BELLUM PATRONUM


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Flynn - Je suis le maitre de mon destin
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Message Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Sam 5 Déc - 23:17 (#)
Flynn Joe
Newman
ft. Drew Van Acker
Né-moldu
22 ans
Compliqué
Hétéro
12ème année en cursus Enseignement Magique
Keops, un petit lionceau plutôt téméraire
Pro-Ordre
tumblr (marinasliars, chrisevanz, britcroft)
   
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À propos
Nom: Newman Prénom: Flynn Âge et Date de Naissance: 22 ans et 09/04/1959Nature du sang: Né-moldu Situation familiale: Fiche d'un homme d'affaire réputé chez les moldus, à un frère beaucoup plus jeune à Poudlard.. Patronus:Keops un petit lionceauMiroir du Rised: Je me vois instituteur à Poudlard, avec une femme, l'une de mes amies actuelles le ventre rond et un autre enfant à côté de nous, étant mon portrait craché avec de magnifiques yeux verts tenant de sa mère. Rien d'extraordinaire. Epouvantard: Les serpents, depuis que l'un m'a attaqué quand j'étais petit. S'il est géant je m'effondre je crois. Composition de la baguette magique: Tilleul argenté, ventricule de dragon, 24,5 cm plutôt flexible.  Etudes Suivies: 12ème année en Enseignement Magique (enseignement)Animal de compagnie: Un petit chat blanc appelé Flocon
Caractère
Je n’ai pas tellement un caractère hors du commun, je ne suis pas excentrique, ni teigneux ou encore moins un timide dans l’extrême. Mon caractère se fond relativement bien dans la masse, ce qui fait d’ailleurs de moi quelqu’un d’assez amical, qui parvient vite à s’entendre avec les autres sans avoir besoin de faire d’effort. Je suis par ailleurs quelqu’un qui déteste la solitude, j’ai souvent besoin d’être entouré, de parler, de sourire et de rire. La vie en noir ? Très peu pour moi, je tente toujours de rester optimiste et même de remonter le moral de mes amis lorsqu’ils ne l’ont pas. Pour moi, l’amitié est quelque chose de primordial qu’on ne doit pas laisser de côté, après la famille mes amis sont ce qui compte le plus à mes yeux et je sais que pour rien au monde je ne les abandonnerais. Je ne suis pas non plus quelqu’un qui aime les problèmes, au contraire devoir me prendre la tête avec quelqu’un m’exaspère plus qu’autre chose mais je ne me laisse pas pour autant marcher sur les pieds. Je sais très bien me défendre et je n’hésite pas à faire preuve de répondant si cela est nécessaire voir à donner une bonne leçon à la personne en question. J’ai pour principe que personne ne doit me faire peur. Je suis donc quelqu’un d’assez courageux, si je dois me battre je le fais, encore plus si mes amis sont en danger. Les duels de sorcier ne m’impressionnent pas et les mangemorts non plus, ou plutôt si mais je ne me laisse jamais impressionner. J’ai tendance à être très têtu et à toujours vouloir avoir le dernier mot, je n’en fais qu’à ma tête sans vraiment me soucier de ce que l’on me dit. Je sais ce que j’ai à faire et je le fais. Ceci fait aussi de moi quelqu’un de très sérieux voir rigoureux, le travail ne me fait pas peur et j’ai toujours tout fait pour avoir de bonnes notes malgré quelques difficultés. Je suis plutôt maladroit tant dans mes paroles que dans mes gestes, je peux faire rire mais aussi vexé par mes maladresses mais c’est souvent car je dis ce que je pense sans vraiment réfléchir, ça vient naturellement. L’hypocrisie, très peu pour moi merci, rien ne vaut l’honnêteté. Comme je vous le disais, je n’ai pas un caractère extraordinaire mais je ne compte pas changer.
Patronus
Mon patronus se nomme Keops, c’est un petit lionceau plutôt téméraire et intrépide qui représente notamment mon côté têtu. Il a tendance à n’en faire qu’à sa tête et ne jamais vraiment m’obéir, toujours énergique j’ai bien du mal à le garder au calme dans mes bras bien au contraire, il n’est pas rare de le voir courir un peu partout. Cependant Keops n’est absolument pas agressif bien au contraire, il a tendance à souvent aller vers les autres gens et les autres patronus pour s’amuser avec. Cependant tout comme moi Keops est aussi très protecteur des personnes qu’il apprécie et principalement envers moi, si quelqu’un hausse le ton sur moi ou se montre hostile, il n’hésitera pas à sortir les crocs et les griffes pour me défendre. Keops est en effet bagarreur et n’a pas vraiment conscience du danger ce qui le pousse souvent à faire des choses dangereuses. Je me suis vraiment attaché à Keops que j’ai souvent tendance à voir comme un animal magique plus que comme mon patronus ce qui fait que je m’en suis encore plus attaché et qu’il m’arrive souvent d’oublier que son état m’affecte aussi. Celui-ci s’entend par ailleurs très bien avec mon vieux chats blancs, Flocon même si ce gros matou préférerait rester tranquille. J’ai réellement une relation fusionnelle avec ma petite boule de poil que j’emmène tout simplement partout avec moi. Même lorsque Keops passe en attaque, il ne change pas de forme, autrement dit mon petit patronus ne serait pas le plus dangereux en combat, mais je m'en fiche...Je n’aime pas trop que mon patronus se battent, cette idée ne me plait pas, il n’est pas mon arme après tout. Il est plutôt comme une représentation de l'enfant en moi, celui qui aime rire et faire des blagues, qui fait semblant de se vexer et qui est aussi très chahuteur. 
   
Pseudo et âge: Dylan 18 ansOù as-tu trouvé le forum ? J'ai suivi Dakota ~ Personnage: InventéAs-tu un autre compte sur BP ? Je suis bien seul dans ma têtePrésence: Un peu chaque jourUne remarque ? Superbe forum  Daengelo  


Dernière édition par Flynn J. Newman le Mer 23 Déc - 11:09, édité 7 fois
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Sam 5 Déc - 23:18 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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~1ère année ~

« Je… Je suis un sorcier ? » J’observais la personne en face de moi avec des yeux ronds depuis son arrivée dans la maison. J’étais étonné que maman l’ait laissé entrer dans notre maison lorsque celle-ci s’était présenté directement devant notre maison expliquant devoir parler à mes parents de ma future scolarité, sans doute maman s’était imaginé à ce moment-là que j’avais été choisi pour le prestigieux collège dans lequel elle avait fait ma demande d’inscription quelque mois plus tôt. Pourtant l’étrange accoutrement de cette bonne femme aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, on voyait assez peu de personne vêtu de longue cape ou de robe de ce genre dans la ville. Peut-être cependant qu’il s’agissait simplement d’un uniforme un peu étrange représentant l’établissement. Je n’en savais rien, j’avais simplement suivi, maman, cette femme jusque dans notre salon où maman avait appelé Mary, l’employé de maison pour qu’elle nous apporte du thé et papa nous avait rejoint. J’étais surpris qu’il sorte de son bureau à cette heure-ci, mais malgré ses fonctions importantes et son travail très prenant, il avait toujours attaché une importance primordiale à ma scolarité, peut-être était-ce pour cela qu’il avait aujourd’hui fais une exception à la règle ? J’avais écouté le discours de cette bonne femme qui au fil de ses mots, s’était avéré ne pas être du tout ce à quoi mes parents s’attendaient. Je l’avais d’abord cru tout simplement folle lorsqu’elle avait commencé à parler de magie ainsi que d’école de sorcellerie, maman avait d’abord dû penser à une secte voulant m’enrôler et papa beaucoup plus sec avait directement dû songé à une plaisanterie de très mauvais gout. Moi je ne savais pas quoi y penser, je ne croyais pas à tout ce charabia, la magie, ça n’existait pas on me l’avait toujours appris. Pourtant peu à peu, l’expression sévère de papa disparut de son visage tout comme celle inquiète de maman et moi-même je commençais à y croire… Cette femme que j’avais cru sénile disait vrai, il se passait souvent des choses étranges autour de moi comme des objets qui tombent sans que je ne les touche quand je suis contrarié ou mes cheveux qui ont une fois, repoussés en une nuit car on m’avait forcé à les couper. Mes parents étant des gens très rationnels, ils avaient à chaque fois trouvé une excuse tout à fait logique à ce genre de chose. Je n’avais rien trouvé à y redire et là encore, malgré la véracité de ce que la femme expliquait, je voyais cette lueur septique dans le regard de Jack mon père tout comme cette même inquiétude dans celui de Diane ma mère. Et pourtant je ne pouvais que croire ce professeur de cette fameuse école de sorcellerie, « Poudlard » lorsque celle-ci nous fit un exemple de sortilège juste sous nos yeux. Elle avait ensuite répondu à toutes les questions que nous pouvions nous poser, étonnamment mes parents acceptèrent bien la nouvelle. Papa avait beau être un riche homme d’affaire très connu au Royaume-Unis, la seule chose qui l’intéressait était mon bonheur et il avait compris que là où je m’épanouirais le mieux, c’était dans cette internat en Ecosse pour suivre une formation visant à m’aider à maitriser mes capacités magiques aux côtés d’autres adolescent comme moi. Le professeur délivra ensuite à mes parents la liste de matériel et de fourniture scolaire et il fut convenue que nous nous donnions rendez-vous avec ce même professeur le mercredi suivant dans un pub appelé le « Chaudron Baveur » situé sur Charing Cross Road à Londres.

