Nom: La famille Kuramoto est très connue au pays du soleil levant. Ce sont de riche entrepreneur d'une grande firme international spécialisé dans l'informatique. Tomoe en est le seul héritier. Prénom: Tomoe Âge et Date de Naissance: 23 Mai 1954 ce qui fait 27 années Nature du sang: Né moldu Situation familiale:Tomoe est le fils unique de la grande famille Kuramoto au japon. Il ne reste que lui de l'empire commercial de ses parents. Ses parents sont mort dans un accident de voiture l'année de ses onze ans. Il lui reste juste une tante éloignée de la famille qui vit actuellement à Londres : Ami Winfield, marié à un sorcier. à la mort de ces parents il s'est réfugié chez Ami et son mari qui l'ont accueilli comme leur propre fils. Ami et William avaient une fille du nom de Joy, sorcière de surcroît. Aujourd'hui elle a vingt ans, secrètement amoureuse de Tomoe. Patronus: Quand il est apparu, Yokai était un minuscule remard blanc, complètement complexé par sa taille. Yokai a pu prendre la forme d'un magnifique lion à crinière noire. Depuis cette année là, fière de sa nouvelle forme et de sa majestueuse crinière, il est devenue le reflet parfait de Tomoe, arrogant cynique et avec un fort penchant pour l'humour noir et l'ironie. Il est très attaché à Tomoe et peut devenir extrêmement violent. Il peut néanmoins redevenir un renard blanc, mais Yokai est trop fier pour redevenir minuscule, donc il préfère largement rester un grand lion. Miroir du Rised:Quand il eut fini ses études à Poudlard, Tomoe s'est exilé au japon, profitant de la fortune que ses défunts parents lui ont laissé. Il a revendu l'entreprise familiale et s'est lancé dans la conception d'un groupe de Rock en tant que chanteur, quand il regarde dans ce miroir c'est une immense salle de spectacle de plusieurs millier de places et lui et son groupe sur scène. Epouvantard: Quand il était petit ses parents lui racontaient des légendes urbaines typiquement japonaise, et l'une d'elle le traumatisa à vie. Celle d'un démon qui volerait les esprit des enfants. Depuis cette époque son épouvantard prend la forme d'une grande faucheuse. Composition de la baguette magique: Bois de cerisier et ventricule de dragon. Emploi: Professeur de langueAnimal de compagnie: aucun
Caractère
Rebelle ce qui peut être un défaut comme une qualité. Il ne laissera jamais personne lui dire quoi faire et comment, il est seul maître de son destin et n'acceptera aucune loi et aucun chef autre que lui, ce qui fait de Tomoe un egoïste et un egocentrique. Il n'agit que dans son interêt personnel. Très peu de personne sont chère à son coeur, notamment les autres membres de son groupe avec qui il aime passer du temps depuis qu'il a mit fin à sa carrière de chanteur pour se tourner vers l'éducation des langues à Poudlard. Les langues parlons-en, il est linguiste et parles en tout et pour tout cinq langues universelle et d'autre comme le langage des sirènes ou des gobelins qu'il maîtrise à peu près, il parle donc le Japonais qui est bien entendu sa langue natale, mais aussi l'anglais, le français, l'allemand et le chinois. Il reste tout de même un mystère entier, il ne se dévoile pas tout à fait aux autres à cause d'un grand manque de confiance en l'humanité. Paradoxalement, il reste un excellent orateur et très charismatique. Un charisme qui lui sert principalement à son plus grand défaut, c'est un manipulateur. Il aime séduire grâce à son sourire et à sa voix et suscite l'hystérie générale lors de ces concerts. Contrairement à ce que pourrai penser les gens qui le croisent, Tomoe n'est ni un travesti ni un gay, au contraire, il aime les femmes et surtout leurs corps et non leur coeur. Oui il se maquille, oui il passe des heures dans la salle de bain, mais c'est parce qu'il est perfectionniste, et son maquillage n'est q'un masque d'un personnage qui se plaît à jouer. Pour la suite, la devise de Tomoe est "J'emmerde le monde et ses principes". Il est nonchalant et sa démarche est du style, mains dans les poches, la tête haute et toiser les gens qu'il croise, "Don't touch me I'm a god". Il a l'air detestable à première vue, mais il reste tout de même un ami fidèle qui n'hésiterai pas à donner sa vie pour les gens qu'il aime, même si son coeur reste souvent insensible. Autre aspect de sa personnalité, c'est un vrai don juan, oui oui vous avez bien compris. Il ne veut pas s'attacher et avoir d'enfant. Il est hors de question pour lui de penser au mariage. Pour lui les sentiments sont une perte de temps. Et un mot pour les personnes qui essaierai de le dompter : bon courage.
