BELLUM PATRONUM


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Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
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Message Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Mer 21 Oct - 23:39 (#)
Beatrice Melrose
Gaunt
ft. alexandra tikerpuu
D'une perfection irrévocable. Pur, pur & pur.
16 ans
célibataire
Hétéro
Étudiante en septième année.
un magnifique colibri insigne qui répond au nom d’Atropos. Mais elle préfère sa forme de vipère Atheris squamigera .
Pro-mangemort
mie
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À propos
Nom: Gaunt, cinq petites lettres qui se lient malicieusement pour former un nom aussi grand que maudit. Ne comprenez-vous donc pas ?  Je ne suis qu’un nom, un murmure sur vos lèvres tremblantes. Ne comprenez-vous donc pas ? Je ne suis que malédiction, descendance royale de la terreur et l’oppression. Avez-vous compris ?  Prénom: Beatrice, un prénom aux couleurs bien joyeuse pour une famille aux racines aussi sombres. '' Celle qui apporte le bonheur. '' - N'est-ce pas ironique ? Autant cette signification est concrète, autant elle, est subjective. Melrose de mon deuxième prénom, quelque chose de doux, quelque chose de brut. Fanée jusqu'à la moelle, Melrose se délaisse de ses pétales pour n'y laisser que les épines. Vous vous y piquez pauvres fous ! Et pourtant, je me délecte des couleurs rougeâtres qui se glissent sur vos doigts.  Âge et Date de Naissance: La jeune femme fêtera ses 17 ans en hiver. 21 décembre 1964, jour du solstice, jour de la neige. Il ne restait que dix petits jours avant la nouvelle année et pourtant, les flocons s'abattaient sur le manoir des Gaunt comme si c'était le tout dernier jour sur terre. Le vent soufflait si fort qu'il se prêtait aux cris incessants de sa mère en peine. Le vent soufflait si fort qu'il se prêtait aux cris incessants de sa mère en peine. Peut-être aurait-elle enfin un petit héritier digne des Gaunt? Et pourtant, pire fut la déception que la douleur de l'accouchement lorsqu'elle put enfin prendre la toute petite fillette qui s'époumonait entre ses mains. Une fille, une abjecte et inutile petite fille. Corvinus serait en colère. Nature du sang: D'une noble famille de sang pur, j'embrasse avec ferveur mes racines aussi sombres que ces jours de terreurs. Une faible lumière semble pourtant éclairer mes peurs. Et si j'osais m'épanouir de par cette horrible sensation qui chatouille le creux de mon ventre ? Le mal n'engendre jamais rien de bon, je crois. Je suis la dernière héritière d'une lignée aussi grande que dérangée. Situation familiale: délaissé tout le monde excepté sa petite poupée de Gaunt. Maman ne pouvait supporter de voir son premier fils complètement ignoré. Ce sont les coups et les sortilèges qui achevèrent la pauvre folle. Pour ce qui est de papa ... j'avais 4 ans. Arseni dit qu'il buvait beaucoup et qu'une nuit, un feu s'est allumé dans sa chambre. Clotho est venue le réveiller ... Et puis ... C'est tout. Mon frère est tout pour moi. Un dieu dans un monde d'incompris. Je peux difficilement fonctionner sans sa main dans la mienne. C'est difficile de comprendre ce qui se passe dans sa tête, tant les confrontations sont récurrentes. Il m'aime et me chasse à la fois, et pourtant, je fais mon possible pour attirer son regard bien veillant sur mon petit corps frêle. Des sourires, des larmes, des rires de folie, des rires insignifiants. Je n'ai que lui, il n'a que moi. La famille Nott nous a accueilli par la suite. Des gens bien, des gens nobles. Je peux difficilement faire la différence entre de faux et de vrais parents, les Nott sont toujours là lorsqu'il le faut. Thalia pour la tendresse et l'empathie, pour la douceur d'une mère qui prend la peine de nous montrer comment marcher debout. La patience de nous apprendre les couleurs et les mots ou encore la beauté des livres d'histoire aux fins plus féeriques les unes que les autres. Une mère, une vraie. Et puis il y a Audric, pour l'honneur, pour la grandeur et les secrets. Pour la fierté et la recherche constante d'un avenir prometteur. Un père beaucoup plus saint d'esprit dirais-je, un homme, un vrai. Ce n'est pas tant sa sévérité et son autorité qu'il ne sait pas reconnaître les opportunités. Marcher sur un fil est de circonstance avec lui, il faut être à la hauteur, avoir de bonnes notes et une bonne réputation. Pour la fierté et la recherche constante d'un avenir prometteur. C'est probablement pourquoi il est si dur avec mon frère. Patronus: Atropos, ou la moire qui coupe le fil d'or dans la mythologie grecque . Une petite peste jalouse et égocentrique qui se plaît à me voir comme sa propriété. Elle aime croire que nous sommes bien plus qu'une pauvre petite Gaunt, qu'il est enfin temps pour moi d'être beaucoup plus qu'une ombre qui suit Arseni aussi docilement qu'un animal blessé. Elle n'aime pas vraiment mon frère et peine à comprendre ces histoires de valeur d'homme et de femme dans les familles de sang pur. Une magnifique vipère Atheris Squamigera aux couleurs rouge et noir, qui ondule au gré de ses sifflements. Ses conseils sont beaucoup plus opportunistes que sages et m'attires bien souvent d'énormes problèmes. Et pourtant, parmi ces flots de paroles délurés et agressifs, elle est loin d'être idiote et insensible. Autant