient au prince charmant. Sauf que la réalité est bien là. Il n’y a pas de princesses, pas de château et encore moins de contes de fées. L’amour n’est rien d’autre qu’une torture que notre corps nous fait endurer. Mains moites, cœur palpitant, tremblement dans la voix et agissements débiles, voilà tout ce que réserve l’amour. Sans parler des dérivés qui sont la souffrance du rejet ou encore la jalousie. Mais Barth était en train de découvrir une nouvelle facette affreuse de l’amour : la peur des sentiments.
« Je crois que je t’aime » Ce n’était que quelques mots et pourtant ils avaient eu du mal à monter à son cerveau. Lorsqu’il avait réussi à comprendre leur signification, Matthias était déjà parti. Il n’avait pas réussi à le retrouver et en réalité il ne l’avait pas vraiment cherché sur le coup. Il était resté assis là, sans bouger à regarder le ciel et à essayer de tourner cette phrase dans tous les sens possibles et imaginables. Il l’aimait ? D’un amour véritable ? Celui qui brule de milles feux ? Il avait souris à cette pensée, peut-être un peu trop romantique pour lui, mais son sourire s’était rapidement effacé pour laisser place à l’inquiétude. Et lui, que ressentait-il ? Allait-il devoir briser le cœur de son grand ami ? Ou au contraire allait-il s’aventurer dans un terrain qu’il ne connaissait pas encore et n’aurait jamais pensé connaître ? Il ne savait pas. Pour une fois qu’il arrivait à avoir un peu de calme dans sa vie, voilà qu’un nouveau problème lui tombait dessus.
Les jours qui passaient, Barth avait essayé de contacter Matthias, le cherchant partout dans le château mais il ne l’avait pas trouvé. Sûrement le fuyait-il ? Ca ne l’aurait pas étonné étant donné l’annonce qu’il lui avait faite. Il connaissait son penchant pour les hommes mais jamais il n’aurait pu imaginer que ses sentiments se tournent vers lui. Pire encore, il n’aurait jamais pensé qu’il se retrouverait dans une telle situation. Car alors, pourquoi se prendrait-il la tête si il n’éprouvait pas lui même quelque chose pour son ami ? Pourquoi ne laisserait-il pas cette histoire de côté et ne repartait-il pas batifoler avec une demoiselle ? Peut-être qu’en réalité il était attiré par le jeune garçon ? Non, il n’arrivait pas à l’admettre, il n’était pas de ce genre. Alors, comme pour se donner bonne conscience ou pour se prouver je ne sais quoi, il était parti à la recherche d’une belle fille à draguer.
Il ne s’était rien passé. Il avait essayé de s’approcher de quelques élèves de Poudlard mais chaque fois il finissait par s’éloigner, ne trouvant pas assez d’intérêt à ces formes féminines. C’était quelque chose qui commençait de plus en plus à l’effrayer et il se demandait s’il devrait l’accepter. Puis, il avait croisé Lélianna. Il ne lui avait pas adressée la parole, restant de loin et la laissant avec ses amis, mais un sourire s’était affiché sur son visage lorsqu’il l’avait aperçu. Il était celui qui avait de nombreuses aventures. Il caressait les courbes féminines et les embrassait sans aucune honte. Il vivait au jour le jour sans se préoccuper du lendemain. Alors peut-être était-il attiré par Matthias et alors ? Qu’est-ce que ça ferait ? Il serait sûrement rejeté par sa famille si ça venait à s’apprendre mais il s’en moquait, cela faisait bien trop longtemps qu’ils montraient leur préférence pour Roméo. Ce sentiment nouveau qui grandissait en lui n’allait être un prétexte de plus pour qu’ils le jugent.
