Dix-neuf ans ϟ Justice Magique ϟ Python royal ϟ Né-moldu
On m'a donné deux prénoms lors de mon incroyable naissance. Certains disent que les prénoms nous donnent inconsciemment notre personnalité. Ou du moins, l'influence grandement. On m'a donné Salvador comme premier prénom. C'est un prénom Espagnol qui signifie ''Sauveur''. On parle de mégalomanie, tyrannie, abus de pouvoir et machiavélisme accompagnant le prénom de Salvador. On dit que les Angélus, mon deuxième prénom, possèdent une charmante voix grave et enrouée. Ils se passent souvent la langue sur les lèvres, apparemment. Les heureux hasard de la vie. Ça et l'astrologie, des belles conneries. Sous l'étoile ou je suis né, on m'a aussi affublé d'un nom de famille : Davy. Un nom qui a fait sa marque historiquement chez les moldus. Il est répandu partout à travers le monde et beaucoup de dérivés orthographiques s'en sont suivit : Davy, Davey, Davie, Daivey, Daivy, Daivie, Dayvy, Dayvie, Dayvey, Devy, Devie et plusieurs autres. Nous avons nos propres armoiries. Jaunes et bleuse, on y reconnait un dragon rouge et trois étoiles jaunes. Toute famille a un jours été noble, croyez le ou non. Les temps changent, tout simplement. Les générations aussi. Je porte le nom de famille de mon père. Ma mère m'as donné naissance en plus de me donner sa vie, c'était bien assez. Pas besoin de me donner son nom en plus. Nightingal, je trouve cela tellement prétentieux comme patronyme. Salvador Nightingal. Je préfère de loin Davy, sans vouloir t'offenser, chère mère. Ma naissance est pourtant loin derrière moi. Je suis maintenant âgé de 19 ans, un sorcier majeur et vacciné. Je n'habite plus chez mon père, j'ai un petit appartement sur le chemin de traverse, en haut de chez Fleury et Bot. Il est sous-loué le temps que je suis à Poudlard, mais j'y suis pendant l'été et les vacances. Je suis né à Londres, chez les moldus. Ma mère me donna naissance dans des circonstances affreuses. C'était le 12 février, il y a de cela 19 ans. Cette année là, mon père passa une très mauvaise saint-valentin. Comme vous l'avez sans doutes compris, je suis né de deux parents moldus. Ni l'un ni l'autre n'étaient au courant de ce qu'était la magie. Enfin, je n'ai jamais parlé à ma mère, donc je ne sais pas exactement, mais je m'en doute. Je suis heureux d'être né de deux parents moldus dans une famille où je suis le premier sorcier. Je ne me considère pas comme une erreur ou un sang de bourbe. Je suis un miracle, un sauveur, le sauveur tant attendu. Traitez-moi de sang de bourbe pour voir, vous aller voir votre sang de sorcier quitter votre corps aussi rapidement que vos paroles sans fondements d'un coup de baguette bien placé. Ma baguette est ma meilleure amie, ma confidente, ma complice. Je l'ai surnommée Anna. Elle est en bois d'If, mesure 17,98 centimètres et est doté d'un crin de sombral en son centre. Brave bêtes et brave baguette également. Plus douée pour l'attaque que la défense. D'ailleurs, je me souviendrais toujours de ce cours où il fallait affronter nos démons sortant d'un placard. Le mien, c'était le vide. Le néant. Un trou noir qui m'as aspiré. L'échec. J'ai perdu la carte et je n'ai jamais réussi à le battre.
« Salvador à confiance en lui. C'est la chose première que l'ont remarque chez-lui. Il en impose à cause de cette confiance naturelle. Salvador à aussi un magnétisme incompréhensible. Il ne fait pas exprès, c'est tout simplement comme ça, il attire. Son physique, oui, mais c'est une énergie qu'il a. Il a également un sens de la communication hors pair. Ce n'est pas toujours une bonne chose. Salvador sait vous sortir les vérités qui vous laissent bouche-bées. Il est également capable de laisser tomber les paroles les plus douces et les promesses les plus invitantes. Il serait un très bon dictateur. Les gens le suivent, l'écoutent et le croient. Il peut être un véritable imbécile avec vous, une fois qu'on est sous le charme de Salvador, jamais on n'en démord. Ce démon ne manque pas de détermination ni de persévérance. Pourtant, il n'as pas vraiment soif de pouvoir et n'as pas besoin d'arracher les têtes pour se hisser au sommet. Comme un roi, quelques belles paroles et on le hisse jusqu'à son trône sans qu'il n'ait besoin de lever le petit doigt. Leader naturel ; lorsqu'il en a du pouvoir c'est un tyran. Il abusera de son autorité sans remords, il n'as jamais de remords. Pourtant, il est loin d'être un ange ou