BELLUM PATRONUM


Version 34

Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec !
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Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens.
Nous manquons également de Mangemorts.
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Cross My Heart And Hope To Die - Faith
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Message Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 20:03 (#)
Faïth Lieselotte
Jäger
ft. Jasmine Sanders
Sang-mêlé
21 Ans
Prochainement Fiancée
Bi-Curieuse
Offensive Magique
Un Caracal et un Ours Kodiak
Pro-ordre
Ninetofive
   
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À propos
Nom: Jäger. Un nom, n'est qu'un ensemble de lettres, pourtant il arrive à susciter pas mal d'émotions, essentiellement parce que les sorciers accordent bien trop d'importance à une chose aussi futile. Si je dois présenter la famille de mon père, je dirais simplement que ce nom est d'origine allemande, dans la langue de Goethe, il signifie chasseur, je ne pourrais que vous confirmer qu'il n'est pas usurpé. Les membres de cette famille résident et opèrent principalement en Europe, ils sont connus pour être d'éminents mages noirs, œuvrant depuis des siècles sous couvert de leur statut et de leur fortune, dans des affaires de magie noire, d'assassinat et d'autres activités illégales. Ce sont de fins limiers, des personnes sombres qui vivent avant tout pour tuer. Inutile de préciser que leur sang est aussi pur que le cristal, qu'ils sont obsédés par leur vitae et la pureté de ce dernier, autant dire qu'ils sont aussi emballés que moi, à l'idée que nous partagions le même patronyme.Prénom:Faith. Ce prénom a été choisi par mes parents d'adoptions, il est inutile de le traduire pour en comprendre la signification, néanmoins, il est pour eux l'expression directe de leur sentiment à mon égard ainsi que de leurs croyances en cette personne que je dois devenir. Lieselotte. J'exècre ce prénom, peu le connaisse d'ailleurs, bien dissimuler derrière cette mystérieuse lettre « L ». Il a été choisi par ma mère de sang et prends racine dans la vieille culture allemande. C'est une contraction de Elisabeth et de Charlotte, deux prénoms très (trop) féminins à mon goût.  Âge et Date de Naissance: 21 été, le 21 Juin.  Nature du sang: Sang-mêlé Situation familiale: A chaque fois que l'on me demande l'identité de mes parents, je réponds qu'ils se nomment Magdalena et Leon, même si en réalité, ils ne sont ni plus, ni moins que mes parents adoptifs, j'aimerais qu'il en soit autrement. Si l'on me questionne sur ma famille, je dirais que je possède, pas moins d'une centaine de frères et sœurs, qui changent parfois de localisation, mais jamais de cœur. Pour finir, je dirais que mon oncle se nomme Hayden, le dirigeant de notre orphelinat et mon tuteur attitré, mais la réalité est différente.

Je n'ai jamais connu ma véritable mère et je n'ai jamais souhaité qu'il en soit autrement. Elle faisait partie d'une famille de sang-mêlé d'origine anglaise, je connais leurs noms, mais je n'ai aucune espèce de lien avec eux et cela me suffit amplement. J'aurais aimé qu'il en soit de même avec mon père, je n'ai jamais fait sa connaissance, jusqu'à ce qu'il ait la merveilleuse idée de me reconnaître, m'infligeant le lourd fardeau de porter ce nom : Jäger. Pour moi, il n'était ni plus, ni moins que le chef d'une meute de chiens enragés, qui justifie leurs actes barbares par leur principe, qui soit dit en passant sont aussi foireux que leurs esprits malade. J'exècre cette famille, je la méprise et pourtant, je dois en porter la charge grâce à un homme pris de remord et un demi-frère qui n'en a toujours pas.

Ceci anecdotique, mais j'ai un demi-frère, un grand demi-frère, il est sang-pur avec un pédigré soigneusement sélectionné. Il est également, issu du seul véritable mariage de mon père avec une illustre blonde de la haute société allemande, que je n'ai jamais eu le bonheur, avant qu'elle ne choisisse de tester les lois de la gravité, un soir alcoolisé. Mon demi-frère est un cinglé, avec option recherche internationale pour des meurtres de sang-froid, notre relation se résume à une seule devise : il ne peut en rester qu'un. Je rajouterais que grâce à mon nom, je vise sans peine le palmarès, avec un fiancé sélectionné parmi ce que l'on fait le mieux en matière de gentil toutou dressé à faire des tours, que je ne peux m'empêcher de trouver intéressant. Que quelqu'un vienne encore me dire que sa vie est compliquée après cela. Une vie parfaite en somme. Patronus:Un Caracal et un Ours Kodiak, répondant au doux nom de Khali, dont la première forme est bien plus sympathique. Miroir du Rised: Mon plus grand désir prends deux formes. Lorsque la joie me porte, je me vois plus âgé avec ma famille de l'orphelinat, alors que lorsque mon esprit s'obscurcit, je le vois mort, agonisant à mes pieds.  Epouvantard:Ma plus grande crainte demeure inchangée depuis mes dix-sept ans. Je revois devant mes yeux cette maison, j'ai l'impression de voir de nouveau mon corps couvert de sang, de sentir les effluves cuivrés de la vitae abondante. Composition de la baguette magique: 25 centimètres en bois d'ébéne avec pour coeur un crin de licorne. Etudes Suivies: Dixième Année.Offensive Magique: sous-cursus offensive avec option: Arts Occultes et Legilimencie.Animal de compagnie: Un Gypaète barbu du nom d'Halloween.  
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Caractère
Définir un être n'est pas chose facile, d'une part parce qu'il faudra toujours y appliquer deux mesures, l'une qui exprimera ce que vous vouliez définir et l'autre qui servira à nuancer l'affirmation que vous venez de théoriser. Un mot est bien trop rigide pour exprimer toute une palette d'émotions, sans enfermer l'être visé dans une définition, qui ne la saisira pas dans son entièreté. Prenez par exemple le fait que Faith soit une jeune femme franche, vous penseriez tout de suite que sa propension au mensonge est base, voir quasiment nulle, pourtant vous auriez tort. En effet, bien que se plaçant davantage dans une recherche de la vérité, celle-ci peut s'effriter si elle est confrontée à une autre donné. La loyauté. Jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour maintenir votre fidélité envers quelqu'un ou quelque chose, sous quelle condition, seriez vous capable de créer un mensonge, afin de protéger cette personne ou cette cause ? Elle n'hésiterait pas une seule seconde à se jeter dans les flammes impurs du boniment, afin de préserver ces données citées plus haut. La loyauté lui colle à la peau, au point qu'elle ne se permettrait jamais de laisser tomber en déroute une personne estimée, qu'importe la profondeur de son mal, qu'importe la noirceur de l'acte dans lequel il s'embourbe. Ce trait de caractère fait donc ressortir son côté protecteur qui lui donne parfois ces allures de mère couveuse, cet élan que l'on pourrait presque qualifier de sacrificiel, tant il illustre l'importance que détient la préservation pour elle. Protection de sa famille, de ses proches, de ses valeurs, car même avec toutes ces envies de tendre la main, elle n'en demeure pas moins une personne qui tient à ce qu'une parole soit maintenue, à ce qu'un acte soit assumé dans son entièreté. Elle ne supportant absolument pas la lâcheté, ni le dénis.

