| Summer Leonidas Green ♦ Don't judge a chocolate by its packaging. par Invité, Lun 17 Aoû - 15:31 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Summer Leonidas Green FEAT. Behati Prinsloo 22 ans ϟ Médecine magique ϟ Lapin angora ϟ Sang purNom: Green, pour faire dans l'original. Prénoms: Summer. Explication logique: sa mère manquait cruellement d'inspiration le jour de sa naissance. Elle est née en été, sa mère n'a pas cherché plus loin. Léonidas, son deuxième prénom, a été choisi par son défunt père. En sa mémoire, et parce qu'elle ne tient pas à ce qu'on l'appelle par le prénom que sa mère a mis tant de temps à choisir, Summer a toujours préféré qu'on la surnomme Léo. Il lui arrive même de ne pas se retourner si on l'appelle Summer, même si on a beau hurler avec insistance. Âge et Date de Naissance: 22 années se sont écoulées depuis ce fichu 3 juillet. Nature du sang: Pur. Situation familiale: Son père est décédé à l'aube de ses 11 ans. La personnalité de sa mère, déjà bien prononcée à l'époque, s'est amplifiée après son décès. Depuis, beaucoup de choses ont changées. Summer ne considère pas sa mère comme telle, plutôt comme un tyran. Cinq années la séparent de sa petite sœur, elles entretiennent une relation plutôt paradoxale. Au départ très fusionnelles, Summer l'a protégée et était capable de tout faire pour elle. Mais cela fait quelques temps que sa sœur change et ressemble de plus en plus à leur marâtre, ce qui, bien entendu, brise petit à petit le lien qui les unit. Patronus: Un lapin angora noir qu'elle a nommé Alto. Miroir du Rised: Elle se voit plus âgée, enlaçant un homme au visage flou, aux côtés de deux silhouettes enfantines. Une famille unie pour laquelle elle semble avoir dépassé ses craintes, ses manies, ses blocages. Composition de la baguette magique: Construite en bois d'aubépine, un crin de licorne en son coeur, elle mesure 23.7 centimètres très précisément. Epouvantard: Sa mère, une bouteille à la main, s'avançant, titubant, vers elle. Etudes Suivies: Actuellement en douzième année, Summer a décidé de poursuivre ses études dans le domaine de la médecine magique, comme si c'était étonnant. Elle se spécialise en Psychomagie, et a choisi de suivre deux options: Legilimencie et Occlumencie. Animal de compagnie: Aucun. Ces bestioles sont couvertes de poils et pleines de bactéries. Caractère Elevée par une mère abusivement portée sur l’image de la famille, Summer a rapidement développé un comportement de rébellion excessif envers sa mère, ses idéaux et tout ce qui pourrait s’y rapporter. Une façon d’affirmer son existence face à une mère étouffante. Vulgaire et sarcastique, elle n’a pas la langue dans sa poche et n’hésite pas à dire haut et fort ce qu’elle pense. C’est comme si elle n’avait pas cette petite voix dans votre tête qui vous dicte telle ou telle chose à dire ou ne pas dire. Elle n’y va pas par quatre chemins et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle semble n’avoir aucun tabou, si ce n’est son père et sa famille en général. Elle n’en parle jamais. Il lui arrive d’être parfois violente dans ses propos, préférant toujours la parole à l’action, une façon de se protéger contre la violence physique qu’elle ne connait que trop bien. Dû à l’excès de contrôle de sa génitrice, elle a connu quelques soucis face à la hiérarchie. Malgré tout, elle est toujours présentable, digne d’une fille de famille aisée, à son plus grand désespoir mais au plus grand bonheur de sa mère. Si elle est toujours irréprochable, ce n’est pas parce qu’elle accorde quelconque attention à son image, mais uniquement par soucis d’hygiène. Sans son obsession maladive, elle n’hésiterait pas à se négliger, se faire tatouer partout uniquement pour sortir du lot et foutre la honte à Madame Green. Atteinte de Troubles Obsessionnels