Nous avions donc retrouvé le même professeur devant ce fameux pub que mon père aurait qualifié de mal famé en temps normal. Il faut dire que ce n’était pas le genre de lieu que nous avions l’habitude de fréquenter mais pour une fois, l’exception allait être faite. Depuis que j’avais appris que j’étais un sorcier et que j’allais bientôt intégrer l’une des plus grandes écoles de magie et de sorcellerie à la rentrée de septembre, je m’étais montré énormément impatient à l’idée d’aller acheter mes fournitures à ce que la femme avait appelé le Chemin de Traverse. Nous étions donc passé par le fameux Chaudron Baveur pour nous rendre dans une rue jusqu’à un mur de pierre. Je ne comprenais d’abord pas cependant je compris qu’il allait être question de magie lorsque je vis la femme sortir sa baguette pour tapoter quelques briques du mur à des endroits précis jusqu’à ce qu’une entrée ne s’ouvre face à nous, nous présentant une rue de Londres que je n’avais jusque-là jamais connu. Les gens ici semblait tous différent et étrange mais je finissais par me rendre compte qu’en réalité, c’est nous qui étions étrange. Nous n’étions pas des sorciers ou du moins mes parents ne l’étaient pas et moi pas encore alors forcément, nous ne nous habillons pas comme lui. J’étais cependant trop joyeux pour faire attention à ce genre de détail assez impatient de visiter la plupart de ses boutiques. Nous allions apparemment devoir nous rendre en premier lieu à Gringotts, une banque tenue par des gobelins d’après ce que l’on m’avait expliqué car les sorciers n’avaient pas le même argent que ce que la femme appelait moldu. Je me demandais ce que devait être l’argent sorcier mais surtout, je me demandais ce qu’était des gobelins et à quoi devait-il ressembler. Le monde magique était tout nouveau pour moi et rien que le fait de me rendre à la banque de Gringotts me rendait heureux. Je m’étais d’abord senti tout petit lorsque nous avions pénétré dans l’enceinte de l’établissement. Certains employés gobelins levaient la tête brièvement pour nous observer avant de retourner à leurs occupations et d’autre pas, nous nous étions alors rendu jusqu’à celui qui s’occupa du transfert d’argent moldue en argent sorcier puis mon père prit l’initiative de m’ouvrir un compte ici sur lequel il transféra tout l’argent de mon compte moldu après y avoir échangé tout son contenu. J’avais donc maintenant ma propre chambre forte à Gringotts dans lequel reposerait mon argent pour plus tard. J’apprenais alors que l’argent sorcier est composé de gallions, de noises et de mornilles. Les gallions valent 17 mornilles et une mornille 29 noises. Ça me paraissait plutôt compliqué mais j’allais bien finir par m’y habituer. Nous avons ensuite été chez la fameuse boutique d’Olivander, le plus grand fabricant de baguette. J’étais impressionné et surtout plutôt gêné lorsque j’eux l’impression d’être l’objet que l’on va vendre à la baguette et non celui que l’on achète mais comme il me l’expliquait c’est la baguette qui choisit son propriétaire. Ce n’est qu’après quatre ou cinq essais qu’Olivander trouva la baguette  parfaite, Tilleul argenté,  bois réputation d’être particulièrement performant pour ceux qui ont le don de voyance et de Legilimancie, avec une cœur en plume de phénix,  24 centimètre de longueur et légèrement flexible. Je ne m’y connaissais pas en baguette mais celle-ci me convenait et si elle m’avait choisi alors j’allais l’accepter. Nous passions ensuite dans la boutique de prêt à porter pour mes vêtements de sorcier, chez l’apothicaire, dans la boutique de chaudron, chez Fleury et Bott pour mes livres et enfin à l’animalerie pour que j’ai mon propre animal. La femme nous accompagnant m’avait conseillé de prendre un hiboux mais je ne me sentais pas forcément rassuré à l’idée d’en avoir un d’autant plus qu’elle m’avait assuré que Poudlard possédait une volière et prêtait ses hiboux. J’adoptais alors un petit chaton que je nommais Flocon son pelage étant d’un blanc immaculé. Il ne me resterait plus qu’à me rendre sur la voie 9 ¾  le jour de la rentrée.

J’y étais dans la grande salle de Poudlard, debout avec tous les autres premières années, face aux quatre tables d’élèves plus âgés qui nous observait tous les uns après les autres. Je me sentais inquiet sans vraiment savoir pourquoi à l’idée de mettre ce vieux chapeau tout abimé qui parle sur ma tête et à cet instant précis, j’aurais voulu retourner dans les bras de maman à qui j’avais dit au revoir quelques heures plus tôt avant d’embarquer dans le Poudlard express. Je savais que je ne la reverrais plus avant les vacances de noël et mes parents me manquaient déjà énormément. Je voulais leur écrire immédiatement une lettre mais je ne sais pas comment fonctionne les hiboux et je crois bien que j’allais avoir besoin de conseil pour cela. J’avais déjà rencontré quelques élèves comme Théodore, un autre première année qui attendait juste à côtés de moi pour lui aussi passer cette épreuve qui semblait angoissés tous les premiers années qui ne prononçaient pas le moindre mot. Il n’y avait pourtant pas de quoi paniqué, les élèves de la maison dans laquelle le choixpeau magique nous envoyait applaudissaient vivement chacune de leur nouvelle recrue. Je me demandais pourtant dans quelle maison j’allais me retrouver, je savais pour le moment simplement leur nom : Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle mais ne connaissant rien de plus sur celles-ci, je n’avais pas de réelle envie particulière. J’attendais calmement que chacun des noms passent. « Newman Flynn » Je prenais une profonde inspiration avant de m’avancer d’un pas décidé vers le choixpeau. Plus jeune, j’étais de nature timide et cet instant avait été pour moi une véritable épreuve, notamment car j’avais plus de quelques centaines de regards braqués sur moi à cet instant précis. Mais je tenais bon serrant fermement le tabouret sur lequel on m’avait installé alors que j’entendais le verdict du choixpeau. Je levais les yeux en direction de ma nouvelle maison qui m’applaudissait vivement avant de marcher vers eux et d’aller m’asseoir à côtés d’un autre élève réparti quelques noms avant moi dans cette même maison, ma maison pour toute ma scolarité et intérieurement, j’avais la sensation que le choixpeau ne s’était pas trompé.

