Si l’on devait qualifier Leony par quelques adjectifs, ceux-ci seraient les suivants : Joueuse, capricieuse, séductrice, menteuse, drôle, indépendante, rusée, curieuse, impulsive, franche, manipulatrice et dynamique ! Rien que pour ça, la dernière des Jones est souvent accusée d’avoir une double personnalité. En effet, la belle blonde peut se montrer souriante à souhait, à l’aise et bavarde, et la seconde d’après, si son interlocuteur change, mauvaise, sarcastique et arrogante. Et si tous ces adjectifs la qualifient si bien, c’est surement parce que la jeune fille est née sous le signe des gémeaux. Croyant beaucoup en l’astrologie, elle excuse chacun de ses traits de caractère par une explication en direct rapport avec son signe. Même si de l’extérieur, toute cette croyance peut paraitre fantasque, il n’empêche que la blonde s’accorde parfaitement avec le soleil et l’été, et ce depuis son plus jeune âge. Toute petite déjà, elle s’amusait à aller balader dans les champs de fleurs avec ses frères et sœurs, puis s’empressait de rentrer apprendre la guitare en compagnie de son père. Cette joie de vivre et cette entrain à apprendre toute sortes de choses diverses et variées ont toujours poursuivit Leony, continuent de la qualifier, et en ont fait quelqu’un de toujours partant pour faire la fête, à toujours appeler pour faire les 400 coups. D’ailleurs, c’est cette joie de vivre et cette réputation de bout en train qui lui ont permis de ne jamais faire savoir aux autres son réel statut de sang. A son entrée à l’école, la petite Jones se faisait déjà discrète et observatrice, et pu ainsi remarquer aux premières heures de son arrivée au château que le statut du sang était encore quelque chose de très tabou et à 11 ans, Leony prenait encore des décisions irréfléchies. C’est de cette manière que le plus gros mensonge de son existence sorti de sa bouche, juste avant sa répartition… Depuis lors, personne ne sait qu’en fait, sa grand-mère maternelle était une née-moldue, rendant, par ce dixième d’ascendance, son sang mêlé. Et si ce mensonge a pu perdurer autant d’années, c’est grâce à la famille de son père, reconnue nationalement comme pure. Mais personne ne sait ce gros secret et personne ne doit savoir, mis à part ses frères et sœurs, Leony se l’ait juré.
La jeune fille est donc issue d’une famille de quatre enfants. Elle a un frère jumeau, Amadeus, qui est plus précieux à ses yeux que sa propre vie. Sa relation avec son frère est plus que fusionnelle, à l’instar de Tom et Noria, de deux et quatre ans leurs ainés, qui sont depuis toujours restés les plus mystérieux des enfants Jones. Ce sont cependant leur dégout de leur sang-mêlé qui les ont poussés à accepter le mensonge de leur sœur à propos de leur statut de sang.
La dernière chose à savoir sur la jolie blonde est quelle ne supporte pas qu’on l’appelle Leony. Elle n’a jamais aimé son prénom et ne l’aimera jamais. Pour elle, elle s’appelle Leo. Ou Danny, pour Daniella. Mais vous choisissez, soit Leo, soit Danny. Les seules personnes autorisées à l’appeler par son prénom entier sont ses parents, son frère et Angus, son patronus.

Angus et Leo, c’est une très, très grande histoire d’amour. Lors de la première apparition du patronus, ce fut sous la forme de Panda Roux, une mignonne petite créature au pelage soyeux d’un roux éclatant. Rien qu’à cette vision, la jolie blonde ne put que fondre de douceur pour ce petit être adorable. Mais les premiers jours ne furent pas simple et la jeune fille dû prendre l’habitude de toujours entendre un pas trottiner à côté d’elle, pénétrant dans son esprit et pouvant y parler n’importe quand. Le petit animal possède cependant une autre forme, beaucoup moins encombrante puisque c’est aussi un écureuil. Et c’est là que vint la difficulté du choix du prénom. Leony, elle, en apercevant la forme minuscule de son patronus ne put s’empêcher de penser à Gusgus, au vu du museau du petit animal, une célèbre souris dans un conte pour enfant moldu. Mais ce patronyme n’étant pas pour plaire à sa conscience, l’animal et la blonde se mirent d’accord sur le prénom Angus, en référence à Angus Young, le guitariste préféré de la jeune fille. Le panda, lui, trouvait que cela sonnait rockeur, à la fois doux et dangereux, exactement comme il se pensait être. Et ce n’était pas tout à fait un mensonge.