Gwenhaël, assise en tailleur, dans le verger familial, jouait les mains dans la rigole d'eau qui partait plus bas vers le potager. Elle tenait dans la main un caillou, elle le plongeait dans l'eau, il devenait donc mouillé, mais lorsqu'elle le ressortait, il était déjà sec. Elle avait à peu près quatre, cinq ans et son père, qui avait toujours un œil sur elle, avait été plutôt fier comme un pape ! Jusqu'à ce qu'elle eut onze ans et sa baguette magique, il lui arrivait parfois de faire voler une tige ou quelques pétales pour amuser sa sœur qui riait beaucoup dans ces moments-là.

La jeune fille eut donc une enfance plutôt heureuse. Autant, elle adoré les moments d'études, faisait partie d'une famille de sang-pur respectable et respecté, elle avait eut tout jeune déjà quelques obligations comme la bienséance et autres trucs du genre. Elle a appris à marché avec des livres ou une cruche d'eau sur la tête, mais aussi à danser des danses de salon telles que la valse ou la polka. La période "cruche" fut plutôt mal vécue, car elle avait l'impression de devoir marché en arrière alors qu'elle se tenait seulement droite. Elle remercie d'ailleurs maintenant ses parents pour cela, car elle a parfois un peu de peine pour les camarades qui se tiennent avachis sur leurs siège alors qu'elle reste droite en toutes occasions.



La vie avant la répartition de Gwenhaël n'avait pas vraiment de sens. Elle n'avait qu'une envie, avoir sa propre baguette et faire partie d'une des maisons de Poudlard. Elle n'avait pas vraiment de choix, de préférence puisque d'une certaine manière, elle se retrouvait dans chacune d'entre elles. Savez-vous ce qu'est un chapeauflou ? C'est cette élève qui reste assise pendant longtemps sur la chaise. Trop longtemps. Ils restent cinq minutes ou plus assis, le Choixpeau sur leur tête n'arrivant pas à se décider entre deux maisons qui pourraient convenir à merveille à l'élève en question. Voilà ce qu'il s'est passé pour elle, pour sa première soirée à Poudlard. Elle n'a jamais révélé quelles étaient ces deux maisons en question à quiconque et pour tout dire, elle était plutôt fière qu'une chose comme ça lui arrive. Elle avait l'impression d'être importante, de faire partie d'un club assez fermé.



Que dire que la vie sentimentale de cette fille un brin complexe ? Elle n'a pas eut de petit-ami depuis plus de quatre ans, c'était un garçon d'une autre maison que la sienne, de la même année. Si on lui demandait pourquoi, elle expliquait que ça avait rapport avec ses études, elle ne voulait pas perdre de temps avec quelque chose de si futile qui met en retard pour les devoirs.
Seulement, en grandissant, et même si elle ressentait de l’attirance pour un gars ou un autre, une peur panique emplissait la moindre parcelle de son corps dès qu'il y avait la moindre parcelle de rapprochement. Le premier baisé qu'elle a échangé avec un garçon lui a donné le tournis et elle a manqué de s'évanouir lorsqu'elle a pensé à ce qui pourrait se passer plus tard : elle s'est enfuie presque en courant, prétextant du devoir à finir en botanique. C'était son premier et dernier baisé. Le soir même, elle a été prise de nausées et a passé sa nuit aux toilettes à vomir. Depuis ce jour, elle a une peur bleue de tout ce qui se rapproche de près ou de loin à ce genre de chose. Gwenhaël est atteinte de pornophobie pour être clair et ce côté qu'elle a un peu trop centré sur elle-même qui pousse les gens à la fuir l'arrange plutôt bien pour ce problème-là.
Néanmoins, elle sait qu'un jour où l'autre, ses parents viendront la voir pour qu'elle se fiance, se marie, et fonde une famille avec un jeune homme (ou un homme en pleine force de l'âge) de bonne famille. La lignée du sang est quelque chose d'important même si la famille reste neutre sur tous les conflits qui sont bien présents depuis pas mal de temps. Ce jour-là, elle devra être capable de mettre sa phobie de côté.



Ce qui va suivre va peut-être vous paraître un peu barbant, mais il est l'heure de parler étude. Effectivement, la plus grande partie de la vie de Gwenhaël est dédiée à l'étude avec un grand E. Elle ne veux pas apprendre pour apprendre bêtement. Elle aime aller au fond des choses creuser pour pouvoir voir le sujet dans son ensemble et précisément à la fois, exactement comme pour l'art et les tableaux. Sa première année n'est pas la plus réussie qu'elle est faite jusqu'à présent. Il y avait tellement à découvrir à Poudlard qu'elle s'est laissée porté par la magie des lieux. La fin est arrivée plus vite que prévu tellement le temps à passé vite. Elle avait fait le choix de toujours rentrer au manoir familial pour les vacances.
L'année suivante, elle fit l'inverse et les examens de fin d'année furent bien mieux réussis. Être éloigné de la sorte de ça famille ne lui avait fait aucun mal. Elle n'avait eut aucun coup de blues non plus et elle en était fière.
Cet été là, elle s'amusa à raconter des histoires plus ou moins vraies à sa jeune sœur qui n'a jamais su que croire.
Puis les cours reprirent, elle avait trouvé sa routine et ça marchait plutôt bien. Mise à part un Troll en Divination et un Piètre en Astronomie, dont elle ne s'est pas énormément souciée et l'Acceptable qu'elle a reçu en Histoire de la Magie qui l'a fortement contrarié en revanche. Tout s'est passé pour le mieux puis qu'elle a réussi à obtenir X Optimal (SACM, Sortilèges et Enchantements et Métamorphose), X Effort Exceptionnels (Potions, DCFM, Botanique et étude des Runes).
Elle a bien évidemment continué son marathon en sixième et septième année avec ces sept cours-là. Les notes de ces ASPICs sont resté les mêmes hormis pour le cour de potion où elle s'était améliorée et le cour de Sortilège et Enchantements où elle ne réussit à obtenir qu'un Effort Exceptionnel.
Ne sachant pas quoi faire et voulant garder toutes les options pour son futur ouvert, Gwenhaël est entré dans le Cursus Ordinaire, mais, à deux ans de son certificat, la réforme est arrivée, l'obligeant à revoir ces plants. Elle s'est donc réorientée tous naturellement vers la magie zoologie. La voilà donc revenue en neuvième année.