« Mettez-vous chacun devant un balai, allez dépêchez-vous ! » ordonna le professeur de vol alors que j’arrivais à ce cours d’un pas mal assuré. J’avais en général confiance en moi et en mes capacités mais je restais malgré tout un enfant de moldu et je ne connaissais rien au balai, à l’art de voler ou encore à ce sport dont était fan la plupart de mes nouveaux amis et que j’avais un peu apprit à connaitre. Mes premiers cours s’étaient pourtant extrêmement bien déroulés, j’étais un élève plutôt concentré bien qu’un poil tête en l’air et assez maladroit. Je tentais de bien suivre les cours pour ne pas être pénalisé mais je débutais dans l’art de la magie et ma baguette refusait parfois de m’obéir ou bien je la contrôlais assez mal mais je prenais de tel plaisir dans les cours de sortilèges ou encore de métamorphose que je n’y prêtais même pas attention continuant à m’exercer. Mais là un cours de vol sur balai, soit on y arrive soit on n’y arrive pas et j’avais la nette sensation que je n’allais pas y arriver. Je voyais certain de mes camarades bien plus assuré, certain m’avait raconté qu’il était déjà monté sur le vieux balai de leur parent ou s’étaient entrainés avec leur frère ou sœur.  « Vous allez tendre la main au-dessus de votre balai et dire d’un ton ferme debout ! » expliquait le professeur en nous le montrant avec son propre balai pour que nous ayons un exemple. Je tendais donc ma main encore petite du haut de mes onze ans et c’est d’une voix assez décidée que je disais « Debout ! » Mais rien ne se produisit… Je ne perdais pas espoir et je retentais ma chance. « Debout ! » Mais encore une fois, le balai resta inerte au sol. Je jetais un regard désespéré à mes camarades dont la plupart avait réussi. Par chance deux autres comme moi n’avait pas réussi à faire décoller leur balai enfin par chance… Je me sentais juste moins seul. Je fronçais les sourcils me penchant légèrement au-dessus du balai qui ne semblait pas vouloir m’obéir en ordonnant de nouvelles fois. « Debout !... Debout !.. De-Bout !!!! Allez debout ! » et soudainement le balai se redressa mais pas de la façon dont je l’aurais souhaité puisqu’il se mit debout à la verticale m’assommant au passage en plein visage avant de retomber sur le sol. J’ai compris ce jour-là que les balais et moi, nous ne nous aimerions pas beaucoup…


~2ème année ~


J’étais assis sur l’un des bancs de notre table dans la grande salle, un an s’était écoulé depuis que j’avais le test de répartition, un an jour pour jour que j’étais élève à Poudlard. J’étais maintenant un deuxième année ayant brillamment réussi mes examens. Je n’avais pas eu les meilleurs notes des élèves de mon année mais j’étais fier de moi car j’avais néanmoins révisé et j’étais satisfait des résultats que j’étais parvenu à obtenir. J’avais aussi découvert les matières dans lesquelles j’excellais le plus. Il y avait les potions, je m’en sortais plutôt pas mal même si je n’appréciais pas tellement la matière, c’était un peu comme la cuisine chez les moldus et j’avais toujours détesté cuisiner. J’étais plutôt bon en sortilège tout comme en métamorphose mais c’était les matières que j’appréciais le plus pratiqué dans ma salle commune, en revanche j’avais abandonné le vol et je n’allais même pas tenter de postuler pour intégrer l’équipe de quidditch de ma maison et je n’appréciais pas du tout l’astronomie ou la botanique, ce n’était pas tellement ma tasse de thé. Toujours est-il qu’aujourd’hui allait commencé ma seconde année et cette fois-ci je n’étais absolument pas stressé. Je n’avais pas à passer devant la totalité des élèves de l’école pour mettre le choixpeau magique sur ma tête contrairement à la masse de petit nouveau. Cette année, je n’avais pas eu à passer par le lac mais en calèche et je me sentais fier, il me restait néanmoins de nombreuses années à parcourir avant de finir ma scolarité mais je me plaisais énormément à Poudlard et je me sentais en effet comme chez moi. Ce jour-là, j’avais applaudi chaque élève que l’on envoyait dans ma maison avec fougue et énergie, j’étais assez timide mais j’étais aussi du genre à m’amuser quand j’avais confiance et avec les personnes de ma maison, je ne pouvais qu’être moi-même et je voulais que nos petits nouveaux se sentent aussi bien accueilli que je l’avais été. Puis j’avais regagné ce dortoir que j’avais partagé avec mes camarades déjà l’an passé et nous avions passé toutes la soirée à parler de nos vacances, les miennes avaient été parfaitement banale pour des moldus mais extraordinaire aux yeux de mes amis.

« J’y arrive pas, il est trop compliqué ton jeu ! » disait mon ami Théodore alors que nous étions assis à la grande salle chacun d’un côté de la table et séparé par un échiquier. « Mais non Théo c’est simple, c’est juste que tu connais pas encore bien les règles. » J’étais un grand fan d’échec, en général les jeux de stratégies n’étaient vraiment pas ma tasse de thé mais j’excellais aux échecs principalement car c’était l’un des jeux que mon père faisait le plus avec moi. Nous avons passé de nombreuses soirées à y jouer lorsque j’étais plus jeune et encore plus cet été lorsque j’avais été lui rendre visite, pendant que ma mère s’occupait d’Aaron mon petit frère né l’an passé, celui-ci marchait désormais et faisait des catastrophes un peu partout. Je me demande bien si lui aussi sera sorcier ou non… J’aimais encore plus les échecs version sorcier principalement car les pièces étaient animées et se battait vraiment, on se sentait comme le maitre d’une véritable guerre où je gagnais bien souvent. Si Théo râlait, c’était parce que mon fou venait d’éjecter son roi du plateau et c’était la troisième fois de suite qu’il perdait. Je n’allais pas le retenir à ce jeu plus longtemps, ce n’était pas mon genre de m’imposer et puis nous avions bien mieux à faire, un devoir d’histoire de la magie que j’ai trainé à faire depuis trois semaines et que je devais rendre le lendemain par exemple. D’autant plus que j’étais tout aussi mauvais perdant que lui et qu’à sa place c’est après la première fois que j’aurais arrêté. « Bon on arrête ? » Théo semblait vraiment blasé et je me disais que j’aurais peut-être dû le laisser gagner au moins une fois. Je culpabilisais presque pour lui mais quand on fait face à l’élite… Je me levais en rangeant mes affaires avant de l’accompagner sur une partie du chemin. « Tu viens chez moi pendant les vacances de noël alors ? » J’étais pressé de le présenter à ma famille et de lui faire connaitre mon monde à moi, le monde moldu. Jusqu’à maintenant je n’avais jamais eu de complexe à être né-moldu et on ne m’avait jamais fait de remarque.


~3ème année ~

J’étais assis dans l’un des fauteuils de notre salle commune devant un feu de cheminée pour la première fois de cette nouvelle année. J’étais à présent en troisième année après avoir à nouveau réussi mes examens de l’année précédente sans grand mal après avoir à nouveau bien travaillé. J’observais actuellement mon nouvel emploi du temps avec notamment les deux nouvelles matières que j’avais choisi à savoir les soins aux créatures magiques et la divination. D’après Olivander, j’aurais de grandes capacités dans le domaine ou du moins d’après ma baguette qui serait attiré par ce genre de sorcier. La vérité c’est qu’aucun cours ne me parlait vraiment alors je l’ai choisi pour ce genre de réponse mais je n’étais même pas sûr de croire en ce genre de chose. Enfin en y réfléchissant, si j’y crois car après tout si la magie existe réellement pourquoi pas l’art de la voyance ? En revanche, je ne voulais pas réellement connaitre mon avenir, je sais que je ferais tout pour le modifier et ce n’était pas une bonne chose. Je préférais me dire que chacun de mes choix étaient le mien et non pas déjà tracé. Ces deux matières augmentaient un peu mon nombre d’horaire de cours mais ce n’était rien d’insurmontable. Je prévoyais aussi de postuler pour intégrer le club de duel, j’avais envie d’apprendre à me défendre et de surtout savoir faire face à plusieurs situations. Et puis j’en avais tout simplement envie. Je regagnais ensuite mon dortoir avec toujours mes éternels colocataires de chambres pour une nouvelle fois parler de nos vacances dont j’avais passé la moitié avec Théo avant que lui-même ne vienne chez moi. Aaron avait énormément grandi du haut de ses deux ans passés maintenant, j’avais hâte de le revoir. Cette année encore passée à une vitesse folle, je m’en doutais mais j’avais hâte de reprendre les sortilège et la métamorphose, cela me manquait de ne pas pouvoir pratiqué la magie durant les vacances mes parents n’étant que des moldus, je n’avais pas le droit d’user de magie en leur présence. Ou je me devais de le faire en cachette car il ne devait pas me voir, j’allais donc souvent pratiqué dans le pré à l’arrière de notre maison de vacance là où personne ne me voit pour être un peu plus tranquille.