Compulsifs, Summer est complètement obsédée par la propreté. Elle est capable de prendre plusieurs longues douches par jour, de laver et récurer tout et n’importe quoi… Mais ça va plus loin que ça. Elle a la phobie du contact humain. Les hommes, les femmes, les enfants véhiculent beaucoup trop de bactéries. En moyenne, on compte environ mille milliards de bactéries sur notre peau, comptant environ 200 variétés bactériennes différentes. Elle vit donc dans une angoisse et un stress quasi permanents, l’empêchant parfois même de dormir. Sa phobie du contact a anéanti toutes les relations amoureuses qu’elle a pu entreprendre par le passé. La dernière en date – il y a déjà pas mal de temps, c’est une célibataire endurcie – l’a tellement brisée qu’elle a décidé de refuser tout attachement du type « et plus si affinités ». Si vous lui demandez pourquoi, elle vous sortira certainement un monologue long comme la bible vous expliquant à quel point les hommes sont tous les mêmes, ils ne veulent qu’une seule chose, ce ne sont que des pervers, elle est bien mieux seule, patati patata. Alors qu’au fond d’elle, elle désire plus que tout de fonder une famille unie, de tomber amoureuse de quelqu’un qui l’aimera en retour… Mais elle a enfoui ce désir bien profondément le jour où il l’a abandonnée. De nature déjà plutôt solitaire à cause de ses TOCs qui ne lui permettent pas d’être socialement adaptée, elle l’est devenue encore plus, si bien qu’elle pense finir ses jours seule entourée de ses 24 chats. Ah bah non, elle ne supporte pas les animaux. Donc seule. Mais elle se complait dans cette solitude, bien qu’elle ait tout de même quelques amis avec lesquels elle devient aussi douce qu’un agneau, aussi drôle qu’un clown. Elle choisit juste avec qui elle se permet de l’être. Oui parce qu’en plus de tout ça, la petite Summer est très méfiante. Pourtant, elle souffre d’une carence affective sévère, et a tellement d’affection à donner. Elle est protectrice et a tendance à materner les personnes à qui elle tient réellement. Elle est très portée sur l’ écriture et la musique (rédaction de textes de chansons ou de partitions de piano moldu). Ce sont les deux échappatoires qui lui ont permis, toute son enfance/adolescence et même encore maintenant, de pouvoir libérer et exprimer ses émotions, regrets, peines, envies, désirs, désillusions, frustrations… Personne ne la connait si bien que les morceaux de papiers et les stylos qui l’accompagnent, à part Alto bien sûr. Les personnes atteintes de TOCs telles que Léo présentent parfois certains tics moteurs ou verbaux. Heureusement pour elle, déjà assez virulente verbalement parlant, ses tics sont uniquement moteurs et pas trop alarmants. Elle va par exemple faire tournicoter une mèche de cheveux (toujours la même) autour de son index lorsqu’elle sera en train de rêvasser ou de passer un examen de fin d’année, passer de cheveux lâchés à un chignon décoiffé trois fois en l’espace de dix minutes en période de stress… Je vous laisse donc imaginer l’état de ses cheveux lors des examens… Très studieuse, elle s’évertue d’être assidue en cours malgré les premières années où il lui arrivait de quitter un cours en plein milieu pour aller nettoyer trois fois le même toilette en comptant jusque 250. Intelligente et déterminée, elle est plus que motivée à obtenir son diplôme de Psychomage afin de pouvoir tenter d’aider les sorciers souffrant de troubles similaires au sien. a little something from you. Les débuts ont été des plus conflictuels. En effet, Summer, obsédée de propreté, refusant tout contact à moins de vingt mètres de n’importe quel animal à poils, qui se retrouve nez à nez avec un lapin noir bien touffu… Autant dire que sa première réaction aurait été de mettre l’animal dehors, si celui-ci ne s’était pas immiscé