Mais Matthias ne se montrait pas. Il le cherchait, désirait lui parler sans vraiment savoir ce qu’il pourrait lui dire. Il l’avait aperçu une ou deux fois mais il n’avait pas réussi à l’atteindre. Il se doutait bien que c’était difficile pour lui d’affronter cette réalité, que ce n’était pas quelque chose qui était apprécié dans la société mais il n’avait aucun tort. Puis, après trois jours de chasse, il était entré dans la grande salle le matin en ayant presque perdu espoir de revoir le jeune garçon. Espoir qui était revenu presque aussitôt. Il l’avait vu assis à la table de jeunes Serdaigles et il s’était approché de lui sans bruit. Sa main posée sur son épaule il s’était directement assis à ses côtés. « Alors, t’as fini de te cacher ? » Son ton n’était ni dure ni plein de réprimandes. Au contraire, il avait réussi à le garder calme même si le comportement de son ami n’était pas quelque chose qui lui plaisait. Qu’il affronte, qu’il fasse face à ses agissements. Car c’était ce que Bartholomew faisait aujourd’hui, il faisait face sans perdre sa force invisible. Son patronus s’était assis sur la table et lançait un regard curieux à celui de Matthias, comme s’il le redécouvrait pour la première fois. « Tu sais, j’ai beaucoup réfléchi à ce que tu m’as dit l’autre jour… » Son regard fuyait celui de son camarade et sa main s’était reposée sur la table même s’il restait à l’affut de chacun de ses mouvements pour ne pas le laisser partir. « Je crois bien qu’au lieu de se fuir mutuellement on devrait se parler. ( son regard avait enfin réussi à trouver celui du jeune homme et un sourire aux lèvres il avait posé sa main sur son bras) Parce que j’ai pas envie de te perdre moi. » Au moment même où il prononçait ces paroles, Bartholomew se rendit compte que ce n’était pas que de l’amitié qui contrôlait ses paroles.
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Re: If I had a choice, believe me I would not have chosen that. E. Bartholomew Potter {sujet d'ouverture relationnelle terminé vu que nous nous en allons}
If I had a choice, believe me I would not have chosen that
Le lendemain, le bruit des élèves dans les couloirs réveilla, ils se levèrent, Matthias était encore tiraillé par la faim, la fatigue. Il décida de re prendre le risque du petit-déjeuner de la veille. Il prie ses affaires de métamorphose, descendît à la salle pour le petit déjeuner. Il se réinstalla à la table des Serdaigles avec les premières années, qui ne firent même pas attention à lui. Il intima à Oslam de rester avec lui et de ne pas se faire remarquer cette fois si. Il était plongé dans son livre, son café dans l'autre main, quand il senti une main sur son épaule, il se figea, les larmes lui montèrent aux yeux …
*Non, non, non et non, c'est ne pas lui c'est ne pas lui ...* Matthias se répéta cette phrase, en boucle, c'était comme si le fait de la répéter aller modifier la réalité qu'il allait devoir affronter.
Au début en dehors de Matthias, aucun des élèves de premières années aux effigies de Serdaigles ne se rendirent compte, qu'une main venait de se poser sur l'épaule de Matthias et que celui-ci était devenue tout pâle et tremblant.
La main, était accompagné d'une odeur, une odeur qu'il connaissait par coeur, c'était l'odeur de Barth, tels les feuilles des citronniers de Menton, saupoudré d'une odeur d'épices oriental et son odeur. L'odeur que vous ne pouvez pas décrire tellement elle est propre à la personne. Lors d'un cours de potion avec le professeur, il a fallu réaliser un flacon d'Amortentia, ce puissant filtre d'amour dont l'odeur révèle qui nous attire le plus. Matthias après avoir recommencé six à sept fois, réussi à avoir la couleur nacrée qui caractérise cette potion, il huma l'air. Il fût pris de vertige, tel l'odeur était forte. Sur l'instant il crut que Bartholomew était rentré dans la pièce. En humant une deuxième fois, avec moins d'entrain, il se rendît compte que c'était juste l'odeur de son « ami » Gryffondor, sans cette odeur d'épices et de citronnier, juste Son odeur, sans les arômes de savons, de parfums qui l'accompagne généralement. La main bougea d'angle, Matthias se détendît. Barth allait sans doute rejoindre, ses amis a sa table, jamais il ne mangeait ensemble le matin. Barth avait ses habitudes. Il ne pouvait pas commencer une journée sans avoir fait le pitre, créait une discussion animée, fait une blague de mauvais goût, souvent, à un camarade. L'odeur ne bougeait absolument pas elle stagnait derrière lui. Matthias était déjà en train de fondre, il sentait son regard sur sa nuque. Les premierès années avaient tourné leurs regards vers Matthias et ne portaient plus aucune attention à leurs exercices.