C’est cette année que je croisais pour la première fois la route de cette fille, je ne savais pas à cette époque où sortir avec quelqu’un ne m’intéressait pas qu’elle prendrait tant d’importance pour moi. A cette époque où nous n’étions que des enfants, je ne la voyais que comme une élève un peu plus jeune que moi dont je me souvenais vaguement l’avoir aperçu il y’a deux ans à la cérémonie de répartition. J’avais vu tellement d’élève y passé en deux ans que je n’étais même plus sûr. Je l’avais rencontré alors que je me retrouvais bloqué après l’un de mes cours de divination alors que je descendais de la tour. J’étais resté après le cours pour parler avec le professeur qui disait avoir desseller de grande capacités en moi. Je ne savais pas réellement de quoi mon professeur parlait étant donné que j’avais l’impression de ne faire que du hasard mais d’après lui, toutes mes prédictions étaient juste. Ma foi s’il le disait, je le croyais mais je ne m’en rendais pas compte, en plus actuellement la seule chose qui m’intéressait c’était de rejoindre mes amis dans le parc et j’étais retardé. Je le saluais alors poliment avant de descendre rapidement la tour mais alors qu’il ne me restait qu’un étage à franchir pour arriver dans le hall, je m’étais retrouvé coincé tout bêtement car l’un des escaliers ne voulait pas que je descende pire encore il s’était déplacé au dernier moment et j’avais manqué de tomber dans le vide. J’aurais pu me tuer et devenir un fantôme de Poudlard en un instant. Je me demandais pourquoi cet escalier jouait avec mes nerfs, je sais que j’ai renversé du jus de citrouilles dessus une fois… Mais c’était un accident je le jure. Le pire c’était cette gamine de deuxième année qui se foutait de moi, ce n’est pas comme si j’avais manqué de me tuer non… Pas du tout.  Cependant je l’eux au tournant en la trouvant totalement déprimée dans le couloir après être resté bloqué toute l’après-midi hors de sa salle commune car elle avait oublié son mot de passe ou quelque chose dans le genre… Je n’en sais rien mais je ne ratais pas une occasion de me moquer d’elle mais au fond cette rencontre fit qu’après lorsque nous nous croisions, nous rigolions parfois ensemble mais sans plus. Je n’étais pas intéressé par une fillette de douze ans malgré ses jolis yeux et elle ne devait pas l’être non plus pas mes cheveux tombant sur le visage et mon visage angélique.


~4ème année ~

C’est lors de cette quatrième année que mon véritable caractère s’est véritablement affirmé, peu à peu et progressivement j’ai eu plus confiance en moi laissant la timidité derrière moi. Je n’étais plus l’enfant qui avait paniqué au point de ne pas oser garder les yeux ouverts le jour de la cérémonie de répartition bien au contraire, j’avais maintenant plus d’assurance, j’étais plus extraverti et je ne me laissais plus marcher sur les pieds. Je n’étais pas le genre à chercher des ennuis aux autres si l’on ne m’en faisait pas, la seule chose qui m’intéressait c’était de m’amuser avec mes amis, de vivre pleinement ma vie à Poudlard, de savourer mes week-ends au Pré-au-Lard mais aussi d’arriver à suivre dans mes cours. Cependant et comme partout, il y a plus de mille élèves à Poudard et malheureusement on ne peut pas s’entendre avec tout le monde. Je ne m’entendais évidemment pas avec tout le monde mais je devais bien avouer que la maison avec laquelle j’avais le plus de mal, c’était évidemment Serpentard. Il y avait plein d’élèves des verts et argents que j’appréciais quand même, il ne faut pas tous les mettre dans le même sac mais la plupart que je ne pouvais pas voir. Je subissais bien souvent des railleries sur ma famille, sur le fait que mes parents sont des moldus et que d’après eux des sang-impurs comme moi n’avait rien à faire ici à Poudlard. Je ne répondais pas en général, bien souvent car Théo me canalisait mais j’avais horreur que l’on traite ma famille comme des moins que rien. Je soutenais qu’un né-moldu comme moi pouvait bien facilement égaler des sorciers de sang-pûr. Ce jour-là encore, alors que je restais bien calmement dans un couloir en compagnie de mon meilleur ami pour discuter de tout et de rien comme nous avions l’habitude de le faire, je vis un groupe de serpentard que j’appréciais assez peu pointer le bout de son nez. Je serais déjà les poings car je savais que j’allais devoir me contenir pour ne pas lui enfoncer la tête dans un mur ou encore les faire passer par la fenêtre. Et comme je m’y attendais, je n’y échappais pas car à peine le petit groupe fut à notre hauteur que le petit chef de cette troupe me lança une pique. « Alors Newman, t’es encore ici, t’as toujours pas compris que ta place se trouve chez ses idiots de moldus ? » C’était petit, d’un niveau très puéril et pourtant ça avait le don de m’énerver. Pas vraiment que ça m’atteigne mais à force d’entendre la même chose tous les jours, on finit par saturer. « Fiche moi la paix, Lestrange. » Je faisais mine de l’ignorer et de me désintéresser de ce qu’il me disait mais je crois que j’arrivais à saturation. Cela faisait un moment que ça durait et se foutu sixième année ne me lâchait jamais. « Je vous l’avais dit, ces sang-de-bourbes ne savent pas se défendre… Tous des mauviettes. » Trop c’est trop, je me retournais en dégainant ma baguette. Quelles chances j’avais face à ce petit groupe qui n’hésiteront pas à contre-attaquer ? Aucune mais au moins j’allais rabattre le caquet de cette enflure. « Expelliarmus ! » criais-je pour le désarmer alors qu’il sortait lui aussi sa baguette dans un ricanement mauvais. J’avais appris ce sortilège de désarmement au club de duel mais cette fois-ci je ne comptais pas m’arrêter là alors que ses amis m’observaient d’un air béat. « Citrouillétafors » ajoutais-je dans un second mouvement de baguette transformant la tête de mon adversaire sans défense en citrouille. Celui-ci paniquait alors et courrait dans tous les sens alors que je riais de bon cœur face à ce spectacle.  « NEWMAN ! » Je sursautais me retournant alors vers l’un des professeurs qui s’avançait d’un pas furieux dans notre direction. D’un coup de baguette, le sort était annulé avant qu’il ne se retourne face à nous. « Newman, je retire 50 points à votre maison, suivez-moi ! » Je le regardais l’air abasourdi ne trouvant pas cela normal. « Mais c’est lui qui m’a in -» Je me fis toiser du regard ce qui me fit me taire sans me justifier. « L’usage de la magie est interdit dans les couloirs, encore plus pour agresser vos camarades » Depuis ce jour, ce foutu serpentard ne m’a plus jamais embêter.