Il ne faut toutefois pas s'y méprendre, si la jeune femme fait preuve d'une grande douceur et d'un courage à toute épreuve, refusant de vivre une existence à genoux, elle est loin d'être empli de pureté et de bons sentiments. Faith ne connaît que trop bien les affres de son égoïsme, de n'agir que dans son propre intérêt, sans un regret, sans une réflexion préalable, donnant ainsi l'impression qu'elle se moque des conséquences et du mal qu'elle pourrait bien causer ; mais il n'en ait rien. Son naturel impulsif, placerait davantage ces « accusations » sur le compte de sa naïveté, qui contrairement à celle d'un enfant ne se manifeste pas par un côté candide, mais bien par une conscience flouée, elle ne voit le mal qu'elle cause qu' une fois l'acte accompli. Ce trait, couplé à son caractère bornée,  font de sa personne un être d'une grande impatience, qui peut même se montrer brutale sous le coup de la frustration ou de la colère. Loin d'être un modèle de contrôle et de maîtrise de sa personne, Faith conserve une part sauvage qui domine dans son caractère, contrastant avec cette sociabilité et cette recherche de contact, dont elle peut faire preuve en d'autres circonstances. Ces émotions semblant ainsi toujours extrêmes, comme à vif. Ainsi, il n'est pas rare de la voir « montrer les crocs » en cas de contrariété, à vous risque et péril toutefois, car étant doté d'une grande mémorisation des tourments causés, elle est hautement rancunière et tenace.

Activité et vivacité, sont deux noms qui définissent également le comportement de Faith, que cela soit caractériser par son besoin de se dépenser physiquement, étant grandement sportive,  ou encore de par cette folie douce, qui la rends souvent taquine, joueuse et parfois sarcastique. Elle aime provoquer, refusant de se laisser dominer, par une autorité considère comme illégitime , n’hésitant pas à faire valoir entendre sa voix face à celle-ci, particulièrement fière et entêté. Ce ignorance totale de l ‘absolutisme, la pousse parfois vers de périlleux desseins. Ayant une faible notion du danger, elle a tendance à annihiler sa peur, ne craignant pas la douleur qu’elle pourrait s’infliger d’elle-même. Pour elle, vivre n’est possible qu’avec un lot de souffrance nécessaire, on ne peut se saisir de la intégralité d’une existence si elle n’a toujours été jonchée que d’allégresse, sans sacrifice .
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Patronus
La première fois que je l'ai vu, perché au-dessus de moi, j'ai d'abord cru à un mirage causé par les abus de la veille, renforcé par cet entre-deux entre la prise de conscience du réel et la séparation qui s'opère avec le monde immatériel des rêves. Il était là, a quelques centimètres de moi, m'observant de ses gigantesques yeux saphirs, attendant que j'initie ce qui semblait être un premier mouvement. Ma première réaction fut simplement de l'ignorer, je me suis simplement de nouveau enroulée de sous mes couettes, donnant le dos à ce qui semblait être une illusion de mon subconscient. Un caracal, quelle idée étrange, je reconnais avoir toujours eu un faible pour les félins, depuis l'époque du cirque, je leurs ais toujours trouvés majestueux et je leur vouais une véritable admiration. Je pouvais passer des heures à observer les lions que nous possédions, ils représentaient une tentation indéniable.

-« J'y crois pas, tu comptes ne compte pas dormir toute la journée, si ? On a des choses tellement plus intéressantes à faire, comme aller prendre l'air, jouer avec les enfants, s'entrainer, ce n'est pas ainsi que l'on deviendra les meilleurs tu sais ? Hey ! hey !Faith, tu m'écoutes ? Faith ! »

-« Tout va bien, je ne viens absolument pas d'entendre parler une hallucination. »

-« Une hallucination, tu vas me vexer si tu continues, je suis aussi réel que tu peux l'être… »


Je m'avancerais certainement en disant que le seuil du tolérable avait longtemps été dépassé, compte tenu de mes expériences avec le monde magique. Néanmoins, l'intolérable fut atteint lorsque brusquement, la chose que je pensais immatérielle, m'a littéralement sautée dessus, posant ses larges pattes sur mon épaule, exerçant une pression bien réelle. Mon premier réflexe, fut de me soutirer  à ce contact,  roulant hors de ma couche, tout en m' emparant de ma baguette, qui demeurait toujours sous mon oreiller. Ce qui en d'autre circonstance aurait pu être un magnifique enchainement de mouvements, se solda par un échec misérable. Mes jambes, emmêlés dans le lourd tissu, me firent défaut, causant un déséquilibre, qui me valut de renverser ma table de nuit, que j'entraînai dans ma chute avec fracas.

-« Putain… »

J'essayais de me redonner contenance, orientant ma baguette sur le félin, lorsque la porte de ma chambre c'est ouverte, révélant mon tuteur, qui, une cigarette entre les lèvres, posa son regard blasé sur ma personne. Il arqua l'un de ses sourcils, avant de laisser échapper un petit rire moqueur, me tendant le journal sorcier d'un air désinvolte.

-« La nouvelle est tombée ce matin…Un félin, hein ? Pourquoi cela ne me surprend même pas. Allez, grouille toi, il ne restera plus grand chose au salon, si tu continues de paresser… »

Il a jeté un regard curieux à mon assaillant du matin, avant de retrousser le nez, s'en allant sans dire un mot de plus, un canidé en restait un, aussi gros soit-il. J'ai soupiré avant de lire les grandes lignes de l'article que j'avais sous les yeux.

-« Un patronus ? »

-« C'est bien cela, je suis ton patronus, Faith, alors entendons-nous bien à présent d'accord ? J'ai tellement de choses à te dire… »


Ce ne fut que bien plus tard que j'ai fait la connaissance de sa seconde forme, en des circonstances déconcertantes. Je ne suis pas connue pour être un modèle en matière de calme et de maitrise de soi. Ainsi, un de ces jours où ma colère avait atteint des sommets à l'encontre d'une personne dont je ne me souviens qu'à peine du nom, mon patronus c'est métamorphosé. J'ai eu alors le « plaisir » de découvrir un ursidé gigantesque, au pelage auburn, qui après c'être dressé sur ses pattes arrières, a poussé un terrible grognement avant de poursuivre mon « assaillant » du jour. Il était totalement hors de contrôle, fou de rage, bousculant tout son passage. C'est également à ce moment que j'ai fait la connaissance d'une des règles cruciales de notre lien, l'éloignement. J'ai ressenti une douleur insoutenable au niveau de la poitrine, à mesure que mon patronus s'éloignait de moi. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre et le poursuivre, d'autant plus qu'il risquait de faire pas mal de dégâts vu sa corpulence. Je ne sais pas si vous vous imaginez, tenter de maîtriser un animal qui fait deux fois votre taille et bien plus au niveau du poids, non ? Hé bien cela n'a rien de plaisant. Je m'en suis sortie, avec quelques bleus, tout comme mon ennemi du jour, non sans une peur bleu de mon patronus, qu'après cet épisode, j'ai décidé de baptiser Khali. Sous cette forme, Khali ne parle pas, il se contente de pousser des grondements, il est la forme brutale de ma personne, rempli de colère et de cicatrices, il n'est pas bon de le voir à mes côtés.

