BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Quand vient la nuit — Aveline | | | Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 12:39 ( #) | Aveline Swan Lestrange ft. Noomi Rapace Sang Pur 38 ans Veuve Ouvertement Bisexuelle Oubliator pour le Ministère Ours noir à Collier Neutre à Pro-Ordre Gif hunt :< | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Lestrange, un nom sombre et mieux connu pour ses idées tranchées que pour ses talents en sorcellerie. Un nom que certains voient pur et somptueux alors qu'il est entaché de carmin. Prénom: Aveline, prénom français, simple, mais qui reste en mémoire. Je me souviens de certains cousin s'en moquant lorsque j'étais jeune, j'ai toujours trouvé ça bas et idiot. Âge et Date de Naissance: 28 Décembre 1943 , soit actuellement 38 ans Nature du sang: Sang pur. Comme tout les Lestrange, sinon nous n'en porterions plus le nom. Situation familiale: Je suis veuve. Enfin, je n'ai jamais été réellement mariée, mais mon fiancé est décédé. Je vis avec un jeune fils de huit ans. On ne peut pas dire que es rapports avec la famille soient très positifs, je ne communique plus avec mes parents depuis dix ans maintenant et je pense qu'ils ne s'en plaignent pas ; Si je fais acte de présence lor de certains évènements familiaux, je tends à préférer la compagnie de mon fils qui n'est pas le bienvenue parmi les miens. Je reste une mère fière et accrochée bec et ongles à son fils. Patronus: Bien qu'il soit immatériel, mon patronus est un Ours à collier noir ; il incarne la douceur enveloppant la force naturelle de l'animal. Miroir du Rised: Une simple pièce vide, en son centre, un piano. Je déteste le silence, mais j'apprécie la solitude ; Un piano est quelque cose que je maitrise parfaitement. Je n'ai besoin de rien d'autre. Certains seraient choqués de voir que mon fils n'apparaît pas dans le miroir. C'est peut-être que mon coeur est un peu trop sombre pour lui. Epouvantard: La mémoire. Ce n'est pas quelque chose de palpable, mais c'est une part entière de ma personnalité, si elle venait à m'être retirée, par un accident, une maladie, un acte malintentionné, un sort comme ceux que je connais si bien, j'en serais détruite. Je compte sur ma mémoire comme certains le font sur un coffre fort, je peux mémoriser en un clignement d'yeux les images que l'on me montre, mon cerveau est une banque d'informations. La perdre me perdrais à jamais. Composition de la baguette magique: Ébène et ventricule de coeur de dragon, 27 Cm. Le coeur ne fut pas une surprise, c'est un coeur puissant, qu'il n'est pas rare de croiser dans notre famille, mon père en avait un et fut fier de sa fille lorsqu'elle le lui ramena. Ils furent bien plus réticents face à l'ébène. C'est un bois que les gens de familles comme la mienne n'apprécient pas forcément pour ses spécialités. Pourtant je ne pourrais rêver meilleure baguette, légère, longue, fine et d'une très haute qualité elle est un cadeau du ciel. Emploi: Je suis Oubliator. Souvent les sorciers rêvent d'un rang haut placé au ministère. J'ai été dans les rangs des aurors. Mais je suis retombé il y a quelques années déjà et je côtoie aujourd'hui les moldus ayant eut à faire à la magie. Je vois tout les jours des gens paniqués, des gens qui ne comprennent pas, j'efface leur mémoire alors même que c'est une chose qui m'effraie. J'ai en horreur ces sorciers qui ne se méfient pas de tenir notre secret couvert, ils ne croisent pas les dégâts, moi oui. Il est plus difficile d'effacer un traumatisme que de le créer, pourtant les oubliators sont une branche boudés par les sorciers en école. Sale boulot. Animal de compagnie: J'en possède trois. L'avantage de vivre dans une maison ressemblant plutôt à un manoir anglais, c'est qu'il y a de la place. Aussi suis-je toujours accompagnée d'un chien de race American Stafforshire Terrier nommé Elliot. Dans ma volière se trouve une harfang au plumage élégant nommée Aïsha et le