« Flynn? Flynn ? » J’étais assis à la bibliothèque en train de buter sur l’un de mes devoir de potion, concentré entre mon bouquin et mon parchemin avec l’espoir de le finir dans l’heure. Je n’y croyais pas vraiment, j’étais toujours assez bon dans la matière mais je n’excellais pas non plus… Je faisais simplement tout pour rester à niveau. D’autant plus que dans un an seulement j’allais devoir passer mon brevet de sorcellerie élémentaire et que je souhaitais avoir un maximum de buse de façon à pouvoir continuer chacune de mes matières. Je n’étais toujours pas le meilleur élève mais j’aimais réellement la plupart des matières enseignées et je prenais plaisir à les travailler. J’avais ensuite relevé la tête en entendant la voix de la personne m’interpelant c’était le capitaine de notre équipe de quidditch aujourd’hui partie pour une carrière internationale dans le sport. Je me demandais bien ce qu’il me voulait, nous nous entendions plutôt bien mais ce n’était qu’une vague relation de connaissance, je soutenais mon équipe et j’assistais régulièrement à des entrainements simplement pour le plaisir mais je n’avais jamais tenté d’intégrer l’équipe ne me jugeant pas bon sur un balai malgré que je me sois énormément entrainé chez mon meilleur ami et que je maitrisais un peu mieux ce moyen de locomotion. « Oui ? » lui répondis-je simplement en lui faisant des yeux presque ronds me demandant bien ce qu’il me voulait et surtout pourquoi cet air si pressé. « J’ai besoin que tu me rendes un grand service. » Je me grattais l’arrière du crâne toujours d’un air hébété sans comprendre réellement ce que je pourrais bien faire pour lui rendre service. « Oui ? » répétais-je bêtement. « Tu sais te servir d’un balai non ? Tu t’es bien entrainé cet été?» Je croyais comprendre où il voulait en venir et c’était hors de question. « Bah oui mais je me débrouille à peine, pas de quoi avoir un grand niveau… » Malgré ma réponse légèrement pessimiste car je connaissais mes capacités, le capitaine semblait on ne peut plus enthousiaste à cette idée. Je me rappelais encore de ma première rencontre quelque peu fracassante avec un balai et… Je m’en passerais bien… « J’ai besoin que tu joue le match de samedi, le batteur c’est cassé le bras et malgré les potions de guérison l’infirmière l’a interdit de jeu et on a pas de remplaçant comme ils remplacent déjà deux de nos membres qui se concentre sur leur exam. Dis oui juste pour cette fois ? » Je soupirais… Je me voyais assez mal sur un terrain mais peut-être que j’allais bien m’en sortir ? Après tout on ne me demandait pas d’attraper le vif d’or ou de presque me battre pour le souaffle mais simplement de pouvoir envoyer le cognard sur nos adversaires, le match était d’ailleurs contre serpentard. « Bon d’accord mais juste cette fois. » acceptais-je en soupirant une nouvelle fois. « Super viens à l’entrainement de demain alors, on va te faire une formation en accéléré. »
Le match arriva rapidement mais malgré ma bonne volonté et le talent de nos poursuiveurs, le match fut remporté par l’équipe adverse qui finit par réussir à attraper le vif d’or. Ce fut ma seule expérience en tant que joueur de quidditch mais j’en garde un bon souvenir.


~5ème année ~

Ma cinquième année, c’est lors de cette année que je comprenais que cette fille que j’avais rencontré deux ans plus tôt par hasard dans des circonstances assez comiques et pour laquelle je n’avais jamais montré plus d’importance que pour une bonne amie, comptait pour moi. J’avais maintenant quinze ans et je devenais tout doucement un homme mais je ne m’intéressais encore pas vraiment au fille. J’en avais plusieurs en amie et bien sûr je ne pouvais empêcher mes yeux de se poser sur de nombreuses très belles mais je n’avais pas encore de relation amoureuse. J’aurais pourtant pu profiter du bal organisé par l’école pour en inviter une et peut-être conclure ma première histoire d’amour mais j’avais tout simplement décidé que je ne m’y rendrais pas. En vérité c’est surtout que je n’étais intéressé d’y aller avec personne et que je n’en avais pas vraiment envie. Devoir danser me mettait mal à l’aise mais surtout ce n’était tout simplement pas mon truc, la valse ou les slows très peu pour moi. Nous étions maintenant la veille de ce fameux événement et je n’avais toujours invité personne préférant camper sur mes positions. Je me rendais dans la grande salle étant donné que l’un de mes cours avait été annulé d’un pas calme. J’étais comme qui dirait blasé de n’entendre parler que de ce foutu bal dans tous les coins alors que je n’y attachais pas d’importance. J’avais alors croisé ce visage que je connaissais, celui de cette quatrième année aux yeux magnifiques et au sourire presque ensorcelant. Je ne l’avais jamais vu autrement que comme une amie et pourtant je la trouvais tellement belle, c’est simplement que nous n’avions jamais eu l’occasion de devenir plus. J’étais alors aller m’installer à sa table et nous avions un peu parler de tout et de rien. Seulement, au bout d’un moment notre discussion dériva vers le bal à venir, je lui révélais que je ne comptais tout simplement pas y aller car je n’en avais pas envie et que ce n’était pas mon truc ce qui eut l’air de l’étonné un peu. J’apprenais en retour qu’elle n’allait pas non plus s’y rendre, et après avoir creusé j’apprenais que c’était car elle n’avait pas de cavalier. Et je me surpris à prendre cette décision car je ne mentais pas, je n’étais pas fan de bal mais j’avais saisi cette occasion et je lui avais proposé de l’accompagner pour qu’elle puisse s’y rendre. J’en avais aussi envie puisque cela me fit plaisir lorsqu’elle accepta. Et la soirée du lendemain fut magnifique, malgré ma réticence à y aller je ne regrettais pas de l’avoir invité bien au contraire car je me suis amusé. Quelque chose dans ma vision que j’avais d’elle avait changé aussi et pourtant, rien ne dépassa le stade de l’amitié  bien que nous nous étions nettement rapproché.

J’ouvrais mes yeux, tout doucement alors que la lumière entrait pleinement dans ma chambre déjà de bons matins. Je n’avais pas réellement l’habitude de fermer mes volets mais la lumière de bon matin ne m’avait jamais dérangée bien au contraire, j’ai toujours considéré que cela m’aidait à bien me réveiller. J’entendais déjà Aaron qui jouait dans sa chambre juste à côté sans doute avec ses petites voitures ou ses autres jouets, je n’en savais rien mais il était bien calme. Alors que je m’étirais doucement en prenant mon temps pour ne pas me brusquer non plus, je remarquais qu’un oiseau était posé sur le rebord de ma fenêtre attendant calmement que je lui ouvre. Il s’agissait d’une chouette qui s’avançait de quelque pas lorsque je poussais mes fenêtres sentant au passage l’air frais et matinale caressé mon visage et faire s’agiter mes cheveux. J’étais plutôt habitué à recevoir des chouettes ou des hiboux pendant mes vacances, provenant de mes amis bien souvent mais il ne s’agissait ni du hibou de Théo, ni de Wednesday celui de Dakota. J’attrapais alors la lettre accrochée à sa patte avant de caresser la tête du rapace et de lui offrir une petite gamelle de graines que je laissais de côtés justement pour les oiseaux me livrant le courrier. Les pauvres méritaient bien une petite récompense pour les longs voyages qu’ils effectuaient. Je remarquais immédiatement que la lettre provenait de Poudlard notamment grâce au sceau de l’école apposé sur le papier jauni de l’enveloppe représentant les quatre grandes maisons de l’établissement. Je déchirais ensuite le papier de l’enveloppe pour en sortir les parchemins dedans, il s’agissait alors de ma liste de fourniture pour ma sixième année ainsi que mes buses obtenues. Je lisais attentivement chacune de mes notes avant de voir un sourire s’afficher légèrement sur mon visage. Excepté un échec en botanique et en astronomie ainsi qu’une note plutôt moyenne en soins au créature magique j’avais obtenue toute mes autres buses sans exception qui me permettront de poursuivre chacune de ces matières. Le côté positif était que maintenant j’étais débarrassé de celles que j’aime le moins. Sans plus attendre je quittais ma chambre sans même me changer restant dans mon jogging de pyjama et manquant de rater une marche pour rejoindre mon père qui restait à la maison le temps des vacances et lui montrer mes notes. Je lui avais déjà expliqué en quoi consistait les BUSEs et je pense que cela allait lui plaire.


