| Crève ◆ Alecpar Invité, Lun 22 Juin - 2:57 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Alec Stanislas Vladinovitch FEAT. Luke Grimes 22 ans ϟ Justice magique ϟ Tarentule et faucon ϟ Né moldu Nom: Vladinovitch Prénom: Alec Stanislas Âge et Date de Naissance: 22 ans, il est né le 2 novembre Nature du sang: Né moldu Situation familiale: Il avait une soeur, qui est décédée en bas âge. Même s'il l'a adorée, il nie son existence, affirmant être enfant unique. Ils ne parlent plus à ses deux parents et ne les a pas vus depuis cinq ans. Patronus: Une tarentule et un faucon Miroir du Rised: Il se voit vieux, très vieux, en train de prendre une tasse de café sur son balcon. Composition de la baguette magique: 29 cm, très rigide, bois de cèdre et ventricule de coeur de dragon Epouvantard: Un lit d'hôpital, des tubes partout et un masque qui l'empêche de respirer. Etudes Suivies: Il est en douzième année en justice magique, dans le sous-cursus Justice. Animal de compagnie: Un hibou albinos prénommé La bête. Caractère Homophobe. Raciste. Sexiste. Alec a tous les vices, tous les préjugés. Il croit qu’on devrait éradiquer la moitié de la société, que les sangs purs sont des tarés, que les femmes sont plus faibles que les hommes. ll juge sans connaitre, n’hésitant pas à clamer son opinion. Il ment comme un arracheur de dents pour obtenir ce qu’il veut, manipulant les autres selon son bon plaisir. Certains se méfient et ne cèdent pas : il les menace, leur fait du chantage et s’arrange pour les écarter de son chemin s’ils se dressent entre lui et son but. Il est intelligent, énormément. Il préfèrera se servir de sa tête et de sa baguette plutôt que d’user de ses poings, mais il cognera comme un dératé si un imbécile tente de l’arrêter physiquement. C’est le sale type qui va piquer ta copine et la jeter le lendemain, simplement pour se venger d’un sale coup que tu lui as fait. C’est le connard qui va tout de même être toujours bien accompagné, parce qu’il fait usage des mots comme d’une arme et qu’il sait se montrer charmeur. Amoral, il respecte peu de choses, si ce n’est les quelques règles de base. Pas de valeurs, pas de principes, sinon celui de s’amuser et de profiter de la vie. Il accumule les conneries mais s’arrange toujours pour rendre quelqu’un d’autre responsable de ses erreurs. S’il a une conscience, il ne le montre pas, ne dévoilant que rarement ses véritables qualités. Plutôt insensible, il compatis difficilement aux malheurs d’autrui. Il vit chaque jour comme s’il allait mourir le lendemain, méprisant ceux qui sont enlisés dans une routine quotidienne. Infidèle et déloyal, il n’apprécie réellement que quelques-uns de ses amis. Il sait se montrer drôle et aimable, mais rarement de bonne foi. Il a son propre sens de l’humour, un peu déjanté, qui l’amène à rigoler de certaines situations dramatiques qui sont loin d’être comiques. Sa maladie est le seul sujet qui peut le pousser à perdre totalement le contrôle et même s’il ne parvient pas à simuler le je-m’en-foutisme, il continuera de prétendre que ça ne le dérange pas. a little something from you. L’histoire d’amour entre Alec et son patronus commence avec la semelle de sa chaussure. En apercevant l’immense tarentule venimeuse sur son oreiller, le Russe a aimablement tenté de la liquider. Heureusement pour lui, les huit pattes de la bestiole étaient plus efficaces que les huits neurones en activité dans son cerveau à cette heure trop matinale. Le premier contact n’a donc pas été une réussite qui ne s’est pas amélioré par la suite. Optimiste, joyeuse et loyale, son patronus est à ses yeux une véritable emmerdeuse. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il la prénommée Mühe, ce qui signifie « trouble » en russe. Si elle est semblable à celui qu’il était gamin, elle diffère énormément de l’homme qu’il est devenu et ils passent beaucoup de temps à se disputer. Elle l’embête avec ses leçons de morale, son positivisme et sa gentillesse : il rêve du jour où il pourra l’écraser sous son talon sans qu’il n’en éprouve la moindre douleur. Comme il déteste la voir grimper sur son épaule, Mühe revêt habituellement sa seconde forme, celle d’un faucon. En règle générale, il l’ignore et fait semblant de ne pas l’entendre. You're not a sad story. ◆ T’as des rêves, des désirs. Et puis un jour, tu réalises qu’ils ne valent rien. Ses doigts fins traçaient des lettres sur son épaule. Il grimaça lorsqu’il comprit ce qu’elle observait, ce qu’elle lisait. Un prénom, inscrit dans sa chair. Anya. « C’est qui?− Aucune importance. » Il avait eu envie de la jeter en bas du lit dès qu’elle lui avait posé la question, mais il s’était retenu. Il avait simplement remonté les couvertures sur leur deux corps enlacés, camouflant son tatouage. Elle n’insista pas : il ne l’aurait pas supporté, de toute façon. Il rapprocha ses lèvres de son oreille, mordilla doucement son lobe. Un murmure, un mensonge : « Ne t’inquiète pas, tu es la seule. − Jure-le.− Je te le promets. » Elle se pressa contre lui, satisfaite et apaisée dans ses rêves de princesse. Il retînt un sourire victorieux. Les serments n’avaient de valeur que pour les faibles et ceux qui avaient toute la vie devant eux pour honorer leur parole. Il n’avait pas tout ce temps, ni la volonté nécessaire pour respecter ses engagements. Sa seule véritable promesse, celle qu’il s’était juré de tenir, il l’avait rompue malgré tous ses efforts. Hôpital Karsakov, Russie, quinze ans plus tôt« Il ne t’arrivera rien de mal, Anya. Je te le promets. »
