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– THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
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Message – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Dim 22 Nov - 21:33 (#)
Théodore Raphaël
August
ft. Robbie Wadge
né-moldu
dix-sept ans
dévoué à chaparder
bisexuel
septième année.
albvtros marin/vautour moine
neutre.
de moi
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À propos
Nom: August, qu'il n'identifie guère à quoique ce soit en rapport avec une bénédiction divine, mais au codon stop AUG que sa sœur a longtemps étudié, pour n'avoir pas été affligée d'être sorcier. Parfois, d'humeur joueuse, il conte aux jolies filles qu'un illustre ancêtre a eut la triste vie d'hériter d'Auguste en prénom. Matheux de son état, il était surnommé « Auguste au carré ». Évidement, personne ne sait s'il s'agit de la vérité.Prénom: Théodore, comme un adorable ours en peluche, et Raphaël comme sa tendre mère, qui, a été tant attristée de sa bizarrerie chronique. S'il aurait connu la chanson d'une Française quelconque, il n'aurait cessé de s'en délecter : il n'y a rien de plus délicieux que ses propres louanges. Après, une de ses sombres conquètes s'était enquise de le surnommer Teddy, en référence à ce fameux Teddy Bear qu'Elvis entonnait si bien, mais Théodore ne tient pas vraiment à être retenu sous cet angle. Âge et Date de Naissance: le trente-et-un mai, dix-sept ans en amont, avec déjà des démons autour de lui, que sa sœur imagine comme Belphégor, Lucifer et Mammon. Bien qu'il prétend souvent avoir quelques années de plus, juste pour certaines femmes.Nature du sang: il ne saurait être plus impur, et l'enfant plus fier : comme un cheveu sur la soupe, voilà un incongru sorcier, né d'à peu près rien. Quelques mauvaises longues accuseront un père aimant trop l'astrologie, et la religion, qui défiant ainsi la science véritable a fait naître au milieu des Hommes la terreur. Parfois, Théodore ment. Il n'est pas honteux, mais il sait qu'il vaut mieux cacher un défaut au monde sorcier. Situation familiale: une adorable sœur, d'un an plus jeune, si jolie et si polie qu'il s'étonne qu'il y soit relié : jamais il ne saurait mieux aimer un être. Une mère aimante, mais qui se glace quand il parle, quand il est fougue et désir de vivre, et un père qui ne sait s'imposer. Un lâche, duquel il a hérité des yeux, pourtant.Patronus: un noble albatros de buller, oiseau du poète français dont il a lu quelques vers. Un beau plumage, un rire hautain, et la grandeur de l'oiseau n'est à contester.  Miroir du Rised: lui-même, à la démarche conquérante, sa tendre sœur assise sur son épaule chétive, sans doute vient-elle d'achever ses études. La porte-t-il jusqu'à l'autel ? Un prêtre semble l'attendre, et il se voit les larmes aux yeux, offrir à la paix sa tendre sœur. Epouvantard: Mère qui hurle, mère qui ose dire ce qu'elle hait chez ce terrible enfant, cette affliction humaine. Que son propre corps hait cette progéniture, de la démence d'un diable ignoble : ce regard assassin qu'elle arbore tant. Un présent des dieux, une brulûre d'eau bénite : Théodore se désespère et tombe. Composition de la baguette magique: vigne et plume de phénix, bien qu'il aurait pensé au tilleul, la plante de ceux qui abrègent leurs tristes jours, selon les mythes. Le suicide ne lui a jamais véritablement traversé l'esprit, mais il voit sa joie grandiose comme une épreuve de mort à chaque instant.  Etudes Suivies: septième année du cursus primaire, et en option art et musique, et soin aux créatures magiques. le choix de la facilité, à vrai dire. plus tard, il aimerait s'élancer corps et âme dans la musique, pour quelque chose de vibrant, et doucement porté par la beauté de son sax. Animal de compagnie: un poisson rouge qu'il a offert à sa sœur, dénommé Jésus car il est mort autant de fois que la vie l'a réclamé. Rien de magique, tant ses parents répugnent à admettre cette folie génétique.