plus impressionnant de tous se promène dans mon jardin, d'une démarche ample et impérieuse, c'est un frison anglais répondant au nom de Cassiopé. | Caractère D’aucuns diraient que je suis un monstre. Ils n’auraient peut-être pas tord. Née Lestrange et sans doute destinée à le rester je ne suis pas quelqu’un de facile. Peu bavarde je n’aime pas parler pour ne rien dire, je n’aime pas non plus me perdre en explications et la plupart du temps, si les gens ne suivent ps ce que je fais, je ne m’occupe pas de savoir s’ils sont ou non à la traine. J’ai cette étiquettes d’égoïsme accroché au cou comme une corde à un pendu, l’habitude de ne plus s’occuper que de moi car j’ai compris avec le temps que personne ne peut vous protéger mieux que vous même. Je semble d’ailleurs tolérer peu de monde à mes côtés ; Je n’ai plus aucune confiance envers qui que ce soit, bien que j’ai été quelqu’un d’incroyablement naïf, il y a bien longtemps que ce coté là de moi a disparu. Il y a pourtant quelques chanceux, je tolère leur présence comme un chat vous accepte sur son territoire, j’arrive même à l’apprécier, même si je ne le démontre pas toujours très bien. Malgré un abord froid et renfermé, je suis une mère présente, et il n’y a bien que mon fils qui peut bénéficier d’une telle présence. Quiconque le toucherais aurait affaire à une colère qui ne m’as jamais quitté. Constamment anxieuse, je me protège en gardant une certaine distance avec les gens, je ne montre jamais ce petit coté faible à qui que ce soit quoique ma méfiance soit toujours à son comble. Cela tends à rebuter les gens, qui en plus de s’arrêter sur mon nom me regarde comme si j’allais vider leur mémoire de tout leurs souvenirs. Parfois l’idée me démange. En parlant de mémoire, la mienne est un peu particulière, je peux mémoriser une image en ne la regardant que quelques seconde, un livre en le lisant et une expression que l’on me jèterais en coin. Une mémoire photographique qui peut aussi bien être un cadeau qu’un fardeau. Ma mère a toujours penser qu’il s’agissait là de la réponse à ce caractère si particulier ; Selon elle, je serais une vraie Lestrange si je ne me butais pas à faire dans le détail, si je cessais de regarder les gens pour savoir ce qui trotte dans le tête quand ils me voient. C’est pourtant si simple de regarder quelqu’un et de savoir dans la seconde qu’il ne veut pas vous voir parce qu’il hausse le sourcil de telle ou telle manière… Rares ont les personnes que je n’arrive pas à sonder, il suffit de les avoir vu quelques fois pour que leurs mouvements livrent leurs secrets…
Je reste quelqu’un d’intelligent, je sais ce qu’il faut faire ou non, et dans quelles situations. J’ai une franche tendance à faire les choses têtes baissées et sans demander l’avis des autres si je ne l’estime pas nécessaire. Ce qui est rarement le cas. Têtue, effrontée, colérique, c’est autant de qualités que de défaut. Je vis avec le souvenir d’un fiancé baignant dans son sang, un travail bâclé que ma mémoire n’arrive pas à oublier, j’ai le sang en horreur quoique je ne cache cette phobie que trop bien. Mes inquiétudes sont dissimulées sous un lourd bouclier, je fais mine de ne jamais m’en faire, mais je protègerai ceux auxquels je tiens du mieux que je pourrai. J’ai perdu un fiancé, j’ai manqué de perdre la vie, et il est hors de question que cela ne recommence. Loin de la fourberie de certains des membres de ma famille, je suis très directe, si j’ai quelque chose à dire, tout le monde le saura et de façon parfois maladroite tant elle est franche. C’est une particularité que mon ancien moi ne connaissait pas, préférant anciennement faire les choses dans le dos. J’ai simplement appris avec le temps que le direct se montre plus efficace. Ainsi, à l’image du chat noir en lequel je peux me transformer, je mène les choses de front, quoique les gens ne comprennent pas l’utilité des crocs que j’arbore. Le chat est un prédateur. J’en suis aussi. