Ici, c'est la partie où vous présentez votre personnage. Décrivez son caractère, c'est le plus important, donc n'hésitez pas à développer. Vous pouvez parler de sa date et de son lieu de naissance, de son statut de sang, de sa nationalité, de sa baguette (elle peut avoir trois coeurs différents: plume de phénix, ventricule de coeur de dragon et crin de licorne), de son épouvantard, de son animal de compagnie s'il en a un. Minimum de 10 lignes.

Lundi 25 Décembre 1978

C'était un matin d'hiver, le jour de Noël en réalité. La neige avait recouvert tout le domaine de la famille Queen et un certain jeune homme ne tarderait pas à descendre s'y jeter et la peupler d'hommes de neige. Mais Lukas semblait plongé dans un sommeil sans rêve, un sommeil lourd duquel il n'émergerait pas immédiatement. Ses poings étaient fermés, rassemblés près de son nez, le rythme de sa respiration s'y faisait ressentir sous la forme d'un souffle lent et chaud. Ses genoux ramenés contre son torse, il paraissait minuscule, fragile... Seule la pointe de ses cheveux bruns dépassait de la lourde couette qui le recouvrait. Il sera bientôt neuf heures, il ne devrait pas tarder à ouvrir les yeux sur ce qui se déroulait à ses côtés. En effet, à la frontière de son oreiller dansait une sorte de brume couleur givre. Cette danse éternelle sèmerait sans doute l'incompréhension chez l'enfant s'il se réveillait à cet instant.
Lorsque sa tête sortit des draps, Gabriel fut pris d'un frisson qui l'électrisa des pieds à la tête. Le froid avait envahi sa chambre, les elfes de maison étaient vraiment incapables. Apple ! APPLE ! s'écria-t-il d'une voix qu'il espérait assez forte.

Apple, c'était son elfe de maison, celle qui s'occupait de lui préparer sa chambre avant qu'il ne rentre, ses petits déjeuners, ses habits pour les jours à venir. Mais la veille, elle n'avait pas pris le soin de maintenir la pièce à une température convenable pour que le réveil soit agréable. Lorsqu'elle entra dans la chambre d'un pas pressé et qu'elle s'inclina respectueusement devant le benjamin des Queen, ce-dernier la fixa d'un air irrité. Il savait ce que ferait Castiel dans ce cas-là. Maître ? Vous avez appelé Apple ?... Apple était en train de préparer votre petit déjeuner... Silence ! Du haut de ses dix ans, le petit garçon s'était convaincu que le respect envers lui était primordial. Néanmoins, il ne savait pas s'il était capable d'un tel pouvoir sur l'autre... Il était trop jeune, trop maniable. Ne penses-tu pas, Apple, avoir oublié quelque chose hier soir comme... disons... De mettre des buches dans la cheminée ? Non, c'était trop demandé ? C'était simple, Gabriel avait longuement observé Castiel faire la morale aux elfes, dont à Apple. Apple est désolée Monsieur. Apple est étourdie, Apple ne recommencera plus.
Sautant sur ses pieds, il ignora la petit créature drapée d'une vieille taie d'oreiller. Il s'habilla d'une épaisse robe de chambre, se munit de chaussons à sa taille puis sortit de la pièce en lançant à Apple : Profites-en pour faire un peu de ménage !!

La journée promettait d'être agréable. C'était Noël, le repas de la veille avait étant fantastique. Sloann, Castiel et Gabriel avaient été assis à côté tout la soirée et avaient ainsi pu se raconter les dernières nouvelles à Poudlard. Qu'est-ce qu'il avait hâte... Lorsqu'il s'apprêta à descendre le large escalier menant au premier étage, le petit Queen remarqua quelque chose d’inhabituel qu'il n'avait pas eu le temps de remarquer plus tôt sans doute à cause de ses yeux embués par le sommeil. A ses côtés nageait dans l'air une fine brume argentée. Curieux, il s'accroupit à son niveau pour passer la main à travers, mais celle-ci disparut pour réapparaître de l'autre côté de Gaby qui se retourna brusquement, surpris, avant de tomber sur ses fesses. L'enfant était littéralement fasciné par ce qui se déroulait devant lui, Il ne savait pas ce que c'était, si c'était offensif ou sans danger. Ça semblait vivant, méfiant ou bien joueur ? Il descendit à reculons les marches tout en gardant ses yeux plongés dans l'être magique qui le suivait d'une vivacité incroyable. Dansant dans l'air, cette... chose semblait pleine de vie.

Samedi 1er Septembre 1979

La Répartition fut un moment magique. La voix du Choixpeau résonnait encore dans la tête du petin garçon qui était affalé sur des coussins au plus près de la cheminée. A ses côtés, un petit mammifère au pelage immaculé de blanc se laissai engloutir par le sommeil qui s'était diffusé en chacun des jeunes sorciers. Emmitouflé dans une large couverture polaire aux couleurs de sa maison, Gabriel fixait avec intérêt les longues flammes lécher l'âtre de pierre déjà recouvert de cendres. Hé... Erik ? La petite boule de poile sous sa plus petite forme émergea à moitié en émettant un léger grognement C'est à quel sujet ?
- C'était génial ce soir non ? lui lança Gabriel.
- C'est sûr. Si tu avais vu ta tête quand tu as été réparti !
C'était vrai que le jeune garçon avait été extrêmement heureux lorsque le vieux Choixpeau avait annoncé la maison dans laquelle il suivrait ses études. Il savait qu'il se souviendrait longtemps de cet épisode de sa vie. Devant tous ces gens, son visage n'avait pût que s'empourprer. Rougi par la joie, il n'avait cessé de sourire de toute la soirée et à cet instant encore, il ne parvint pas à réprimer un fou rire avant de s'endormir au coin du feu... Pendant ce temps là, Erik observait son ami si cher. Cette jeune hermine était d'un naturel protecteur mais aussi très joueur. Les jeux dans la neige qu'ils enchaînèrent au manoir sont encore des souvenirs bien vivants aujourd'hui et Erik savait que ce n'était pas terminé, loin de là cette idée. Poudlard allait leur offrir un vaste champ de possibilités pour mieux se connaître et partager de grands moments ensemble. Lorsque Gabriel découvrit les deux formes de son patronus, il fut si surpris qu'il n'en dormit pas de la nuit, préférant lui parler que de s'isoler dans ses rêves - ceux-ci semblant si réels. Confidents, meilleurs amis... Ils sont inséparables, au sens propre et au sens figuré, car la dernière fois où Erik s'était retrouvé enfermé dans un placard, la douleur lancinante à la tête que les deux endurèrent leur apprirent à ne plus se quitter.