Soudain, la douce voix de Bart, sonna dans les oreilles de Matthias, « Alors, t'as fini de te cacher ? » Matthias se rendît compte alors, que pendant ses trois jours de cavales, il avait ressenti un manque, cette voix qui lui était si familière était devenue, comme la cloche sonnant chaque heure, une habitude dont on n'apprécie le son que quand elle disparaît. Le ton du nouveau venu, était calme, ce qui était étrange c'est que Barth n'était jamais réellement calme, il était toujours dans les extrêmes contrairement à Matthias, ne sachant jamais quel comportement adopté. Barth était plus naturel que Matthias qui était plus réfléchi, voir froid parfois. Matthias tourna la tête légèrement, il vît un visage dur fixer à un point imaginaire.
La pression que Barth avait exercée sur l'épaule de Matthias, était toujours présente elle chauffait cet espace du corps de Matthias qui pourtant ne portait aucune marque.Matthias reporta son regard sur les autres occupants de la table qui regardait ailleurs, mais qui portaient leurs oreilles indiscret près d'eux, il pris sa baguette et dans un coin de son esprit, Oslam émit un commentaire *Mauvaise idée, mon gars, c'est toi qui es assis à leurs tables * faisant fît des recommandations de son patronus, il pointa un à un et essaya de lancer un sortilège de bourdonnement sur les propriétaires des oreilles indiscrètes. Au vue de leurs visages, Matthias avait encore échoué dans son sortilège informulé, il abandonna l'idée, c'est alors que Barth repris la parole « Tu sais, j'ai beaucoup réfléchi à ce que tu m'as dit l'autre jour... ». L'estomac de Matthias se tordait, il posa son regard sur un patronus lointain, jouant avec son propriétaire. Il essayait de ne pas perdre les pédales, il avait envie de hurler, de taper, de hurler, de mordre, cela ne lui ressemblait pas, habituellement il contrôlait tout, Barth en plus de le mettre mal à l'aise le rendait plus naturel et pour Matthias être naturel était faire preuve de folie, surtout pour lui, qui contrôlait.
« Je crois bien qu'au lieu de se fuir mutuellement on devrait se parler. » Le jeun homme dont était épris Matthias venait de poser sa main sur le bras du dît amoureux. Oslam proposa alors un commentaire, sarcastique * S'il continue comme ça tu vas finir par fondre, toute personne avec un peu de jugeote ...* Matthias n'en pouvait plus il coupa net le lien, Oslam cracha et se mît en boule au milieu de la table en tournant délibérément le regard. Matthias tourna la tête avec inquiétude, il vît le sourire de Barth, se sourire innocent naturel, pétillant , aussi brillant que la neige un matin d'hiver, d'une beauté qui n'avait d'égale en rien. La main de Barth sur la peau de Matthias, le sourire franc et enjôleur et se regard si honnête, si protecteur. *T'as raison Oslam je crois que je fond* se dît Matthias.
« Parce que j'ai pas envie de te perdre moi. » Matthias s'attendait à « Tu sais que ce n'est pas possible, je devais prendre de la distance » ou à « J'ai bien réfléchis et je vais être honnête, je préfère que tu prenne de la distance » en aucun cas à ça. Au moment où Barth avait dit ça, son regard avait tressailli. Matthias se leva, faisant tomber la main de Barth sur la table, à son tour il pris l'épaule de Barth et lui dit « On va en bouts de table parce qu'ici trop d'oreilles écoutent ».
/*je me permets de te déplacer de grès ou de forces*/
« J'ai déjà tout dis moi Bartholomew Potter, je ne peux pas être plus claires et je n'ai pas envie d'entendre ce que tu as à me dire ». Matthias reprenait son self-control, il respirait calmement pourtant il ne regardait pas Bath, il regardait son Patronus restait sur la table des Serdaigles. Enfin il tourna son visage vers Batholomew, il fût pris de vertiges. « Je suis désolé de briser notre amitiés ». Il l'était, sincèrement. Les élèves autour d'eux commençaient à se levait, la cloche n'allait pas tarder. Il ne sait pas ce qu'il lui a pris, la cloche résonnait et un brouhaha interminable en ressorti, tous se dépêchaient pour vaquer à leurs différentes activités.
