17 ans ϟ 7ème Année ϟ Malamute d'Alaska & Chat du Bengale ϟ Pur
Règles familiales :
Citation :
Ne pas discuter les ordres de ses parents et du patriarche. Ne pas se lier d'amitié avec des sang-de-bourbe ou des Moldus. Accepter les mariages forcés. Être assidus à Poudlard et faire honneur à la famille.
C’est bien simple, Arthur ne respecte aucunes règles de la famille, sauf peut-être celle disant qu’il devait lui faire honneur. Mais il le faisait juste pour ne pas se ridiculiser, c’était plutôt son honneur à lui qu’il flattait ainsi. Ne pas discuter les ordres ? C’était exactement le contraire ! Pour lui, les règles sont faites pour être contournées. Ses parents disaient noir ? Arthur disait blanc presque systématiquement, ce qui a le don d’énerver son entourage. Ceux qui sont le plus exaspérés par son caractère sont bien évidemment ses parents et ses professeurs, mais également certains enfants trop coincés. Enfreindre le règlement est comme une seconde nature pour lui. C’est naturel chez lui, il aimait le goût du risque et énerver les puristes. Une belle gueule, un sourire charmeur, les cheveux en bataille, le mot étude ne voulant rien dire pour lui et rebelle comme personne, Arthur est populaire auprès des élèves de Poudlard. Il n’est pas non plus quelqu’un de très amical aux premiers abords, il aime se moquer de ceux qui sortent un peu de l’ordinaire, les marginaux, et n’hésite jamais avant de dire quelque chose. En cela il diffère des membres sa famille qui sont en majorité calmes et posés. En fait il ne fait rien comme sa famille. L’éducation stricte et froide des Queen n’a eu pratiquement aucune conséquence sur lui mis à part que plus ils étaient sévères et moins il était obéissant. Il n’est pas utile de préciser qu’il n’a pas du tout de respect pour les professeurs et qu’il passe son temps à leur répondre insolemment.
Mais comment parler d’Arthur sans parler de son jumeau Alexander ? Ces deux-là ne sont pas quitté souvent pendant leur enfance. Bien qu’ils soient comme le jour et la nuit, ils s’adoraient. Ils ont tout fait ensemble quand ils étaient petits. Toujours fourrés ensemble, il n’était pas rare qu’on les retrouvent à trois heures du matin en train de se parler de tout et de rien à la lumière de leur lampe torche, comme ils n’avaient pas de baguettes magiques à l’époque. D’ailleurs quand on forçait Arthur à se séparer de son jumeau, il devenait une petite tempête colérique. Il a gardé ce tempérament explosif et son absence de sang-froid jusqu’à aujourd’hui. S’il devait y avoir une seule personne sur qui il n’avait jamais passé ses nerfs, ne s’était jamais énervé et dont il ne se moquait pas c’était sûrement Alex.
Il n’adhère pas complètement aux idées puristes de sa famille. Pour lui, les sang-purs sont bien des êtres supérieurs aux nés-Moldus et autres sang-mêlé dans tous les domaines, mais puisque la magie les avait choisis ils avaient quand même un talent, et ne pas être né dans la bonne famille n’est pas un motif d’assassinat selon lui. Il a clairement fait comprendre à ses parents depuis tout petit qu’il ne s’engagerait pas dans les rangs des Mangemorts, mais à l’époque c’était par pur esprit de contradiction, l’idée porter la Marque ne l’a pas déranger jusqu’à ses premières années à Poudlard, où il avait trouvé les sangs dits impurs moins stupides qu’on voulait leur faire croire même s’ils demeuraient inférieurs. Sa petite rébellion de l’époque était devenue une certitude pour lui et il s’était fait à l’idée : il ne voulait pas et ne s’engagerait pas dans les rangs du Seigneur des Ténèbres, même si sa famille le reniait. Être déshérité ne voulait pas dire grand-chose pour lui, il savait ce qu’il risquait depuis qu’il se dressait en pleine connaissance de cause devant les idéaux de ses parents.