dans ses pensées. Croyant d’abord à un rêve, ou plutôt un cauchemar, la nouvelle se propagea rapidement concernant ce phénomène inattendu de tous. Non mais sérieux, un lapin comme patronus permanent, se trimbalant jour et nuit à ses côtés ? Elle n’aurait pas pu tomber sur pire compagnon. Il lui fallut une longue période d’adaptation et d’acceptation avant de réellement commencer à lui accorder un quelconque intérêt. Bon au moins, la saleté se remarque moins sur du noir que sur du blanc, ça aurait pu être pire. Et puis, ce n’est pas si mal de pouvoir converser silencieusement avec soi-même. Ça permet de se sentir moins seul. Petit à petit, une relation fusionnelle s’installa, et elle décida de lui donner un nom : Alto. Pourquoi Alto ? En rapport à sa passion libératrice, la musique. Si elle mit du temps à s’habituer à sa présence, ce n’est pas seulement à cause des poils, des bactéries et de tout ce qui la fait détester les animaux. C’est surtout parce qu’un patronus reflète ce que vous êtes au fond de vous. Et franchement, un petit lapin en guise de patronus, on a vu plus impressionnant. Elle qui s’efforce de cacher son passé, ses blessures, ses peines, ses inquiétudes, se balade maintenant avec un animal adorable. Ou comment crier sur tous les toits quel petit être sensible elle est. C’est pourquoi, après cet évènement, on a pu remarquer chez Summer une augmentation de vulgarité, de sarcasmes, de paroles haineuses et de recherche de solitude. Une sorte de rébellion pour tenter de contredire l'image qu'Alto dégage de son Moi intérieur. Et pourtant. Le lien entre eux est tellement robuste que les émotions et sentiments de Summer se reflètent sur Alto, à tel point que son apparence s’en voit parfois modifiée. Par exemple, si sa forme devient brumeuse, c’est dû à un fort sentiment de tristesse. Si Alto se déplace beaucoup plus rapidement que d’ordinaire, c’est parce qu’elle est stressée, angoissée. Autant dire que les élèves de Poudlard ont l’habitude de voir déambuler un Alto hyperactif. Dans ses moments de profonde colère, on peut même parfois remarquer une lueur rouge apparaître dans les yeux du petit lapin. Heureusement pour elle, personne ne sait à quoi telle ou telle représentation correspond.
You're not a sad story. PREFACE.Assise sur son lit, sa plume déjà en mains, elle se penche vers le tas de feuilles disposé harmonieusement sur sa table de chevet. « Ca recommence. Encore. Ça arrive tous les jours maintenant, c’est devenu presque une habitude. T’sais genre le rendez-vous du soir à éviter. Un peu comme un loup-garou qui angoisse à l’arrivée de chaque pleine lune, sauf que là, la pleine lune, c’est tous les soirs. Même heure, même lieu, même mise en scène, et même scénario. Tu marches vers le salon, tu croises une, deux, puis trois bouteilles de vin, vides, étalées sur le sol, comme pour te dire: « hey oh, regarde-nous, suis-nous et tu trouveras ce que tu cherches » sauf qu’en fait, tu ne la cherches pas. Un genre de petit poucet version dépravation, désespoir et tous ces trucs pour les adultes. Le pire, c’est qu’moi, j’suis obligée de les ramasser, une par une. J’peux pas faire autrement, je DOIS les ramasser. ** Nettoyer les gouttes qu’elle a certainement fait tomber, trop ivre pour réussir à trouver sa bouche du premier coup. Quand t’arrives proche du fauteuil, deux options : tu sais que t’as de la chance si tu n’en trouves pas d’autres. Et puis, t’as le genre de soirs où t’aurais préféré être au cinéma, dans un bar, chez une amie, en prison, dans une cave, dans une poubelle, n’importe où, mais pas là. Ce genre de soirs où t’as juste le temps d’apercevoir une bouteille supplémentaire renfermant un alcool bien plus fort posée sur la table, bien entamée, avant qu’elle ne se lève et commence à hurler. Ce genre de soirs où tu