Patronus
Tomoe fixait la petite boule de poil argentée qui venait d'apparaître devant lui avec un certain dégoût. Au début il avait cru que c'était un rat. Son patronus ? Un rat ? Sérieusement ? Mais quand le minuscule renard s'assit devant lui, ses grandes oreilles dressées et son regard brillant il fut grandement soulagé. Même si il était petit, il était quand même assez classe. Il ressemblait au Yokai Kitsune, le démon renard des légendes de son pays, le renard aux flammes bleues. Mais ce n'était que son patronus.Tu ne tombes pas vraiment au bon moment toi... souffla Tomoe en jetant des regards paniqués autour de lui. En effet, il était dans sa loge, juste avant le concert que son groupe devait donner pour noël. Heureusement pour lui la pièce était vide, mais à tout moment quelqu'un pouvait entrer et connaissant les autres membres du groupes, ils lui auraient poser un tas de questions embarrassante et il risquait gros. Les moldus n'était pas vraiment réputé pour ignorer un phénomène surnaturel. Il aurait très bien pu faire passer ce petit renard pour son animal de compagnie, mais les volutes argentées que produisait le patronus n'était pas vraiment crédibles. Une autre question vint à l'esprit du jeune homme. Pourquoi diable son patronus venait d'apparaître alors qu'il n'avait pas brandit sa baguette ? Il haussa un sourcil, ne quittant le renard des yeux. Un bruit qui venait du couloir le fit sortir de ses pensées. Les autres membres du groupes arrivaient dans les loges. Merde ! Tomoe se jeta sur le patronus, l'attrapa et couru au toilettes. Il s'enferma dans la cabine et s'appuya sur la porte, juste au cas où. Tomoe t'es où ? le héla un membre du groupe. L'interpellé sentit quelques sueur froide glisser le long de sa colonnes vertébrale. Le patronus renard le regardait, les yeux pleins d'excuse, Tomoe entendi sa voix dans sa tête, une voix extraordinairement grave et rauque pour un être aussi petit, Cependant, il était assez petit pour se cacher quelque part sur la scène. Il était hors de question pour Tomoe d'annuler ce concert au dôme de Tokyo pour un patronus, franchement. Il prit donc le patronus dans ses bras et le cacha sous sa veste. Ca faisait un peu bizarre mais bon il n'avait pas trop le choix maintenant. Au fil des années, Tomoe donna un nom à son patronus, il l'appela Yokai ce qui était une sorte d'esprit dans le folklore japonais, ce qui collait parfaitement avec le petit renard. Yokai prit des allures différentes, complexée par sa petite taille, il réussi à prendre la forme d'un grand lion à crinière noire en rentrant en Angleterre après avoir appris l'attaque de mangemorts chez sa tante et son oncle.
Pseudo et âge: Nana 24 ans Où as-tu trouvé le forum ? J'ai été inscrite il y a un booooon moment, mais j'ai lâché pour pas mal de raison, mais je reviens plus en forme que jamais !! Personnage:Inventé As-tu un autre compte sur BP ?Nope Présence:le plus possible Une remarque ? J'adore ce forum !!!!
