Que je m'étais transformée en Reine, car dans mon univers je suis considérée comme la Reine des Camélias. Seulement cette fois-ci je pris plutôt l'apparence d'une princesse guerrière. Je luttais contre d'affreuses bêtes dont je ne peux retranscrire, avec des mots, la monstruosité dont elles faisaient preuve. Je n'avais pour arme qu'une simple dague et les monstres apparaissaient par milliers. Ma lutte était donc perdue d'avance. Le sang noir des créatures inondait la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Aussi bien que commençais à en avoir jusqu'aux genoux. Une porte s'ouvra. Elle me permettrait peut-être de m'enfuir de cet endroit et d'abandonner ces monstres, mais j'hésitais entre fuir et continuer de me battre. Mais alors que j'allais choisir entre mes deux options, je me réveillais.
Les rêves représentent notre inconscient. Les rêves sont une sorte de miroir de nous même. Et je sais que en ce moment même je lutte intérieurement et que mon âme n'est pas en paix. Mais je ne peux aller vers cette porte, je reste prisonnière des forces du mal. Surement parce que j'en ai également envie. Car je ne souhaite pas abandonner mes recherches sur la magie noires et les pratiques interdites. Elles pourraient m'être utiles pour l'avenir et inéluctablement, même si ces monstres me répugnaient, je savais que ma dague me suffirait pour survivre et vaincre la mort elle-même.
A mon univers onirique, Galatea
« Tout à une morale si l'on cherche bien. » Lewis Carroll