Matthias leva sa main près du doux visage de Barth, en caressa les reliefs, il n'aurait peut-être jamais plus l'occasion, il ne savait rien, peut-être que jamais plus lui et Barth ne se parleraient, 'ils se croiseront et s'ignoreront. Peut-être que Barth, ne veut pas le perdre, mais vas l'ignorer et l'abandonné ici.
Matthias n'avait pas peur que les gens le voient à ce moment-là, ni même l'entende il s'en moquait éperdument, il avait besoin que Barth écoute juste écoute. « Je sais que ... Enfin toi ... Tu ... n'aime pas... enfin, tu m'as compris, mais moi ce n'est pas mon cas. Moi j'aime et plus particulièrement toi. J'aime te voir sortirent de ton dortoir, mal réveillé le regard noir. J'aime t'entendre rigoler alors que je suis à l'autre bout de la table. J'aime quand on n'est tous les deux à regarder les étoiles. J'aime juste ressentir ta présence de près ou de loin. J'aime les moments avant de te voir, car je sais qu'il seront plus fades que les moments qui vont arriver. J'aime quand on se retrouve après nos retours respectifs de Près au lard, quand tu es un peu soue et que je suis, aussi, un peu soue, qu'on refait le monde, sans quitter des yeux l'horizon. J'aime quand tu respires un peu fort en t'endormant au soleil. Tu vois je t'aime toi et tout ce que tu représentes. Je t'aime parce qu'aimer c'est ça, c'est comprendre dans la banalité du moment, que l'être avec qui on le partage rend cela unique. Je t'aime plus que de raison, car aimer c'est prendre le risque de tout perdre. Aimer c'est se mettre à nu. & Moi , je t'aime toi. » Matthias avait monologué, en le regardant droits dans les yeux, toutes peurs l'ayant quitté. Il n'avait pas cessé de caressait les reliefs du visage de Bartholomew. Ils devaient partir, mais Matthias ne pouvait cesser de le regarder.
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Re: If I had a choice, believe me I would not have chosen that. E. Bartholomew Potter {sujet d'ouverture relationnelle terminé vu que nous nous en allons}
If I had a choice, believe me I would not have chosen that
Il n’avait jamais été amoureux. Ou du moins c’était ce qu’il tentait de se persuader. Pour lui, ce n’était que des béguins passagers ou encore une attirance purement physique mais rien de plus. Cependant, le réel problème venait du fait qu’il ne savait même pas ce qu’était l’amour. Avait-on les mains moites ? Le cœur tremblant, les mots idiots qui traversent les lèvres, une chaleur incommensurable qui nous conquit ou encore une boule au ventre si forte qu’on voudrait sauter sur l’être aimé pour la dissiper ? Non, il n’avait jamais eu aucun de ces symptômes. Ou peut-être bien quelques uns mais d’une manière si séparée qu’on ne pouvait le suspecter d’éprouver un quelconque sentiment pour une autre personne. Jamais je ne dirais qu’il était un sans cœur, de l’amitié il en avait énormément à revendre et parfois si forte qu’il ne pourrait se permettre de faire de mal aux êtres qu’il apprécie. Pourquoi ? Sûrement car il voyait en chacune de ces personnes une part de son frère qu’il chérissait tant.
Mais voyait-il en Matthias une facette de Roméo ? Bien sûr que non. Au contraire, c’était une chose qui l’intriguait quelques peu. Pourquoi s’était-il attaché à ce jeune homme alors qu’il n’y en avait aucune raison ? Peut-être tout simplement parce qu’il l’appréciait, lui et sa façon de faire revenir le calme dans son crâne bourdonnant. Car c’était bien ce qu’il réussissait à accomplir chaque fois qu’ils se voyaient : il apaisait son esprit en y installant un silence parfait que Bartholomew appréciait de façon beaucoup trop anormale, lui qui chérissait le bruit et le désordre. Il n’arrivait pas encore les sentiments qu’il éprouvait pour son camarade et se demandait quel choix serait plus judicieux. Il laisserait sûrement faire le temps, comme d’habitude et aviserait selon la situation dans laquelle il se situerait. Le jeune garçon l’avait attrapé par le bras pour l’amener au bout de la table où personne ne pourrait les entendre. Le Potter avait d’abord été un peu intrigué, piqué par la curiosité des mots qui allaient bientôt être sortis, mais n’avait pas bronché. Après tout, c’était bien lui qui désirait parler ? Oui, ça l’était et il en avait envie. Il voulait mettre cette histoire au clair, trouver une solution potable et acceptable pour la suite des évènements car même s’il agissait souvent sur des coups de têtes il restait quelqu’un de lucide et savait très bien que ce n’était pas une situation normale. Ca aurait été une fille sûrement aurait-il sauté sur l’occasion, sauf si elle avait été très proche de lui auquel cas il aurait plus hésité pour ne pas briser leur pure et tendre amitié. Cependant, le fait était que c’était un homme et que Bartholomew Potter n’était pas à proprement parlé un charmeur de ces messieurs.