~6ème année ~

Et ma sixième année arrivant, ma majorité sorcière arrivant à grand pas. J’avais maintenant seize ans et de l’adolescent au visage d’ange, j’étais devenu un homme au caractère affirmé et à un bel avenir tracé.  J’avais grandi sans même m’en rendre compte et voilà que bientôt je serais considéré comme un sorcier de second cycles sans plus aucune limite pour utiliser la magie, même en dehors de l’école… Quoi qu’utiliser la magie devant des moldus reste une assez mauvaise idée en y repensant bien. De toute manière, même si l’an prochain j’allais être majeur rien ne changerait vraiment étant donné que je resterais élèves de Poudlard encore quelques années. Vivre dans cette école me plaisait énormément mais surtout être avec des gens que j’aime, qui ont suivi mon évolution en le faisant aussi de leur côté, qui auront tout vécu comme moi en passant de la cérémonie de répartition à cette année actuelle. Mais outre les cours, et mon caractère bien trempé bien loin du petit timide d’autrefois, c’est aussi mon regard sur les filles qui avaient changé peu à peu. Si les précédentes années, je ne montrais que peu d’intérêt pour la gente féminine ou bien même avoir une relation amoureuse, cette année sans vraiment pouvoir l’expliquer, je me sentais irrémédiablement attirer par certaine d’entre elle et notamment une autre. Elle s’appelait Abby et était une élève de la même année que moi. Nous nous connaissions depuis un certain moment maintenant mais nous nous étions énormément rapproché au fil du temps. Nous étions d’abord devenu ami proche jusqu’à ce jour, où nous nous étions rendu dans le parc pour travailler sur un exercice de sortilège, j’avais de grande facilité dans ce domaine alors je lui avais proposé de l’aider, bien gentiment. Puis après une bonne heure d’entrainement alors que nous nous étions tous deux installé devant le lac noir, nos mains se touchèrent, nos regards se croisèrent et nos lèvres se frôlèrent. Mon premier réel baiser, je me sentais étrange, certain de mes amis avaient déjà eu des relations amoureuses depuis un moment mais moi c’était ma première fois, la première fois depuis longtemps que j’avais été intimidé au point de rougir, que j’avais senti ses papillons dans mon ventre et tout simplement que j’étais réellement amoureux. Ce jour-là, je ne pensais plus à rien sauf à ça…

Malheureusement les bonnes choses ont une fin, j’avais maintenant tout pour être heureux, de bonnes notes, une vie scolaire presque parfaite avec quasiment que des amis et assez peu d’ennemi et une petite amie que j’aimais réellement et avec qui j’étais maintenant en couple depuis cinq mois. Enfin ça aurait dû faire cinq mois dans une semaine… Normalement puisqu’elle venait à l’instant de m’annoncer qu’elle souhaitait rompre. Ce n’était pas ma faute, c’était la sienne qu’elle disait, elle avait aussi ajouté que j’étais tout de même un mec en or. Par fierté car je détestais avoir l’air faible, j’avais haussé les épaules d’un air dédaigneux avant de simplement lui répondre « Ok d’accord, à plus alors » Et j’étais partie la laissant là sur place bouche bée. La vérité était que je ne m’en fichais absolument pas et qu’en ce moment même, je ressentais une douleur dans la poitrine et un mal être en moi que je n’avais jamais ressenti. Je n’avais pas envie de pleurer mais je n’avais pas pourtant envie de sourire… Je ne voulais voir personne et être seul. Mais qu’avais-je bien pu faire de mal, si j’avais pu, j’aurais hurler ma rage au monde, cette peine qui me tourmentait en ce moment même. J’avais vécu une superbe première histoire d’amour mais ma première rupture elle, était bien plus difficile à vivre. J’avais quitté l’enceinte du château croisant au passage Dakota qui m’avait appelé. Je lui avais souri, un faux-sourire certes mais je n’avais pas envie de parler, pas même à elle qui était pourtant devenu une amie proche à mes yeux. J’étais rapidement parti mais celle-ci me connaissant avait vu que quelque chose n’allait pas et m’avait suivi jusque dans le parc. Nous étions restés assis l’un à côté de l’autre sans rien dire pendant de nombreuses, très nombreuse minute. Elle ne me demandait pas ce qui n’allait pas mais elle restait là au cas où j’aurais envie de parler et même si aucun mot ne sortait de ma bouche, j’étais heureux de la savoir à mes côtés. Et finalement j’avais parlé, doucement, d’abord pas très clairement mais je lui avais expliqué et elle avait fait tout son possible pour me réconforter. Je voyais Dakota différente pour la seconde fois, elle prenait à ce moment même encore plus de place dans mon cœur, Poudlard ne serait pas pareil sans cette jeune fille aux yeux verts.


~7ème année ~

Et j’y étais finalement, à ma dernière année avant d’avoir accompli mon premier cycle d’étude et de devoir passer mes aspics. J’étais aussi désormais majeur, dans le monde sorcier du moins, ma majorité moldu n’étant qu’en avril mais je m’en fichais bien puisque je n’étais presque plus dans le monde moldu dorénavant. Je savais juste que je profiterais de ma liberté nouvelle seulement plus tard étant donné que j’allais devoir travailler d’arrache pieds pour pouvoir obtenir un grand maximum d’aspic et surtout de me permettre d’obtenir ma place dans le cursus seconde de poudlard en Enseignement Magique option enseignement, je savais dorénavant ce que je voulais faire de mon avenir et cet objectif était simplement de devenir professeur. Je voulais enseigner comme on me l’a enseigné à moi et en quelque sorte n’avoir à jamais quitter Poudlard si je venais à trouver un emploi ici ou dans une autre école de sorcellerie. Au fond ça serait du pareil au même à mes yeux. Je vivais cependant toujours ma petite vie tranquille, je m’étais remis depuis un moment de mon petit chagrin d’amour et j’avais vite retrouvé mon caractère joyeux et énergique habituel. Je m’étais par ailleurs d’avantage rapproché de Dakota que j’appréciais de plus en plus mais je ne savais pas clairement quelle était la nature de mes sentiments à son égard. Je la voyais comme une amie, on se chamaillait toujours pour un rien et nous passions tellement de temps à rire, à parler et à nous confier. Nous étions un peu comme chien et chat, toujours à nous embêter et pourtant je sortais les griffes lorsqu’elle avait un problème. Pourtant ce jour-là, quelque chose d’étrange se produisit en moi, alors que nous nous rejoignons, celle-ci trébucha et me tomba littéralement dessus. N’étant pas préparé, je perdis alors mon équilibre tombant alors à la renverse alors que celle-ci atterrit juste au-dessus de moi. Nos visages se retrouvèrent alors à quelques centimètres l’un de l’autre et j’avais l’impression d’être dans un roman romantique que lisait souvent ma mère. Je ne pouvais m’empêcher de rougir alors que je voyais de près, je fus surpris d’avoir envie de l’embrasser… Je n’avais juste qu’à me redresser pour poser mes lèvres sur les siennes et pourtant je ne fis rien me contentant de détourner le regard alors que mon cœur battait la chamade. Je l’avais alors laissé se relever sans un mot de plus en faisant de même, mes joues ne s’arrêtant pourtant pas d’être rougies par cette gêne et ce sentiment étrange que j’avais ressenti. J’ai longtemps repensé à cette situation et même si je me sentais perdu je ne pouvais m’empêcher de regretter de ne pas avoir agi mais je la voyais encore en même temps comme une amie, de la façon dont je l’ai toujours vu en réalité. Finalement malgré cette scène étrange, rien ne changea et nous continuâmes à nous fréquenter comme si de rien n’était et pourtant depuis ce jour, je ne pouvais m’empêcher de serrer les dents et de m’énerver dès qu’un autre garçon l’approchait et elle faisait de même quand une autre fille s’approchait de moi. Pourtant nous n’allions pas plus loin alors à quoi bon ?

Un autre événement majeur vint quelque peu perturber mon quotidien vers la fin d’année scolaire ou plutôt une bonne nouvelle qui m’apporta le sourire, en quelque sorte. J’étais assis dans la grande salle pour le repas de midi, avec l’un de mes camarades de maison alors que je révisais mes cours de défense contre les forces du mal pour mon épreuve à venir. J’étais en plein dans les ASPICs et j’étais stressé comme pas possible. Je déconseillais d’abord à quiconque de venir m’embêter à cette période, car je n’avais pas la moindre patience et il y avait de grande chance que celui qui aurait le malheur de m’embêter finisse avec un sort en pleine figure. J’étais toujours un peu bagarreur et je crois que cette période allait être le moment idéal pour mettre en œuvre toutes ses années dans le club de duel pour un oui ou pour un non. Je mangeais dans mon morceau de pain sans quitter des yeux mon cours alors que les hiboux faisaient leur entrer dans la grande salle pour livrer le courrier. Je jetais tout de même un bref coup d’œil aux rapaces qui venait se déposer vers mes camarades pour leur donner leur édition du jour de la gazette du sorcier ou encore des nouvelles de leur famille quand je voyais Crystal la chouette que ma mère s’était acheté il y’a deux ans pour pouvoir être en contact avec moi. J’avais beau être le sorcier de la famille, elle s’était attaché à cet oiseau et le bichonnait tellement que Crystal préférait rester à la maison plutôt qu’à Poudlard la plupart du temps. C’était dur à croire que ma mère avait eu un jour peur d’utiliser un hibou pour envoyer le courrier mais j’étais heureux que malgré leur statut de moldus mes parents se familiarisaient tout de même avec le monde sorcier. J’attrapais la lettre accrochée à sa patte avant de caresser la tête de l’oiseau qui reprenait son envol pour se rendre à la volière sans doute. Je lisais ensuite les mots écrit de ma mère qui m’encourageait pour mes examens et qui me disait qu’elle avait hâte de me revoir de retour à la maison, que je lui manquais mais ce qui retint mon attention furent ces quelques mots « je pense que ton petit frère est comme toi un sorcier, alors qu’il se disputait avec un enfant à l’école toutes les vitres à proximité de lui se sont brisé. Par chance personne ne l’a soupçonné heureusement. » Sans savoir pourquoi je me sentais fier, je m’étais toujours dit qu’il me serait égale que mon frère soit moldu ou sorcier et pourtant je ressentais une certaine joie à l’idée de me dire qu’il aurait lui aussi un jour la chance d’intégrer Poudlard et de vivre ce que j’ai vêcu. Il n’avait cependant que presque sept ans, l’âge ou les premières manifestations se réalisent. Par chance ces manifestations sont assez rares mais il allait devoir encore attendre un peu avant de rejoindre la prestigieuse école de sorcellerie. J’en sortais ensuite les photos que maman m’avait mise avec, cela me faisait presque étrange de les voir immobiles mais j’étais content, il me manquait énormément.


