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Beatrice,

Je te souhaite de joyeuses fêtes.
Je te prierais de faire passer mes vœux à ta délicieuse famille.
Prends soin de mes hommes.

Amicalement,


Accompagné de cette enveloppe et carton noir, il y a un écrin. Dedans, se trouve un bracelet. Son bracelet, gage d'amitié.  

Mon amour,

Je suis incapable de savoir si tu imagines à quel point ta missive me réconforte. Je sais que tu dois te comporter comme une petite sœur digne de ce nom - où irait mon plaisir de pouvoir te sermonner, sinon ? - mais te voir coucher sur le papier une toute autre réalité est réellement apprécié, sache-le.

J'ose espérer, réellement, que tu comprends ce que je peux faire à ton égard. Je ne cherche pas à détruire ce que nous avons, Beatrice. Tu es peut-être trop jeune pour comprendre ce que je cherche à construire… Mais vois par toi-même à quel point les Nott vont commencer à jouer un jeu cruel et imbuvable. Il n'est question que de pouvoir et de rapport de force. Alors je t'en prie, Beatrice, même si je ne suis pas là pour veiller de mes propres yeux sur toi, ne doute pas du fait que je le fait. Prends-soin de toi, réellement, sans écart pour des futiles caprices. Nous allons avoir besoin de l'un de l'autre pour cette famille que nul ne semble ne vouloir nous donner. Je veux construire la notre et tu y seras, trésor. Je ne veux pas te voir dans l'ombre d'un homme… Même si c'est un McLeod. Tu es une Gaunt, beauté. Et de toi à moi, tu es la véritable héritière de notre patrimoine. Préserve-le et fais attention à toi. Je ne pardonnerai à personne si tu devais disparaître toi aussi. Et il n'est pas l'heure de mettre le monde à feu et à sang...

Merci pour ta lettre, merci pour ton présent.

Je t'aime, petite vipère.

ASG.