[uc et non corrigé]
On t'a nommé Arista. Tu t'es toujours demandée pourquoi, ce n'est pas comme si ce prénom est particulièrement joli ou a une quelconque signification pour ta famille. Tes parents n'ont jamais su répondre à tes nombreuses questions qui sont peu à peu disparues au fil de ton adolescence. Pourtant, il te colle à la peau. Arista. Il est une partie de toi, vous ne faites qu'un et tu le sais parfaitement qu'il te correspond totalement. Aussi fière et têtue que toutes les autres personnes qui le portent, tu es décrite par tes professeurs comme perfectionniste et assidue. Les élèves quant à eux disent que tu es trop directe et très hautaine, tu n'as jamais baissé ton regard et su faire tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler. A l'instar d'une bombe prête à exploser, le visage inexpressif et la méchanceté aux bouts des lèvres, tel un serpent tu déverses ton venin. Tu frappes là où ça fait mal. Tu sourirais presque sous l'effet de l'euphorie qui t'effleure dangereusement quand tu vois les visages se décomposer. Tu n'es pourtant pas une vipère, non, ton uniforme est aux couleurs bleu et bronze. Il n'y a aucun doute que tu sois bien à ta place dans la maison de Rowena Serdaigle. En possession d'une intelligence remarquable, tu t'intéresses aux choses les plus infimes qui te rendent encore plus cultivée que tu ne l'es déjà. Pourtant, autant tu as les qualités requises pour faire partie des Serdaigle, autant tu sembles être à l'antipode de tes autres petits camarades. Autant tu es attentive et observatrice autant tu es impulsive et colérique. On te qualifie de paradoxe. Un parfait petit mélange explosif qui fait de toi une vraie Lestrange jusqu'au bout des ongles. Au sang le plus pur qui soit, d'ailleurs. Chose que tu as toujours mentionnée dans tes jérémiades quant à ta supériorité. Alors, pourquoi, pourquoi ton rire adressé aux insectes inférieurs - c'est ainsi que tu les considères, ces sang-de-bourbes de malheur.- donne l'impression d'être cassé ? Pourquoi tes regards méprisants semblent cacher une lueur de tristesse ? Si seulement tu avais eu le choix de tes origines, rien n'aurait été pareil. Mais ce n'est pas le cas. Tu n'as pas choisi tes racines et la boule qui t'oppresse le ventre est toujours là. Ce poids que tu te traines depuis des années. Cette peur. Ta plus grande terreur, qui, représentée par un épouvantard se relève être tes propres parents qui te déshéritent. Sans aucune pitié, aucun regret. Ceux pour qui tu t'es toujours pliée en quatre, ceux à qui tu as toujours voulu faire plaisir. Ils te fixent durement. Tu lis dans leurs prunelles le dégoût et le mépris qu'ils ressentent envers toi. La voix perfide de ta génitrice s'insinue alors dans les méandres de ton crâne, elle se répète encore et encore. Moins que rien, traitre à ton sang, pas digne d'être une Lestrange, monstre. Tant de petites choses rassemblées dans des phrases, qui semblables à des lames des couteaux, s'enfoncent dans ton organe vitale sous tes plantes intérieures. Intérieures, car à l'extérieur tu ne t'autorises jamais à être trop expressive. T'es figée, tu restes là sans broncher. Comme tu as toujours fait face aux sorts que tu t'es reçois depuis petite. Aux paroles dures qui t'ont détruit tes illusions et rendu blasée de la vie. Tu es de marbre et tu l'as toujours été. Trop fière, trop têtue.

Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.