Clotho agit comme un petit ange calme et protecteur, autant Atropos est la gifle suffisante pour me ramener sur terre. Elle prend aussi la forme d'un colibri Insigne lorsqu'elle gère difficilement mes propres émotions. Nous sommes anxieuses, terriblement anxieuses. Ce qui rend parfois Clotho complètement dingue. Son arrivée fut toutefois une sorte de délivrance. Une soeur, une amie, une façon de se voir objectivement tout en étant si différente, si authentique, si brut. Miroir du Rised: Je me trouve dans ce que je peux me souvenir du manoir des Gaunt, aussi pitoyable qu'impressionnant dans son état délabré. Un sourire étire mes lèvres alors que je semble écrasée sous des émotions que je peine à comprendre. Probablement, la paix intérieure, un état second de relaxation qui m'est inconnu. Mon frère se trouve dans le fauteuil que papa avait l'habitude de prendre et il joue délicatement avec mes longs cheveux châtains tandis qu'une imposante collection de serpents s'enroule autour de mes mollets nus. Il serait sans doute sordide de dire que nous formons une magnifique famille et pourtant, c'est bel et bien le portrait qui se dresse devant mes yeux. Seuls au monde - Juste lui et moi ... Et mes serpents. Epouvantard: Je me souviens bien la première fois… Devoir faire face à mon épouventard était quelque chose d’assez traumatisant pour ma part. Me retrouver face à mon frère et moi-même est une impression bien étrange, encore pis lorsqu’on sait ce que ce reflet représente. Ma plus grande peur se retrouve à être la personne que je suis, à ma famille. J’ai peur de nous, j’ai peur de lui, de moi. D’être ou ne pas être. C’est simpliste, c’est compliqué, c’est nous, ce n'est pas nous. C’est le vide et le tout à la fois. C’est l’amour et la haine dans une ignorance absolue. C’est l’entraide dans le chaos, c’est nous, c’est lui… C’est moi. J’ai peur qu’il me laisse, j’ai peur de le faire fuir. J’ai peur qu’il m’aime et pourtant, je ne souhaite que son bonheur. Mon roi, mon dieu… Mon frère.  Composition de la baguette magique: 27 cm de bois d'houx incrusté d'un ventricule de dragon.  Etudes Suivies: Je débute ma septième année.  Autant dire que le départ d'Arseni est un point positif pour mes études. Me retrouver seule me permettra d'obtenir les meilleures notes possibles pour mon entrée en cycle secondaire l'an prochain. Je vise la perfection, tout simplement la perfection. L'an prochain, j'irai en vétérinomagie pour me spécialiser en soins pour basilic. Ces créatures sont si mal comprises, je crois être en mesure de les aider avec mon don. De toute façon, je suis beaucoup plus à l'aise avec eux qu'avec les sorciers. Animal de compagnie: Clotho ma fidèle Xenopeltis unicolor. Un serpent non venimeux vieux de 15 ans déjà. Elle se fait vieille, elle se fait faible et pourtant son caractère maternel n’a jamais terni aux fils des années. Clotho, la moire qui tissait le fil de la vie. Une douce analogie qui semblait lui plaire. Outre mon grand frère, c’est bel et bien le premier être à m’avoir apporté de l’attention, la première à m’avoir apprit à parler. Elle s’entend bien difficilement avec mon patronus et supporte mal que je dépende d’un autre qu’elle. Comprenant difficilement qu’au final, Atropos et moi sommes la même personne.  
Caractère
Anxieuse, la jeune femme gère difficilement ses émotions lorsqu'elle n'est pas dans un milieu chaleureux et préservé. Le confort et la sécurité d'un environnement complètement contrôlé, soit par un membre de sa famille pour qui elle porte une confiance et une loyauté sans mesure ou pour une personne approuvé par les Nott. Le quotidien et ses conditions difficiles augmentent considérablement la méfiance de la belle - mais confuse - héritière des Gaunt. Maintenir l'équilibre d'une âme craintive face aux échos de la réalité et la plénitude d'une poupée de glace suivant les faits et gestes de son frère est difficile. On peut finalement conclure que la jeune Beatrice décide bien trop rarement pour elle-même, préférant - soit par une éducation bien stricte ou par un dévouement déluré - laisser les hommes de sa famille lui dicter ce qui est - sans le moindre doute - le meilleur choix pour elle. Introvertie et peu téméraire, elle se réfugie beaucoup trop souvent dans ses propres songes, rêvant d'une vie qui aurait pu être sienne dans une autre réalité. Fuir la réalité et certains souvenirs devient bien souvent vital pour elle, simplement pour se maintenir sur la fine ficelle de clarté entre la folie génétique et la recherche de grandeur dans un nouveau monde sorcier. Autrement, elle porte beaucoup d'attention sur les consignes qui lui sont donnés. Avoir de bonnes notes est pour le moment la seule préoccupation de Beatrice. S'appliquer avec soins et minutie est une obsession, causant généralement quelques crises d'angoisse. Assez pour détériorer la peau de ses bras à l'aide de ses ongles, mais certainement pas suffisante pour la déroger de son but ultime. Savoir où est sa place est une question d'éducation bien instruite, laissant son frère obtenir toute l'attention que le mâle alpha nécessite. Il est toutefois important de comprendre que laisser son frère en avant-plan n'implique en aucun cas un délaissement de sa part. La barre est haute et doit être impérativement atteinte avec facilité.