Dernière édition par Tomoe Kuramoto le Lun 18 Jan - 22:52, édité 11 fois
Guest
Invité
Re: † 巴倉本 † Get out notorious baby got a sexy garbage
Les cerisiers étaient en fleurs, ce qui devait annoncer la rentrée prochaine de Tomoe Kuramoto au collège. Il avait dix ans à cette époque et allait sur ces onze ans cette année. Son père l'avait inscrit à un grand collège pour les enfants dont les parents possédaient une petite fortune, un collège réputé dans tout le pays et très sélectif. Mais, ce matin de printemps s'annonçait particulièrement maussade pour la famille Kuramoto. Il pleuvait dure au dehors, et il faisait particulièrement sombre. Le jeune Tomoe était encore dans sa chambre, à moitié réveillé. Il ouvrit un œil et contempla le plafond de sa chambre. Il avait tout un tas d'idées qui se bousculaient dans sa tête et n'arrivait pas à réfléchir. En effet, la veille, au dîner, un oiseau étrange était entré par la fenêtre, apportant une lettre tout aussi étrange écrite dans un Japonais assez ancien. Son père avait cru à une blague au début. Mais quand il lue à voix haute le contenu de la lettre, un silence pesant s'était installé dans la salle à manger. Apparemment un homme devait passer dans la journée pour annoncer une grande nouvelle à la famille. Quelle était-elle et que signifiait donc toute cette mise en scène pour une simple visite. Pourtant, cette nouvelle avait tenu le sommeil loin du jeune Tomoe. Dans la lettre l'auteur disait, "suite aux récents événements", de quoi parlait-il ? Tomoe avait des sueurs froides rien que de penser que ces parents soient au courant de ce qu'il était capable de faire. Il leur cachait le fait qu'il puisse déplacer des objets seulement grâce à la pensée, ou alors s'échapper de situations périlleuses avec une facilité déconcertante Il était différent il le savait et voulait le garder pour lui. Ses parents étaient tellement attachés à la vieille école et voulaient tellement faire de lui un élève modele et parfait que savoir qu'il était à moitié fou briserait leurs rêves et leurs coeurs en un million de morceaux. Bon bien sûr il ne faut pas s'imaginer que cela puisse affecter le jeune garçon. A vrai dire il s'en foutait royalement de ce que ces parents projetaient pour lui, car il avait la secrète ambition de devenir chanteur, et de couper les ponts avec sa famille le plus tôt possible. Et puis tout ce qu'il pouvait récolter si jamais ils étaient au courant de tous ces phénomènes paranormaux, étaient une leçon qu'il n'oublierait jamais et c'est cela dont il avait peur. Son père était du genre à radoter six cents fois les mêmes choses, au point d'en faire du lavage de cerveau. Et pour en avoir déjà fait l'expérience, la fois où il avait cassé - sans faire exprès- le vase ultra cher que sa mère chérissait presque plus que son propre fils, il savait de quoi Kuramoto père était capable. Il se plaqua la main sur ses yeux et soupira. Ce qui devait arriver arrivera de toute façon et il ne pouvait malheureusement rien contre cela. Il se leva lentement, sa tête lui semblait tellement lourde. Il rabattie quelques mèches de cheveux noirs qui lui tombaient devant les yeux. Il eut à peine mit les pieds sur le tatamis que la porte coulissante s'ouvrit à la volée, faisant sursauter. "Tomoe ! tu sais quelle heure il est ?", sa mère était entrée, sans qu'il ne lui donne la permission, un uniforme de collégien flambant neuf dans les bras. Elle se dirigea d'un pas ferme vers les fenêtre et ouvrit grand les rideaux. Tomoe la fusilla du regard, il détestait être bousculé le matin, enfin du moins quand il venait de se réveiller, surtout après une nuit aussi agitée. "Takahiro-san viens en début d'après midi, c'est-à-dire dans a peu près deux heures, alors tu as intérêt à te tenir près d'accord ?" Kuramoto mère le toisa et leva les yeux au ciel comme si son fils était un cas désespéré. Tomoe se mordit l'intérieur de