Paroles d’enfant, paroles naïves. Il avait huit ans, elle en avait cinq. Il croyait encore aux fins heureuses, à l’espoir et à l’utilité des bonnes actions. Elle respirait difficilement : ses lèvres prenaient d’effrayants reflets bleutés sous le masque translucide qui recouvrait une partie de son visage. Des tubes jaillissaient de ses mains frêles, nourrissant ses veines à coup de médicaments inefficaces. Ses parents lui avaient dit qu’elle allait guérir, que ce n’était rien. Un mauvais rhume, avait prétendu son père, avant de retourner soi-disant au boulot. Alec savait qu’il mentait : son boulot, c’était de se laisser tripoter sous le bureau par son assistant. Sa mère ne s’était pas davantage préoccupée de la santé de sa fille, la laissant aux soins de l’équipe médicale pour ne pas rater un voyage d’affaires. Les infirmières l’avaient appelée tôt en soirée pour lui demander de revenir, affirmant que l’état d’Anya se détériorait. Elle avait rétorqué que son avion n’atterrissait que le lendemain matin et qu’elles n’avaient qu’à téléphoner à son mari. Une belle blague. Alec n’ignorait pas que sa famille était dysfonctionnelle, il savait que son père était un connard et que sa mère n’aurait jamais dû avoir d’enfants. Il n’était pas naïf au point d’idolâtrer ceux qui se foutaient totalement d’eux. Mais il continuait de croire que les infirmières se trompaient, que tout allait s’arranger. Il continuait de penser qu’on allait retirer toutes ces tubulures infernales de la peau de sa sœur, qu’on allait enlever ce masque censé l’aider à respirer mais qui semblait l’étouffer.
Avec douceur, il serra sa main. Une lueur paniquée valsait dans ses yeux d’ange et il frissonna, pétrifié. Il aurait voulu redonner sa couleur dorée à sa chair blême, aspirer ce mal qui la dévorait de l’intérieur. Sauf qu’il ne pouvait rien faire d’autre que serrer plus fort, encore et encore, jusqu’à ce que ses propres jointures blanchissent. Il serrait encore sa main lorsqu'elle s'éteignit le lendemain, sans même pouvoir lui dire adieu. ◆ T'as cessé de respirer parce que ça faisait trop mal. Tu préfères voler l'oxygène des autres et les regarder claquer. « T’es qu’un enfoiré, Alec. − Ravi de l’apprendre. » Il avait à peine levé les yeux vers celui qui était venu l’insulter, continuant de gratter distraitement son parchemin. Mattew, un ancien pote, avait appuyé ses deux mains contre la table, le dominant de toute sa taille. Il aurait tout aussi pu le menacer avec trois baguettes qu’Alec ne s’en serait pas préoccupé. La sœur de ce type était un coup d’un soir, une fille d’environ dix-huit ans qui n’avait pas apprécié que leur relation soit de courte durée et qui était très bien capable de se défendre seule, s’il se fiait à l’ecchymose sur son tibia droit. Distraitement, il tapota son appareil photo posé devant lui, un Bulbazar dernier cri qui lui avait coûté l’entièreté de son salaire estival. – Merde, t’étais un ami! J’aurais jamais cru que…Ce que t’as fait, tu vas le payer! − Je ne crois pas, non » , rétorqua-t-il avec froideur, déposant sa plume sur son devoir. Pourquoi les frères se croyaient-ils toujours obligés de défendre la chasteté – souvent imaginaire et déjà largement enrayée- des membres de leur famille? Il ne parvenait pas à comprendre ce besoin viril et inutile de protection. Si ces catins savaient ouvrir leur jambes, elles devaient aussi être en mesure d’en assumer les conséquences, sans devoir recourir aux muscles surdimensionnés des hommes de leur entourage. Exaspéré, il redressa la tête, observant l’enragé qui semblait tout à fait prêt à la bataille. Il n’était pas contre l’idée de jouer des poings, mais il n’avait pas envie de s’essouffler en tapant sur un idiot. Il se contenta donc de s’adosser nonchalamment contre sa chaise, croisant les bras contre son torse, les sourcils froncés. Un sourire moqueur s’afficha sur ses lèvres : « Tu sais, c’est étonnant ce qu’acceptent les filles, quand elles ont bu… Certaines se dévergondent totalement. » Et d’autres s’endormissaient en bavant comme un lama. Il n’avait pas besoin de soûler qui que ce soit pour obtenir d’elles ce qu’il