serais presque en train de prier que ta sœur ait une énième fois découché, alors que tu ne crois pas en tout ça. Ce genre de soirs où tu vas rester là pour l’empêcher de chercher une autre victime sur qui se défouler. T’as l’habitude maintenant. Alors tu restes, à l’écouter hurler à la mort, te balancer tes défauts en pleine face, te reprocher les deux ridicules miettes que t’as laissées trainer dans la chambre de ta sœur alors que c’est SA chambre, te comparer à son talent inné **, te blâmer pour ce voisin de vingt maisons de distance à qui tu as oublié de sourire, t’accuser de l’image détériorée et pathétique que tu OSES montrer de la famille. Cette famille si pure, si unie, si bien éduquée, si parfaite, hein ?! Et là, elle finira par parler de lui, de la façon dont il vous a lâchement abandonné… Juste avant de dépasser les limites et de te lâcher les trois mots de trop. « C’est ta faute ». **Après avoir résisté autant que t’en es capable, chantant la même chanson en boucle dans ta tête afin de tenter de te détendre, tu ne pourras plus te retenir. Tu finiras par craquer, lui ordonnant de se taire, et là, t’es foutue. Les détails, j’te les épargne, t’as pas besoin d’tout savoir. Au moins, Autumn n’a rien. **Avec un peu de chance, demain y’en aura que trois. » *CHAPTER 1 - « Trouble never comes alone »T.O.C = abrèv. Trouble Obsessionnel Compulsif. Les obsessions sont des pensées intrusives répétitives impossibles à nier. Elles sont davantage obsédantes en périodes de stress, et génèrent une angoisse profonde. Pour tenter de réprimer ces pensées, la personne sujette aux TOC est poussée à accomplir de véritables rituels, appelés compulsions, se présentant sous forme de gestes ou d’actes mentaux répétitifs. Ils n’apportent aucun plaisir, mais permettent d’apporter un soulagement temporaire face aux obsessions, qui malheureusement finissent par réapparaître. Vous l’aurez compris, on ne souhaiterait à personne de souffrir de ce genre de trouble. Car, faisant partie du champ des névroses, la personne atteinte de ce trouble est pleinement consciente d’être « folle », pleinement consciente de l’irréalité des pensées qui l’obsèdent et des rituels parfois loufoques qu’elles engendrent. Dans le cas de Summer, ses rituels sont parfois tellement stupides qu’elle en rit elle-même, après coup. Ces rituels sont une vraie perte de temps car ils interfèrent avec les activités et le mode de vie de la personne concernée, pouvant occuper plusieurs heures de la journée. Dès son plus jeune âge, Summer aidait déjà sa mère à nettoyer entièrement la maison, parce que celle-ci se devait d’être toujours impeccable. « Tu comprends ma puce, ton père et moi travaillons pour le ministère de la magie. On se doit de faire attention à la réputation de la famille. Et puis on ne sait jamais, il arrive parfois que l’on reçoive à l’improviste. » Tu parles oui. Elle se tuait à la tâche pendant que sa mère utilisait tranquillement la magie. A quel moment l’entretien quotidien de la maison – certes un peu abusif – a pu quitter le seuil de la normalité pour passer du côté du trouble ? Bien qu’elle ne s’en soit pas rendu compte sur le moment, elle a fini par comprendre que le décès de son père a été l’élément déclencheur. Bien qu’envahissante et cherchant le contrôle absolu, sa mère pouvait se montrer attentionnée et aimante. Elle la soutenait, l’écoutait, l’éduquait correctement sans qu’elle n’ait jamais manqué de rien. Mais après le drame, tout a changé. Leur relation s’est détériorée à une vitesse fulgurante. Chacune a vécu son deuil de son côté. Summer s’est plutôt isolée, fuyant la situation en se plongeant dans un premier temps dans la musique, se donnant corps et âme au piano que son père lui avait offert juste avant l’accident. Tandis que sa mère s’est… Eteinte. Elle a cessé