Kat est victime d'un trouble de la personnalité dépendante, c'est à dire qu'elle est dépendante affectivement. Cela se caractérise par un besoin poussé à l'extrême de plaire aux personnes auxquelles elle est attachée. Comme beaucoup d'enfants maltraités, elle considère la violence et les abus comme une normalité et se sent mal lorsque la violence ne fait pas partie de sa vie. Extrêmement soumise, elle peut faire des crises d'angoisse aiguës s'il n'y a personne pour la dominer depuis trop longtemps, que ce soit mentalement ou physiquement. C'est une personne très fragile sur le plan émotionnel, ce qui se comprend facilement au vu de son histoire. Mais en dépit de tout, elle cache énormément de bonté et d'empathie en elle, ce qui aurait pu être une bonne chose si elle ne s'attachait pas toujours aux mauvaises personnes. Elle a aussi une grande affection pour certains objets, comme par exemple le nounours en peluche qui lui avait offert sa mère et qu'elle garde toujours précieusement, ou encore même Poudlard. En effet, elle n'a pu se résoudre à quitter le château une fois sa scolarité terminée, et s'est résolue à prendre le poste de bibliothécaire en attendant d'être assez responsable pour devenir professeur d'études des moldus, ayant vu leur pire aspect cela la plaçait en tête de liste pour enseigner leurs coutumes. Mais ce qui n'est pas prêt d'arriver car Alice a également une piètre opinion d'elle-même, quoi qu'elle fasse, elle a tendance à se rabaisser, tendance souvent accentuée par ses partenaires successifs et par les réactions que suscitent son sang. Car bien qu'elle sache, depuis peu, qu'elle est de sang-mêlé, elle se considère toujours comme une née-moldue, en partie par masochisme car c'est sûrement la situation qui attire le plus d'ennuis. A son arrivée au château, elle était pleine de bonne volonté et de rêves de grandeur, voulant se sortir de la misère dans laquelle elle vivait. Hélas, après avoir enchaîné les mauvaises rencontres à Serpentards et les insultes dues à son statut de née-moldue, son trouble de la personnalité s'est déclenché. Bien qu'intelligente, Kat n'a pas voulu continuer ses études après ses ASPIC, s'estimant d'un trop faible niveau. Malgré des tendances vers le masochisme, Alice n'est pas du genre à se mettre dans des situations dangereuses telles que « essayons de sauter de dix mètres voir ce que ça fait » ou autre « enchaînons le plus de loopings possibles en balais de nuit et avec six grammes d'alcool dans le sang ». En revanche, son besoin d'affection peut se traduire par de la provocation, elle est capable de pousser des personnes violentes à bout juste pour se faire battre, car cela la rassure. Elle refuse catégoriquement de consulter un psychomage car elle nie sa maladie. De fait, son trouble augmente et ses crises d'angoisse également. Sinon, lorsque tout va bien pour elle -c'est à dire rarement-, Kat est une personne joyeuse, pleine d'humour et d'entrain. Elle ne sait pas ce qu'est l'amour, se bornant à apprécier et à vouer une affection sans faille aux personnes qui prennent soin d'elle. Mais sa notion du soin n'est pas la même que pour tous, pour elle, s'occuper de quelqu'un c'est simplement lui prêter de l'attention. Et elle est prête à tout pour garder l'attention de quelqu'un, ce qui fait qu'elle peut vite faire des choses assez extrêmes. Elle ne sait également pas dire non à un ordre direct émanent d'une de ces personnes. De fait, elle n'a aucune notion du bien ou du mal, pouvant faire des choses horribles sans sourciller juste pour faire plaisir à quelqu'un qui peut la frapper pour la remercier.


Alice aime beaucoup son travail, car il lui permet d'aider les élèves dans leurs recherches. Elle a à cœur sa tâche et s’épanouit. Elle est très attentive aux besoins des jeunes sorciers et n'hésite pas à aller vers eux quand elle voit qu'ils s'y prennent mal pour chercher ce dont ils ont besoin ou lorsqu'ils ont des difficultés. Extrêmement patiente, elle range méthodiquement tous les soirs ce qui a pu être dérangé dans la journée. Évidement, étant ce qu'elle est, elle s'énerve rarement bien qu'elle sache se montrer ferme lorsque certains chahutent et dérangent les autres. Mais elle reste franchement laxiste, se montrant comme ce que l'on appelle communément « une bonne pâte ». Elle respecte également le besoin de solitude de certains élèves et n'ira pas vers eux s'ils ne le désirent pas, même si au fond cela la peine.