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Le patronus. Je n’ai utilisé ce sort que très tard dans mon apprentissage, je n’ai jamais été attiré par cette magie. Mais lorsque vous souhaitez devenir Oubliator, on ne vérifie pas seulement votre capacité à vous servir du sort d’oubli. On les vérifie tous. Il faut une sacrée maîtrise pour éviter d’aller au devant d’un moldu et de lui faire oublier tout ce qu’il peut savoir, il y a un entraînement, une sorte d’examen, et le mien fut celui du détraqueur. Ces créatures sont à la fois ragoutantes et effrayantes, mais ont le mérite de vous forcer à lancer ce sort que vous soyez prêt ou non. Il y a évidemment des aurors présents pour les maîtriser en cas de problème, mais je suis une Lestrange, il était hors de question de rater en face de tout ces gens ; J’avais déjà perdu mon mari, perdu alors la majeure partie des souvenirs heureux qu’il me fallait regrouper. J’avais vécu cette scène plusieurs fois, espérant secrètement ne pas avoir la malchance d’avoir ce test ci et pourtant j’étais en face, dégainant la longue baguette d’ébène en articulant le sort. Il fallait que cela fonctionne. La lumière bleue remplie la salle comme une brume protectrice et l’animal qui se dressa en face de la créature cadavérique était plus grande que moi, jamais je n’aurais pensé à ce genre d’apparition, peut-être quelque chose de plus discret… Les aurors présents me certifièrent qu’il s’agissait d’un ours noir à collier, et que le sort avait été magnifique, pourtant je ne peux encore aujourd’hui que difficilement ressortir l’ours de sa tanière, demandant une concentration hors du commun et m’épuisant de manière significative. Soyons honnête, j’espère ne jamais avoir à me retrouver face à un autre détraqueur, examen ou non.
| Pseudo et âge: 22 ans , Grincheux Où as-tu trouvé le forum ? Dans une contrée aujourd'hui disparue Personnage: Inventé, pour embêter Thaddeus As-tu un autre compte sur BP ? Voyons Présence: Une remarque ? Toudoudoux, attention à tes jolies fesses |
Dernière édition par Aveline S. Lestrange le Mar 8 Déc - 17:25, édité 9 fois |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 12:39 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]PART I : Aux couleurs vert et argent. Je suis née Lestrange, une famille au sang pur depuis des générations, l’une des dernières, l’une des meilleures d’après ma mère, celle dont on doit être fier. C’est une femme au fort caractère, mariée à un Lestrange elle n’en est pas moins sang pur de son coté et portait le doux nom de Goyle, un nom qui ne doit pas non plus vous être inconnu. J’ai donc grandis dans un monde aux barrières protégées par des molosses, on m’a appris à me méfier de ceux qui n’avais pas notre don, on célébra la première apparition magique lorsque j’avais neuf ans. Ne doutant pas du pouvoir de leur fille mes parents se sont arrangés pour que je sois digne de ma famille ; Je ne devais pas faire d’ombre à mon grand frère, je devais être aussi douée que lui. De quatre ans mon ainé, il était donc déjà à Poudlard lorsque j’y ai mis les pieds pour la première fois, jeune, mais déjà pleine du caractère qui poursuit notre famille. Il m’aida à m’intégrer et fut le premier à prévenir les parents de la présence d’Aveline Lestrange chez les Serpentard. Qui ne s’en serait pas douté. Je n’ai jamais dis à ma famille l’hésitation du choixpeau, entre le serpent et l’aigle. J’avais les capacités pour entrer dans les deux, une détermination sans faille, mais aussi un coté bien plus sauvage que les bleus et bronze. C’est ce qui le poussa à m’envoyer dans la maison de mon frère ; J’avais onze ans et pour la première fois j’avais eus peur de ne pas être à la hauteur de ma famille, d’être différente. Pourtant ce n’était pas une nouveauté. Depuis des années déjà ma mère ne cessait de dire que quelque chose n’allait pas avec moi, je me souvenais de conversations, de lectures, d’images que j’aurais