Petite chouette sombre, elle refuse de repartir si vous ne lui donnez pas un peu de nourriture...
L'on sait bien que je suis un homme... Occupé
N'hésitez pas à m'envoyer une petite missive. Je prends toujours le temps de répondre... Sauf si je suis en bonne compagnie, évidemment...
Je me ferai un plaisir de vous faire profiter de ma calligraphie soignée.
Code:
<center><img src="http://img15.hostingpics.net/pics/975254hjbjk.png" class="hibou"><div class="cadrepresa"><div class="pseudopresa">Hibou</div><div class="titrepresa">De la part de:</div><div class="txt">Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Aenean commodo ligula eget dolor. Aenean massa. Cum sociis natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Donec quam felis, ultricies nec, pellentesque eu, pretium quis, sem. Nulla consequat massa quis enim. Donec pede justo, fringilla vel, aliquet nec, vulputate eget, arcu. In enim justo, rhoncus ut, imperdiet a, venenatis vitae, justo. Nullam dictum felis eu pede mollis pretium. Integer tincidunt. Cras dapibus. Vivamus elementum semper nisi. Aenean vulputate eleifend tellus. Aenean leo ligula, porttitor eu, consequat vitae, eleifend ac, enim.</div></div></center>
Dernière édition par Aleksey A. Nott le Mar 7 Juil - 0:17, édité 1 fois
Tout le vocabulaire du monde semble inutile pour exprimer le chagrin qui m'habite. Te savoir en proie à une telle souffrance et ne rien pouvoir faire pour t'aider à diminuer ta peine m'écorche vive. De même que devoir t'adresser une missive pour exprimer ces lignes que je m'apprête à écrire. Lorsque la nouvelle m'est parvenue tu avais déjà pris la direction Indajãla. Je pense que tu en a par dessus la tête des lettres du genre, j'essayerais donc de faire autrement que remuer bêtement le couteau dans la plaie. Trouver les mots justes n'est pas facile mais c'est ce que je m'efforcerai de faire.
Autant Son départ puisse t-il être cruel, l'amour sera toujours cette moitié de vous qui te reste. Chéri les souvenirs qui t'habitent, rien ne s'oublie et pas même le temps ne te les enlèvera. La douleur vive que tu ressens finira par s'estomper à moins que tu ne la chérisses. Il semblerait également que parler de la mort nous aide à la vivre, comme parler de la mort pour se sentir vivant. Je suppose que tu as déjà pu croiser Charlie dans ce curieux endroit ou tu es reclus ? Peut-être sa douceur et sa patience te seront bénéfiques. Ne te ferme pas au monde s'il te plaît, c'est lui qui te permettra de traverser cette épreuve.
Je regrette sincèrement de ne pas être à tes côtés. Si le Ministère me laisse quelques jours de repos je viendrais dans la seconde en Inde. En attendant profite de cette retraite pour te reposer, te ressourcer. N'oublie pas cette peine qui te taraude, accepte là ou elle ne deviendra que plus lancinante, forte et finira par te consumer tout entier. Ne cède pas à la colère ou au refus, les choses sont telles qu'elles ne peuvent être changées. Toi seul possède les clés de ta guérison que je devine longue et pénible. N'hésite pas un instant si tu as besoin de quelque chose.
Du fond du coeur je te présente mes plus humbles et sincères condoléances. Puisse t-Il reposer en paix parmi les siens.
Avec tout mon soutient, Tendrement, Jill
PS : cette photo te servira plus qu'à moi. Elle remonte à pas mal d'années mais j'espère qu'elle te redonnera les prémices d'un sourire.
Spoiler:
Ci joint une vieille photographie représentant Audric et Jill entourés de leur parents respectifs, en train de se chamailler comme les deux adolescents qu'ils furent un jour.
Dernière édition par O. Jill Peverell le Mar 7 Juil - 0:41, édité 1 fois
Laisse moi être bien claire. Qu'on enterre ta famille au grand complet ne te donnera JAMAIS le droit de me parler comme ça. Qu'est ce que tu crois ! Que t'es le premier à qui ça arrive ? Que jamais tu ne t'en remettra ? Que ça te donne tous les droits ? Que tu peux impunément agir en profond CONNARD ? Autant te dire que tu te mets le doigt dans l'oeil profond jusque l'omoplate ! Tu ne m'aurais jamais parlé comme ça si j'avais été en face de toi. A bien réfléchir tu ne m'as jamais parlé comme ça d'ailleurs et heureusement pour toi je peux te l'assurer ! Je mettrais donc ça sur le compte de l'émotion.
Et attendant et sans reprendre toutes tes charmantes métaphores mais singeant l'ambiance générale : va te faire cuire un hibou.