la joue, il detestait cet air hautain que prenais sa mère en le regardant. "Et tu sera prié de l'appeler Takahiro-SAMA et pas SAN comme tu as l'habitude !" Et sur ces recommendations, elle sorti de la chambre, après avoir déposé l'uniforme dans les bras de son fils. Tomoe prit une voix aiguë et repris les mots de sa mère dans une fidèle imitation du ridicule. Il jeta l'uniforme sur son lit et tourna la tête vers la fenêtre, il pleuvait des cordes, le temps était aussi maussade que le jeune garçon qui se surprit à sourire. Il enfila un kimono sur son pyjama, prit l'uniforme et partit dans sa salle de bain. Il rejoignit ses parents dans la grande pièce à vivre. Ses parents étaient agenouillés devant le kotatsu et regardaient la télévision en même temps qu'ils mangeaient. L'odeur des beignets de crabes ouvrit l'appétit de Tomoe qui avança, trainant les pieds vers la table basse devant laquelle il s'affala, assis en tailleur, ce qui lui valut une tape sur le haut du crâne de la part de son père. Il corrigea aussitôt sa posture, non sans grommeler et s'assit sur ses talons. Le temps passa incroyablement lentement, Tomoe regardait sans cesse la grande horloge accrochée au mur, il voyait désespérément la grande aiguille se déplacer de minutes en minutes avec une lenteur déconcertante. "J'espère qu'il ne va pas être en retard nous avons une réunion à seize heures" grommela Kuramoto père en regardant furtivement sa montre. Tomoe leva les yeux au ciel, son père avait le don pour exagérer les choses, il y avait quand même une marge entre treize heures et seize heures quand même, sans compter que Kuramoto mère et lui étaient déjà prêts pour une grande réception. Une heure moins cinq. Tomoe ne tenait plus en place, il trépignait, agenouillé devant le kotatsu, ses pieds commençaient à s'engourdir. Pourquoi diable était-ce si long. Une heure moins deux... Le tintement de la sonnette retentit dans la maison. Le coeur de Tomoe s'emballa et il se leva d'un bond. Sa mère lui attrapa le poignet et l'affubla d'un regard noir qui voulait dire "reste là où tu vas le regretter". Le majordome arriva dans le salon, accompagné d'un homme étrange. Il avait le crâne chauve et était habillé d'un kimono traditionnel ce qui lui donnait l'allure d'avoir voyagé dans le temps. Tomoe haussa les sourcils. "Kuramoto-dôno, je me présente Takahiro Mitsubasa, vice directeur de l'école de sorcellerie Mahoutokoro", il y eut un grand silence dans la pièce, seul Kuramoto mère émit un petit rire moqueur."Je vous demande pardon ?" ricanna-t-elle en ignorant totalement le rituel de présentation. Quant à Tomoe il regardait l'homme incliné la bouche ouverte. C'était définitivement une mauvaise blague. Comme si la sorcellerie existait. Kuramoto père se leva, un sourire forcé aux lèvres et accueilli l'homme l'invitant à s'asseoir avec eux devant le kotatsu. Votre fils est un sorcier... la phrase résonna dans la pièce comme un écho venant d'une voix d'outre tombe. Les trois membres de la famille Kuramoto restèrent figés devant l'homme en habit traditionnel en face d'eux. Il brandissait un bout de bois d'apparence inoffensif d'où il fit jaillir quelques étincelles. Je vous demande pardon ? Hurua Kuramoto, le patriarche, s'était levé, tapant du poing sur la table. Tomoe le fusilla du regard. Comme je l'ai dit, votre fils est un sorcier et il doit suivre ses études dans notre école... le jeune garçon trépignait. Il avait toujours su qu'il était différent des autres, mais de là à être un sorcier, jamais une telle idée lui était venue à l'esprit. Il voyait dans cette nouvelle, un moyen d'échapper à l'héritage de l'entreprise de son père pour laquelle il n'y voyait aucun intérêt. Mais Hurua ne l'entendait pas de cette oreille et il s'en suivi d'un haussement de ton dans le salon. Ce ne fut que lorsque que le sorcier brandit sa baguette et mit feu au bonsaï décoratif sur la table que