On peut facilement dire que son émotivité est d'une puissance accrue, Toujours trop près d'exploser, toujours trop près d'imploser. Et pourtant, c'est son incapacité à communiquer avec le monde extérieur qui la sauve d'une réputation précaire, tout comme c'est cette lacune qui semble la faire doucement sombrer dans la solitude et la dépendance des êtres qu'elle côtoie. Trop de colères pour un cœur aussi fragile, trop d'incertitudes pour un esprit, aussi déviant. Son petit monde semble tourner toujours et encore autours des mêmes questions, des mêmes chaos. La certitude d'être maudite de par ses racines ancestrales, la certitude d'être promise à un monde bien plus grand que celui qui se dresse devant les simples sorciers qui l'entourent. Une reine sans royaume, une princesse sans peuple. Le destin se transforme soudainement en une fatalité qu'elle peine à comprendre le sens ; son propre sens. C'est donc dans le silence le plus inquiétant qu'elle contient son petit jardin secret, réagissant faiblement aux comportements sociaux des êtres. Certains pourraient facilement se tromper sur son attitude et y voir un simple comportement lunatique et rêveur ou bien à certaines mesures une froideur bien difficile à cerner. Tant par sa délicatesse physique et sa voix mélodieuse ressemblant bien fortement à des murmures manquant d'assurance. Elle ne veut pas s'imposer, elle ne veut pas blesser, et pourtant ses paroles sont bien souvent tranchantes pour s'harmoniser à cette toute petite voix. Il ne faut toutefois pas se laisser prendre au piège des apparences, Beatrice possède une intelligence existentialiste, contribuant grandement à l'appréhension de ses propres choix puisqu'elle se questionne en permanence sur le sens et l'origine des choses.