Rageusement Jill
PS : si tu n'en a tellement rien à faire de cette photo, merci de me la retourner. Je l'aime bien moi.
Maintenant je n’ai plus de mots pour te dire à quel point je suis désolée. Je me suis emportée comme une idiote alors qu’il est clair que ça ne te ressemblait pas. D’ailleurs j’ai bien cru que ce n’était pas toi qui avais écrit la lettre … pendant une seconde. Il est clair que cette période t’est extrêmement difficile et voilà que je fais mon égoïste en rapportant tout à moi. Je ne suis qu’une imbécile. J’ai regretté mes mots au moment même où Orion s’envolait. Enfin … tu sais comment je suis. Sincèrement je ne pouvais pas y croire, ça m’a piqué tellement fort, ça m’a tellement blessée, que je n’aie même pas fait fonctionner mon cerveau. Avec juste deux centimètre de recul j’aurais pourtant dû être en mesure de comprendre. Mais non. J’ai vraiment dépassé la ligne – mais toi aussi - et je m’excuse sincèrement.
Et puis tu avais raison : je n’ai jamais traversé cela. J’ai juste essayé de trouver les mots les plus justes. Mais je n’en sais rien. J’ose à peine imaginer quelle profondeur j’aurais atteint si quelque chose de la sorte était arrivé à l’un de mes parents. A défaut de pouvoir comprendre je voulais simplement te rappeler que quoi qu’il arrive, je suis là et je te soutiens. Et aussi que contrairement à ce que tu penses tu n’es pas seul, loin de là. Je sais ce que la mort de ton père signifie, au delà du sens littéral du terme, et j’en suis profondément désolée. Je t’ai regardé t’éloigner mais c’est tout d’un coup que j’ai peur. Peur que tu te perdes dans ces responsabilités qu’on va forcément te coller. Peur que tu deviennes quelqu’un d’autre. Peur qu’on te fasse changer. Peur que tu t’oublies. Et dans tous mes élans narcissiques, peur que tu m’oublies peut-être aussi.
Les choses vont changer mais ça encore une fois, tu le sais mieux que moi. Essaye simplement de garder la tête froide. Regarde, écoute, apprend mais ne plie pas. Reste ce qui a fait que tu es toi aujourd’hui. Je te sais parfait pour feindre les choses alors s’il y a bien un moment pour exceller dans la chose, c’est maintenant ! Je ne souhaite pas philosopher à propos de la mort, juste essayer de t’aiguiller vers le chemin de la lumière parmi les ténèbres. Je souhaite simplement t'aider. Rien de plus.
En revanche je ne suis pas du tout au courant pour les fiançailles, elles ont été rompues ? J’ai vaguement entendu dire que c’était une Black mais ma mère ne m’en a jamais dit plus. Toi non plus d’ailleurs. Enfin je ne suis pas là pour te reprocher quoi que ce soit … mais d’autant plus curieuse de la manière dont tu en parles je dois bien avouer… Qu’importe.
Je ne m'étendrai pas en longue tirade, je sais bien que tu as fort à faire. En tout cas j'espère que cette retraite monastique te feras du bien et qu'elle ne te sera pas trop pénible.
Pour être en tord, ça tu l’étais. Mais moi aussi. A moindre échelle sans aucun doute, mais tout de même. Donc nous ne sommes pas tout à fait quittes mais je vais laisser passer ça. Pour le moment en tout cas.
Je sais comment tu es c’est pour ça que je tenais à te rappeler que, malgré ce que tu peux croire, tu es entouré. Ne t’emmure pas dans le silence. Je ne dis pas ça à propos du drame spécifiquement mais simplement pour tu songes aussi à t’adresser au monde extérieur. Sur ce que tu veux, là où ton humeur de mène. Le cas contraire je me ferais un devoir/plaisir de venir te sortir de ta torpeur. Tu sembles te complaire de ces qualificatifs d’«ennuyant et chiant à mourir », ça fait au moins 10 fois que tu me le ressors depuis ! Combien de fois je vais devoir m’excuser pour avoir dit ça ! J’avais pas franchement tord de dire qu’il te manque sérieusement le sens de l’humour mais j’ai sûrement manqué de tact pour faire passer le message. JE-SUIS-DÉSOLÉE !!! Mais c’est bien la dernière fois que je m’excuse pour ça. La prochaine fois trouve toi tes propres arguments plutôt que de retourner les miens contre moi ! A propos du fait que tu bouillonnes je suis désolée mais ça ne m’inspire rien de bon. Ce n’est pas à moi que tu vas faire ton numéro donc S’IL-TE-PLAÎT évite de faire quoique ce soit de stupide. N'importe quoi. Va te décharger sur n’importe lequel de tes amis, moi compris. Tes responsabilités familiales tu savais bien qu’elles allaient te tomber dessus un de ses jours. Certainement pas aussi tôt je te l’accorde mais tout de même. Ne me dis pas que tu n’as pas été proprement élevé pour remplir ce rôle. Alors redresses toi, bombe le torse et encaisse un maximum. Je m’excuse sincèrement pour les mots employés mais c’est la vérité. Fais en sorte qu’un jour tu puisses te retourner et regarder avec fierté ce que tu as accomplis depuis ce jour où tu as fini par perdre ce qu’il te restait de confort. Personne ne peut t’aider pour ce qui t’attend, pourtant tu n’as pas à le vivre seul pour autant. Je te le dis et te le répète, ne t’enfermes pas au monde extérieur !