~8ème année ~



« Tu sors vraiment avec lui ? » J’arquais un sourcil en croisant les bras l’air mécontent en observant Dakota droit dans les yeux, dans ses yeux que je trouvais toujours aussi magnifique, dans ses yeux dans lesquels je me perdais souvent, dans ses yeux qui pourtant aujourd’hui me décevait. Je venais d’apprendre qu’elle sortait depuis peu avec un nouveau garçon, un garçon que je n’appréciais pas qui plus est. Je n’aimais pas cette relation et j’étais déçu mais pourtant qu’avait-je à reprocher à ce jeune homme qu’elle aimait ? Rien en réalité, je ne le connaissais qu’à peine et pourtant cette relation ne me plaisait pas. Sans vraiment savoir pourquoi je détestais savoir Dakota en couple avec quelqu’un, l’imaginer dans les bras d’un autre homme me rendait malade et pourtant moi je n’allais pas vers elle quand j’en avais l’occasion. Notre petit jeu du suis moi je te fuis, fuis-moi je te suis ne s’arrêtait pas. Nous étions chien et chat et pourtant nous détestions nous savoir avec quelqu’un d’autre sans jamais nous l’avouer. C’était évident pourtant mais aucun de nous n’était prêt à le reconnaitre. « Ça ne marchera pas, il est même pas assez bien pour toi ! Je sais même pas ce que tu lui trouve. »  J’étais peut-être de mauvaise foi mais je ne le dissimulais pas ce qui avait le don de l’énerver et en même temps de la faire rire. Ce disque, elle en était habituée et en retour elle me l’avait déjà sorti et pourtant nous continuons de faire nos chemins séparément. Mais je ne voulais pas écouter mon cœur préférant suivre ma raison en me disant que notre amitié était plus forte que tout bien que je m’en morde les doigts. Résultat elle s’était encore trouvé un autre con dont je ne me rappelais déjà même plus le prénom mais que j’enviais.  Qu’elle ne vienne même pas pleurer si moi je me retrouve quelqu’un. Le pire c’était que je ne dissimulais même pas ma jalousie et que je le disais haut et fort et pourtant rien ne se passait à chaque fois. C’était dans nos petites habitudes il faut croire même si ça m’en rendait malade. C’est la vie comme on dit.


~9ème année ~

Cette année comme chaque année, j’étais rentré chez mes parents pour pouvoir fêter Noël en leur compagnie et aussi pouvoir voir mon petit frère qui avait depuis bien grandi. Il allait d’ailleurs pouvoir faire dans quelques années sont entré à Poudlard si tout se passait bien, étant donné qu’il avait en effet fait preuve de magie comme moi. Si nous ne l’avions pas remarqué ne connaissant pas le monde magique pour moi, le cas de mon petit frère Aaron sonna comme une évidence. La nuit tombait légèrement sur la ville tandis que lui et moi jouions au ballon. Un événement étrange se déroula, je voyais alors son corps s’entouré d’une espèce de brume étrange et scintillante. Je ne comprenais pas ce qui se passait sous mes yeux n’ayant jamais rien vu de tel auparavant. Petit à petit cet étrange phénomène brumeux prit une forme, une forme que je qualifierais d’animal. On aurait presque dit qu’Aaron avait réussi à produire son propre patronus alors que c’était totalement impossible, il n’avait pas de baguette et aucun contrôle de la magie. De plus cet animal, ce petit ourson devenait peu à peu en chair et en os sous nos yeux ébahis. Quelques secondes plus tard c’est mon corps qui s’entoura de cette même brume scintillante avant de, comme pour Aaron, prendre une forme animal d’abord fantomatique avant de devenir de chair et d’os sous mes yeux toujours plus étonné. Je ne sais pas combien de temps cela avait duré et pourtant nous n’avions pas bougé. « Flynn , le petit ours, il m’a parlé dans mes pensé » Je passais ma main dans mes cheveux ne comprenant pas de quoi il parlait quand mon propre animal établissait alors notre contact par la pensée. Puis nos animaux respectifs vint vers nous pour nous tourner autour, c’est de cette façon qu’apparut nos patronus dans le plus grand étonnement. Lorsque nous les avions ramené à la maison, je me souviens encore que ma mère avait frôlé l’attaque en poussant un cris de stupeur et en me demandant ce que c’était que ça. Comme-ci le fait que je possède une baguette faisait que j’étais responsable de tout ce qui se passait d’étrange. Je lui expliquais alors la situation alors que je tenais mon petit lionceau dans les bras qui me léchait affectueusement la joue. Le premier contact avec Keops avait été très positif et je m’étais de suite attaché à mon patronus.

Nous étions de retour au château de Poudlard avec quelque temps d’avance sur la rentrée des classes marquant ma dixième année, j’étais donc toujours officiellement en neuvième année même si les grandes vacances étaient tombées depuis un moment. De nombreux évènement s’était déroulé depuis l’apparition de Keops mon patronus qui me suivait depuis partout où j’allais et quoi que je fasse. Il y’avait eu un meurtre à Poudlard en mai, un jeune élève de Poufsouffle avait été assassiné de la main d’un mangemort, d’après les informations que l’on m’a données. Mais le plus important semble tout de même que tous les élèves avaient été envoyé au camp d’Honduras Brittanique afin d’assurer leur sécurité suite à la menace de plus en plus présente du Seigneur des Ténèbres.  Je n’avais même pas cherché à éviter d’y être envoyé, je m’étais dit qu’en plus des protections déjà établies, il était bon que certains élèves sachant réellement se défendre y soit présent. Cela m’avait juste fait bizarre de ne pas voir ma famille de l’été mais j’étais adultes maintenant, je pouvais survivre sans voir mes parents deux mois, le plus dur devait tout de même être pour les plus jeunes élèves que nous les âgés essayons de soutenir du mieux que nous pouvions. Cependant à la fin de l’été le camp fut attaqué par des mangemorts peu de temps avant notre retour à Poudlard et la plupart furent rapatriés d’urgence au château. Malgré une lutte acharnée pour défendre le camp, beaucoup d’entre nous tombèrent au combat, j’eux heureusement la chance de me sortir indemne de ce terrible affrontements contrairement à d’autres personnes. Ce fut un été terrible mais j’espérais que cette nouvelle année nous le ferait oublié. Malheureusement avec la menace des mangemorts toujours plus présentes, ce n’était que le commencement.