le père fit profil bas. Tomoe émerveillé, regardait les flammes dansantes avec un grand sourire. Il allait quitter ce cocon familial infernal et se concentrer sur quelque chose de beaucoup plus intéressant, il serait avec des élèves comme lui, des enfants exceptionnels et bientôt, lui aussi pourrai mettre le feu aux objets, il pourrait même les faire voler. Il regarda la baguette du sorcier avec envie. Je pourrai en avoir une moi aussi ? demanda-t-il enjoué. Le sorcier souris. Il lui tendit un rouleau de parchemin scellé et s'inclina, Kuramoto-Sama, votre fils a besoin d'apprendre à contrôler la magie qui est en lui, c'est une question de vie ou de mort, sachez que nous prendrons soin de lui et de ses études. et sur ces paroles il parti. Malheuresement le destin en avait décidé autrement. Tomoe était seul dans la grande maison et il était relativement tard. Il regardait la pluie tomber sirotant un sirop sur la terrasse du salon. Il était encore enjoué de la nouvelle qu'il avait apprise plus tôt et commençait à compter les jours avant la rentrée scolaire. Il ne savait pas quelle heure il était et il s'en fichait éperdument. Il était beaucoup trop éveillé et excité pour que le sommeil ne vienne le trouver. Pourtant, enfouie quelque part et malgré son euphorie, une angoisse gênante lui triturait les entrailles, comme si quelque chose n'allait pas. Il était tard et ses parents auraient dû rentrer depuis un bon moment. Il leva la tête vers l'horloge. Elle annonçait onze heures du soir. Oui en effet il y avait quelque chose qui n'allait pas. Estce-que ces parents étaient partis à l'autre bout du pays, dégoûtés que leur fils unique ne soit pas comme ils attendaient ? Le laissant seul dans la grande maison. Quand même, ils étaient des parents indignes, mais quand même pas à ce point-là. Une heure passa, toujours pas de nouvelles. Une heure et demie plus tard, Tomoe commençait réellement à s'inquiéter. Il n'aimait pas particulièrement ses parents, mais par principe c'était sa famille et la seule qui était assez proche de lui. Il sortait de la cuisine quand la sonnette retenti dans la maison. Il se précipita vers la porte d'entrée et l'ouvrit à la volée avant le majordome. Il resta figé. Deux policiers se tenaient sur le perron, la mine déconfite. l'angoisse du jeune garçon augmenta d'un cran. "Tomoe Kuramoto ?" demanda l'un des deux policiers. Le garçon hocha la tête incapable de parler. "Nous avons, une mauvaise nouvelle à t'annoncer... tes parents ont eu un accident de voiture très grave et..."il marqua une pause cherchant ses mots "tes parents sont décédés, je suis désolé petit..." Tomoe resta figé un moment. Bizarrement il ne ressentit aucune peine, il guettait l'arrivée des larmes, mais aucune ne vint. Il était juste angoissé, apeuré par ce qui allait se passer par la suite. Quelque jours passèrent et vint l'enterrement. Là-bas il rencontra pour la première fois sa tante Ami et son oncle William qui vivaient à Londres. Il apprit que ce dernier était un sorcier et Ami lui proposa de venir vivre avec eux, il entrerait à l'école de sorcellerie Poudlard en septembre et pourrai ainsi faire ses études de sorciers normalement. Bien sûr le jeune homme accepta sans discuter et c'est ainsi qu'il partit pour l'Angleterre, laissant tout derrière lui pour commencer une nouvelle vie. L'école Mahoutokoro avait été prévenue et avait accepté de laisser Poudlard prendre l'éducation de Tomoe en charge au vu des derniers évènements tragiques qui s'étaient passés. Il reçut donc sa lettre pour Poudlard, alla acheter sa baguette magique et son éducation de sorcier commença. Le premier septembre arriva vite. Il avait eu le temps de se familiariser avec la langue anglaise qu'il parlait maintenant parfaitement. A la cérémonie de répartition, quand le professeur lui mit le choixpeau sur la tête il entendit sa voix résonner dans la salle "Griffondor !"