voulait, mais si ce con pouvait être consolé à l’idée que sa sœur ait pu être sous l’influence de l’alcool…Du menton, il pointa son appareil, puis désigna le reste des étudiants qui se trouvaient dans la salle commune : « Elle m’a laissé prendre des photos très intéressantes, je suis certaine que les autres seraient captivés. Il y a des angles très…pénétrants. Et puis ce qui est génial, c’est qu’avec la magie, on peut voir tous les mouvements en profondeur! » S’il avait pu, il aurait immortalisé sur la pellicule l’air ahuri qu’avait pris son interlocuteur. Il vît à la colère flamboyante qui brilla dans ses yeux qu’il avait saisi ses allusions peu subtiles. Les poings de Mattew se serrèrent, une veine palpita contre son cou, puis il tourna finalement les talons, jugeant probablement préférable d’abandonner la partie. Alec le regarda partir sans sourciller, indifférent à sa détresse. Les amis ne servaient qu’à deux choses : couvrir vos arrières et vous laisser courir l’arrière de leurs sœurs ou de leurs cousines. Lorsqu’il quitta la salle commune, claquant bruyamment la porte derrière lui, le futur juriste prit délicatement son appareil et le mit en marche. Un sourire étira ses lèvres à la vue des premières images : on y voyait les sycomores de Poudlard, en pleine floraison. ◆ Pour respecter les autres, il faut d'abord se respecter soi-même. Le liquide qu’il venait d’avaler, contenu dans une petite flasque dorée, goûtait vraiment la merde. Mais si c’était le prix à payer pour aller mieux, il était prêt à le supporter. Il toussait depuis trois jours. D’abord du mucus, puis du sang. Son patronus oscillait entre sa forme vaporeuse et sa forme physique, tout aussi faible que lui. Une grippe, ce n’était qu’une grippe. Mais elle lui faisait l’effet d’un boulet de canon, s’attaquant à ses défenses déjà extrêmement affaiblies. Sa respiration était sifflante, marcher lui était plus laborieux. Il s’efforçait toutefois de ne rien laisser paraître, luttant pour conserver une allure normale lorsqu’il se baladait dans les couloirs. Ce n’est que lorsqu’il se savait seul qu’il se permettait de s’appuyer contre un mur pour reprendre son souffle, excédé. Il ne comptait pas mourir cette semaine. Il avait encore trop de choses à faire, à vivre. Il passerait à travers ce virus comme à travers tous les autres, malgré ses poumons qui déconnaient. « Alec? T’as l’air pâle. » Il aurait voulu envoyer balader celle qui venait de s’arrêter devant lui, parfaite samaritaine prête à aider son prochain. Il n’était pas d’humeur à jouer à l’hypocrite, il n’avait pas envie de simuler ou de faire son sympathique, simplement pour s’assurer qu’il pourrait la mettre dans son lit un jour, si l’envie lui prenait. Pourtant, il se força à sourire et à se redresser, comme s’il n’avait pas l’impression de suffoquer. « Ce n’est rien, j’ai simplement chopé un rhume. Mais ça tombe bien, j’voulais te demander…T’aurais pas tes notes du dernier cours? − Si, dans mon sac. − Contre un verre aux trois-balais, tu me les passes? » Autant faire deux pierres d’un coup. Et avec un peu de chance, elle serait suffisamment brisée par la suite pour éviter de jouer encore aux sœurs de la st-charité. Il lui rendait service : elle devait apprendre un jour ou l’autre que la naïveté n’amène que des ennuis et que le bonté ne sert qu’aux imbéciles. Hôpital Karsakov, Russie, dix ans plus tôtIl avait envie de lancer au loin le foutu masque qui enserrait son visage, soi-disant pour l’aider à respirer.
Espérance de vie limitée. Mort imminente, inévitable. Il n’avait entendu aucun de ces termes, parce que les médicomages étaient trop diplomates pour les prononcer à voix haute, devant lui. Mais il savait ce que la diagnostic signifiait : cette maladie, il en avait vu les ravages sur sa sœur. Désormais, il comprenait qu’il ne devait sa survie qu’à la chance et à la découverte du monde magique. Cette chance et cette sorcellerie ne le sauveraient plus lorsque le moment viendrait et qu’un stupide virus le terrasserait. Parce qu’il suffisait d’un grippe, d’une pneumonie, de n’importe quelle connerie. Ces poumons déjà fragilisés par la fibrose kystiques n’attendaient que cet instant béni, celui où ils pourraient lâcher prise. Et en final, qu’importe les potions, les traitements, il finirait par crever comme un chien, seul. Et à l’inverse de sa sœur, il n’aurait personne pour lui tenir la main.
Ça lui foutait une trouille bleue. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Cappuccino, 22 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nop ϟ Présence: Le soir, quand tout le monde va dormir ϟ Une remarque? J'ai cherché, mais y'a rien de mieux que Bellum etpuisvousmavezmanqué [/color]
Dernière édition par Alec S. Vladinovitch le Mar 27 Oct - 15:57, édité 25 fois |
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