du oublier. Comme cette vieille lettre que j’avais trouvé sur le bureau de mon père, concernant des opérations et des moldus… Je ne comprendrais que bien plus tard de quoi il s’agissait, ce genre de lettre, je ne les oublie pas. Je n’oublie pas non plus les mots, les regards, les attitudes. Plus je grandis, plus il était sûr que j’étais une sang-pure, je répétais les gestes de mon frère, j’étais brillante et pourtant réservée. Les amis n’avaient jamais été mon fort, la plupart étaient trop idiots, trop superficiels, et les avoir déchiffrés en quelques regards les rendait forts inintéressant. Je n’allais donc pas m’en encombrer. Si j’apprenais que leur sang n’en valait pas la peine, alors je ne faisais que détourner les talons sans le moindre effort. On m’avais apprit des choses, comme le respect des grandes familles. Alors malgré moi je restais en contact avec eux, quoique je ne les écoutais pas forcément. Je me souviens d’une prise de bec avec ma mère, je me souviens l’avoir entendu dire que si je n’y mettais pas du mien, si je n’acceptais pas cette invitation au bal, il fallait que je m’attende à faire parti de ces sang-purs que l’on regarde en riant. Pour elle c’était inimaginable, pour moi, c’était comme jeter un homme seul au milieu d’une tempête et espérer que la mer se calmerait : Ça ne me fis ni chaud ni froid. Je n’accepterais pas, et fidèle au caractère de la famille je ne changerais pas mon choix. À ma grande surprise l’intéressé ne semble pas surprit, il ne me moqua pas, il haussa simplement les épaules en disant qu’il aurait d’autres chances. PART II : Le tigre et le chat
Ce soir nous arrosions mon premier jour au ministère de la magie. J’y travaille en tant qu’Auror. Pour tous, ceci s’aligne parfaitement dans le rang qu’ils me souhaitaient. À mes côtés se trouve Aymeric Coupton, ce jeune homme assez étrange et distant pour que ma curiosité ne se soit accrochée à lui. Nous voilà fiancés. Deux figure emblématiques des sang-purs, tout deux travaillant pour le ministères bien que nos branches soient éloignées l’une de l’autre par un gouffre béant. Il est en effet langue de plomb et je ne suis moi même mise au courant de rien -ce qui a le don de ne pas aider à ma confiance malgré le fait que je l’aime comme ces petites héroïnes de livres prévisibles-. Bien que j’ai grandis, que j’ai désormais vingt-six printemps, je reste cet animal solitaire dans une meute bien rodée, tous le savent et me surveillent ; Ils n’ont pas forcément envie que je ne ressorte les méfaits de tel ou tel oncle, que telle mère n’apprenne la vérité sur les agissements de son fils que tous auraient volontairement oublié je suppose. J’aimerais pouvoir être comme eux, malheureusement chaque petite erreur vient poser une coquille de plus dans les méandres de notre famille, et je suis celle qui collectionne les coquillages. Aymeric et moi avons emménager dans une maison ressemblant plus à un manoir qu’à une maison. Il n’y a rien que six chambres et trois étages, le terrain qui l’entoure est immense. Mon frère était là lors de l’emménagement pour s’assurer que personne ne cassait rien et il ne s’était pas gêné pour me dire que j’aurais l’air de la vraie reine que j’étais en vivant ici. Il était le seul encore capable de me faire sourire sans une bride de mensonge ; Je tenais à lui comme un trésor, et c’était peut-être le seul qui ne voyais pas ma mémoire comme un danger. Je lui dois beaucoup et quoique je sois parfois en colère contre lui, je ne pourrais le laisser derrière moi pour rien au monde. J’ai peut-être une mémoire hors du commun, mais je ne peux me souvenir que des choses que j’ai vu, lorsque l’on me tiens au secret, je suis comme un aveugle en pleine nature. C’est ce qui se passa, lentement, insidieusement, à l’image d’un serpent silencieux. J’eus bien quelque impression quand je voyais Aymeric détourner le regard pour me répondre, quand il passait du temps loin de la maison et