Je suppose que les deux formes que prends mon patronus, sont toutes deux dérivés de mon enfance et de l'univers dans lequel j'ai évolué. Ils sont diamétralement opposés, bien que sous aucune de ses formes, Khali ne m'ait fait le moindre mal, si au départ, je voyais d'un mauvais œil, le fait que l'une de mes parts d'âme soit aussi apparente, j'ai fini par m'y habituer et à aimer cette part de moi. Ainsi, lorsque la nouvelle de la peste a été rependue, j'ai eu peur pour lui, pour nous, car je me suis attachée à lui bien plus que je ne l'eut jamais imaginé. Fort heureusement, nous fûmes épargnés par cette maladie étrange et c'est avec un grand soulagement que nous lui avons fait nos adieux.
   
Pseudo et âge: Alice, 22 ans (mais plus pour longtemps).  Où as-tu trouvé le forum ? Au même endroit que la fois dernière.  hihi  Personnage: Inventé. As-tu un autre compte sur BP ? Oui, un certain professeur ennivré au Spleen et à la cruauté. Présence: 5 sur 7. Une remarque ?  waza  


Dernière édition par Faith L. Jäger le Mer 30 Sep - 19:54, édité 20 fois
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 20:03 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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I. A Song to Say Goodbye.

Tu tends ta main vers une infinité d'étoiles factice et je te regarde d'un regard rempli d'amour, recueillant dans ma main la tienne qui semble si frêle, que je pourrais la broyer sans y prêter garde. Tes yeux bleus sont remplis d'innocence alors qu'un sourire égaye ton visage, tu n'as aucune notion du danger du monde dans lequel tu viens de naître, ni du revers de ce don qu'est la vie. Ton regard est tourné vers le ciel, vers cette voute où danse milles et unes constellations grossières sur un fond rouge et bleu, vers le rêve, vers la beauté, sans te douter une seule seconde, que nous foulons de nos pieds la piste, ce lieu fermé et rude, miroir de ce monde. Tu seras jeté dans cet espace minuscule comme dans une arène, autour de toi, une infinité de fantômes seront assis, ils jugeront ta vie, tes actions, applaudiront pour te féliciter lorsque tu feras les tours qu'ils attendent, mais n'ai crainte, tu oublieras vite leurs existences.  Tu n'en as pas conscience et c'est l'essentiel, tu es encore trop jeune pour que ton cœur devienne aussi aigre et fermé que le mien. J'ai toujours voulu te protéger, je l'ai souhaité de tout mon cœur, mais ce n'était pas suffisant. Je voudrais que toute ta vie tu ignores ces pouvoirs qui coulent dans tes veines, que jamais tu ne laisses ce poison pourrir tes veines, car ici sous ses lumières de pacotille, la magie est pure. Ici, il n'y a pas de pratique sombre, tout s'opére avec les tripes, tout s'offre avec l'âme, pas au prix de celle-ci et l'on l'accueille toujours avec sourire et émerveillement. Le décompte des minutes me rappelle cruellement que mon temps est compté, bientôt les chiens lancés à mes trousses me retrouveront. Je passe pour une bien mauvaise mère alors que je caresse une dernière fois ton visage et au fond de moi, j'espère que tu comprendras un jour que je n'ai souhaité que ton bonheur jusqu'à mon dernier souffle. Il ne me reste plus qu'à me retirer dans la nuit, tu seras heureuse ici, j'en suis certaine.

Mother.


II. Hear Me Roar.

-« Et voici venir le plus terrible, le plus sauvage des fauves, que j'ai eu à dompter… »

Tu pousses un « terrible » rugissement, avant de t'élancer vers moi à toute vitesse, je te saisis au vol avant de t'élever à bout de bras du plus haut qu'ils le peuvent, te faisant tournoyer dans les airs. Tes rires résonnent sous le grand chapiteau et le calme qu'il connaissait, lorsque les lumières s'éteignaient à la fin de ses grands soirs, n'est plus qu'une lointaine utopie. Tu as grandi avec aise, toujours plus vite, toujours plus grande, comme pour atteindre du bout de tes doigts d'enfant le soleil lui-même, sans risquer la moindre offense. Ce feu qui brûlait, enfermé dans cette prison de chair pure, pourrait sans peine te faire transcender le temps et l'espace avec nul autre justification de ton existence même. De cette curieuse volonté dont tu fais preuve, tu as su ranimer au fond de nos cœurs flétris, cette fureur de vivre que les bonnes gens refusent aux gens comme nous. Lorsqu'au rythme de nos voyages, cette vie veut nous faire cuider que les calamités, les insultes, les moqueries, sont nos lots et nos peines, tu es là, faisant glisser d'entre tes doigts le bonheur comme d'infini rayon de miel. Quand ces êtres enchaînés à leurs vies nous pointent du doigt, se sont leurs propres liens qu'ils exposent, liens qui leur serviront de corde lorsqu'ils se pendront et s'étoufferont dans leur propre salive, devenu poison.

Tu as tant de volonté, qu'il m'arrive souvent de me demander par quel charme tu parviens à la maintenir prisonnière d'une si jolie carcasse. A tel point, qu'il est parfois rude de t'empêcher de faire ce que tu souhaites, flirter avec la mort aux côtés de nos plus féroces « animaux », défier la mort à quelques mètres du vide, pratiquer la voltige avec pour seule certitude que ta capacité à défier la gravité. Peut-être es-tu certaine que la nature de nos quadrupèdes ne pourra jamais « dépasser » la cruauté dont font preuve les hommes, ou encore qu'entre toi et la dure réalité, je serais toujours là pour tendre les bras et t'épargner l'impact quelques mètres plus bas. Devant tant d'audace et de folie, nous avons préféré t'apprendre, afin que chaque déni de cette vie, ne soit jamais le dernier. Nous, ta famille qui ne te fera jamais défaut, dompteurs, cracheur de feu et expiateur de gravité, nous t'avons poussés toujours plus haut, sans pour autant te laisser démunie. Qu'importe les courbes que possédera un fauve, qu'importe la liberté exprimée sur son corps à l'aide de ses rayures, il ne sera rien s'il n'apprend pas de lui-même comment se défendre face à ses ennemis. Ainsi, nous t'avons appris à lire, à écrire, à raisonner, pour que chaque injures, chaque critique glissent sur ton corps libéré et que chaque approche leur fasse l'effet d'une mort imminente. Tu deviendras sans peine notre étoile et comme nous tu apprendras à toujours vivre debout.


Leon Cèna.

