- Je ne comprends pas, vous me dites qu’elle n’est pas malade ? Elle fait des malaises, je ne l’invente pas quand même. Elle s’est quand même ouvert le crâne en tombant dans les pommes cette fois-ci ! Et vous vous prétendez médicomage ? Je ne comprends pas vous êtes totalement incompétent où c’est simplement notre nom qui vous dérange ?
- Monsieur, je vous demanderez de garder votre calme. J’ai dit qu’elle n’avait pas de maladie, cela ne veut pas dire qu’elle n’a rien. Ce que vous constatez n’est le résultat d’un stresse. Tous les symptômes montrent qu’elle fait des crises de panique et malheureusement pour elle, ce n’est pas une maladie et ce n’est pas soignable. Elle doit apprendre à vivre avec ça. Il n’y a que Coraline qui pourra un jour surmonter ses peurs.
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L’enfant regardait avec des yeux émerveiller la salle, bien qu’elle était aussi un peu apeurée par la situation dans laquelle elle était et impressionnée par la beauté du bâtiment, la jeune sorcière tentait de garder son sang-froid. Elle était perdue dans un groupe d’enfant du même âge qu’elle, arrivé dans la salle pour la même chose qu’elle : la répartition.
C’était quelque chose d’excitant, même si, Coraline le savait la maison dans laquelle elle allait atterrir allait être déterminante dans ses relations. Alors, la jeune Weasley pouvait angoisser, tout comme ses compagnons. S’appeler Weasley n’allait pas l’aider non plus. En effet, la répartition s’effectuer par ordre alphabétique et donc la sorcière allait passé dans les dernières.
Les noms s’enchaînaient, Poufsouffle, Serpentard, Gryffondor et Serdaigle prononcer par l’immense chapeau noir fusaient dans tous les sens. Le cœur de Coraline semblait, lorsqu’elle entendit le fatidique «  Weasley, Coraline » quelques murmures se firent entendre, comme à chaque fois qu’un nom d’une famille un peu « connu » se faisait entendre. La curiosité maladive des élèves de cette institution se faisait entendre comme ça, ils imaginaient les élèves en fonction de leurs noms. La demoiselle fit quelque pas, montant les escaliers qui le séparé de la chaise et du Choixpeau.
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Coraline n’arrivait plus à respirer. C’était comme si quelques choses de pesants s’appuyaient contre son thorax. Un poids qui faisait chauffer son visage, l’empêchant de bouger. Sa bouche était ouverte et calfeutrée par une masse molle et dense qui l’étouffait. Elle voulait crier, ordonner à son qu’on la lâche, essayant sans air, mais aucun bruit ne sortit de sa bouche.  Son crâne s’emplissait de rouge. Un rouge alarmant, palpitant .Le rouge de son propre sang qui montait à sa tête. Elle aurait voulu se débattre faire en sortie qu’on la lâche, mais elle ne pouvait pas bouger. Les larmes virent faire son apparition sur son visage, des larmes de douleurs, c’est quelques choses d’extrêmement douloureux de sentir son corps réclamer de l’air.  Elle n'arrivait à rien. Elle avait besoin d’oxygène. Elle consacrait la moindre parcelle d’énergie. Faire entrer de l’air dans ses poumons. Sa tête était saturée de rouge, vrillée par l’idée, l’ombre d’un hurlement. Elle se sentait faiblir, s’effacer. Mourir. Puis soudain, le poids disparut et il pouvait respirer à nouveau. De l’oxygène. Le soulagement qui l’envahissait était si immense qu’elle se recula dans l’obscurité pour aspirer l’air en goulées bruyantes, impatientes, chaotiques. Reprenant son souffle, s’éloignant de la personne qui l’avait agrippé par le bras.
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Coraline ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Un souvenir heureux, c’était ce qui était demandé. Un souvenir heureux, cette pensée vint lui arracher un petit rire étouffé. Elle qui aimait lire des romans, elle eux une petite pensée pour l’œuvre de J. M Barrie. Roman qu’elle avait dévoré petite, rêvant que Peter pan viendrait la tirer de son enfance. Elle aurait pu devenir sa Wendy, s’envoler grâce à une pensée heureuse et passer le reste de sa vie à raconter des histoires aux enfants imaginaires. Ils allaient quoi finir par croiser une petite fée et ils allaient pouvoir s’envoler ?  Les yeux fermés, elle prit une profonde inspiration. Elle devait réussir ce fichu sort. C’était pour cela qu’ils étaient réunis. Travailler.
Elle se rappela vaguement, de la seule fois où elle avait ressenti de la joie. Une euphorie parasitée d’aucune autre émotion. C’était une nuit d’été, elle était dans le jardin de la maison familiale. Vêtue d’une simple robe, elle avait commencé à lire l’un de ces nombreux romans d’aventures. Ses parents n’étaient pas présents, très certainement en train de passé la soirée avec l’un de leurs nombreux amis. Comme toujours, la petite sorcière avait pris soin de s’occuper seule d’elle-même, elle n’avait besoin de personne pour survivre. Ses parents la regardaient différemment depuis qu’elle était rentrée à Poudlard. Coraline était pied nu, les yeux scrutant le ciel, se remplissant de nombreuse traîné de lumière. C’était comme une peinture qui se crée sous ses yeux. La première fois que la demoiselle était confrontée à une pluie d’étoiles. C’était magnifique. Rien ne pouvait rivaliser à cette vision. La rouquine se leva et tourna lentement sur elle-même. Une légère brise digne de celle des saisons chaudes la fit frissonner. C’était bien plus éblouissant que la magie. C’était le monde et quelques choses de naturel. Mais c’était d’une perfection. Rien ne serait en mesure de rivalisé face à cette exquise vision. Elle avait dû rester deux heures debout, les pieds ne faisant qu’un avec l’étendue verte. Les pensaient de Coraline se taisaient, elle était juste émerveillé et voulait simplement profiter du spectacle.