À trop rêver, il est bien souvent difficile de suivre sa logique, Beatrice a parfois bien du mal à survivre à ses propres états d'âme. Elle veut être aimée, se sentir en sécurité. Lever terres et mers pour la personne qu'elle convoite, sans trop chercher à comprendre si elle ne se brime pas quelque part dans ses démarches. Il est cependant difficile de percer sa petite bulle, procurant beaucoup de crainte et de méfiance aux premiers abords. Une sorte d'agression dans son monde qui enclenche automatiquement ses tendances à repousser tout intrus qui s'immisce dans sa vie. Elle aime trop pour ne pas repousser, elle déteste trop pour ne pas s'accrocher. La limite est si faible et confuse qu'elle devient complètement instable et imprévisible. Une forte émotivité la forçant à vivre comme une éternelle adolescente qui cherche à jouer les femmes fatales. Presque logique lorsque l'on comprend qu'elle place de fait elle-même les femmes dans une catégorie secondes. Comme une vipère silencieuse mais tenace, elle use bien souvent de ses allures fragiles et enfantines comme d'un filtre pour obtenir ce qu'elle ne peut chercher elle-même. Elle base principalement ses compétences sur des promesses aussi brillantes que la lune, aussi doucereuse que les étoiles. Faire les choses soi-même est beaucoup trop difficile et elle doit donc compter sur de petites biches qu'elle repère silencieusement au fin fond de sa salle commune. Analytique, elle prend toutefois tout son temps avant d'opérer, certaine d'avoir repéré une personne qui ne sera pas de taille mentalement face à ses beaux discours..
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Patronus
« Beatrice ma chère, venez donc nous rejoindre à l’intérieur ? »

La fillette hocha distraitement la tête, trop absorbée par sa contemplation des flocons de neige qui se déposaient contre sa peau de perle. Elle pinça les lèvres, ses ongles s’acharnant frénétiquement sur son avant-bras tandis qu’elle laissait vaguer ses pensées dans un tourbillon presque dévastateur. Elle poussa un long soupire, la forte impression de pouvoir sentir des doigts se resserrer contre sa gorge, étouffant sa fierté de par cette sensation d’effervescence. Un peu comme si chaque flocon qui touchait le sol devenait un poids sur cette fatalité qu’elle reconnaissait. Pouvait-on simplement parler d’un instinct réel, d’une sensation de déjà vue ou bien simplement d’une coïncidence ? Et pourtant, la fillette arrivait à peine à calmer son cœur qui battait beaucoup trop fort, trop vite ; trop, tout simplement. À bout de souffle, elle posa ses mains contre la rampe de pierre, penchant dangereusement son corps un peu plus vers le vide qui s’étendait sous le petit balcon où elle se trouvait. D’ici, on pouvait mieux entendre l’hypocrisie des rires sans couleurs. D’ici, on pouvait mieux sentir les jugements et la prétention qui s’entremêlait parfaitement à la beauté des lieux. Ils étaient si beaux à regarder, tous ignoble les uns que les autres, tous plus ignorants les uns que les autres. Leurs langues acerbes prononçant des mots qu’ils ne comprenaient même pas, délibérant sur des sujets qu’ils ne comprenaient même pas. Ils ne comprenaient rien, simplement parce qu’ils étaient trop concentrés à savoir qui possédait la plus belle robe ou encore savoir combien coûtaient ces magnifiques verres de cristal dont ils étaient les heureux propriétaires pour quelques heures. Sentiment d’euphorie aussi éphémère qu’un délicat flocon de neige. Inconscient de la réalité qui les entourait, qui les avalait. Mais encore une fois la neige apportait son fardeau, le savaient-ils seulement ? Que la neige n’était que tromperie dans son manteau blanc ? Que de ses diamants de glace, reflétait une fatalité aussi laide que constructive ? Les Gaunt et la neige, c’était une histoire d’amour houleuse qui se terminait toujours d’un rouge nacré et épais. Les Gaunt et la neige, c’était presque un complément, une unification qu’il fallait faire face dans sa fusion la plus dévastatrice.