***
Tomoe-Senpai Tomoe se tourna nonchalamment vers la jeune fille en uniforme qui lui tendait une lettre dans une enveloppe rose, de gros coeurs dessiné dessus. Le jeune homme leva les yeux au ciel et soupira. Il prit la lettre des mains de la jeune fille et tourna les talons. Des années avaient passés depuis son entrée dans le monde magique. Il avait vingt-sept ans aujourd'hui. Il avait fini ses études et avait été diplômé. Il avait eu l'ambition de devenir professeur de langues là-bas, mais le poste n'était pas disponible avait quelques petites années. Il avait décidé de rentrer au Japon pour accomplir un autre rêve : monter un groupe de rock. Et c'est ce qu'il avait fait et en l'espace de quelques mois, son groupe avait eu un succès quasi mondial. Sa côte de popularité avait décollé et il était devenu l'homme le plus convoité du Japon. Avec un physique androgyne et une voix qui contredisait complètement ce côté féminin sans compter qu'il était un homme sans complexe et n'hésitait pas à utiliser ses charmes et son charisme pour séduire la foule de jeunes étudiantes lors de ces concerts. Mais il était las de tout cela. Jouer au moldu parfait durant trois ans l'avait épuisé. Il avait été coupé du monde magique trop longtemps. Mais il n'avait jamais abandonné son ambition d'enseigner es langues à Poudlard. Jamais il n'avait lâché prise, envoyant souvent des hiboux à Dumbledore pour lui demander de le tenir au courant quand la place qu'il convoitait serait libre. Mais jusqu'à aujourd'hui il n'avait reçu que des réponses négatives. Il fallait dire que le directeur de Poudlard avait d'autre chat à fouetter en ce moment, entre la montée en puissance du seigneur des ténèbres et les attaques diverses de ses partisans un peu partout au royaume uni, il avait du boulot. C'était un conflit que Tomoe ne comprenait pas et dont il se fichait éperdument. Bien sûr il n'allait pas rester de marbre si jamais une personne se faisait attaquer devant lui, il avait quand même une morale et un honneur. Mais il avait aussi le goût du risque et fricoter avec une mangemort n'était pas de refus. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Franchement Tomoe tu pourrais penser à autre chose j'ai pas vraiment envie de savoir tes fantasmes... La voix de Yokai résonna dans la tête du jeune homme qui pouffa de rire, s'efforçant de penser à autre choses dans la seconde qui suivit. Il continua sa route vers l'hôtel. Des gens se retournaient sur son passage, ce qui, même si il trouvait une satisfaction, l'exaspérait. Il avait beau porter des lunettes de soleil un bonnet et une grosse écharpe qui lui cachait la moitié du visage, rien n'y faisait, les gens le reconnaissaient quand même, il devait dégager une certaine aura pour qu'il en soit ainsi. Surtout que ce n'était pas vraiment le jour pour recevoir des lettres de fans éplorées. Il regarda la lettre rose bonbon qu'il tenait dans sa main et la jeta dans la première poubelle qui croisa son chemin. Pourquoi ce foutu hôtel est si loin du bureau de tabac franchement ! pensa-t-il avec agacement. Tu aurais pu transplanner... répondit la voix de Yokai. Tomoe leva les yeux au ciel. Transplanner, oui il aurait pu, si les rues de Tokyo n'étaient pas aussi bondées. Il porta une cigarette à ses lèvres et leva la tête vers le ciel. Il se figea sur place. Un Hibou tournoyait au-dessus de sa tête. Mortifié, il écrasa la clope et se mit à courir comme un perdu vers l'hôtel qui n'était maintenant plus très loin, car quelques moldus avaient remarqué le volatile et le montraient du doigt. Il arriva enfin à sa chambre et se précipita vers la fenêtre du salon, ne prenant même pas la peine d'enlever ses chaussure en entrant. Un hibou grand duc entra une lettre accrochée à sa patte. Il prit la lettre sans douceur et reconnu l'écriture de Joy, la fille de sa tante par alliance Ami. A son grand plaisir Ami était mariée à un sorcier et habitait à Londres. Le couple l'avait accueilli comme un fils quand il débarqua à treize ans en Angleterre pour poursuivre ses études magiques. Et il s'était liée d'amitié à Joy, sa "cousine" qui était malheureusement tombé amoureuse de lui. Les filles au coeur purs...vraiment. Il ouvrit la lettre. Elle était écrite à la va vite et de grosses tâches d'encres montraient que Joy avait dû pleurer en l'écrivant. Tomoe eut un pincement au coeur, ce qui l'étonna, lui qui refusait de s'attacher aux gens. Mais il considérait Ami William et Joy comme sa famille et il était parti depuis trop longtemps, d'une certaine manière ils lui manquaient tous.
Cher Tomoe, Tu nous manque tellement...Je t'écris cette lettre car nous avons subis une attaque de mangemort la nuit dernière.