de cuisiner, de manger, de nettoyer, sombrant petit à petit dans le plaisir de boire. C’est à ce moment-là que Summer a dû endosser son rôle. Entretenir la maison était une tâche si régulière et constante qu’inconsciemment, elle l’a associée au fait de passer son temps avec sa mère. Et c’est là que tout a commencé. Sans s’en apercevoir, elle comblait le manque de sa mère en effectuant bien plus que besoin était. Et le reste a suivi. Même après ses onze ans, elle a toujours continué de combattre la moindre petite saleté sans l’utilisation de la magie, certainement par habitude. Ou par nécessité. *CHAPTER 2 - « Storms make trees take deeper roots » Toujours en tête de sa classe, Summer était la petite fille modèle, l’élève rêvée de tous les professeurs. Elevée par deux parents sorciers dont une mère prônant la perfection et la poussant toujours plus vers la réussite, son avenir semblait déjà être tout tracé. Elle réussirait ses ASPIC et BUSE haut la main avant de poursuivre ses études en justice magique, comme sa mère. Mais c’était sans compter sur les débuts catastrophiques de son entrée à Poudlard. Contre toute attente, elle eut beaucoup de difficultés à gérer sa magie et à utiliser correctement sa baguette. En même temps, quelle idée de tomber sur une baguette en bois d’aubépine. Elle se souvient encore de cette immonde araignée face à laquelle elle n’avait eu d’autre réflexe que de hurler « Aragna exime ! » Au lieu d’être propulsée en arrière, elle lui fut envoyée en plein visage. Elle en reste traumatisée. Combien de sorts a-t-elle tenté de lancer obtenant l’effet inverse de celui recherché avant de pleinement prendre le contrôle de sa baguette… Ajoutez à ça les absences à répétition, les couvres feu non respectés – surprise à maintes reprises à des heures inhabituelles en train de récurer le sol des toilettes -, des notes beaucoup trop moyennes – comment rattraper les cours que l’on rate lorsqu’on n’a pas encore créé de liens avec les autres et qu’ils nous trouvent bizarre -.. Mais si ce n’était que ça. Le problème majeur fut qu’elle était incapable de refouler une compulsion. C’est-à-dire qu’en plein cours de Potions, il lui arrivait par exemple de se lever de sa chaise sans crier gare et de quitter la salle, parce qu’il fallait qu’elle aille bien vérifier que les lits du dortoir des filles étaient correctement rangés. Durant ses premières années à Poudlard, elle a autant gagné de points pour sa maison grâce à sa tenue irréprochable et certaines de ses remarques pertinentes, que perdu par ses différentes infractions aux règles et mœurs de l’école. Après avoir été diagnostiquée, Summer a suivi plusieurs thérapies cognitivo-comportementalistes chez un moldu réputé. Le trouble n’a malheureusement pas disparu, mais ça lui a au moins appris à gérer ses compulsions, bien qu’il arrive encore de temps en temps de la voir quitter un cours sans permission. Elle resta une élève « à problèmes » - comme le disait si bien sa mère – pendant au moins trois ou quatre ans. Petit à petit, elle a réussi à mieux se contrôler, mieux s’impliquer dans les notes, et a fini par réussir les examens de fin d’année avec d’excellentes notes. Mais pas question de suivre les traces de sa mère. Elle sut très tôt qu’elle poursuivrait ses études en Psychomagie, au départ pour tenter de se guérir elle-même, puis pour l’envie profonde de pouvoir un jour apporter son aide à d’autres personnes comme elle. *CHAPTER 3 - « Everyone dies, there’s no point in fighting it. » « Papa, J’ai bien reçu ton colis. T’imagines même pas la tête que maman a fait, déjà en voyant sa taille, et ensuite quand elle m’a vue le déballer et qu’elle a découvert ce qui se trouvait à l’intérieur, c’était à mourir de rire. Quand elle t’avait parlé de me ramener un « objet moldu utile et éducatif » pour mon anniversaire, je ne pense pas qu’elle avait vraiment ça en tête. Mais moi je suis super contente ! C’est un magnifique cadeau ! Le seul problème, c’est que j’sais pas en jouer. Mais j’apprendrai, et peut-être qu’un jour je pourrai même vous jouer une de mes propres compositions. Mille mercis, j’ai hâte que tu rentres pour te serrer fort dans mes bras. Comment ça se passe là-bas ? Les négociations entre le monde magique et les moldus se passent bien ? En fait j’ai pas trop compris ton travail, maman ne veut pas m’expliquer, elle dit que j’suis trop jeune. Mais dans trois mois j’aurai onze ans, elle m’a promis de tout m’expliquer ! D’ailleurs, il s’est encore passé un truc amusant. Maman m’avait énervée, j’sais plus pourquoi, et là y’a la casserole qui s’est envolée toute seule en plein dans le mur ! T’aurais vu sa tête. Ça me fait un peu peur de voir que j’peux pas trop contrôler les manifestations de mes pouvoirs, mais c’était drôle. Heureusement qu’elle ne se l’est pas prise dans la tête. Encore merci mon papa ! Tu rentres dans deux semaines c’est ça ? Je t’embrasse. Ta future pianiste adorée, Léo.» 9 jours plus tard.« Madame Green, C’est avec nos plus sincères condoléances que nous nous permettons de vous écrire. Monsieur Green a été transféré à l’hôpital de Brighton la nuit dernière suite à un accident de voiture. Les chirurgiens ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour le réanimer, en vain. L’heure du décès fut annoncée à 3 :27. Nous vous transmettons nos pensées les plus pures, et tout notre soutien. Bien à vous, Andrew Abott.» La petite Summer guettait l’arrivée du hibou avec impatience. Elle dévala les escaliers, plus enthousiaste que jamais. « Maman maman, c’est la réponse de papa ? » Sa mère était assise, silencieuse, la lettre ouverte posée à côté d’elle. Les yeux rouges et encore humides, elle invita Summer à s’assoir sans dire un mot. Après un long silence, elle finit par annoncer la nouvelle à sa fille, lui demandant de la laisser l’annoncer elle-même à Autumn, encore trop jeune pour pouvoir comprendre. Suite à ce jour, la mère de Summer refusa d’entendre le mot « Moldu ». Même les détails les plus insignifiants furent bannis, sans que Summer et sa sœur ne comprennent pourquoi. L’explication était pourtant plutôt limpide, son mari était décédé dans une voiture moldue, alors qu’il était en déplacement chez eux. Elle les tenait pour responsables, tous autant qu’ils étaient. Elle ne voulut plus jamais entendre parler du piano que son mari avait offert à sa fille, cette dernière destinée à ne pouvoir y jouer que lorsque sa mère s’absentait, forcée d’apprendre à jouer seule. A force de persévérance, elle parvint à s’améliorer de jour en jour, et le piano devint plus qu’un simple cadeau, c’était une échappatoire. Plus même, c’était ce qui la reliait à son père. Elle ressentait le besoin de jouer, ça l’apaisait, ça lui permettait de se canaliser dans les moments où l’angoisse l’envahissait. Les soirs où elle ne pouvait pas y toucher étaient intenables, et la seule solution qui s’offrait à elle était d’écrire toutes ses pensées néfastes sur un bout de papier. Depuis, la musique et l’écriture sont les deux seules choses qui lui permettent de faire face aux moments difficiles, et l’aident même à contrôler certaines obsessions si elle s’y prend à temps. *CHAPTER 4 - « A sister is both your mirror - and your opposite. »« Maman veut savoir si tu rentres avec moi pour Noël ? A moins que tu préfères encore te la jouer sans famille, pour changer. » Cette voix, cette arrogance, ce ton agressif et hautain. Summer n’avait même pas besoin de lever les yeux pour savoir qui venait de rompre le silence apaisant de la bibliothèque. Elle laissa s’échapper un soupir, avant de reprendre sa lecture. C’était sans compter