III. 'Cause the Hardest Part of This is Leaving You

Il a débarqué dans notre univers avec la brutalité d'un ouragan, nous ravissant notre étoile à l'aide de tours venu d'un autre monde. Le magicien départit de nom, qui a embarqué avec nous dans ce rafiot à la dérive qu'était notre cirque, nous est arrivé de BigSmoke comme Faith, notre cadeau. Quels astres capricieux auraient pu nous prédirent qu'aux aurores, nous retrouverions un bébé soigneusement bordés dans son couffin, sous une pluie d'étoiles ? Les cartes peuvent vous surprendre, mais elles ne le peuvent que rarement  dans mon cas. Ainsi, ces deux coïncidences ne pouvaient en être, mais je sais d'expérience qu'il ne faut pas contrarier le destin, d'autant plus lorsque ce dernier vous dépasse de deux bonnes têtes et qu'il a un regard aussi captivant. En tant que mère, je voyais d'un œil morne l'arrivée de cet étranger, d'autant plus lorsqu'il se tenait si proche de ma fille, mais s'il vous arrive un jour de croire, comme je crois, en la force cosmique, vous aurez pu remarquer le lien qui unissait indéniablement Twisted et Faith.

Je savais ma petite spéciale, non pas seulement à cause de son caractère, mais aussi parce qu'elle dégageait quelque chose. Leon et moi ressentions au fond de nos cœurs, que notre petite protégée s'éloignait d'autant plus de cette normalité établie, que nous le faisions déjà. Nous avions tant souffert de notre différence, tantôt traités de monstres ou de démons pour nos croyances, pour notre façon de vivre marginale et sans attache, il devint essentiel pour nous, de ne point réitérer toutes ces frustrations avec Faith. Toutefois, nous étions aveugles, dénués de guide, quant à la façon de faire, jusqu'à l'arrivée du magicien. A son contact, ces sensations étranges que nous avions ressenties s'apaisèrent, il était présent pour elle, l'épaulait de bien des manières, il ne faisait aucun doute qu'ils étaient fait de la même chair.  Ce fut la principale raison, qui nous permit de l'accepter parmi nous et nous avions la preuve d'avoir bien agi, elle ne se sentait plus seule.

Trois années se sont écoulées, avant que Twisted nous fasse sa demande, confirmant par son action, la différence qu'il y avait entre eux et nous. Nous ignorions en quoi elle résidait, mais les signes et les astres ne savaient mentir. Ainsi, lorsqu'il nous a dit qu'il devait l'emporter loin de nos vies, loin de nos caravanes, pour notre sécurité et la sienne, savions que le moment était venu, notre déni ne pouvait plus rien y changer. Le trajet durant lequel nous les avons escortés jusqu'à Big Smoke fut douloureux et chaque kilomètre qui nous rapprochait de la capitale anglaise déchirait nos cœurs meurtris. Nous achevions cette boucle que nous avions initiée, nous l'avions élevés jusqu'alors et cette ville qui nous avait offert l'un des plus beaux présents que nous ai fait cette vie, s'apprêtait à nous le reprendre. Nos adieux furent déchirants, Faith ne voulait pas se séparer de nous, exprimant tout haut ce que chacun des membres de la troupe n'auraient pu dire, trop embourbés dans se désir de la voir s'élever. Nous voulions le meilleur pour elle et nous ne pouvions malheureusement pas le lui offrir, c'est ici que s'arrête l'utopie, le rêve, face aux différences que nous impose cette réalité.


Magdalena Cèna
IV. That will bring you to your knees.

Après tant d'années à me cacher parmi ces sous produits du genre humain, j'avais réussi à l'obtenir, mon billet de retour pour un monde civilisé. J'avais dû m'abaisser à tant d'actions indignes à mon rang, indignes à mon sang, afin de pouvoir m'accaparer de leur confiance. La seule chose qui pourrait leur faire trouver grâce à mes yeux étaient l'importance qu'ils accordaient à chacun des membres de leur famille dysfonctionnelle et les difficultés qui jalonnent le chemin qui mène à leurs confiances. Chaque âme semble trouver son importance, chacun d'eux représentent une faiblesse pour l'autre, un concept erroné, banni de nos rangs depuis des décennies, nous sommes des chasseurs, chacun est indépendant de l'autre, mais lié par la force de notre sang ; une preuve de notre supériorité face à ses êtres sans pouvoirs

Je pose ma main sur la tête de la petite et je vois la haine flamboyer dans ses yeux d'un bleu identique au mien. Un sourire mauvais se profile sur mes lèvres, avant que je ne me saisisse de sa mâchoire si fine qu'elle tient au creux de ma paume, entaché de tant de sang impur.

-« Alors Lieselotte, tu es prête pour le grand saut ? Ces gentils pouilleux qui te servaient de parents ne sont plus là, il est temps que tu fasses face à ce destin que ta mère t'a fait fuir depuis si longtemps. Plus que quelques heures et vous serez à jamais réunies dans la même tombe. »

Tu es le fruit d'une erreur, d'une union entre une femme au sang-impur et l'un des nôtres. Quelle ironie, le plus puissant, le plus cruel, celui qui dirigeait la branche principale de notre fratrie, qui s'éprend d'une vulgaire sang de bourbe, d'une sorcière de basse classe. Nous avons fait ce que nous avions à faire pour étouffer cette erreur, nous avons fait disparaître ta mère, isolé ton père du monde, afin qu'il ne s'occupe que de gérer les affaires financières, c'est ainsi que l'on traite nos parias, ceux qui ne verront plus la lumière du jour qu'aux travers de leurs fenêtres ; ceux qui sont morts pour le monde. Tu es la dernière preuve qu'il nous reste à détruire, le résultat d'un péché et je te tiens à présent entre mes doigts, petite âme fragile. Je te sens te débattre et je resserre ma prise sur ton bras, poussant un grognement emplis de colère. Tu as de la chance d'être un colis précieux, sinon je te fracasserais le crâne contre les pavés jusqu'à ce que tu en meures, comme le mériterais une engeance aussi méprisable que la tienne, nous ne pouvons pas partager le même sang, tu n'en ais pas digne. Tu te débats encore, furieuse de vivre, tellement exubérante et intenable, que je pose mon regard sur ta personne, tu ressembles à un petit animal sauvage. J'en ai la conformation, lorsque tu enfonces tes dents dans la chair de ma main, serrant jusqu'à atteindre le sang. Furieux, je te donne une violente gifle, t'entrainant loin de moi, loin de cet espace que tu corromps par ta présence, te laissant t'écraser sans douceur contre l'un des murs de cette ruelle mal éclairée. Tu sembles immobile et je m'approche, juste pour qu'au moment opportun, tu me craches du sang au visage, profitant de mon mouvement de recul, pour te redresser et courir comme si ta vie en dépendait. Tu ne pourrais être plus proche de la réalité.