(Tomoe se figea paralyser par la peur)
Une amie de mon père nous a gentiment accueilli chez elle en attendant que le ministère fasse son travail et retrouve ceux qui nous ont attaqué. Je ne suis pas du genre à quémander ou à faire la fille éplorer et collante, je sais qu'on ne s'est pas quitter en très bon terme à cause de ma déclaration ridicule, mais j'aimerai tellement que tu reviennes à Londres Tomoe, tu nous manques. Reviens, je t'en supplis.... 私たちはあなたを懐かしく思うでしょう 戻って来てください。私はあなたを愛して Joy
A peine avait-il fini de lire la lettre, que Tomoe se jeta sur son téléphone fixe, il appela son manager, s'en suivi une discussion houleuse, la décision du jeune homme était sans appel. Il plaquait tout à partir d'aujourd'hui et il repartait pour Londres. Tant pis son ambition de chanteur d'opérette, il trouverait bien un moyen d'accomplir cela plus tard. Mais sa famille avait besoin de lui et quoi qu'il en pense et qu'il en dise, ils comptaient énormément pour lui et il ne pouvait pas les laisser dans le besoin. William travaillait au ministère et était auror, c'était pour ça qu'ils avaient subi une attaque et d'ailleurs Tomoe fut en quelque sorte soulagé qu'il soit un chasseur de mages noirs, car l'attaque aurait pu être mortelle. Il raccrocha au nez du pauvre manager qui pleurait presque à l'autre bout du fil. Il se précipita vers ses valises qu'il remplit en quatrième vitesse. Il écrivit une lettre très courte au dos de celle de Joy et l'accrocha à la patte du hibou qui reprit son vol en hululant. Il appela un taxi et en moins d'une heure, il se retrouva dans le premier avions qui partait pour l'Angleterre. Eh bien elle est belle l'image de l'homme au coeur de pierre ! ironisa Yokai. Tomoe ne fit pas cas de cette remarque. La situation était complètement différente qu'une déclaration d'amour pré pubère. Il en allait de la vie de sa famille. Il n'avait jamais été confronté à ce genre de situation et il s'en voulait profondément d'avoir prit cette guerre à la légère. Pour la première fois de sa vie, il avait peur pour la vie de quelqu'un. Le voyage serait long jusqu'à Londres, même s'il voyageait en jet privé. Il s'endormit sans s'en rendre compte et partit dans une série de rêve nébuleux et angoissants. Il était très tôt le matin à Londres quand Tomoe descendit de l'avion, le corps lourd et la tête douloureuse. Il se retrouva dépaysé quand il sortit de l'aéroport, les bâtiments lui semblaient ridiculement petits et rupestres, l'air aussi était moins pollué qu'à Tokyo et les rues étaient désespérément vide. Il mit ses lunettes de soleil son bonnet, il hésita à mettre son écharpe, il se ravisa au dernier moment se disant que de toute façon il avait beaucoup moins de chance de se faire repérer à Londres. Tomoe !! Il n'eut pas le temps de trouver l'origine de la voix qui avait crié son nom, qu'une jeune fille sauta dans ses bras, en sanglot. Le jeune homme regarda la jeune fille. Joy avait un visage avenant et elle était belle, même si son visage était marqué de grandes cernes et de quelques équimoses et égratignures sûrement dues à l'attaque qu'elle et ses parents avaient subi. Il leva les yeux vers Ami qui était seule, les mains couvertes de brûlures plaquées sur sa bouche, de grosses larmes roulaient sur ses joues marquées. Elle se dirigea en titubant vers lui et le serra dans ses bras, il lui rendit son étreinte. Je suis désolé d'être parti si longtemps, s'excusa t-il à oreille de sa tante. C'est si bon de te revoir Tomoe... sanglota Joy agripper au bras du jeune homme comme à une bouée de sauvetage. Une voiture du ministère de la magie les attendaient devant l'aéroport, un auror à l'air sinistre descendit et attrapa les valises - il y en avait six - une par une aidée du conducteur pour les charger dans le coffre. L'amie de sa tante était une femme replète, une sorcière d'âge mur à la chevelure rousse et au teint pâle, elle était femme au foyer et son mari était auror comme William. Elle habitait une petite maison dans la campagne londonienne, ce qui fit un choc à Tomoe. Ami, Joy