Dès son arrivée à l’école il était allé voir des nés-Moldus et des sang-mêlé dans les wagons du Poudlard Express, vu qu’il n’en avait vraiment jamais vu. Sans gêne, il avait carrément demandé le statut de sang de tous les voyageurs ou presque avant de se rendre compte qu’ils n’avaient pas l’air si stupides que ça. A l’époque il se disait encore qu’il pourrait s’engager chez les Mangemorts si ses parents n’insistaient pas trop, et c’est quelques années après son entrée à Poudlard qu’il avait complètement écarté cette idée. Il aimait parler avec des sang-mêlé et autre, mais se considérait quand même comme supérieur à eux, son éducation étant vraiment présente dans sa façon de penser bien qu’il avait essayé de se démarquer de son mieux – et il avait réussi.
Il a depuis toujours eu une grande passion pour le Quidditch et son poste de prédilection est celui de batteur, où il a l’habitude de jouer en duo avec son jumeau. Il était sûr d’avoir raison en affirmant qu’ils formaient une équipe du tonnerre. Ils étaient complémentaires et lisaient presque dans les pensées l’un de l’autre, devinant à l’avance où se déplaçait son double. Voler était une sensation merveilleuse, alors quand en plus on était en parfaite harmonie avec son coéquipier ça devenait… magique. Encore plus que de voler sur des balais.
Arthur a beau avoir l’impression de se foutre de tout et de rien, il pouvait piquer des colères énormes dans un coup de sang. Il détestait d’abord qu’on insulte les Queen. Il se moquait de ses idéaux mais c’était tout de même sa famille quoi qu’on puisse penser de lui. Il détestait aussi qu’on s’en prenne à son jumeau aussi, mais c’était évident. C’était les deux choses qu’il détestait le plus au monde, le reste n’était que des futilités. Par contre les gens pouvaient penser ce qu’ils veulent de lui il s’en fichait comme de sa première chaussette. Lui il se connaissait et savait qui il était.
A son arrivée à Poudlard il a tout fait pour suivre les règles le moins possible. Il évitait de sécher trop souvent, de toute façon quand il était le seul à le faire c’était pas amusant du tout. Autant aller s’amuser à énerver le prof. Il était bien connu comme fauteur de troubles, lui quand il lisait le règlement intérieur c’était pour voir comment il pouvait l’enfreindre. Il aimait diriger les choses, Arthur était un leader né. Il avait une sorte de prestance qui faisait que quand il parlait ou simplement arrivait dans une salle on l’écoutait ou le regardait. Il aimait diriger les choses, tout savoir. Quand il travaille en groupe – enfin, travaille… - il s’impose naturellement comme chef d’équipe et les autres n’y trouvent rien à redire.
Il déteste travailler et la théorie est tout ce qui l’ennuie. Devoir rendre un écrit ? Il ne le faisait jamais. En pratique il se débrouille bien, très bien même, surtout en sortilèges. Les potions sont souvent trop compliquées pour qu’il fasse l’effort de comprendre ce que voulait dire tous les ingrédients. Il pourrait avec un peu d’efforts. Mais il n’en fait pas du tout, les études lui passent loin au-dessus de la tête. Mais comme il était très fier d’être un sorcier, il s’appliquait dans les sortilèges. Il avait d’ailleurs un bagage impressionnant de technique.
Il était le propriétaire d’une baguette magique en bois de houx et ventricule de dragon. Très utile pour lancer des sorts puissants, Arthur a réussi à apprendre le sortilège du Patronus au court de sa 5ème année. Cette baguette il l’a bien entendue obtenue sur le Chemin de Traverse. C’est là d’ailleurs qu’il a acheté son hibou. Hibou des Marais nommé Icare, il était petit mais arrivait à tenir de longues distances sans broncher. Il fallait quand même qu’il se repose après les voyages, mais pour la petite somme de 55 Gallions un animal aussi fidèle et qui ne perd jamais une lettre ça valait le coup. Et le coût. Bien qu'un Queen ne regardait pas souvent le prix avant d'acheter quelque chose.
a little something from you.
J’étais allongé dans son lit, les bras croisés derrière sa tête. Ce soir-là, pendant le repas familial en pleines vacances de Noël de 1978, ça n’avait pas manqué. Père m’avait encore parlé de mariages forcés et de Mangemorts, bla bla bla. Et bien entendu ça avait dégénéré en dispute, mais on avait l’habitude à force ici. Je me demandais d’ailleurs pourquoi il ne jetait pas l’éponge et me laissait vivre ma vie comme je l’entendais. Je fixais le plafond. J’avais envie de retourner à Poudlard pour éviter de devoir croiser sans cesse quelqu’un qui me dictait ma vie entière. Au moins les profs, eux, voulaient simplement qu’on rendent nos devoirs. Le fait que je ne les rends pas les exaspère, mais j’espère pour eux qu’ils se sont habitués. Je comptais pas m’assagir d’ici la fin de mes études. Quoique, peut-être pour le cycle secondaire… Puisque je n’avais pas envie de rater ma vie. Enfin bon, on verra ça plus tard, rien ne pressait et de toute façon, je n’avais pas fini de faire enrager toute ma famille. Je souris en pensant à ça.