L'enfance; c'est fait, la répartition; aussi, la (vie) sentimentale; c'est une grosse blague, mais ça a été abordé, le parcourt scolaire ? Aussi. Après, l'attendrissant, l’excitant, le barbant, voilà venu l'heure du sujet où l'on sort les mouchoirs et les potions de poussos. Je veux parler de tous ce qui c'est passé à Poudlard de dramatique ces dernières années.
Première chose, l'apparition de Lord Voldemort... lorsqu'elle était petite, elle ne comprenait pas la menace qui pesait sur les née moldu ou les traîtres à leur sang. Puis, avec le temps elle s'est rendu plus ou moins compte des différences qu'il pouvait y avoir entre les familles respectable de sang pur, comme la sienne et les autres. Elle était contente de se savoir à l'abri parce qu'elle ne connaissait pas d'autres familles ou personne qui n'avait pas un sang pu. Cette guerre était donc assez éloignée pour elle est pas vraiment concrète.

Puis il y a eut la fille de Poufsouffle qui est morte, elle n'a jamais vraiment compris comment, au nom d'une différence si peu visible (la couleur du sang ne change pas), les mangemorts arrivaient à dormir tranquille.
L'été avait tout de même était plaisant, Gwenhaël avait profité de longues marchent près des plages et s'était peu à peu séparé de la moitié de ses amis si ce n'est plus. Elle parlait seule, enfin pas tout à fait, elle parlais à son patronus, à haute voix, comme si elle parlait à un être humain.
Cette année fut la plus longue de sa scolarité, car plus que ces parents c'était son elfe de maison qui lui manquait : Capi, toujours prête à faire les quatre sans coups pour divertir sa petite maîtresse qui en aurait bien eut besoin à la fin de l'été avec l'attaque de Mangemort. Mais où été Albus Dumbledore ? A ce moment là, la jeune fille, ne voulant plus revivre cette peine insoutenable fini de se séparer de ses amis. Ne plus être attaché à personne, pour ne pas souffrir, c'était lâche.
Les quelques mois qui passèrent avec notamment l'attaque durant un match de quidditch furent flou. Elle n'était pas au match, avait perdu le goût du quidditch et commençait à perdre fois en la sorcellerie. Ce flou continua jusqu'en Septembre suivant où elle vit son cousin pleurer la perte d'amis. Elle, n'avait personne à pleurer. Plus que le fait même que l'attenta pourrait être fait par des aspirant mangemort cachés dans les rangs de Poudlard, plus encore que les pertes, c'était sa solitude qui lui revient en pleine face, qui la secoua et elle comprit son erreur. Elle n'avait pas d'ami, elle vivait, mais n'était pas heureuses, lorsqu'elle riait, son rire ne se mêlait pas à ceux des autres, mais à celui de son patronus que personne ne pouvait entendre... Elle essaya de se relever tant bien que mal, elle souriait aux gens qui l'entourait, mais n'arrivait pas à passer le pas, à engager la conversation avec les autres, avec ceux qu'elle avait appelé ses amis avant que tous ne commence.
Puis, il y a eut la peste des patronus et l'impression qu'elle avait de suffoquer. Jamais elle n'eut mal comme ça au paravent. Elle avait l'impression qu'on lui ôtait une partie d'elle et c'est un sujet qu'elle n'aborde jamais.



Finissons, sur une note un peu plus optimiste. Lorsqu'elle est revenue à Poudlard, sa mère lui envoya une lettre qui disait en gros qu'elle était fière de Gwenhaël. Juste une phrase. Une petite phrase. Son père avait écrit un peu plus, était plus compatissant, comme à chaque fois. Puis, elle reçut une autre lettre, celle de Capi, l'elfe de maison, la première était pour lui demandé si elle pouvait lui écrire une lettre et elle spécifiait également qu'elle allait se punir pour avoir pris l'initiative que lui en avoir envoyé une. Dans la seconde, elle s'était dessiné entrain de faire des grimaces, il y avait des animaux magiques et fantastique en origami de toutes les couleurs et surtout des petites histoires rigolotes comme Capi lui racontaient lorsque Gwenhaël était petite avant qu'elle ne s'endorme.