la femme et lui étaient attablés devant un petit-déjeuner autour d'une table près du feu qui ronflait dans la cheminée. Il s'était mit à neiger dehors. L'atmosphère aurait pu être apaisante s'il ne planait pas une aura de peur au-dessus d'eux. C'est arrivé alors que nous fêtions Noël... commença Ami. Ils n'étaient que trois et nous avons pu nous défendre, une chance que Joy et William sont sorcier parce que je me suis sentie totalement inutile... Les moldus...Tomoe baissa les yeux vers son café fumant. Il somnolait. Il était soulagé que rien n'était arrivé à Joy Ami et William, il voulait en avoir le coeur net et il était heureux de rentrer et de retourner à la "normal". Il tourna les yeux vers des objets qui ne pouvaient appartenir qu'au monde des sorciers. Il sourit. Je suis heureux que vous alliez bien tous... et je suis content d'être rentréJoy se mit à sangloter. Tomoe n'était pas du genre à extérioriser ses sentiments et cette phrase était le maximum qu'il pouvait faire, sa tante et sa cousine le savaient. C'est pour cela qu'elles n'insistèrent pas et le laissèrent aller se coucher. Yokai transformer en colibri depuis quelques mois, voletait au-dessus de la tête de Tomoe, tandis qu'il regardait le plafond de la chambre dans laquelle il s'était jeté sur le lit comme un sac. Il s'endormit vite. Le lendemain, il fut réveillé en sursaut par un grognement inhabituel. Il se leva si vite que la pièce tangua un moment devant ses yeux encore lourd de sommeil. Il sursauta derechef quand il vit un gros lion allongé à ses pieds. Yokai s'étirait de tout son long et secouait sa crinière noire majestueuse. Eh bien on dirait que tu as pris quelques centimètres pendant la nuit ironisa Tomoe en baillant. Le lion montra des crocs menaçant. Dis plutôt que tu es content parce que je suis enfin digne de me montrer à tes côtés mon seigneur Tomoe souri. Yokai était perspicace et avait toujours raison sur les véritables pensées et intentions du jeune homme. Tomoe se mit debout et aperçue avec horreur qu'il s'était endormi habillé. Il se précipita sur ses valises attrapa un kimono, se déshabilla et l'enfila à toute vitesse. Munie d'une serviette de bain, il sortit de sa chambre. Il tomba nez à nez avec Joy qui piqua un fard et détourna le regard. Elle tenait un parchemin dans les mains. Je...désolée Tomoe ! Je venais te donner ça...c'est de la part de Dumbledore...Je... La salle de bain est au fond du couloir, je...je te laisse. Elle lui tendit la lettre et s'en alla à toute vitesse. Tomoe regarda le parchemin, le coeur battant, il l'ouvrit.
Mr Kuramoto, A votre demande et grâce à vos excellentes notes pour votre diplôme, j'ai l'honneur de vous annoncer que la place de professeur de Langues à l'académie de magie Poudlard sera libre pour la rentrée prochaine et je serai ravi de vous compter parmi nos professeurs. Veuillez agréer à mes plus sincères salutations. Albus Dumbledore.
***
Septembre arriva rapidement et avec lui la rentrée scolaire. Tomoe avait vingt-hui ans. C'était sa première année en tant que professeur de langue à Poudlard et il avait décidé de faire grande impression. Habillé comme s'il devait faire un concert, il marchait nonchalamment dans les couloirs, toisant les élèves, les mains dans les poches, fredonnant un air d'une de ses chansons. Il traversa la grande salle bondée et prit sa place à la table des professeurs dont la plupart le fusillèrent du regard. Il souriait de satisfaction. Il s'assit sur sa chaise comme s'il était sur un trône, Yokai à ses côtés. Chers élèves, je suis ravi de vous présenter le nouveau membre de notre équipe d'enseignant : le professeur Tomoe Kuramoto. Une vague d'applaudissement suivi l'annonce de son nom. Tomoe se leva et s'inclina. Il leva la tête et fit un clin d'œil à quelques filles à la table des Griffondor - son ancienne maison. Celles-ci gloussèrent en rougissant. Apparemment son groupe avaient franchi les frontières. Et c'est avec satisfaction et allégresse qu'il se mit au défi de rendre ses élèves expert dans sa matière.