que, lorsque je rentrais, les lieux étaient encore chauds de présence. J’ai pensé qu’il ne s’agissaient que d’impressions, et peu à peu, je me suis juste dis que comme beaucoup d’autres humains sur cette Terre, il n’était pas digne de confiance. S’il avait réussit à m’apprivoiser, je redevenais peu à peu l’animal sauvage qu’il avait connu. Cela engendra des explosions des deux cotés ; Il quittait la pièce pour ne pas répondre car j’agissais selon lui sous la colère, et de mon coté, je refusais de le croiser pendant plusieurs jours. Je n’aurais put imaginer que les choses en arriveraient là. Entrant dans le manoir ce jour là, j’avais vu la lumière, mais il ne me répondis pas. Déposant le lourd manteau à l’entrée, j’étais alors aller voir à l’étage ; Il était plus commun de ne pas entendre lorsque nous nous trouvions dans les chambres. Puis j’étais redescendu en ne le trouvant pas. C’est là que je l’ai trouvé, allongé sur le sol du grand salon. Je n’ai peut-être pas l’air très humaine, mais j’avais aussitôt fondu sur lui. Peut-être avait-il fait une mauvaise chute, peut-être était-ce une attaque, peut-être… Sa peau était encore chaude, mais son corps était tout bonnement vide. Autour de lui s’étendait une large tache sombre, et lorsque je voulu arrêter ce sang, lorsque je tentai d’endiguer le cataclysme, c’est une poignante douleur à la gorge qui me pris, saisissante. On me laissa tomber sur le coté comme un simple objet sans pouvoir appeler à l’aide, avec pour dernier spectacle, ce qui semblait être un océan de sang. PART III : L’instable équilibre Lorsque j’ouvris les yeux, la première chose à me sauter au nez fut l’odeur de Saint-Mangouste. Ainsi qu’une migraine abominable. La seconde, ce fut mon frère. Inquiet, désorienté et en colère. On prit le temps de m’expliquer, les choses avaient été rapides, c’est lui qui était intervenu par miracle, comme un hasard trop bien calculer. J’avais dormis plusieurs jours déjà, j’étais encore faible à cause d’une grosse perte de sang et je devais ressembler à un cadavre. Je savais que l’on pourrait cacher cette plaie béante le long de mon cou, la faire disparaitre grâce à la magie, oublier cette partie de l’histoire pourtant lorsque l’idée arriva sur le tapis je ne pu que refuser. Même si Elliot tenta de e faire comprendre qu’il était plus sûr de ne pas trop se faire remarquer.. À quoi bon, il était déjà trop tard. J’avais travaillé deux ans en tant qu’auror, j’étais fiancée, à quelques mois seulement de faire partie de la famille Croupton, et voilà que l’on m’arrachais une vie qui se voulait parfaite, sans ombre au décor. Je n’avais pas eus mon mot à dire et tout ce que je revis d’Aymeric fut une tombe. Quoique mon frère ne fasse le nécessaire pour tenter de savoir qui avait organisé cela, nous n’eûmes aucune réponse. Des courants d’air, voilà ce qui avait arraché mon fiancé et une grande partie de moi. Cela ressemblait à une mauvaise comédie, une pièce de théâtre écrite à l’avance. C’est avec cette impression un peu paranoïaque que je remis les pieds dans la maison. Le sang avait été lavé, le tapis retiré et les cendres étaient froides depuis des semaines ici. Dans les premiers temps Elliot insista pour rester à mes côtés, je ne lui en fus pas particulèrement reconnaissante mais lors des cauchemars sa présence fut agréable, comme lorsque j’étais enfant et que j’allais dans les bras de mon frère quand je faisais un mauvais rêve. Cependant je profitais de ses absences pour fouiller la maison. Si je n’avais pas le nom des coupables, tout ce mystère me mettais hors de moi, à la limite de l’obsession, je cherchais des réponses dans les lettres, dans les livres qui étaient à son bureau, dans les cendres de la cheminée du même endroit. J’ai trouvé des choses. Des correspondances seulement signées d’une lettre, jamais de nom, des écritures différentes. J’étais incapable de différencier son travail d’autres choses. C’était une impasse et je