~10ème année ~

Cette année se déroula encore dans des jours sombres. Je continuais toujours ma petite vie d’élève jeune adulte tranquillement, sortant régulièrement au Pré-au-Lard avec des amis, vivant des relations amoureuses, jouant au chat et à la souris avec Dakota, révisant soigneusement mes cours et entrainant maintenant les plus jeunes aspirants au club de duel. Plus que jamais j’aimais ma vie à Poudlard mais plus que jamais je sentais que la menace planait au dessus de nous. J’avais peur évidemment et pourtant nous étions sous haute surveillance, des aurors ayant été engagé pour veiller à la sécurité des élèves.  Nous étions en sécurité, cependant c’est en janvier que le tournoi annuel de Quidditch fut interrompu par une attaque de mangemort sur les gradins. Et pour cause, une évasion massive avait eu lieu à la prison d’Azkaban. Les élèves furent mit en confinement et malgré mon insistance pour participer à la sécurisation du château je fus forcé de resté dans la Grande Salle. Je remarquais que Poudlard devenait une cible fréquente des mangemorts principalement depuis l’apparition des patronus, pourtant je ne parvenais pas  à en trouver le lien.


~11ème année ~


« Stupefix » ordonnais-je à ma baguette en voyant le sort sortir de l’extrémité de celle-ci assez rapidement touchant l’un de mes ennemis. Ma onzième et avant-dernière années débutait en effet de manière assez brutale puisque le Poudlard Express avait été victime d’une attaque d’origine inconnue et plutôt violente. Surement encore ces mangemorts même si sur le coup, je ne me posais pas de question et je tentais de défendre du mieux que je pouvais les élèves présents dans le train même si de nombreux avait déjà perdu la vie. Les plus jeunes d’entre eux faisait seulement leur entrée dans la célèbre école de sorcellerie qu’ils étaient victime d’une attaque. « Protego ! » criais-je en faisant des cercles avec ma baguette me protégeant de l’attaque de mon adversaire quand je fus touché par le sort d’un autre qui me propulsa en arrière contre l’une des portes séparant l’allée du train des sièges.  Je passais ma main sur mon front ensanglanté serrant les dents avant de ramasser ma baguette et de repartir au combat. Je continuais d’affronter mes adversaires aux cotés de toutes les autres personnes défendant le train avant de finalement recevoir un sort de stupefixion à bout portant ce qui me fit perdre connaissance.  Je me réveillais alors quelques minutes plus tard ou du moins j’en avais l’impression, l’attaque semblait malgré de nombreuses pertes avoir été repoussée mais pour combien de temps. De nombreux élèves y avaient perdu la vie et cette événement serait à jamais un jour sombre dans l’histoire de Poudlard.

C’est dans le courant de l’année qu’un étrange phénomène se déroula à Poudlard et un peu partout dans le monde sorcier. Une maladie se propagea et toucha bon nombre de sorcier et dura un long moment la peste des patronus. Au début, personne n’avait pris conscience que les victimes premières de cette maladie n’étaient pas que nous mais aussi nos petits animaux de compagnie et tout le monde cherchait des solutions pour soigner le sorcier avant tout qui subissait les effets secondaires d’une mauvaise santé du patronus. Je me souviens ne pas avoir été dans les premiers toucher mais avoir tout de même été l’une des victimes de cette maladie. J’avais à l’époque remarqué que quelque chose n’allait pas avec Keops qui se retrouvait fatigué et qui courait moi tandis que moi aussi, je subissais cette même fatigue accompagné d’angoisse sans que je ne sache pourquoi. J’étais aussi très irritable et durant cette période, je me suis disputé avec bon nombre de mes camarades même si j’avais d’abord associé cela à un manque de sommeil étant donné que je travaillais toujours énormément. Quelques semaines après la manifestation de ma grosse fatigue que les médicomages appelèrent Stade I, je fus prit d’une sorte de grosse grippe assez violente au point d’avoir même des périodes de délires et de nombreuses monté de fièvre. Ce fut assez pénible car comme toutes les autres personnes atteintes je fus mis sous somnifères et par conséquent alité pour la période de soin, ils appelèrent cette phrase grippale Stade II. Cependant après quelques jours mon état grippal diminua et je me sentais mieux si ce n’est de nombreuses et violentes nausées souvent causé par le changement incontrôlé de forme en réel et brumeuse de Keops qui ne semblait pas aller mieux non plus. Je m’inquiétais alors tout autant pour mon petit lionceau que pour moi-même, notamment car au fil du temps, la communication entre mon patronus et moi diminua avant de disparaitre totalement tandis que son état se dégradait rapidement. Ce fut le pire pour moi, de voir cette petite boule de poils (parfois brumeuse) agoniser devant moi sans que personne ne puisse rien faire. Je me sentais torturer de l’intérieur et totalement impuissant. Le patronus d’autres malades avaient fini par disparaitre et j’avais craint moi aussi que cela m’arrive en priant que les medicomages trouvent une solution avant que Keops ne disparaisse. Malheureusement celui-ci fini par disparaitre. Je me sentais perdu et dévasté et je l’ai pleuré… Cependant par chance après quelques semaines et prise de l’antidote celui-ci fini par réapparaitre toujours comme avant, pour mon plus grand plaisir.


~12ème année ~

J’étais assis à la table de ma maison, pour cette dernière rentrée et cette dernière cérémonie de répartition. Celle-ci était spéciale pour moi étant donnée qu’il y’a onze ans je faisais ma propre entré à Poudlard, j’étais jeune, j’étais très petit, timide et intimidé, faiblard, mes cheveux façon vieille coupe me tombait dans les yeux mais surtout, je venais d’être grand frère depuis peu. Onze ans plus tard, un autre Newman faisait sa propre entrée à Poudlard et allait lui aussi passer la cérémonie de répartition devant tous les autres élèves. Je me demandais à cet instant dans quelle maison mon petit frère allait être envoyé, j’espérais de tout cœur qu’Aaron soit dans la même que moi mais au fond je savais que peu importe que ce soit Gryffondor, Serpentard ou Poufsouffle il serait heureux ici. Celui-ci m’observait droit dans les yeux tandis que j’essayais de le rassurer du regard tout en lui souriant. Il s’installait sur le tabouret avant que le professeur ne lui pose le choixpeau sur le tête et que celui-ci ne donne son verdict et que je l’applaudisse en lui tendant le pouce. J’étais heureux pour lui. Peut-être que je parviendrais à devenir par la suite professeur à Poudlard qui sait ? Ainsi je pourrais rester encore de nombreuse année au château. Je tournais mon regard avant d’apercevoir Dakota, toujours aussi belle en train de discuter avec deux de ses amis. Me dire qu’il ne me restait plus qu’un an à la voir me touchait énormément aussi tout comme pour Théo. Enfin l’année ne faisait que commencée et j’avais bien le temps avant que l’année ne se termine, je comptais bien en profiter.

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Dernière édition par Flynn J. Newman le Mer 23 Déc - 11:11, édité 28 fois
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par O. Jill Peverell, Sam 5 Déc - 23:25 (#)
Welcome :)
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Sam 5 Déc - 23:29 (#)
bienvenuuuue Brille par contre Daniel est prit Potté Daengelo
bonne chance pour ta fiche Chou
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Sam 5 Déc - 23:52 (#)
Mercii !
Ah bon ? Il n'est pourtant pas marqué dans le bottin donc je ne savais pas, je changerais d'avatar demain alors :D
Guest
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Guest, Dim 6 Déc - 10:24 (#)

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Chou Slurp

Daniel est pris par moi, ça doit être une erreur du staff 8)
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 10:32 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 11:47 (#)
bienvenue ! Flynn - Je suis le maitre de mon destin 1094600113
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 12:32 (#)
Bienvenue parmi nous !!! :hugs: Hâte de voir ton futur avatar du coup ! YoucandoIt
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 12:58 (#)
"Je suis le capitaine de mon âme" bave
Bienvenue par ici Haww
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 13:04 (#)
Conan O'Reilly a écrit:

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Chou Slurp

Daniel est pris par moi, ça doit être une erreur du staff 8)

Oh bon ... Je te pardonne Hey Mais tu devrais voir pour l'ajouter dans le bottin ça serait plus pratique Daengelo Daengelo Daengelo Daengelo

Merci à tous les autres pour votre accueil Daengelo Daengelo
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 13:13 (#)
Bienvenue Flynn - Je suis le maitre de mon destin 1094600113
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 13:57 (#)
Toujours aussi sexy, même sans Daniel Daengelo 8)
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 14:45 (#)
Bienvenue sur BP Yeah!
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Message Re: Flynn - Je suis le maitre de mon destin
par Invité, Dim 6 Déc - 15:13 (#)
Bienvenue Brille
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