Ses doigts se crispent soudainement contre la pierre glaciale de la rampe, tandis qu’elle renversait sa tête vers l’arrière, ses longs cheveux cascadaient entre ses reins. Les paupières closes, la fillette pouvait ressentir une douce chaleur qui émanait de ses tripes, de sa gorge, de ses lèvres entreouvertes tel un souffle de seconde vie. Ses paupières frétillantes au gré de ses cellules qui semblaient exploser en une fraction de seconde. Un sourire, un doux sourire de peur, de haine, d’amour ; un sourire de reine à son état pur. Puis soudainement tout semblait si silencieux, plus de rire, plus de son.   Ses muscles se relâchaient enfin, son petit corps s’affaissant l’espace de quelques secondes contre le muret qui la séparait du vide. Beatrice se laissait lentement glisser vers le sol, sa jolie robe d’un bleu aussi royal que ses racines ancestrales se tachait contre le sol recouvert de neige. Comme si tout ce qui lui appartenait serait impérativement souillé de par son nom. Confuse, la fillette glissait ses mains contre ses joues, vérifiant que tout était bien en place, suivie des côtes, ses bras, son ventre. Tout allait bien, tout allait mal. L’équilibre parfait, la normalité des choses. Et la neige qui semblait redoubler sa prestance, du haut de son trône élémentaire.  

« Quelque chossssse ne va pas petite reine ? » pouvait-elle entendre siffler à ses oreilles. Elle hoqueta, ses yeux se posant sur une magnifique vipère Artheris Hispida aux écailles bi couleur. Beatrice poussa un long soupire, hochant négativement la tête alors qu’un léger sourire étirait délicatement ses lèves. « Que fais-tu ici ? Je ne crois pas que les serpents soient invités ce soir. » Avait-elle murmuré, s’approchant doucement à quatre pattes, tendant une main vers le reptile. « Et toi que fais-tu isssi ? » sifflait l’animal, ondulant son corps contre la neige. « Je n’aime pas les réceptions mondaines. Les adultes n'aiment pas avoir des enfants dans les pattes. Je suis Beatrice Melrose Gaunt … et toi qui es-tu ? » Demandait-elle dans un sifflement. Elle effleura délicatement ses écailles pointues du bout des doigts, inclinant légèrement la tête vers la droite, curieuse. À peine avait-elle eu le temps de la caressée que la vipère s’embrumait, se teintant d’un bleu magnifique, son corps se métamorphosant sous les yeux ébahis de la blonde, prenant la forme d’un colibri insigne aux couleurs flamboyantes. Elle hoqueta, se redressant vivement pour regarder l’oisillon virevolter dans tous les sens. La panique, la folie collective, les cris, les éclaires lumineuses qui fusaient dans la pièce où se trouvaient les invités. Alertée, la fillette s’élança à l’intérieur du manoir, dévalant les escaliers à une vitesse folle. Ce ne fut pas tant la surprise que l'horreur de découvrir le corps à moitié inerte de son propre frère qui gisait sur le plancher. Elle hoqueta, s'approchant avec détermination, bousculant ceux qui se dressaient devant elle tandis qu'elle resserrait ses poings avec force.