Caractère
Théodore s'est démarqué des autres, dès sa plus petite enfance, par une vivacité execeptionnelle, faite de mondes nouveaux et d'espoirs intenses. Une journée grise n'est à ses yeux qu'une occasion perdue de ne pas rire, de ne pas s'élancer dans la débandade de pitreries, si bien qu'il tient, dès ses plus tendres heures, les éviter de la meilleure manière. Et si c'est un être humain qui ne parvient à être aussi léger qu'il excelle à l'être, sans doute tentera-t-il de le convaincre de soubresauts tordants du corps, et de grimaces terribles. Quand cet enfant a grandit, il n'a plus consolé les filles en se trainant dans la boue et en bravant de grands dangers, mais en arborant ce sourire charmant, et en enlaçant leur jolis cœurs, comme des boués auxquelles il aime s'accrocher. Il embrassera des bouches rouges par centaines, et aucune n'aura le goût tendre qu'il a cherché quelques fois, celui qu'il a imaginé en se penchant au dessus d'une sœur rêvant d'un prince, un rôle qu'il ne pourra remplir auprès d'elle. S'efforcer de l'être pour toutes les autres. Du courage à revendre, mais le désir des corps, des princesses qui sentent si bon le rend aussi lâche, qu'il vient à dégringoler, et ne monde que quelques marches après coup. Si on peut dire qu'il aime les autres, il ne préfère pas moins lui-même à tous les autres, à qui il voue une tendresse qu'un seul instant. Mais par dessus tout, Théodore aime le destin autant qu'il est joueur, les hasards d'une vie cruelle qu'il lui arrive d'aduler et de bénir! Ce coin de bouche retroussé, comme un défi à l'existence elle-même, et une cigarette qu'il porte à ses lèvres, et il montre sa haine à ceux qu'il essaie d'aimer pour une sœur gentillle. Car à la fin de la journée de rires et divertissements, les masques tombent. Les ombres sont hautes, et il maudit un monde peu clément. Il aime jouer des faiblesses des autres, et il y attend les poings rageurs des gens qu'il insulte. Il s'insurge, et désire les coups qu'il reçoit avec rage, et il arrive qu'il se perde lui-même, entre l'abruti téméraire qui ne respecte rien, et celui qui donne à n'importe qui son propre soleil. Peut être, veut-il simplement son ciel. Il s'élance à contre courrant, et hait les autres. Mais surtout, Théodore est un superbe menteur.
Patronus
Le sublime oiseau de Baudelaire, l'envergure magnifique d'un géant, un cou d'une beauté titanesque! Aux yeux du poète, il est l'homme évolué qui au dessus d'un peuple triste et primitif, s'élève en se désolant de cette humanité perdue. Il est le grand penseur des siècles : le poulet millénaire qui n'est rien d'autre qu'un symbol de désolation intellectuelle. L'August Enfant a aimé ce que les brumes argentés des vaines tentatives lui ont offert, de telle manière à le chérir si tendrement qu'il espérait qu'il devienne réel. L'illustre animal, au rôle seulement protecteur, tient à cette époque, une place immense en un cœur d'orgueil. Je ne saurais dire si un gamin sur Terre, n'a été plus heureux que de souffrir de la compagnie permanente de son oiseau de Baudelaire. Évidement, les crises de Patronus achèvent le sourire qui jusqu'alors ne faisait que s'agrandir progressivement : sous ses yeux, parfois, un vautoir moine. Ah, la chair est triste! Une bête atroce, à la noblesse dérisoire. Un instant de haine pour cette nature si mal représentée, ce lâche à plume. Ce maudit poulet! Théodore rage, et s'insurge. Théodore ignore ce qui succède parfois à son ami des hauteurs, et le hait trop. Sait-il qu'ils se ressemblent, lui et cet immonde plume triste ? Sait-il que ce regard qu'il trouve sot, pourtant si profond, est celui qu'il vient à arborer quand le monde le déçoit, et non la froideur juste de l'albatros ? L'appétit sans effort qu'il manifeste aux tendres princesses, qui brisées, tombent en ses bonnes intentions est semblable aux charogne que son patronus aime tant ? Théodore se renfrogne, et l'instant d'une seconde pense. Ce malheur le regarde, avec une infinie tristesse. Nul coassement moqueur. Il tend une main qu'il rétracte aussitôt. « Comme moi, hein ? Ma part d'ombre, ma part vraie, mon inférieure ce serait toi ? Ma porte par laquelle passe les anges et les démons ? » Une démarche gauche, et pourtant un vol si gracieux. « Tu es pouilleux pourtant. » Il se surprend à éprouver du chagrin. « Ta tête nue est ridicule. » Cet oiseau le torture. Il se rapproche, et d'un angle nouveau l'observe. Encore et encore, jour après jour. « Tu n'es pas si affreux. L'albatros est beau, fantasque. Il est la voix d'un Dieu puissant, et toi, le faible murmure ignoble d'un homme triste. » Une drôle d'expression, et il considère ce vautour. « Mais on prête trop de paroles à Dieu, que des prétextes à tuer un homme. Alors qu'au vieu, on ne prête qu'une sagesse qui déchire le cœur. Ta voix peut me plaire. » Un sourire.