sur l’insistance de sa sœur qui, connaissant bien ses faiblesses, n’eut qu’à frôler l’épaule de la jolie blonde pour réussir à capter son attention. D’un geste vif, elle secoua son épaule droite avec une vivacité effarante. Tout en frottant l’endroit qu’elle venait de souiller, elle leva les yeux vers elle tout en murmurant « Tu sais, le plus souvent, quand tu t’adresses à une personne et que celle-ci t’ignore, t’es sensée lâcher l’affaire. » avant de retourner à son étude. « Regarde-toi, j’t’ai à peine frôlée que tu te frottes depuis 5 minutes, vieille toquée. » Prenant une profonde respiration, Summer referma le grimoire, le remis à sa place sur les étagères et quitta la pièce en silence, le tout sans accorder le moindre regard à sa provocatrice de sœur qui, bien entendu, la suivit. - J’en conclus donc que tu vas encore rester ici. - Et tu devrais en faire autant.- Mais qu’est-ce que t’as contre elle à la fin ?!Contre elle ? Celle qui avait lâchement abandonné son rôle de mère à la mort de leur père, celle qui avait forcé Summer à endosser un rôle qui n’était pas le sien ? Celle à cause de laquelle elle était encore en train de se frotter l’épaule, de se retenir d’aller se laver trois fois et de changer de pull ? Celle qui ne considérait Noël comme n’étant qu’une bonne excuse pour faire l’éloge d’Autumn et rabaisser Summer tout au long du repas, lui rappelant à quel point sa folie la pousse à soi-disant inventer toutes ces histoires d’alcool ? Celle qui semble penser que son passé de violente est oublié, et qu’il ne reste aucune séquelle ? Ou celle qui avait osé frapper Autumn lorsqu’elle n’avait tout juste que 7 ans ? Elle aurait pu lui balancer tout ça, et ainsi lui couper toute envie de continuer cette discussion, mais elle n’y arrivait pas. Même si leur relation n’avait plus rien de fraternelle, elle n’avait pas oublié à quel point elles avaient pu être liées dans le passé. « Tu sembles peut-être vouloir faire semblant, mais moi pas. » Le visage d’Autumn se figea. « Elle a changé… » Le ton plus doux qu’elle venait d’employer disparut instantanément. « Tu le saurais si ça faisait pas trois ans que tu fuyais la maison dès que t'en as l'occasion. » Elle ajouta, presque inaudible « Papa n’aurait pas voulu ça. Et ma grande sœur me manque. » Haussant les épaules, Summer rétorqua violemment « Papa n’est plus là. » avant de partir sans se retourner. Ça lui brisait le cœur de réagir ainsi face à l’effort que sa sœur venait de faire, mais tant qu’elle continuerait de se mentir à elle-même et de ne venir lui parler que pour lui parler de leur mère, ça ne pourrait pas recoller. Et elles étaient trop différentes maintenant. L’une solitaire, l’autre populaire. L’une indépendante, l’autre pourrie/gâtée. L’une cérébrale, l’autre matérialiste. Le seul point commun qu’on pouvait encore leur trouver était leur grande fierté, et leur acharnement à camper sur leurs positions. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: UreDazzled, 21 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? J'y étais inscrite à ses débuts, puis j'ai dû arrêter pour causes IRL. J'ai continué de jeter des petits coups d’œil de temps en temps jusqu'au moment où je pourrais enfin me relancer, et ce moment est enfin arrivé. ϟ Personnage: Très joli scenario by Alec ! ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope m'dame. ϟ Présence: J'ai tendance à venir me connecter au moins une fois par jour pour voir ce qui se passe toussa, niveau RP ça tourne plutôt autour d'1 RP par semaine. ϟ Une remarque? Je suis tellement contente de pouvoir enfin revenir sur ce magnifique forum. Merci encore aux admins pour leur travail remarquable.
Dernière édition par S. Léonidas Green le Mer 26 Aoû - 19:47, édité 21 fois |
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