Je pousse un grondement de rage et m'élance à ta suite, je ne peux te laisser fuir, je dois te ramener en Allemagne pour être identifié et exécuté. Tu es rapide, me distançant de quelques mètres, alertant les rares passant qui se retournent sous notre passage. Après quelques mètres, je finis par te coincer dans une ruelle et je ralentis, affichant un sourire, alors que je te vois t'agiter en tout sens. Ce à quoi je ne m'attendais pas, fut que tu te décides à escalader le grillage, usant de toutes tes forces disponible pour t'éloigner de moi, charmant petit animal de cirque. Pourtant, il est trop tard, au moment où tu vas atteindre le sommet, je t'attire vers moi, sentant ton pied s'écraser avec violence contre ma joue alors que tu pousses un cri déchirant. Petite sotte. Je t'attire contre moi, tentant de te maîtriser, lorsque j'entends des pas. Je lève les yeux pour voir un homme, non loin de nous.

Il se tient à l'entrée de la ruelle, une cigarette coincée entre ses lèvres, son regard d'un gris perturbant nous détaillant à tour de rôle. Je sens son regard s'attarder sur mon avant-bras et en suit la course, observant d'un œil incrédule, le cor de chasse qui est gravé dans ma chair, se pourrait-il qu'il connaisse sa signification ?  A peine ai-je le temps de relever les yeux, qu'il se tient a présent à quelques mètres de moi, abattant sans douceur sa large paume contre ma gorge, avant de violemment me plaquer contre le mur. Dans la pénombre, je ne peux distinguer son visage, juste son sourire, alors qu'il m'attire vers lui, pour mieux fracasser mon corps contre les pierres froides et humides. Paniqué, je cherche à atteindre ma baguette, mais il bloque brusquement ma main, la faisant tourner dans un angle improbable, jusqu'à ce qu'un craquement résonne dans le silence ambiant. Je pousse un cri, tentant de me libérer de sa prise, qui se resserre, me privant de mon oxygène. Mes pieds s'agitent dans le vide, alors que mon regard se tourne vers le ciel, le monde autour de moi s'obscurcit et je ne ressens plus rien, je n'entends plus que le bourdonnement de mon sang au niveau de mes tympans. Dans un dernier sursaut je te vois, te terrant derrière cet homme immense, m'observant de tes yeux pleins de larmes et de haine et je souris.


Jäger 's Stray Dog.

VI.Twinkle Twinkle Little Star

Je ne suis pas ce que l'on pourrait appeler quelqu'un d'extrêmement pédagogue, je n'ai jamais eu ce que les gens appellent la fibre paternelle, ils ne cessaient de me rabâcher que cela venait avec l'âge, aujourd'hui, je peux confirmer que ce sont des foutaises. Pourquoi travailler dans un orphelinat me diriez-vous ? La réponse est simple et longue à la fois. Je n'ai jamais apprécié la compagnie des autres, que cela soit des sorciers ou des moldus, la vie humanoïde dans son ensemble représente une plaie béante qui m'est devenu au fil de mes années lupines, insupportable à endosser. L'ennuie résidait également dans le fait que je ne veuille pas non plus d'une vie sauvage, être taqué sans relâche par des fanatiques ou vivre parmi d'autres bestioles sans cervelle, sous les lois du roi des poilus, ne sont pas des projets de vie que je convoite particulièrement. C'est pourquoi j'ai décidé de m'occuper des enfants démunis, ils étaient une alternative plaisante, d'une part parce qu'ils n'étaient pas encore aussi stupide que leur congénères adultes, d'autre part parce qu'ils n'avaient plus rien, tout comme moi et je ne voulais pas qu'ils se sentent aussi rejetés, aussi défavorisés et mis en marge de cette société bancale, comme je le fus jadis.

De tous les enfants que j'ai accueillis dans cet orphelinat sorcier, Faith fut celle qui trouva ses repères avec le plus d'aisance. Elle n'avait aucun mal à aller vers les autres, elle était toujours souriante et joyeuse, de même que son intégration fit l'unanimité, que cela soit à cause des tours de magies moldus qu'elle effectuait ou de ses acrobaties toutes droits venues d'un autre monde. Elle avait cette capacité de charmer et d'égayer ce lieu, chassant la morosité et donnant l'impression à ces enfants non désirés ou privés de parents, d'être choyés et aimés. Elle était câline, prenait souvent leur défense lorsqu'ils se faisaient montrés du doigt et faisait preuve de patience envers les plus jeunes. Faith devint vite l'héroïne de ses gamins en culotte courte, d'autant plus qu'elle n'hésitait pas à en venir aux mains. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû aller la récupérer à l'école, après qu'elle se fût battue, la tête haute et les cheveux en pagaille, alors qu'elle se faisait farouchement réprimander. Je ne faisais rien pour l'orienter dans le sens de ses institutrices bien pensantes, je savais qu'elle ne se battait jamais sans raison, pourtant, pour son propre bien, je ne pouvais pas la laisser continuer ainsi. Ce fut ce sentiment, qui finit par me décider de lui apprendre les arts martiaux, afin qu'elle associe l'art du combat à des règles strictes, tout en faisant en sorte qu'elle puisse se défendre. Beaucoup de mes collègues étaient contre, appuyant le fait qu'elle serait devenue plus violente. Malheureusement pour leur esprit étriqué, ce fut le contraire, à mesure que je lui apprenais des techniques, elle se montrait de plus en plus avisée, n'usant de la force qu'en dernier recours, apprenant à ne pas frapper en vain à de multiples reprise, mais à frapper juste, une seule et unique fois.  

La douceur et cette farouche tendance à défendre les siens, n'étaient pas les seuls attributs qui me donnèrent envie de la prendre sous mon aile. C'était une enfant intelligente, ses parents adoptifs, que nous contactions par courrier, l'avaient remarquablement instruite, ainsi, elle n'eut aucun mal à suivre à l'école, bien qu'elle possédait à l'époque, quelques lacunes en anglais, étant davantage habituée à s'exprimer en d'autres langues, comme le catalan, le français et l'espagnol, sans citer les autres dialectes propres aux gitans, que je ne comprenais absolument pas. C'était une gamine qui voulait tout savoir, mais uniquement sur les sujets qui l'intéressaient, une vraie tête de mule, chose qui la rendait d'autant plus attachante à mes yeux. C'est une battante, l'une de ces personnes qu'il est difficile de mettre à genoux. J'étais curieux d'en découvrir davantage sur cette mystérieuse petite fille, d'autant que je me souvenais parfaitement des circonstances dans lesquels je l'avais trouvés. Pourquoi l'un des chiens de ces abrutis d'allemands, voulaient l'enlever à ses parents moldus ? Je doutais fort que cela soit pour la protéger et la ramener auprès de ses véritables parents, le mystère restait entier.


Hayden
VII. When I Grow Up, I Want to be Nothing at All.

Elle était arrivée, comme il me l'avait annoncée, cette lettre qui me permettait d'accéder à cet autre monde. Bon nombre d'enfants rêvaient d'une autre vie, peuplée de monstres et de merveilles et Poudlard semblait être l'incarnation de tous ces rêves d'enfants inassouvis. Ce n'était pas mon cas, je ne désirais pas une autre vie que celle que j'avais déjà, j'aimais mon quotidien comme il était, je n'avais pas besoin de vivre par procuration, je n'avais pas peur de regarder en arrière, je n'avais pas peur d'avancer dans ce monde, qu'importait la difficulté que nous devions surmonter. Je ne voulais pas être séparé de ma famille. Ainsi, lorsque ce curieux hibou était arrivé, je m'étais emparé de la lettre, avec la ferme intention de la déchirer afin de ne pas avoir à m'y rendre.