C’est sur ses pensées que je vis du coin de l’œil un tourbillon de fumée blanche se forma à côté de mon lit. Intrigué mais pas franchement effrayé par cette intervention magique je me redressais pour finir en position assise sur mon lit. Ça ressemblait à… Oui, c’était comme quand je lançais le sortilège du Patronus. D’ailleurs la fumée prit la forme du grand husky qui me servait de bouclier lumineux.
« Je suis un malamute espèce d’ignorant !
- Hein ? Depuis quand ça parle un Patronus ? Et j’ai toujours eu un husky comme Patronus ! »
Cette fois je ne comprenais plus rien. Ce qui venait de se passer m’échappait et je lançais un regard à ma baguette magique qui se trouvait sur la table de nuit. J’étais sûr de ne pas l’avoir utilisée et pourtant c’était bien un Patronus parlant qui se trouvait devant moi. D’ailleurs il changeait progressivement pour devenir la réplique parfaite d’un vrai chien – ou malamute, il avait l’air plutôt susceptible sur ce point.
« Ah parce qu’en plus vous subissez le passage à la couleur ? » raillais-je sans savoir si ce qui se passait était réel ou pas.
Il secoua la tête, exaspéré. Bah quoi, c’était pas tous les jours qu’un sortilège venait tout seul. Ça ne m’était jamais arrivé. Je pris ma baguette et la pointa vers l’animal. Je ne comptais pas le laisser sorti, un Patronus était un sortilège, point. D’un petit coup sec vers le malamute j’espérais le contraindre de disparaître mais non seulement il ne bougea pas d’un poil mais en plus il bailla !
« Mais va-t’en ! » criais-je exaspéré.
Je n’aimais pas quand les choses n’allaient pas comme je le souhaitais, et là ça n’allait pas du tout. J’étais dans l’incompréhension totale de comprendre ce qui m’arrivait. Un peu comme quand j’ouvrais un livre sur l’Histoire de la Magie, quoi. Sauf qu’eux, quand ils m’énervaient, je les jetais à travers la pièce. Je fus tenté de prendre le chien-loup par la peau du cou pour le faire sortir de ma chambre mais vu la taille de ce gros nounours, je pense que je n’arriverais pas à le soulever.
« Je ne peux PAS m’en aller ! soupira, dans mon esprit, le chien. Sinon crois bien que… Ouille ! Mais ça va pas ? Espèce de malade !! »
Effectivement j’en avais profité pour lui balancer un de mes manuels scolaires de première année que j’avais ramassé sous mon lit. Tout d’un coup ma tête se mit à me faire atrocement mal comme si… comme si c’était moi qui m’était pris le bouquin.
« On est obligés de coopérer, Arthur, vu que je suis toi et tu es moi. Ce que tu ressens je le ressens et vice versa. Et on ne peut pas se séparer à plus de trois ou quatre mètres, mets-toi ça dans le crâne.
- Et ça tu pouvais pas le dire plus tôt ? » grommelais-je en me tenant toujours la tête.