Elle ouvrit les yeux.
Un hérisson sortit de sa baguette et tourna autour d’elle, laissant derrière lui une traînée comparable à celle que les étoiles filantes avaient laissée dans le ciel cette nuit-là. Un sourire vint faire son esquisse lui le visage de la demoiselle. Les yeux rêveurs sur la beauté de la chose.

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Résultat de ses ASPIC, Coraline à réussie 8 matières sur 9: Astronomie : Effort exceptionnel (E); Soins aux créatures magiques : Optimal (O); Sortilèges : Optimal (O); Défense contre les forces du Mal : Effort exceptionnel (E); Botanique : Optimal (O); Histoire de la magie : Acceptable (A); Potions : Optimal (O); Métamorphose : Acceptable (A); Arts et musique magiques : Piètre (P)

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«  Mademoiselle Weasley » Tu fixais le sol, te contentant de serrer les poings, les laissant se crisper sur tes jambes, se refermer sur le tissu rosé et doux qui composait ta robe. Tu avais beau faire la sourde oreille, tu le savais, ton silence durait depuis bien trop longtemps, tu prétendais être égaré dans tes pensées, mais ce n’était qu’une ruse. Vile ruse pour gagner du temps, du temps de silence, plus tu lui en faisais perdre, plus tu pouvais rester silencieuse et moins il chercherait à comprendre. Ton esprit aurait souhaité réellement s’égarer, quitter ces lieux pour se perdre parmi les nombreuses lignes, les multiples pages que composer tes romans favori. Mais tu étais obligé d’être là, devant cet homme, pour parler. Parler, chose que tu avais toujours détesté être forcé de faire. «  Mademoiselle Weasley » il se répétait, il avait compris le but de ta manœuvre, perdre du temps. Ce n’était pas votre première séance tous les deux et il avait rapidement compris comment tu fonctionnais dans le domaine de la communication. Tu sentais tes joues chauffer, rougir, la gêne s’emparer petit à petit de ton corps. Tes pieds vinrent se frotter l’un contre l’autre et toi tu continuais de fixer le parquet qui était marron glacé. C’était la première chose que tu avais remarquée en rentrant dans le cabinet la première fois. « Mademoiselle Weasley s’il vous plait » sa voix se faisait plus ferme, provoquant un léger sursaut chez toi. Il ne t’avait pas fait peur, mais tu savais au fond que tu avais épuisé tes dernières minutes de silence. Entre ouvrant la bouche, tu levas les yeux vers lui. Monsieur Smith, n’était-il pas impressionnant, à la fois terrifiante et de l’autre côté intriguant. Tes joues brulaient, la gêne. Tu te demandas un instant pourquoi les conventions te forçaient à répondre à ses questions. Les questions, tu te mordis légèrement la lèvre pour réfléchir, fronçant légèrement les sourcils. Depuis quand cette gêne était présente dans ta vie Est-ce bien cela qu’il t’avait demandé en premier ? « J..euh…je crois »
Tu bafouillas comme quand on te forçait à parler, tu n’avais pourtant pas ce souci quand tu parlais volontairement. Mais son regard c’était son regard qui te rendait presque folle, tu le sentais te scruter, cherchant quelques choses. La réponse peut-être ? Après tout, son métier était de savoir comment et surtout pourquoi tu étais devenu ainsi, non ? Quelques choses dans son regard étaient impressionnantes comme lui, intriguant et effrayant à la fois. « Ma première année à Poudlard » Quinze minutes de silence pour cinq mots. Tu aurais pu lui dire que la première fois où les regards, l’attention et le contact physique t’avaient réellement dérangé c’était dans le train rempli de sorcier courant dans tous les sens. Mais tu préférais rester vague. Ta main vient se perdre sur ton cou, comme pour te rassurer. C’était le tour de la deuxième réponse, deuxième questions. Comment vivait-elle sa condition ? Mais il avait été rusé et avait réclamé une réponse plus développé. «  J’ai… j’ai l’habitude » Tes yeux vinrent rencontrer ceux de Monsieur Smith ce qui te fit assez rapidement baisser le regard, tu n’appréciais pas cette confrontation verbale et prenait énormément sur toi pour ne pas bégayer.  « Je n’ai pas de soucis pour m’exprimer… quand j’en ai envie » murmurant tes derniers mots, signalant sans réellement le vouloir que cette discussion n’était pas voulue. Vint la dernière réponse, celle qui avait provoqué ce profond silence. Les relations en dehors de la famille, comment étaient-elles possible ? Tu te perdis quelques secondes dans tes pensées ignorant ta réponse, ignorant même la vérité. « j…je m’en tiens au minimum. »