me butais à rentrer dans le mur en espérant le faire tomber. C’est sur un coup de tête que l’idée de devenir animagus se fit. Évidemment Elliot fut contre, malgré ma maitrise des sortilèges j’étais encore trop faible émotionnellement selon lui, tout juste un an après l’agression. Ma cicatrice était encore rouge, courant le long de mon cou, presque trop droite pour un coup de couteau mal placé. Je m’étais pour la première fois opposé à ses choix, et s’il m’avais dis que j’étais inconsciente, il savait que sa petite soeur n’était pas là pour qu’on lui marche sur les pieds. J’avais entre temps appris des choses sur Aymeric que j’aurais aimé ne jamais apprendre ; Je ne suis pas dupe, nos deux familles sont bien plus sombres qu’il n’y parait, nous portons en nous le sang pur que des années de sélection à permis d’atteindre, mais je ne suis pas capable de voir les choses comme eux. Pas toujours. Peut-être par colère, la colère d’apprendre que mon fiancé traitait d’affaires bien plus profondes que je ne pouvais l’imaginer, ce n’était pas de son métier qu’il me tenais éloigner, mais de tout le reste. Voulait-il me protéger? Se méfiait-il de moi? Tout les indices étaient là pour me braquer chaque jour un peu plus… Il était clair qu’un an après, alors que mes troubles s’estompaient lentement, je n’avais plus ma place en tant qu’auror. On me disais imprévisible ; Mes colères se faisaient plus coriaces, je n’hésitais plus à désobéir et j’eus l’intelligence de ne pas demander à être réintégrée en tant qu’Auror. On me proposa un rôle plus discret. Un rôle que l’on sert dans l’ombre, un métier auquel les jeunes ne se prédestinent pas et pourtant il me permettrais d’être confronté à un autre terrain, plus calme, moins sujet aux crises de traumatisme. Oubliator. J’étais une sorcière talentueuse, je ne me le cache pas, le sortilège de travail de la mémoire devait être utilisé à bon escient et il était hors de question que chaque moldu touché ne devienne un vulgaire légume. C’est peut-être parce que je les côtoie beaucoup plus qu’avant que je m’aperçois que les moldus sont aussi désorientés que l’était mon frère quand il est venu à l’hôpital, ils ne savent pas comment agir en nous voyant, certains paniquent, d’autres se murent dans le silence, d’autres veulent faire parler d’eux, il sont les plus dangereux, mais dans la plus grande majorité des cas, quand je dois changer la mémoire d’un enfant, je ne peut qu’y voir mon reflet enfant. J’ai, au début, eus des envies de tout leur retirer, de voir ce qu’un homme que l’on manipule peut donner… Mais je suis adulte. Il faut savoir contenir sa colère ; Je n’ai jamais douté du fait que ce ne sont pas les moldus qui sont entrer chez nous par effraction. Si je souhaite trouver les auteurs encore aujourd’hui, je n’ai pas à déverser ma haine sur eux. PART IV : Un chat retombe toujours sur ses pattes. - Spoiler:
Je me souviens encore de notre discussion. Elle avait ressemblé à celles que l’on a avec un proche quand il fait une erreur lui valant le retrait de l’arbre généalogique. Mon frère, comme tout bon Lestrange, n’avait pas sa langue dans sa poche et ses propos avaient été aussi durs que les miens. Je me souviens avoir lu dans son regard la colère d’un homme qui se bat entre l’inquiétude, la haine et le désarroi. « Tu es inconsciente petite soeur. » Je l’étais, mais j’étais surtout en état de choc à cette époque là. Parler était difficile des suites de la blessure qui courait le long de mon cou, serrée avec force sous un bandage épais. Je ne l’avais pas contredit, mais j’avais tenté de défendre mon opinion bec et ongles. J’étais partagée entre panique, angoisse, peur et tout un sac de sentiments. Beaucoup avaient pensés que je n’étais pas sérieuse ce jour là, que j’allais oublié mes paroles pour faire des actes plus adultes. Mais nous sommes de sang noble, notre fierté n’a d’égal que notre caractère d’acier. Je ne fais pas exception à la règle.