Concernant tes fiançailles je suis sincèrement au regret de te dire que … j’ai franchement éclaté de rire. Ce n’est pas vraiment que j’ai envie de rire de toi mais pour l’amour de Merlin comment ont-ils pu passer au dessus d’un détail aussi énorme ! Tu ne t’en es pas si mal sorti alors ! Tu as sûrement gagné un peu de répit avant le prochain chapitre… Essaye donc de t’acquitter de toutes les autres tâches, du moins au mieux, qu’ils sauraient te mettre en travers de ton chemin.
Sinon je suis presque mal de t’annoncer que pour moi … tout va bien. C’est un peu horrible de te dire ça maintenant mais je n’ai aucune raison de te mentir et puisque tu l’as toi-même demandé… J’ai brillamment réussi mes examens mais ça tu t’en doutes (j’espère). L’Inde ne me tentait pas le moins du monde donc j’ai préféré m’orienter vers un stage au Ministère, où j’ai été acceptée. Certaines mauvaises langues disent que c’est grâce à mon père mais je les défi de trouver un meilleur dossier que le mien. J’ai hâte de tous les moucher grâce à mon excellent travail. Sinon je croise régulièrement Thaddeus et Klaus ainsi que Cythère Von Saschenheim (que je connais moins bien). Le stage est super car je passe d’un service à l’autre, même si mon père refuse catégoriquement que j’aille sur le terrain. Ca me fait vraiment enrager mais ce n’est pas tout à fait comme si on me demandait mon avis…
Sincèrement, Jill
PS : l’Inde ne me rappelle que trop désagréablement le Belize. Fais attention à toi, je te tuerai de mes propres mains s’il t’arrive quelque chose. Et tu peux me croire quand je te dis que j'ai tous les moyens pour faire durer ton agonie. A bon entendeur bien sûr.
Très cher Aleksey, Je n’ai pas assez de mots pour te dire à quel point je suis profondément désolée de la perte de ton très cher père. C’était un homme remarquable et sa présence va beaucoup nous manquer. Je compatis sincèrement à ta peine et te donne tout mon soutien. Si jamais un jour l’envie te prenais de venir parler, ma porte t’aie grande ouverte, comme toujours. Aillant moi-même enterré mon mari et deux ans auparavant mon propre fils, je ne peux que compatir à ta douleur. Tu passeras mes plus sincères condoléances à ta mère (même-si je lui ai déjà adressé un hibou). Mais si je t’adresse ce hibou aujourd’hui, ça n’est pas seulement pour te faire par de ma peine mais bel et bien pour quelque chose de plus joyeux et avenant. Tu es généreusement invité chez nous (j’ai déjà parlé à ta mère, tu n’as pas le choix). Ca me ferait très plaisir de te voir (et à Charlotte aussi d’ailleurs mais de cela tu t’en doutes) et je pense que l’air français te fera le plus grand bien avant de reprendre les cours. J’espère donc te voir passer les portes de ce vieux château rapidement. Tendrement,
Alice.
PS: Lily m’a montré quelques photos qu’elle a pu prendre avec toi en Inde, je suis vraiment déçue de ne pas te voir en toge
Je t'en prie c'est normal, je ferai un piètre ami le cas échéant. Oui, on ne peut mieux mais comme je m'y attendais beaucoup de bruits de couloir, d'officiosités et parfois même quelques discutables moyens que justifies la fin.
Effectivement, Mère fut extrêmement insistante sur le sujet et cela ne souffre bien sûr d'absolument aucune vindicte. Bouger ? Cela me sera certainement vitale ...Donner la soupe n'est pas spécialement dans mes émois.
Je te remercie de ta franchise Alek... Pour tout te dire je l'ai déjà mise en garde contre ce fameux Alec dont elle ne saurait tarir d'éloges dans ses missives. J'ignore ce qu'il lui à fait mais je m'assurerai personnellement qu'il s'en haïsse.