Pseudo et âge: quelque chose Scarlett, une gamine qui a presque dix-huit ans. Où as-tu trouvé le forum ? bzzart Personnage: de mon cru. As-tu un autre compte sur BP ? un jour, sans doute.  Hot  Présence: malgré le bac, je vous visiterai trop. Igor  Une remarque ? il est sublime. le design, les couleurs. C'est magnifique. Je n'ai jamais vu un forum aussi pur, et je ne m'en remets toujours pas.  


Dernière édition par Théodore August le Dim 29 Nov - 12:47, édité 4 fois
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Dim 22 Nov - 21:34 (#)
Histoire
fantasmes enfantins
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DECOUVERTE N°UNE
La première est, de toutes, la plus réelle. Je ne sais donner à cette vérité le moindre domaine d'action, tant elle n'en a besoin : la première cigarette se démarque des autres de part sa fantastique brulûre, ce grandiose étourdissement! Cette fumée âpre qu'aucun de nous n'a su dompter aux instants à peine goutés. Quelques essais, et cette fougueuse insomnie des sens se révèle docile, et bonne enfant n'est rien d'autre qu'un caillou à une pierre tombale. La première saveur suscite la terreur, l'angoisse d'une nouveauté éclatante, qui d'un rayon de superbe aurait pu tuer un homme. Le nez frétille, la langue papille. Une démarche scientifique s'opère alors : une odeur, une texture. Une maigre bouchée, et déjà une bouche s'ouvre, béante. L'offrande est accueuillie, et joie! celle-ci souffre en silence d'un résultat concluant. Mais, pour tout avouer il a une situation groteste à laquelle cette supposition personnelle sied si bien : les femmes. Je ne vous parle pas là d'une sombre amoureuse de maternelle, où le seul intéret de l'union réside en quelques billes échangées, et des pousses d'herbes arrachées, mais ces étranges créatures qu'une nature maladroite et grandissante pousse à aimer si mal. Ma propre expérience, si étendue, n'en est qu'une preuve lassante et ignoble, tant je ne sais me détacher des instants pourpres qu'elle a vécu, et dont j'ai été l'aimable spectateur. Quinze ans, à peine, et je voguais entre cigarettes mentholes et bières sans la moindre valeur, tout en y trempant mes pages de littérature russe - parait-il que Pouchkine et ses poèmes s'y sont baigné souvent, que je ne parcourrais que pour le plaisir d'être un jour quelqu'un de grandiose. Je vous parlerai sans doute des raisons pour lesquelles j'ai abandonné cette curieuse ambition, car il n'en est pas question aujourd'hui. Devant un kiosque de débilités mondaines, une fraiche enfant, éphémère au bec, les yeux rivés sur quelque chose que je ne pouvais pas voir. L'érotisme de ces jambes nues, d'une blancheur stellaire, et de ses petits pieds fourrés dans de converse hautes! Je ne pourrais en être plus ému. Je me concentrais sur la résille noire de ce lait en chair, puis sur une jupe plissée monogramée Burberry, qui elle, fit faire des soubre-sauts intenses à ce cœur marin que j'avais. J'aimais ce qu'un perfecto en cuir donnait comme air, une effluve de punkette bcbg des villes, ou d'éternelle romantique des couleurs profondes. Encore aujourd'hui, je ne saurais dire où ce courage m'est poussé, comme une flamme terrible qu'il était impossible de controler : mon propre corps s'en alla se tenir à côté d'elle, et je décrochais automatiquement son désintérêt : un regard sur le côté, et elle retourna toute son attention sur les pages d'un Vogue quelconque qu'elle déchirait avec plaisir. Le loisir de regarder son visage me suffit en cet instant : une épaisse bouche d'un rose délicat, un nez trompette drôlement adorable! D'épais sourcils foncés, comme des bijoux à des yeux verts. Quelques mèches de sa miel et longue chevelure retombaient sur son visage. Ce serait stupide de dire qu'il s'agissait d'un love at first sight, mais cette nouvelle princesse - plus piquante que les autres, m'intriguait trop pour l'ignorer. Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvions au café, sans que je sache qui avait eut l'audace d'un rendez-vous. Un mélange de ma personne, et de sa superbe, en somme. Elle portait ma cigarette à ses lèvres avec une délicatesse qui contrastait si mal avec ce perfecto, ou encore ces résilles : elle ne restait pas moins une fille douce qui jouait à être. Néanmoins, je ne haissais pas ce défaut, ce bémol à sa grandeur, tant il ne faisait qu'accroître ma sympathie à son égard. Je ne sais pas lequel de nous deux, encore une fois, a osé revoir l'autre. Ni celui qui a emporté l'autre au creu des draps, et que les baisers de fièvre et de désir incontenable ont finit d'achever. En tout cas, je me répète, mais il n'y a plus mémorable que la première.

DECOUVERTE N°DIX-HUITIÈME Je dois celle-ci à ma tendre sœur, qui s'est efforcée, tout au long de sa jeune vie, de m'apprendre tout un tas de chose. Les soirs où nos parents s'absentaient, en l'honneur d'une soirée dansante des plus débiles - comme toute chose auxquelles ils s'adonnaient volontiers, je m'étais écroulé sur le canapé, auprès d'une sœur plongée dans un livre que je ne reconnaissais pas. Si moi, je venais de sortir d'une conversation téléphonique avec une énième princesse, alors que quelques heures plus tôt une autre avait dévorer le corps d'un prince charmant, rôle auquel je m'abandonnais si souvent, je ne faisais rien d'intéressant. Quelques dizaines de minutes à observer ce visage si semblable au mien, si ce n'est plus charmant, et déjà je sentais que mon inaction la chagrinait : si je n'avais rien à faire, et si je donnais l'impression de m'ennuyer, elle venait toujours à ma rescousse. À vrai dire, moi j'étais très bien là où j'étais, à voguer entre mes princesses et ma magnifique sœur, mais je me lassais entrainer dans son monde. « C'est passionnant ce que je lis. » Je n'en doutais pas. « C'est sur les sept démons qui règnent sur les Enfers. Tu sais, avec les péchers capitaux. C'est dingue en vrai, comment on peut rapprocher certaines personnes, même type de personne à ceux-là. » Je sentais là qu'elle faisait référence à Jung, que je lisais trop souvent pour ignorer sa remarque. J'arquais un sourcil, et l'encourageais à aller au bout de sa pensée. « Du coup, je me suis demandé ce que tu serais, et ceux qui partagent les mêmes fonctions co...cognitives, Théodore ? que toi. Du coup, j'ai tout de suite pensé à Belphégor, qui est la paresse. Il aime revêtir le corps des jeunes jolies filles. Ça m'a forcément fait pensé à toi. » Je roulais des yeux, et refutais ses accusasions : je n'aimais pas qu'elle sache cet amour chamade que j'accordais à chaque Mademoiselle Jolie Fille que je croisais. « Après, j'y ai repensé et je me suis bien trompée. Tu lèves pas les nanas pour ça tu sais, toi c'est par orgueuil. » Ce mot déclencha en moi, autant un tonnerre d'aplaudissement que d'indignation! Moi, le tendre altruiste des cœurs, moi qui sauve les tristes poupées de l'ennui d'une vie rose! D'une vie de pluie bizarre d'engagements à la politesse! Je m'insurgeais intérieurement, et mon corps qui se tendait me trahit. « Théodore, ne m'en veux pas. » Je démentis d'une voix un peu trop sèche, un peu trop embêtée. « Bon, je vais te dire pourquoi. Quand tu leur fais vivre pendant une semaine, quelques jours, jamais plus, un moment d'humanité et de vie superbe, où jamais elles ne se sont senties aussi humaines et pleines, tu ne le fais pas que pour elle. Tu ne soignes pas leurs plaies par vocation, mais pour toi-même. Mécano des cœurs, mais rien que pour toi. » Mal à l'aise. Je ne pouvais pas contredire l'aplomb doux de ses arguments. Moi, je n'en avais aucun de mon côté. « Lucifer te représente bien. » Le plus beau des Anges, celui qui trahit. Celui qui tombe et donne au final, sa chance aux hommes. Je ne pensais pas être cela, mais j'avouais que l'orgueuil m'allait bien. Mécano des cœurs freelance, et peu importe ce que cela vous rapporte, ça vous rapporte bien plus à moi. « Et toi, t'es lequel ? » Un sourire qu'elle m'adressa. « Forcément Satan. La colère. La colère ignoble. »