« Juste toi et moi. » ... et nos serpents.
Pseudo et âge: mie Où as-tu trouvé le forum ? ben comme j'ai dis dans mon post dans la section invité e_e je tourne autours depuis une bonne année alors je peux pas dire vraiment comment et où j'ai trouvée le forum  wuuuuut  Personnage:  Famille de sorciers  As-tu un autre compte sur BP ? encore vierge oui. Présence: toujours présente pour un rp  Quickvafermer  Une remarque ? magnifique forum  Quickvafermer   


Dernière édition par Beatrice M. Gaunt le Ven 6 Nov - 6:08, édité 15 fois
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Mer 21 Oct - 23:40 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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La neige,
Toujours et encore une histoire de neige. C'est une histoire d'amour aux pages aussi trouble que cristalline, une épopée sans héros qui triomphe et perdure au travers du temps et des éloges. Les langues acerbes s'acharnant depuis des lustres sur une famille qui pourtant se traîne elle-même dans les bas-fonds de l'impudence. Un art, une mœurs, une éducation. La génétique du mal à sa plus simple apparence. On croit trouver une faible lueur parmi les heures sombres pour finalement découvrir que ce n'est que le simple reflet d'un espoir mourant sur les scintillements d'un fragile flocon de neige. Absorbant si aisément les émotions de par sa fluidité impressionnante, se teintant d'un rouge suite aux déboires d'une vie pathétique aux historiques pourtant voués à d'admirable fatalité. La neige, toujours et encore la neige pour débuter les premiers mots d'une histoire aussi vide que glaciale.


Aussi uniques, les uns des autres, les flocons s'acharnaient simplement sur la nouvelle vie qu'elle portait en elle. Une silencieuse fillette laissée dans le coin d'une pièce décrépie par le temps et la haine. Elle n'est pas intelligente, tu vois, elle ne sait même pas dire maman. Et pourtant, c'est dans ce silence accru que la fillette évoluait dans le coin de son salon. Entre les cris et les insultes, entre le dégoût et la déception, Beatrice se laissait aller dans les machinations d'un esprit bien rêveur, teintant les couleurs grise et terne par des coups de pinceau aux allures plus féerique. Elle n'est pas intelligente, tu vois, elle ne sait même pas dire papa. Que des sifflements, de longs et délicats sifflements qui s'élancent du bout de sa langue pour venir lécher le plancher de bois parsemé de feuilles se tordant sous le poids de ses amis aux écailles étincelantes. Comme une vague qui l'enjolivait avec oppression, sous les regards approbateurs d'un père aux espoirs enfin accompli, d'une mère pétrifiée et terrassée sous la douleur d'une douce folie, d'un frère trop jeune pour comprendre les drôles d'histoire qui peignait les murs de sa demeure. Et puis l'attention se transforma en possession, une simple fillette aux lèvres scellées devenait soudainement une poupée de neige, une princesse d'hiver constamment perchée sur les genoux protecteur de son père qui s'esclaffait d'hystérie devant son dernier marmot au talent bien caché. Une admiration inconditionnelle qui la confinait à une fatalité peu commune, l'amour d'un père au cœur de pierre. Les mains tachées de suies alors qu'ils passaient d’innombrables heures devant le feu de foyer, à nourrir les flammes tout comme les coups qui souillaient la peau de son frère. Maman est partie, maman ne reviendra plus. Maman a eu peur et est partie se cacher dans un monde qui se fait bien plus froid que l'hiver, figé dans la glace du temps. Maman aimait son fils, maman jalouser sa fille. Mais maman ne sait pas ce qu'est l'amour alors elle se fait triste d'aimer avec sa haine. Perdue dans sa propre mélancolie imaginaire, maman s'est laissé partir sans trop comprendre, subissant son ignorance. Et puis papa était trop heureux pour comprendre le mal qu'il faisait, parce que papa ne sait pas ce qu'est le bonheur. Narcissique dans toute sa splendeur, papa s'est laissé emporter par des sentiments qu'il ne savait gérer. Papa aimait de ses poings, papa aimait de ses bras trop forts qui étouffaient. Papa aimait tellement qu'il faisait peur, incapable d'effleurer délicatement le corps de ses enfants trop fragile pour ses émotions. Des mots qu'il sifflait à une fillette insouciante, des mots qu'il sifflait à un garçonnet qui n'y comprenait rien. Les choses empiraient avec le temps, tout simplement parce que le temps ne cicatrise rien, n'efface rien, n'atténue rien ... Il ne fait que passer, qu'allonger les secondes aussi pénibles étaient-elles. Et la petite poupée de neige pouvait sentir les bras qui aimaient trop se resserrer contre son petit corps composé de fragiles petits flocons chaque fois que la tête de son frère se fracassait contre le sol. La peur était si grande, si forte qu'un beau jour, la petite princesse de glace explosa de sa tempête. Un accident, un jour bien sombre qui venait s'entremêler aux nuits hivernales. Papa est partit, papa ne reviendra jamais aimer de ses bras trop puissants.