-« Je te déconseillerais de faire cela crapule… »

-« Puis-je savoir pourquoi ? Je n'ai pas besoin de ces gens, je n'ai pas envie de ce monde, j'en ai déjà eu des aperçus… »

Hayden c'est avancé vers moi, posant sa main sur le sommet de mon crâne, avant d'afficher un sourire moqueur.

-« La vache, ne me dit pas que tu as les chocottes ? Est-ce que ces crétins habillés en robe tériffie mon adorable petit chaton? »

Le regard flamboyant de rage, j'ai chassé sa main, me redressant sur mon lit, avant de brandir la lettre.

-« Je n'ai pas peur et pour preuve, je vais y aller à ta stupide école. Je réussirais et tu n'auras que tes yeux pour pleurer… »

La machine était lancée, je ne savais pas dès lors que j'avais accepté de suivre un bien étrange destin. Pour la première fois, Hayden est moi nous sommes rendus dans l'autre Londres, me dévoilant un visage de cette ville qui m'était inconnu. Nous étions bien loin du faciès répugnant et emplis de pustule, qu'elle nous présentait chaque jour aux abords de l'orphelinat. Là, tout semblait à sa place, merveilleux… Bien plus magique que nos pauvres ruelles. J'étais intrigué par toutes ces choses que je ne connaissais que peu, ma main ancrée dans celle de mon tuteur, qui naviguait dans ces rues avec bien trop d'aisance pour qu'elles lui soient inconnues. Il marchait droit et fier, mais je savais qu'il détestait ce monde, les regards curieux qu'on lui jetait, c'était comme s'ils sentaient quelque chose de spécial le concernant. Moi, je ne voyais que mon tuteur bourru, mais incroyablement entier, un membre de ma famille fluctuante. Nous avons acheté tout ce qu'il y avait sur la liste, je supposais, vu l'âge des autres enfants présents, qu'ils étaient dans la même situation que moi. Je les observais avec curiosité, ils n'étaient pas si différents des moldus, certains étaient souriants et impatients, tandis que d'autres se tenaient à l'écart, droit et hautains aux côtés de leurs parents habillés comme s'ils s'apprêtaient à faire un défilé sorcier.[Le portrait classique des prolétaires et de gamins riches trop gâtés, un regard à mon tuteur et je savais que nous pensions la même chose. Mon seul « caprice » en cette journée, se porta sur un vieux livres de pâtisseries sorcières, je savais que les enfants de l'orphelinat en serait heureux, pour une raison que j'ignorais, cela fit sourire Hayden, d'une façon inhabituelle.

Mes premières années furent classiques, comme beaucoup je découvrais un nouvel univers, de nouveaux cours et de nouvelles connaissances à intégrer. Je n'étais pas particulièrement attirée par tout ce que l'on me présentait, même si je devais reconnaître que certaines matières étaient plaisantes, je n'avais pas l'impression de trouver ma place. Au départ, ce fût les encouragements d'Hayden, qui me poussèrent à étudier et ce défi idiot que nous nous étions lancés à la réception de la lettre. Puis, vint l'envie de rester avec les amis de ma maison que je me fis au fil du temps, j'appréciais leur présence et je ne voulais pas être distancé. Dire que j'avais les meilleurs résultats, serait mentir, mais je parvenais toujours à m'en sortir parmi les dix premiers, fournissant juste assez de travail pour ne pas me retrouver dans des situations délicates, mais ne m'investissant dans aucune matière particulière. Chacune étaient intéressantes sur plusieurs points de vue, mais je savais que je ne voulais point passer ma vie à réaliser toutes ces choses, même si j'avoue avoir eu un faible pour les cours de DCFM et le vol sur balai.

J'étais en cinquième année lorsque j'ai fait la connaissance de mon demi-frère, le digne représentant de la famille Jäger. Je m'étais toujours méfié des héritiers de grandes familles, d'une part parce que leurs réputations les précédaient de bien des manières et d'une autre, parce que j'avais pour coutume de les éviter le plus possible, chose qu'ils me rendaient bien. J'avais bien entendu des amis de toutes origines, la « qualité » du sang qui coulait dans leurs veines avait bien peu d'importance à mes yeux, ainsi je ne prenais part à aucun des clans qui semblaient diviser l'école, cela ne me concernerait plus à ma majorité. J'étais un électron libre, je gravitais dans l'école sans envie particulière, faisant ce que je devais faire, avant de retrouver la vie qui serait la mienne auprès de ma famille. Seulement voilà, les choses ne se sont pas déroulées comme je l'aurais souhaité. Ce fut à mes seize ans, que je fis la rencontre de Klein,il disait vouloir me connaître, il semblait être au courant d'éléments concernant mon passé, qu'il voulait que l'on partage ensemble. J'étais méfiante, je n'avais que peu de raisons de lui accorder crédit, pourtant je l'ai fait, certaine que les liens du sang seraient plus fort que tout et curieuse de découvrir, qui j'étais réellement. Je ne pouvais davantage m'enfoncer dans l'erreur.


VIII. I'll Build a Coffin to Your Size.

Je lui faisais une confiance aveugle, nous ne partagions que la moitié d'un même sang, mais nous étions proches, je le croyais, j'en étais certaine, il n'en pouvait être autrement. Tous ces moments passés en sa compagnie, toutes ces choses qu'il m'avait apprises sur le sang, sur les coutumes de ce pays et tous ses souvenirs que nous avons partagés. Il n'était pas comme les autres sang-pur, ceux de Poudlard, avec leurs airs dédaigneux, leurs phrases blessantes et leurs propos offensants. Il était mon frère, il se montrait protecteur et s'intéressait aux moldus, sinon, pourquoi voudrait-il tant savoir sur les enfants de l'orphelinat ? Il en avait même rencontré quelques-uns, pour les emmener dans un lieu où ils étaient plus heureux. Il nous arrivait même de recevoir des lettres, nous confirmant qu'ils avaient une meilleure vie. C'était un bienfaiteur, quelqu'un de bon et généreux.

Aujourd'hui était un jour spécial, pour la première fois depuis des années, je passais mon anniversaire en dehors de l'orphelinat. J'avais pour habitude de le passer en compagnie des nombreux membres de ma famille. La fête était minime, mais nos cœurs y étaient et la joie qui s'en dégageait était sans pareille. Hayden trouvait toujours d'étranges cadeaux à m'offrir et jusqu'alors, je chéris chacun d'eux. J'avais dix-ans, d'aucun disent que c'est à cet âge que l'on prend conscience du monde, que l'on apprend le véritable sens de cette vie. Lorsque je suis arrivé au lieu dit, la maison de campagne de la famille Jäger, j'étais surprise par le calme et la sérénité qui s'en dégageait, mais j'étais impatiente de retrouver Klein, je le savais d'un naturel empressé, alors je me suis  hâter jusqu'au perron.  Lorsque je passais la porte, une forte odeur de cannelle et de safran flottait dans l'air, me rendant quelque peu comateuse, c'était inhabituel, mais les lubies de mon demi-frère étaient loin d'être toujours maîtrisables.