Pourtant je suis encore là, dans la chambre de la maison trop grande qui nous sert d’habitation à mon fils et moi. Il doit dormir à l’heure qu’il est. La lumière est faible, dehors, la nuit est déjà bien avancée et plus un son ne me parvient. On pourrait penser qu’il s’agit d’une ambiance de vieux livre, qu’un fantôme risque de traverser le mur pour m’annoncer une prophétie. Je me prends à sourire en m’approchant de la fenêtre pour en fermer les rideaux. Personne ne risque de voir, le jardin qui entoure les lieux est semblable à une prairie. Mais je préfère mettre toutes les chances de mon coté, les choses vont très vite quand un moldu passe sur les chemins de campagne, et je ne suis pas en service. Il est hors de question que je n’aille effacer une mémoire de plus ce soir.
C’est après avoir fait toutes les vérifications nécessaire que je tire une chaise pour m’approcher du feu crépitant dans la cheminée, y prenant place sans un bruit. Voilà désormais sept années complètes que je m’entraîne. Entre ce qu’ils ont appelé un accident malheureux et la naissance de mon fils, les évènements se sont enchaînés, chacun me donnait une pierre de plus pour ajouter à l’édifice mental qu’est une transformation. Évidemment je ne fais pas cela seule. Étant au ministère je prends très au sérieux les demandes faites aux gens voulant apprendre l’art de la métamorphose, mon professeur est un ancien de ceux de Poudlard et s’il n’est pas animagus lui même, il m’aura appris durant tout ce temps à vider mon esprit, relativiser, mais aussi observer mon objectif pour y arriver. On ne fait pas ce genre de sort à la légère. Si je me ratais ce soir, mon fils serait livré à lui même. Je pourrais perdre conscience de ce que je suis et rester à jamais un animal… Ce n’est pas pour rien que le ministère désire être au courant des animagus foulant le territoire. Si je devenais un animal dangereux, comment ferait un enfant de cinq ans pour se défendre?
Il n’est pas temps de perdre son sang froid, ma main est moite sur la baguette alors que je fais mon possible pour me vider la tête. J’entends la lourde horloge sonner une heure bien trop avancée de la nuit. j’inspire un grand coup pour laisser échapper le sort. Rien. Rien ne se produit et cela fait circuler en mon sang une frustration emplie de colère. Je refuse d’avoir fais tant d’entrainement pour rien, pour que l’animal duquel j’hérite ne soit rien d’autre que l’être humain au cou marqué d’une cicatrice profonde. Alors c’est l’esprit empli de ce sentiment d’impuissance que je tente de nouveau, m’asseyant droit dans le fauteuil, les yeux rivés sur le feu dans l’espoir que quelque chose ne se passe.
La sensation fut bien différente de celle décrite dans les livres. Loin de l’ivresse de la réussite c’est d’abord la peur qui me prends au ventre, me retournant les tripes alors que ma baguette m’échappe. C’est le moment des ‘et si’, alors que mon corps change, qu’au bout de mes doigts ne se forment des griffes arrondies, acérées comme des armes de mort. Et si je venais à perdre le contrôle, ces griffes seraient elles l’élément déclencheur d’un accident? Mon frère aurait-il le dernier mot s’il trouvait le corps sans vie d’un enfant ici? j’ai cru perdre connaissance lorsque les pattes griffues ne touchèrent le sol, un long frisson parcourant mon échine. La pièce était sombre et pourtant je pouvais y voir comme en plein jour, non pas grâce au feu, mais parce que mes yeux s’habituaient à leur nouvelle condition. Après quelques pas timides, je m’approchai du miroir que j’avais posé au sol pour y découvrir un animal au pelage d’un noir de jais, des yeux brun comme les miens, un cou arborant une longue ligne sans poil, indiquant très certainement sur ce corps l’équivalent de ma cicatrice humaine…
J’avais eus peur d’un redoutable monstre, mais ce que je voyais dans le miroir frôlait l’élégance. Un chat, noir comme ceux auxquels on offre de porter malheur. Des griffes rétractables, un équilibre hors du commun… Bien plus peut-être que ce que j’aurais pu rêver. Mieux encore, je n’avais perdu aucune des sensations que j’aurais pu laisser derrière moi, une transformation parfaite après des années de travail. Me demandant seulement une chose: Pourquoi un chat? C’est un animal mystérieux, je n’ai de mystère pour personne dans ma famille. C’est une créature appréciée, je suis de plus en plus éloignée de ceux que j’aimais par égoïsme… Peut-être pour ce coté chasseur solitaire ; petit animal capable d’égorger ses proies d’un coup de dent. Le chat n’a rien de doux, docile, affectueux, il est un descendant des grands fauves. Adapté à un milieu où il peut se faire discret, il n’st pas embarrassé par le poids de ses cousins. Il est une ombre, et c’est peut-être là que nos profils se rejoignent. Je n’ai que faire d’être une ombre si cela peut me permettre de vivre.