Seuls envers et contre tous, « Juste toi et moi » - « Et tes serpents.»,
De belles promesses pour des enfants qui ne savaient pas bien s'aimer. Une nouvelle page qui prenaient place dans l'histoire de la famille Gaunt. Assis sous les branches d'un grand chêne, la neige effleurait leurs peaux autant que la cendre qui émanait de leur maison qui s'engouffraient sous les flammes d'un amour éphémère. Une protection face à la peur des bras qui aimaient trop fort. Une leçon de vie qui prenaient tout son sens dans une nuit bien plus sombre qu'à l'habitude. Et pourtant n'était-ce pas une drôle de sensation qui ralentissait les battements de leurs cœurs dans une mélodie totalement inconnue ? Un nouveau chapitre, une nouvelle valse beaucoup plus moderne nacrée d'or et de diamant vertigineux. Juste toi et moi. Et la famille Nott.


À quatre ans, il était bien difficile de comprendre que la petite blonde ne savait prononcer que cinq mots constitués de l'alphabet romain. « Juste toi et moi », des mots d'une grande profondeur pour une fillette qui ne savait pas dire maman, ni papa. Capricieuse, la fillette passait le plus clair de son temps à hurler dès l'instant où son frère délaissait sa petite main, constamment menotter à sa seule famille. La dépendance de son père s'était naturellement transférée sur son grand frère qui contenait que trop mal ses propres émotions. Arseni est comme maman, il aime de sa haine. Arseni est comme papa, il aime de ses bras trop forts. Et pourtant, brillant dans une colère qui semblait insurmontable, ses mains se faisaient délicates contre les joues perlées de larmes de sa petite poupée de neige. Aimer est un bien grand mot, dépendre est un bien gros problème. L'homme qui s'occupait d'eux n'était pas un saint, mais il aimait avec neutralité. L'évolution de Beatrice se faisait si rapide, entouré de rires et de sourires dans une maison propre et luxueuse. Les mots s'enchaînaient finalement hors de sa gorge, transformant les ''s'' par des ''a'', ''b'', ''c'' et des ''d''. Des jouets à ne plus savoir où regarder. Des robes de toutes les couleurs et pour toutes les occasions et des souliers pour courir dans toute la maisonnée en faisant claquer ses talonnettes le plus fort possible. Une enfant, une simple petite fille qui sentait la vie pulser dans ses veines à une vitesse fulgurante.