Il était là, vêtue d'un magnifique costume, ses longs cheveux blonds noués d'un nœud de satin, se tenant appuyé contre le foyer avec un verre d'alcool. Il a tendu sa main gantée dans ma direction et je m'en suis saisis, par courtoisie, comme il me l'avait appris. Il s'est penché et l'a embrassé avec un demi-sourire, son regard brumeux se plongeant dans le mien. Quelque chose n'allait pas. J'avais voulu me reculer, mais sa prise c'est raffermi, il a souri et m'a tiré vers lui, tout contre son torse, avant de poser son front contre mon épaule. Il s'est mit à rire et l'effluve d'alcool m'a fait retrousser le nez, pour la première fois, j'avais peur, terriblement peur.

-« Allons Faith, n'est pas peur de moi, tu n'as absolument rien à craindre mon ange…Cela fait si longtemps que j'attends ce moment… »

Il a frotté sa joue à la mienne, avant de nouer l'un de ses bras autour de mes hanches, lâchant négligemment son verre sur le sol, le laissant se briser en milles morceaux épars. Il s'est alors mis en branle, m'entraînant dans une sorte de valse, comme celle qu'il m'avait apprise. Je ne savais que faire, il avait toujours été étrange, alors j'ai suivi ses pas, sentant ma méfiance grimper en flèche.

-« Là, là mon ange, tu apprends si vite, si bien, j'aurais pu faire de toi une vrai femme du monde. Tu imagines, personne ne soupçonnerait que derrière toutes ces manières, se cache en réalité, une souillon, la fille d'un vieux fou et d'une catin… »

Mon sang n'a fait qu'un tour, je l'ai violement frappé, avant de me reculer, me percutant contre ce qui semblait être la table basse.

-« Va te faire foutre Klein, tu es complétement bourré… Je me tire… »


Je lui ai donné mon dos, quand il a poussé un grondement sourd. Il s'est brusquement emparé de moi, je me suis débattu, un coup de coude dans la mâchoire pour m'échapper. J'étais presque à la porte lorsque sa main c'est brusquement refermée sur mon haut, arrachant une bonne partie de ce dernier. Avant qu'il ne s'abatte de tout son poids sur ma personne, me faisant perdre l'équilibre. La dernière chose dont je me souviens avant l'impact, fut de ma main tendue en direction de la gigantesque porte, puis d'une vive douleur derrière le crâne avant qu'il ne me retourne sur le dos. Son visage composé de haine pure me surplombait, alors que doucement je sombrais dans l'inconscience.

Lorsque je repri conscience, j'étais dans ce qui ressemblait à un sous-sol. Tout était bien trop lumineux, de vive lumière me grillaient la rétine, alors qu'une forte odeur de ce qui semblait être du sang, montait à mes narines. Je devais me concentrer, prendre pieds avec ce qui m'entourait. Je penchais la tête sur la gauche et cela m'a frappé, là, blotti dans les ténèbres, se tenait un amas indescriptibles, dont il m'était pas impossible de deviner de qui il s'agissait. Le plus terrible fut cette odeur, j'avais la sensation qu'il n'y avait rien de plus entêtant, rien de plus résistant que cette fragrance qui n'avait d'égale que la terrible cause de sa présence. Je me suis mise à trembler toute entière, alors que je comprenais, alors que je prenais conscience du danger dans lequel j'étais. J'ai commencé à m'agiter, tirant sur mes liens, avant de me figer, lorsque se sentit glisser contre ma cuisse, une main froide. Un visage c'est placé entre moi et la lumière, Klein. Son regard orageux était comme fou, alors qu'un sourire démesuré se profilait sur sa faciès.

Ce qui c'est déroulé par la suite tourne en boucle dans mon esprit, chaque douleur, chaque cri, j'ai encore l'impression de pouvoir sentir l'odeur du sang, celle de chair que l'on brûle. Il n'y a rien de bon à tirer de ces souvenirs infernaux, mis à part des larmes, de la souffrance et du désespoir.


IX. The Light Behind Your eyes.

Le réveil serait un ressentis brutal, une sensation de déchirure et de douleur, mais une réalité sécurisante. Je voulais ouvrir les yeux, j'étais las d'affronter ces démons qui me tourmentent inlassablement, tournoyant dans mon esprit avec la violence qui m'était inconnue. J'entendais encore les échos de sa voix qui résonnait dans mon crâne, je sentais, ressentais chaque affronts, chaque blessures et je souhaitais que tout cela ne soit qu'un cauchemar, jamais je n'aurais cru être capable de tout abandonner pour de terribles et pourtant si innocents fantômes, au lieu de ses insoutenables bouts de réalité. Une simple chimère, pour m'arracher à ses souvenirs qui avaient marqué mon esprit au fer blanc, avec bien plus d'apprêté que ne l'eu jamais fais mes pires démons. Je voulais me réveiller et échapper à cet enfer que j'avais créé, briser ses barreaux que j'avais établis moi-même, mais je ne pouvais que refermer mes doigts sur une serrure dont je ne détenais plus la clé.

J'avais l'impression que la douleur n'était pas que mentale, j'avais la sensation de sentir mon corps réagir, j'avais le sentiment de ne plus être loin de la surface, de l'éveil, sans parvenir à briser cette glace qui me retenait prisonnière de mes souvenirs qui m'entraînaient vers le fond. C'est dans ces instants de non-vie, que je ressentais une étrange présence, une entité qui m'était inconnue, j'ai d'abord cru que c'était une simple étincelle, avant de réaliser qu'il s'agissait de quelque chose de bien plus entier. Je ne percevais que des sons, que des odeurs, j'étais aveugle, inconsciente et pourtant je ressentais cet être et …Curieusement, tout s'apaisait. Je cessais de me débattre, je n'avais pas besoin de me montrer forte, de griffer la surface immatérielle, je me sentais en sécurité. J'étais certaine de pouvoir faire confiance à cette présence indéfinie, j'étais certaine de l'avoir déjà ressentis auparavant, mais où ? Cette présence, je l'ai longuement ressentis dans mon profond sommeil, apaisant à chaque fois mon débat perpétuel, stoppant la douleur mentale, chassant mes terribles démons.

Lorsque j'ai finalement ouvert les yeux, il y avait Hayden à mes côtés, je me sentais encore nauséeuse, si loin de ce monde, lorsqu'il a posé les yeux sur moi avec amour, venant embrasser mon front avec force. J'étais heureuse de le voir, pourtant, je ressentais un pincement au cœur, au fond de moi, je savais que cette lueur, cette chaleur que j'avais ressentie n'était pas lui. J'ai attendu qu'il s'en aille, réfléchissant à quelqu'un que je pourrais connaître, une personne qui pourrait être venue pour moi, qui aurait pu comprendre mon tourment, mais rien ne vint.