Ce n’est pas pour égorger mon fils que je rejoins sa chambre sous cette forme, c’est pour qu’il puisse instinctivement glisser sa petite man d’enfant sur la fourrure qui est mienne. Je retrouverai ma forme quelques minutes plus tard, mais j’aime à me dire qu’ainsi je ne l’ai réveillé d’aucune manière. Mon frère avait raison, j’étais inconsciente. Mais pas idiote.
Il s’appelle Junior. Né il y a huit ans, c’est un garçon intelligent et il possède mon regard. Inutile de dire que ma famille m’a souvent demandé qui était le père. Je n’ai jamais répondu. Il était sang pur, et c’était un connard, voilà tout. Mon fils est donc un bâtard au sang pur, ayant vu le jour dans la douleur et par la douleur. Ma confiance ayant toujours été inexistante envers les êtres humains, elle n’en fut que plus rabaissée après cet évènements. Je m’occupai pourtant de lui comme je l’aurais fais d’un fils légitime et désiré. S’il porte le nom de Lestrange, je sais qu’il n’aura pas sa place sur notre arbre généalogique sans qu’il ne se batte pour. Je l’aiderai évidemment, et je le protège d’ailleurs comme un animal veille sur sa progéniture. Les années sont passées trop vite, ce dernier évènement a terminé d’ébranler la confiance de ma mère en sa fille, elle ne m’adressait plus la parole et ce même aux grandes réceptions (où je ne me rends qu’en présence de mon frère, n’ayant jamais vraiment apprécié ces endroits trop bondés). Si je pouvais me promener sur des pattes de velours, je n’aurais toujours pas réussis à comprendre les évènements d’il y a dix ans. Je suis acharnée. Quelque part, je connais la réponse, je me refuse sans doute à l’accepter pour avoir été si naïve toutes ces années, voilà tout.
Dernière édition par Aveline S. Lestrange le Mar 8 Déc - 17:23, édité 1 fois |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 12:45 ( #) | PREUMS. |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 12:47 ( #) | Noomi en Lestrange, trop de perfection Rebienvenue |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 12:52 ( #) | Re bienvenue à toi et bonne chance pour t'as fiche |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 13:32 ( #) | Noomi Rebienvenue |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Guest, Jeu 19 Nov - 14:27 ( #) | Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 15:27 ( #) | Le rapace Re-Welcome |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 18:32 ( #) | Re bienvenue |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 18:35 ( #) | Re-bienvenue madame Lestrange Veuve On va monter une communauté de veufs sur le forum Hâte de lire |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 19:04 ( #) | Rebienvenue |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 19:16 ( #) | Re bienvenue Elleesttropclasselatantequicachesescadavres Bon courage pour la suite de ta fiche |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 19:24 ( #) | Re bienvenue J'ai hate de voir ce nouveau personnage ** |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 21:26 ( #) | rebienvenue ! |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Invité, Jeu 19 Nov - 23:10 ( #) | Re Bienvenue Mademoiselle Lestrange, plaisant de voir que le Ministère va agrandir le nombre de ses employés |
| | Re: Quand vient la nuit — Aveline par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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