Son regard s’était assombri lorsque Matthias lui avait annoncé que leur amitié était finie. Non, pour lui elle était toujours là, bien vivante et quoiqu’il arrive elle ne pourrait jamais s’éteindre. Car c’était le genre d’amitié qu’on n’oublie pas, qu’on ne peut pas nier et qu’on ne laisser pas tomber pour un sentiment d’amour qui sera peut-être passager – qui sait peut-être bien que en réalité le Holdwines était attiré par l’extérieur Barth seulement. La cloche avait sonné et les élèves avaient commencé à sortir. Il n’avait pas cours en première heure, à son plus grand soulagement mais sûrement que son camarade si ? Il avait écarté la question à l’instant même où le contact s’était établi. Un frisson avait parcouru son corps lorsqu’il avait posé la main sur lui. C’était doux, c’était… agréable ? Il aurait pu paniquer, se dire que ce n’était pas vraiment le lieu adéquat pour le toucher ainsi mais il y avait comme un blocage. Il écoutait le monologue de son ami sans en perdre une miette. Il avait tellement de critiques à faire, de contre-opinion à donner mais il n’avait rien dit, il l’écoutait tout simplement car c’était qu’il avait voulu : parler. Il s’était néanmoins senti gêné en se faisant la remarque que Matthias l’avait énormément observé ces derniers temps – ou peut-être depuis plus longtemps, depuis quand éprouvait-il des sentiments pour lui au juste ? – mais encore une fois il n’avait rien laissé paraître si ce n’était la rougeur qui emplissait ses joues. Une fois son monologue achevé, Bartholomew s’était détaché de sa caresse. Il avait baissé le regard, tentant de fuir le regard bientôt déçu de son ami. « Arrête Matt tu me connais pas. Tu aimes l’extérieur, la coquille mais ce qu’il y a à l’intérieur est pourri jusqu’à la moelle. » Et comme pour donner plus de tact et de sincérité à ses paroles il avait réussi à lever la tête pour planter son regard dans le sien. « Tu aimes aussi quand je drague n’importe quelle fille ? Tu aimes quand je couche avec telle ou telle fille parce que j’agis sans réfléchir ? Tu aimes que j’agisse sans réfléchir tout le temps, à tel point que je m’attire des ennuis sans arrêts ? Tu aimes que je sois taré de croire que mon patronus est une réincarnation de mon frère ? (un sourire avait tiré les traits de son visage et il avait quitté le regard de Matthias pour partir au loin) Bah oui, à tous les coups tu vas me dire oui mais … » C’était un problème de taille, il fallait l’avouer. Ses mains sur ses yeux il se les était frottés comme pour évacuer toute la fatigue et la difficulté qu’il avait à comprendre la situation présente. « Je suis pas un bon coup. Enfin au lit si mais… ( il n’arrivait même pas à continuer l’ironie de sa phrase tellement son cerveau était en ébullition) Mais en relations sérieuses je suis un con. Ma plus longue relation ça a du être avec Lélianna et voit où on en est aujourd’hui. » Et c’était vrai. Il avait totalement foiré avec elle, la quittant à cause des railleries de son frère et de la peur des sentiments qui s’installaient peu à peu en lui.
Il avait laissé un silence s’installer entre eux, ne sachant que dire ou que faire. La Grande Salle était en train de se vider et bientôt ils seraient seuls mais le corps enseignant les rattraperait bien rapidement et ils ne pourraient plus discuter. « Tu veux pas qu’on aille parler autre part ? Parce qu’on va avoir des problèmes si on reste là. » Un sourire aux lèvres, il rigolait intérieurement de s’entendre dire une chose pareille, lui le pitre de service qui ne cherchait que les problèmes.
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