Il secoua la tête, sûrement lui aussi en proie à une douleur, vu qu’en toute logique, le livre avait atterrit sur sa et non la mienne. Puisqu’ils allaient vivre ensemble apparemment, autant bien s’entendre non… ? Je doutais toujours de la sincérité du Patronus alors mon côté tête brûlée pris le devant et je décidais de vérifier cette information. L’animal qui lisait dans mes pensées ouvrit de grands yeux en se demandant sûrement ce que j’allais faire. C’était bien simple. D’un bond j’ouvris la porte de ma chambre et sortit dehors en refermant la porte derrière moi, laissant le chien-loup seul dans la chambre. J’entendais toujours ses hurlements et ses insultes dans ma tête pendant qu’il se jetait sur la porte. Je fis à peine dix pas qu’une grande douleur me prit dans tout le corps. Il avait raison au final. Dans un gémissement de douleur je retournais jusqu’ à ma chambre, constatant avec soulagement que la douleur s’estompait au fur et à mesure que je me rapprochais du Patronus. J’ouvris la porte et celui-ci me regarda d’un air réprobateur. Il semblait tellement humain…
« J’espère que t’as fini avec les tests bizarres. »
Il raillait. D’une façon qui ressemblait à la mienne, et ce n’était pas la première fois, ses paroles précédentes auraient pu ressembler à ce que moi j’aurais pu dire. Plutôt que de douter, je préférais comme d’habitude faire confiance à mon instinct et croire ce qu’il disait. Je ne me questionnais même pas sur le pourquoi du comment était-il apparu.
« Ouais ouais… Par contre je me vois pas t’appeler le chien jusqu’à la fin de mes jours, alors je vais t’appeler Zéphyrion ! Et ce n’est pas négociable !
- Ça me va… Tant que tu ne m’appelles pas Médor ou Croquette. »
Je ricanais. Ce chien ne manquait pas de sens de l’humour. J’allais rentrer dans ma chambre – je n’avais pas franchement envie de croiser un membre de ma famille ce soir… - quand le gros malamute se transforma en espèce de panthère miniature. Je restais ébahi devant sa transformation.
« Avant que tu ne m’appelles le chat, ma deuxième forme est un chat du Bengale. Et oui, on a que deux formes. »
Spoiler:
Arthur et Zéphyrion s’entendent très bien par la suite, même s’ils n’hésitent pas à se donner quelques frappes amicales quand ils s’exaspèrent mutuellement. Ils se ressemblent vraiment tous les deux, à croire qu’Arthur n’a pas vraiment de personnalité cachée.
This one moment when you know you're not a sad story.
Arthur est né trois minutes avant son frère jumeau Alex. Et depuis ce jour ils n’ont pas dû se quitter très longtemps, quelques dizaines de minutes tout au plus. Arthur habite à Londres, dans le manoir familial, mais c’est assez difficile de sortir pour faire quoi que ce soit, les rues sont pleines de Moldus et chez les Queen, ça ne passe pas. Il a passé son enfance à se rebeller contre les règles familiales, à faire les quatre cents coups avec son jumeau. Il n’arrivait pas à se plier aux règles, c’était aussi simple que ça. Il fallait qu’il teste les limites des figures d’autorité, savoir jusqu’où il pouvait aller. Enfin de toute façon même quand il connaissait les limites il les dépassait quand même. Avec Alex ils faisaient tout ensemble, il est donc très difficile de parler de l’enfance d’Arthur sans parler de celle d’Alexander. Ils étaient même devenus d’excellents batteurs, leurs jeux se complétant parfaitement. Arthur a clairement exprimé son désaccord face aux règles établis depuis des générations par les Queen dès son plus jeune âge. Il ne voulait pas que sa vie soit dictée par un quelconque chef. Il serait maître de son existence, choisirait la vie qu’il mènerait. Il a toujours été incapable de suivre un règlement. Il a toujours affirmé haut et fort qu’il ne serait jamais Mangemort et qu’il se marierait quand il le voudra avec la fille qu’il voudra (si c’était réciproque bien sûr…). Au départ il ne voulait pas rejoindre les rangs du Lord juste pour énerver ses parents. Il n’était jamais là où il devait être, lui dire que cet endroit-ci était interdit et vous risquez de le retrouver cinq minutes plus tard en train d’essayer d’atteindre cet endroit. Le mieux était encore de ne rien dire. Dès jeune il avait l’âme d’un meneur d’hommes. Sans qu’ils se concertent, il était celui des jumeaux qui menait la danse. Personne n’y avait trouvé quoi que ce soit à y redire, son caractère étant instinctivement celui d’un chef de meute. Ce rôle lui allait parfaitement, et après toutes ces années, il a toujours ce caractère. Quand on l’attrapait en pleine bêtise et qu’on le grondait, il ne faisait même pas attention à ce qu’on lui reprochait, tout ce qu’il avait en tête c’était de repartir fouiner ou embêter quelqu’un. Oui Arthur était un sale gosse. Il l’est toujours, il a simplement un peu mûri.