De ses petits doigts mal habiles, la petite Gaunt apprenaient la délicatesse des touches d'ivoire du piano à queue qui trônait dans le salon des invités. Comblant les heures perdues sans son frère qui quittait pour apprendre la magie dans un endroit qu'ils appelaient Poudlard.Clotho, sa fidèle petite Xenopeltis Unicolor n'avait pas une seule fois désertée la fillette depuis la mort de son père. Le vieux Nott avait finalement laissé les petits Gaunt aux soins de son fils et sa nouvelle épouse pour une vie de famille bien spéciale. Maman Nott se faisait douce et enseignait le langage des signes tandis que papa Nott se concentrait sur l'héritier d'une famille bien sinistre. . Le matin, on passait des heures à confectionner des serpents en origami magique pour les envoyer à Arseni qui travaillait dur et l'après-midi, on se concentrait sur l'apprentissage d'une éducation stricte et complète. Représenter de si grandes familles nécessitait beaucoup de concentration et d'assiduité. Et pourtant, la confiance était si présente au sein de la famille qu'il était bien difficile de faire autrement que d'exceller dans tous les domaines. Plonger la tête dans les livres d'histoire devenait un passe-temps plus qu'une corvée. Apprendre, toujours et encore apprendre. Ce n'était pas faute d'avoir manqué d'attention dès son plus jeune âge que la jeune fille n'en n'était pas moins intelligente. Et pourtant, dans un esprit montrant des défaillances, la petite Gaunt semblait difficilement se départir de ce manque d'amour qui venait de sa propre famille. Autant pouvait-elle passer de longues semaines sans le moindre problème, autant les explosions émotives se faisaient fort lorsque son frère pointait le bout de son nez à la maison. Regarde-moi, aime-moi, serre-moi fort. La folie d'une tempête délurée qui grattait l'intérieur de son crâne. Arseni devenant le roi incontesté d'une fillette qui ne savait pas bien aimer, qui aimait de ses larmes.


« Juste… Toi et moi. » Parce que l'enfer ce sont les autres. « Et tes serpents. ».


Dernière édition par Beatrice M. Gaunt le Ven 6 Nov - 5:59, édité 3 fois
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Mer 21 Oct - 23:57 (#)
Bienvenue ici Mamzelle, bon choix de famille Brille

Si tu as des questions n'hésite pas Chou
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Mer 21 Oct - 23:58 (#)
Bienvenue et bon choix de famille Brille
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 1:03 (#)
Ravi de te voir parmi nous, enfin j'ai envie de dire unancestlong
Oui j'ai stalké la partie invitée HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Amuses toi bien pour ta fiche Yaaa et bienvenue héhé
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 2:09 (#)
Bienvenue :)
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 8:46 (#)
La belle Alexandre + cette famille dead

Bienvenue hihi
Euphrasie Malefoy
admin - i don't want just a memory
Euphrasie Malefoy
Répartition : 11/08/2015
Hiboux Envoyés : 1420
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Euphrasie Malefoy, Jeu 22 Oct - 9:45 (#)
Ma future soeur hihi
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 11:51 (#)
Super choix de famille hihi bienvenue Chou
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 12:16 (#)
Une Gaunt Brille Bienvenue parmi nouuus Haww
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 12:26 (#)
Bienvenue Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.   1094600113
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 13:19 (#)
Merci à tous pour ce bel accueil ! Slurp
Oui en effet un an c'est long mais en même temps je me dis ; c'était pas pour rien, si non je n'aurais peut-être pas mademoiselle Astrid avec moi ahaha Chou
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par O. Jill Peverell, Jeu 22 Oct - 13:34 (#)
Astrid B. De Breteuil a écrit:
Ma future soeur hihi
On va avoir plein de choses à se dire ma petite Perv !

Bienvenue hihi
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 14:15 (#)
Bienvenue à toi !
Très bon choix de famille dead

Bonne rédaction de fichette !
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Invité, Jeu 22 Oct - 17:09 (#)
Ton avatar dead
Bienvenue Chou
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Message Re: Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.
par Contenu sponsorisé, (#)
 

Beatrice Melrose Gaunt ; don't get cut on my edges.

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