Ce ne fut que bien plus tard que j'eus ma réponse, l'une des infirmières qui s'occupait de mes soins plaisanta au sujet d'un homme, un tireur d'élite d'après son uniforme, qui serait venu me rendre visite à de nombreuses reprises alors que j'étais inconsciente. Je pensais que j'allais bondir de joie en dépit de mon état, bien trop heureuse de pouvoir enfin lier des informations à cette présence. Néanmoins, plus j'en apprenais, moins j'en savais, il m'était impossible de savoir qui il était, pourquoi il était venu me voir, quand je le reverrais. Ma frustration était extrême, je voulais savoir, je voulais découvrir qui il était, il était celui qui m'avait sauvé, de ce jour, de moi-même, je ne pouvais le laisser s'envoler
.

X. Vampire Money.

Tout c'est enchaîné si vite, je n'avais plus la sensation de contrôler ma vie. Je me suis remise de mes blessures, qu'elles soient physiques ou mentales, je ne pouvais qu'aller bien, me laisser abattre ne fût pas une option, pas après tout ce que j'avais traversé. Après la tentative d'assassinat de mon demi-frère et les informations qu'il m'avait données, il fût facile de comprendre que la famille Jäger voulait me voir six pieds sous terre. Ce qu'ils n'avaient pas prévue, fut que mon frère échoue, que ma rage de vivre et ma ténacité me lient à cette existence avec une force que je ne pouvais moi-même pas expliquer. Avec ma sortie de Sainte-Mangouste, j'apprenais que mon frère était toujours vivant, même après notre altercation qui aurait dû lui être mortelle, en même temps que le décès de mon père. Cela n'avait pas une grande importance pour moi, je ne pensais pas être concerné par les affaires de ces mystérieux sang-pur allemand, moi qui n'avais jusqu'alors jamais rencontré que leurs chiens de garde. Le destin me prouva que non. En l'espace de quelques jours et à cause d'un stupide parchemin, je devins Faith Lieselotte Jäger, fille de Frederich T. Jäger. Jusqu'à son dernier souffle, mon père n'aura jamais renié son amour pour ma mère, allant jusqu'à me léguer son nom et une partie de sa fortune.

Seulement voilà, ce qui normalement aurait pu passer pour un caprice peu incommodant, pris une tournure complétement différente, lorsque mon demi-frère finit par être recherché, principalement à cause du fait qu'il n'est pas réussis à m'ôter la vie, comme il l'avait fait avec tant d'autres. Avec ce statut de criminel officiel, il perdait ainsi tous ses droits sur son héritage et sur la gestion de cette branche familiale. Là encore, tout n'était pas perdu, la véritable femme de mon père, étant légitimement lié par les liens sacrés de leurs unions, aurait dû prendre sa place. Néanmoins, la fragilité légendaire de ce genre de « fleur délicate », causa sa perte. Détruite par la trahison de mon père, ainsi que par les accusations portées sur sa progéniture, elle préféra l'impact du haut de son balcon, plutôt que l'affrontement et le déshonneur. Ces merveilleuses séries d'actions, me désignèrent naturellement et pour mon plus grand malheur, comme responsable de l'entièreté de cette branche famille. A seulement dix-sept ans, je me retrouvais avec un nom sentencieux, des responsabilités que je ne considérais pas comme mienne et une famille de mages sombres, qui soit dit en passant souhaite ma mort, comme « partenaires ». J'aurais aimé tout céder, renoncer à tout cela, mais mon défunt père avait assuré ses arrières, en déclarant qu'avant la fin de mes études, je ne puisse me départir d'aucun de ses biens, tout en endossant les responsabilités dûs à mon nouveau rang. Je trouvais qu'en plus d'être extrêmement long à respecter, ce testament frôlait l'illégalité, mais il semblait que les vieilles lois sorcières ne soient pas de cet avis.

Je me tirais donc de cette danse avec le diable avec une fortune colossale, dont je donnerais tout pour m'en débarrasser, un nouveau nom de famille, au relent de magie noire et un projet bien défini. Tout comme ce fantôme qui m'avait sortie des abysses et que je comptais bien retrouver, j'ai décidé de suivre la voix de l'offensive, pour protéger les miens, pour me protéger et pour le retrouver, Klein, afin de le ramener mort ou vif.


Dernière édition par Faith L. Jäger le Mer 30 Sep - 19:56, édité 28 fois
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 20:11 (#)
Bienvenue à toi Brille
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 20:12 (#)
La bombasse wuuuuut

Re-bienvenue hihi Hug
Je meurs devant le nom bave
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 20:47 (#)
Jasmine & le pseudo Chou Rebienvenue Yaaa
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Guest, Lun 13 Juil - 20:49 (#)
Re bienvenuuue Brille
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 20:52 (#)
Je t'ai déjà dis que t'étais canon, femme ? hihi
Dépêche-toi de finir ta fiche, j'veux rp avec toi moi héhé

/me colle une étiquette : "Propriété de A. Nott" sur la tête de Faith HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Grey


Oh d'ailleurs Ange
Re-bienvenue sur le forum sweety, et puis.... DÉPÊCHE TOI wuuuuut
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 21:10 (#)
Re-bienvenue Haww

le prénom bave
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Lun 13 Juil - 21:12 (#)
Re bienvenue Cross My Heart And Hope To Die - Faith  1094600113
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Mar 14 Juil - 0:46 (#)
rebienvenue ! Chou
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Mar 14 Juil - 2:01 (#)
Re bienvenue toi hihi Robert47cm ALBERT
Je te surveille hein Hen ! pas de cochoncetés avec cet affreux Alek wuuuuut
Vivement que tu termines cette fiche Han! qu'on se trouve le plus badass des liens Donjuan


Dernière édition par Caïn C. Magedore le Lun 20 Juil - 2:43, édité 1 fois
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Mar 14 Juil - 2:50 (#)
Bats les pattes vilain pas beau wuuuuut
Pastoucheàmafiancé HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Mar 14 Juil - 3:48 (#)
Charlie< Merci beaucoup Brille

Charline< Merci madame la bombasse Poufsouffle wuuuuut Il est classe, hein Perv !  Hide

Hella< Oh  Brille  Merci!

Silver<  taggletesamoi

Aleksey< Oui, souvent ALBERT Je fais vite, pas taper. Potté

Alec< Merci à toi  Daengelo

Orpheus< Thank you  Cross My Heart And Hope To Die - Faith  1094600113

Sio<  love

Caïn< Perv ! Je ne vois pas pourquoi, je suis l'image même de la sagesse Ange Je vais faire vite, promis hihi

Aleksey2< Tu es partout ma parole hihi
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Mar 14 Juil - 9:33 (#)
Okay je meurs bave RIP Re bienvenue Brille et tu as les mêmes origines que mon Loulou heh
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
par Invité, Mar 14 Juil - 13:27 (#)
Non, ne meurs pas heh  Merci!  Chou Moi je dis que rien que pour ça, cela mérite un lien hihi
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Message Re: Cross My Heart And Hope To Die - Faith
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Cross My Heart And Hope To Die - Faith

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