Le jour de ses onze ans, les deux jumeaux avaient reçu leur lettre pour la très célèbre école de sorcellerie Poudlard. Heureux et excités, ils avaient été rapidement accompagnés sur le Chemin de Traverse. Arthur avait été rapidement attiré par la boutique de Quidditch. Les librairies ne l’intéressaient vraiment pas, mais on l’avait obligé à se décoller le nez de la vitrine qui exposait leur balai dernier cri. Fleury et Bott avait laissé un souvenir amère dans l’esprit du jeune sorcier : il avait failli se faire déchiqueter la main par un livre qui ne s’ouvrait que quand on lui caressait le dos en lui demandant gentiment de s’ouvrir. Arthur avait pris un gros bouquin qui trainait dans le coin pour l’écraser sur le dos du livre mangeur d’hommes. Le vendeur avait rapidement pris en charge le… livre mais Arthur avait refusé tout le reste de la journée de s’approcher d’un bouquin. Déjà qu’il n’aimait pas lire…
Mais après cette terrible épreuve, les deux jumeaux furent conduits l’un chez la Ménagerie Magique l’autre chez Olivander. Sachant que ce n’était que pour dix minutes à peine j’acceptais sans trop grommeler mais après avoir fait promettre à ses parents un hibou tout jeune pour lui tout seul. A onze ans, il avait déjà le sens des affaires le gamin. C’est ainsi qu’il flâna dans la boutique pendant environ cinq minutes avant de porter son choix sur un hibou des marais qu’il nomma Icare. Bien qu’il fut très content de son nouvel animal, ses pensées n’étaient portées que sur ce qu’il allait bientôt recevoir, ce qui ferait de lui un vrai sorcier : sa baguette magique. Quand Alexander les rejoignit tout sourire, baguette en main, les rôles s’échangèrent et Arthur se dirigea vers la boutique de baguette. Apparemment, si les deux jumeaux étaient séparés c’était uniquement pour qu’ils soient plus autonomes à Poudlard, pour qu’ils ne comptent pas que sur leur double.
J’entrais dans la boutique le cœur battant. J’avais tellement hâte de recevoir ma baguette magique, je n’en pouvais plus d’attendre.
« Un problème Mr. Queen ? »
Olivander se glissa silencieusement à mes côtés et je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il était légèrement effrayant. Je ne comprenais pas vraiment sa phrase, je venais à peine de rentrer. Puis j’ai compris.
« Ah non, je suis Arthur Queen, le jumeau d’Alexander qui vient d’acheter sa baguette ici. »
Je souris, un air moqueur sur le visage. D’ordinaire j’aurais sûrement fait durer la blague, mais là j’avais plus que tout envie d’essayer les baguettes magiques et voir laquelle serait la mienne pour le restant de mes jours – du moins jusqu’à ce qu’elle se casse. Le vendeur légendaire de baguettes sembla s’en rendre compte et retourna dans l’arrière-boutique. Il revint rapidement avec une boîte qu’il ouvrit d’un geste théâtral. Sans attendre qu’il me la donne je pris avec avidité le bout de bois enchanté. J’allais la brandir au-dessus de ma tête avec classe et fierté, quand Olivander me retira précipitamment la baguette des mains pour la ranger dans son étui en marmonnant « Non, non, non et non ça ne va pas du tout… ». Déboussolé j’attendis qu’il veuille bien m’en donner une deuxième. J’attrapais celle-là moins rapidement, l’excitation ressentit au début s’était presque estompée. Cette fois je réussis à la garder une dizaine de secondes avant de me faire arracher le St-Graal des mains. Je regardais d’un air complètement blasé l’homme repartir dans son atelier pour me chercher encore une baguette. Je l’entendis s’exclamer : « Cette fois c’est la bonne ! » avant de revenir vers nous guilleret, presque en sautillant. Religieusement, il ouvrit de nouveau la boîte. Je la pris lentement, regardant avec suspicion l’homme en face de moi. Une grande chaleur se répandit en moi et fit battre mon cœur plus vite tandis qu’Olivander m’indiquait que c’était la bonne. J’entendis juste ventricule de dragon et bois de houx. Le reste je ne m’en souvenais pas, j’étais tellement heureux d’avoir reçu ce présent si important pour tout sorciers.