DECOUVERTE N°SOIXANTE-DOUZIÈME. Je hais les enfants. Ils sont détestables. Laids et puants. Mais par dessus tout, je hais la vieillesse vénérable, qui surpasse tout être en instant grotesque : une dame croulant sous les âges, qui s'efforcent de vivre a quelque chose de pitoyable que je n'aime pas soutenir du regard. Mais par dessus tout cela, il y a les imbéciles qui ont quarante-ans. Eux, c'est les pires. La trentaine a tué le bon sens et la fraicheur de la jeunesse, et ils ne sont rien de plus que ce qu'un métier ingrat, une famille ingrate, a bien pu faire d'eux. Ils sont paperasse, retard et gloutonnerie du vide. Un gouffre qu'ils comblent de haine, de préjugés! Je hais les adultes. La haine de parents que je ne peux supporter, de d'imbéciles pareil! Je hais le monde qui sévit sous le joug d'une majorité vieille. Je déteste l'âge qui coule, les nombres qui fuient pour en faire venir de plus importants. Je n'aime pas ce que ça représente. Et cette observation, je l'offre au monde sorcier et moldu confondu! Personne n'échappe à la terrible fatalité d'une nature peu généreuse.

DECOUVERTE N°SOIXANTE-DIXNEUVIÈME. Dès mon plus jeune âge, j'ai eu une passion débordante pour les autres. Un amour inné pour un corps que je rêvais de soigner, d'entrevoir au gré de scalpels et d'instruments terribles ! Je rêvais de blouses blanches, d'anesthésie, et comme ma sœur me l'a si souvent répété, c'est pour l'infini plaisir de jouer à Dieu. D'être celui qui fait naître, celui qui sauve et achève : to indeed be a god ! Je voulais être plus qu'un homme, et bien au delà, jusqu'à surpasser ce que la terre avait engendré de plus sophistiqué. Cette satisfaction n'est venue qu'à mes huit ans : un matin de printemps, dans une cour de récréation grouillante de sauvages enfants, de fauves gentils, et moi, au milieu de ce tumulte de cris je ne faisais rien d'autre qu'observer l'Homme dans sa plus basse forme, à l'état le plus proche de l'innocence de Rousseau. Je ne sais encore aujourd'hui qui commença à brandir de petites pierres, ni qui osa en faire l'attraction du moment, mais un petit groupe s'en délectait déjà. La passion folle prit les autres, et j'étais désormais au milieu d'une guerre. Une boucherie sauvage, qu'aucun homme d'Esprit n'aurait aimé voir. Trop apeuré pour bouger, trop bousculé pour courir ! Et déjà, je fus autant cible qu'un photographe animalier face à un tigre stupide : Joe Pickles, un garnement sans jugeote avec un cheveu sur la langue, beau spécimen de cette drôle d'espèce qu'est l'Homme me choisit comme victime. Un bras tendu, un mine réjouie et déjà je me recroquevillais. Je prenais doucement conscience de l'inutilité de mon geste, et un immuable instinct de survie me poussa à l'action ! Mon corps m'intimait un héroïsme que je n'avais pas en moi, et en une fraction de seconde, je crus contempler ma propre mort : le projectile filait bien trop vite, et sa trajectoire était parfaite. Sur l'instant, je pensais à une intervention divine, bien que je connaissais aucun dieu à qui je pourrais le devoir, mais quelques temps plus tard, on me fit comprendre ce qui m'arrivait. Évidement, y croire était difficile ! Mais, cela ne faisait qu'accroître une estime personnelle déjà bien nourrie : un sorcier. Par nature, j'étais déjà plus qu'un homme ! Davantage ! Plus fantasque ! J'étais le mystérieux sage des contes de fée ! J'étais le charlatan des potions ! Oh, mesdames... Je pouvais faire des adieux temporaires à cette mère, mettre un nom sur les regards angoissés qu'elle m'a jadis jeté ! Oh, et ce père trop spirituel... même là dessus je suis venu à le battre. Il n'y a pas plus fier sorcier que moi. Mon ambition première satisfaite, je décidais que je n'avais pas besoin de plus : en effet, être un né-moldu n'est pas des mieux perçu, et c'est pourquoi il me vint à l'esprit d'abandonner mon statut de dieu pour être plutôt un passeur. Le lien parfait entre le monde triste et gris, et celui de la magie ! Je voulais réunir des contraires : être la porte par laquelle passe les anges et les démons. Je n'avais pas besoin d'être brillant : il me suffisait d'agir en sorcier, et en homme. C'est dans cette découverte n°79 que s'achève, du moins pour quelques mois, mes Pensées d'Enfant. Car, voilà que demain je serais propulsé dans une septième année décisive, pour un homme qui ne sait encore si ce monde Sorcier peut lui rendre justice. Du moins, je ne pense être à ma place au milieu des hommes, si ce n'est seulement avec ma sœur : toujours, je garderais en mémoire ce jour qui m'a propulsé dans un univers que je ne saurais mieux aimer. Bientôt, prendrons vie mes Pensées d'Adultes.


Dernière édition par Théodore August le Sam 5 Déc - 14:56, édité 6 fois
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Dim 22 Nov - 21:58 (#)
Bienvenue mon lapin, bon courage pour ta fiche Brille
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Dim 22 Nov - 22:56 (#)
merci jolie madame. Daengelo
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Dim 22 Nov - 23:29 (#)
bienvenue parmi nous Haww par contre, les champs à côté de l'avatar ne sont pas fait pour détailler, comme tu peux voir par le décalage créer Potté il y a des champs similaires plus bas pour cela Daengelo
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Dim 22 Nov - 23:48 (#)
Bienvenue parmi nous NONPASAUBAAAIN
Quelle bouille d'amour ce Robbie hihi
Ce poisson rouge... l'idée est tellement géniale HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Isaure Lenoir
admin - war is the sea i swim in
Isaure Lenoir
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Isaure Lenoir, Lun 23 Nov - 0:48 (#)
Bienvenue Haww
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 1:11 (#)
Bienvenue parmi nous, j'ai hate de te lire hihi
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 8:13 (#)
Robbie dead Brille! Chou bienvenue Haww
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 8:37 (#)
Bienvenue Brille
Euphrasie Malefoy
admin - i don't want just a memory
Euphrasie Malefoy
Répartition : 11/08/2015
Hiboux Envoyés : 1420
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Euphrasie Malefoy, Lun 23 Nov - 8:57 (#)
Bienvenue Twisted
Je pense déjà pouvoir dire que je veux lien avec mon DC HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Bon courage pour ta fiche !
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 9:50 (#)
Bienvenue à toi Brille
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 10:09 (#)
Robbie Wadge Chou Daengelo
Bienvenue !!! Yaaa
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 11:36 (#)
Bienvenue parmi nous ! Brille
Je viendrais te réclamer un (ou des) lien(s) à mon avis. HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Bon courage pour la suite de ta fiche ! Daengelo
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
par Invité, Lun 23 Nov - 13:09 (#)
Je suis fan de ton écriture love

Bienvenue Han! et le vava bave
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Message Re: – THÉODORE S'ENDORT ET S'EVEILLE SUR LES CŒURS DES VAGABONDS
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