1er septembre, jour tant attendu. Arthur allait enfin pouvoir entrer à Poudlard, et ça signifiait aussi plus de parents sur le dos toute l’année. Bon, Poudlard était une école, elle devait forcément avoir un règlement, mais il devait être moins strict que celui des Queen. Et puis bon, le paternel ne pourrait pas vérifier si son fils turbulent suivait ce règlement-là. C’était le rêve… Et puis bon, son propre règlement à lui, être assidu à Poudlard… hé hé, il ne préférerait pas savoir ce que le fils en pensait. Sur le Quai 9 ¾, il fallait bien évidemment faire attention à tout le monde présent, il était facile de se perdre. Sans perdre une minute le blond grimpait dans le train pour aller déposer ses affaires avec celles de son frère dans un compartiment vide. Dès que le Poudlard Express démarra les deux jumeaux, dans le simple but de désobéir à leurs parents, allèrent à la rencontre des autres élèves de Poudlard, en particulier des nés-Moldus et Sang-Mêlé. A mon grand étonnement, il n’y avait aucun signe extérieur qui pourrait montrer qu’ils étaient nés dans telle ou telle famille et il ne semblait pas si inférieur que ça à première vue. Arthur ne comprenait pas pourquoi autant de personnes voulaient les assassiner. Lui et son jumeau firent pratiquement tous les wagons et quand ils retournèrent dans le leur, il ne restait qu’une heure de trajet.
L’arrivée à Poudlard laissa le jeune Queen bouche-bée. Le château était réellement immense. Une petite balade dans les barques sur le lac et les premières années grimpèrent les marches qui menaient à la Grande Salle. On les fit s’arrêter juste devant l’énorme porte et on leur donna des directives qu’Arthur n’écouta simplement pas, trop occupé à se dévisser le cou pour regarder tout autour de lui. Quand les premières années pénétrèrent dans la Grande Salle, des centaines de têtes se tournèrent vers eux. Arthur n’était même pas impressionné, juste impatient de savoir dans quelle maison il allait être envoyé. La liste avec les noms des élèves fût déroulée et le professeur commença à appeler les noms. Alex fût appelé avant son frère. Ce dernier n’était surpris qu’à moitié qu’Alex soit envoyé à Poufsouffle, il était tellement différent des autres Queen lui aussi, travailleur et amical. Arthur Queen.
Poudlard avait permis à Arthur et à Alex de prendre un peu d’autonomie sans compter exclusivement l’un sur l’autre. Ils ne pouvaient pas être tout le temps ensemble alors ils avaient agrandi leur cercle d’amis respectifs. Arthur a essayé de suivre les cours et de rendre ses devoirs à temps la moitié de sa première année, mais il en avait rapidement eu marre et avait fini par redevenir lui-même. Les profs furent rapidement exaspérés et Arthur passait maintenant son temps à sécher les cours ou faire le guignol. Il ne comptait plus le nombre de ses retenues.
Aujourd’hui Arthur est toujours incapable à dompter, plus que jamais même. Avec le pouvoir croissant du Lord, il refuse encore de rejoindre ses rangs et faisait tout ce qu’il voulait. Bon, peut-être qu’il ouvrirait ses livres pour ses ASPIC en fin d’année… Juste de quoi avoir au moins un A. Mais les profs, eux, c’était presque tous résignés. De plus, avec Zéphyrion, son Patronus qui pensait exactement comme lui, il était encore plus heureux d’enfreindre les règles. Il ne s’est pas passé grand-chose pendant ses années à Poudlard. Toujours est-il qu’il suivra encore et toujours ses propres pensées à lui.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Mathilde, 14 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Hi hi. ϟ Personnage: Scenario ϟ As-tu un autre compte sur BP? Arzhur Chevalier et Loup L. Raven, oui je suis suicidaire et OUI ceci est un TC. :fume: ϟ Présence: Biieeeeen trop souvent. ϟ Une remarque? Juste que je poste maintenant mais que j'ai des détails à régler avec mon créateur. Et comme il est en absence, ben... Je pourrais mettre quelques temps à terminer cette fichette. ^^
Dernière édition par Arthur L. Queen le Ven 12 Avr - 21:28, édité 11 fois
Oui oui, je suis suicidaire ! xD J'vais essayer de tenir les trois comptes, mais comme c'est tout sauf la folie en cours chez moi, j'ai plein de temps libre... xD
Que veux-tu Castiel, ils ont la classe les Queen. 8)
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