un homme de bien. Il est violent, autant avec les femmes que les hommes. Il n'use pas de la violence par colère, simplement par cruauté. Il fait mal aux autres et se sent ainsi exister un peu plus. Il ne ressent pas de plaisir à faire mal aux autres, pas plus qu'il n'en ressent à leurs faire plaisir. Tout ce qu'il ressent est physique, ses émotions sont castrées. Très indépendant, une bibliothèque suffit à le combler dans la vie. Il n'as besoin de personne. Il est affreusement intelligent et cultivé. Sa curiosité intellectuelle n'as pas de limites. Il préfère même les bouquins aux corps humains, sans préférence de sexe. Pour lui, un corps est un corps. Il se plait même à choquer de passer d'un homme à une femme, de mélanger, d'abuser, de faire scandale. Il est inadapté socialement si on peut le dire ainsi. Aussitôt qu'il y a quelqu'un dans les parages, il ne peut s'empêcher de le manipuler. C'est inconscient, mais il arrive toujours à faire céder les autres à ses petits caprices. Obstiné et égoïste, il n'accorde d'importance sentimentale à personne. Il est pourtant très possessif, envers les gens ou les objets. Il considère les personnes qui l'entourent comme de simple outils. Son père comme une banque sans intérêts, sa demie-soeur comme un jeux d'échecs et j'en passe. Superficiel, il soigne son apparence. Il n'est pas particulièrement narcissique, mais il est conscient de son charme sans se trouver irrésistible. Cela le rend d'avantage irrésistible pour nous, n'est-ce pas ? Viril et fier. Il est du type mauvais garçon qui attire énormément les demoiselles. Il n'as pas que des airs de méchant, il l'est. Comme c'est un intellectuel, il calcul tout avant d'agir. Il se fou des conséquences, mais il s'assure que tout ce passera comme il le souhaite. Il est indestructible, inatteignable. N'essayez pas de le mettre en colère, de le faire tomber sous votre charme ou quoi que ce soit du genre. Il est le marionnettiste qui tire les ficelles et pas le contraire. À cheval sur les traditions et macho, pour lui, les femmes doivent rester à la maison et s'occuper des gamins. Pas crever en couche. » AVALON, EX FRÉQUENTATION DE SALVADOR.
a little something from you.
Les vacances de Noël ne me faisaient ni chaud ni froid. C'était une occasion de retrouver le monde des moldus. D'emprunter la voiture de mon père et de faire des conneries avec Betsa. De rouler si vite que la belle hurle de peur. Une occasion de profiter de la présence de la belle enfant et de dormir auprès d'elle et de son corps bouillant. Un peu de tranquilité loin de ce monde magique et surtout de ses sangs purs qui se croient tout permis. Pas d'objets qui volent, pas de fantômes, rien de surnaturel. Que des choses communes et emmerdantes. Pourtant, pas une journée où j'étais confortablement installé au piano à composer quelques mélodies. J'étais profondément concentré alors que la maison m'appartenait pour la journée. La yeux à demi-clos, dans une transe où je ne guidais plus mes doigts alors que j'avais l'impression de ne faire qu'un avec mon instrument, un son étrange me stoppa brusquement. Alors que j'ouvrais les yeux, je le vis. Je ne ressentis tout de même pas la surprise. Je ne bougeais simplement plus alors que je fixais les yeux du Python royal qui s'était glissé jusque sur mon piano. Qu'est-ce qu'un bête pareille faisait chez-moi. Je fixais ses yeux jaunes, je devais le tuer si je ne voulais pas qu'il me tue, c'était mon instinct de survie. Je glissais ma main avec une lenteur infinie jusqu'à ma poche de pantalon. Vivement, j'en ressortais un canif duquel je sortais la lame pour attaquer la bête. Plantant le pieux dans sa queue alors qu'à l’unisson, nous hurlions. La douleur avait envahie ma jambe qui se déversais de sang d'une plaie invisible. Je me laissais tomber sur le dos en rigolant. Je ne comprenais rien du tout, mais je n'aimais pas la présence de cette bestiole. Je retirais rapidement l'outil de ferre de la queue de la bestiole, rampant comme elle jusqu'à la sale de bain pour aller me soigner. Je passais de nombreuses heures assis, face au reptile, mes yeux rivés dans les siens. Puis, Bett est arrivée avec sur son épaule une créature que je n'aurais su identifiée. Cette soirée là, on est restés longtemps ensemble tous les trois. J'étais dans les bras de ma demie-soeur, parce que je ne supportais pas la présence de cette créature et qu'elle seule savait apaiser tout ça.
ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: loupdroguéintheskywithdiamonds, 20 piges. ϟ Où as-tu trouvé le forum? par ta mère ϟ Personnage: Résucité d'un autre forum ϟ As-tu un autre compte sur BP? Maybe baby ϟ Présence: Toujours, à des heures pas possible. ϟ Une remarque?Miam miam
Dernière édition par Salvador A. Davy le Lun 12 Mai - 8:29, édité 8 fois
I'm sorry, I don't care what you said, but you can fill that space in my bed. ♚
« T'es un monstre Davy ! » Pleurnichait la gamine en quittant ma chambre. J'étais encore jeune, beaucoup trop jeune pour être un monstre de ce genre. En fait, j'ai toujours été un monstre. Ça a commencé bien avant ce jours où la gamine brisée quittait mon antre. Ma mère, selon mon père, se lamentait d'avoir un petit monstre qui lui bouffait les entrailles tout au long de sa grossesse. C'était probablement ce que je faisais. Elle n'eut pas réellement l'occasion de me traiter de monstre de son vivant. Son dernier cris d'agonie fut « FAITES SORTIR CE MONSTRE DE MOI. » Depuis, tous le monde me traite de monstre. Si seulement j'en avais quelque chose à foutre. Lorsque je suis né, j'ai tué ma mère. Hémorragie sur hémorragie, elle était perdue. Les pauvres médecins moldus n'ont rien pu faire pour la garder en vie. J'ai donc été élevé par mon père jusqu'à son remariage avec une femme qui avait déjà une gamine. Une gamine plus petite que la normal. Celle-là justement, qui venait de quitter ma chambre le cœur en pièces détachées. Ne vous méprenez pas. J'étais alors âgé de six ans peut-être, à peine. Je faisais constamment pleurer ma demie-soeur, mais elle n'allait jamais raconter les horreurs que je lui faisais subir. Elle avait beaucoup trop peur de moi pour cela. En cet après-midi d'été, la petite fille entrait dans ma chambre de plein gré. Nous avions joué ensemble jusqu'à ce que je décide de lui dévoiler mon secret. J'avais attrapé une petite bestiole dans le jardin. Une minuscule petite souris. « Elle est trop adorable. Il faut lui trouver un nom. On ne diras rien a maman et Paul. Ce sera notre secret à nous Salvy. » Un sourire malsain illuminait mon visage alors que je fixais la poignée de porte de ma chambre pour ensuite regarder la petite fille aux yeux verts. « Non. On ne donne pas de noms aux choses qu'on sait que l'on va tuer. » La jeune fille eut l'air terrorisée et fit un pas vers moi. Je m'avançais vers elle en la poussant pour qu'elle s'assoie sur le chaise derrière elle. « NON. NON. S'IL TE PLAIT. NON. SI TU FAIS ÇA, JE HURLE. » Je me reculais doucement alors que je savais que Betsa ne bougerait pas d'un centimètre, surtout avec ce que j'ajoutais. « Si tu hurle, c'est toi que je tue. Met ta main contre ta bouche pour être certaine. » Elle s’exécuta. J'éviterais les détails pour les âmes sensibles et ou protecteurs des droits des petites bestioles. Je me contenterais de dire que le spectacle n'était certainement pas beau à voir. Les larmes coulaient sur les joues et l'enfant alors qu'elle étouffaient des cris et des pleurs dans ses mains. Elle ressentait quelque chose. Moi, rien du tout. Du vide, je n'étais pas heureux de faire du mal à Betsabe, je ne regrettais pas ce que j'avais fais. Je ne sais même pas ce qu'on peut ressentir dans ses moments. Je souriais à la demoiselle. Je n'étais pas joyeux, pas de chaleur ou que ce soit. J'avais simplement l'impression de participer à quelques chose. C'était ma façon à moi de ressentir, à travers les autres. Lorsque je faisais pleurer, rire, sourire, gémir ou frémir quelqu'un, j'avais l'impression d'être quelqu'un à part entière. Je ressens les plaisirs et douleurs physiques. Si on me frappe et me casse le nez, j'aurais mal. Pourtant, ce mal et ce cou ne causera aucuns sentiments chez-moi. Rien dans la gorge, pas de boule, pas de nœud dans le ventre non plus. Lorsque j'embrasse quelqu'un, fille ou garçon, parce que pour moi, il n'y avait pas de différence, mon corps apprécie cela. Le contact, la chaleur, les caresses. Pourtant, peu importe les personnes, je ne ressent jamais autre chose que ce que les contacts provoquent à mon corps. Vous croyez que je suis un monstre ?
You're beautiful, spinnin round my head. Without a heart, there's no breakin. ♚
« Qu'est-ce que tu fou ici Davy ? T'es venu recruter des vierges sang purs pour être tes nouvelles putains ? » Me demandais agressivement un sang pur que je connaissais un peu. Il ne devait pas être chaud à l'idée que je vienne jouer dans ses plates bandes. « Pourquoi ? T'es libre ? * » Lui demandais-je en arquant un sourcil. Faisant un pas vers lui avec un sourire charmeur. Il soupir puis tourna les talons. Pauvre imbécile. Pourtant, je n'avais absolument rien demandé. Je n'avais fait aucuns efforts pour que ses sangs purs m'invitent dans leur fête privée. J'étais tranquillement assis à la bibliothèque à lire alors que deux vipères s'étaient approchées de moi. Deux blondes sulfureuses. Leurs douces mains s'étaient glissées dans mon cou, légèrement sous ma chemise. Chacune à l'une de mes oreilles. La première avait commencé un « Davy, y'as une fiesta ce soir dans les cachots » Un soupirer chaud qui réussit presque à me faire frissonner. La seconde ajouta « Tu ferais mieux d'y être. » Sérieusement. Mes sens étaient en éveil. Je sentis le parfum de l'une des deux filles qui arrivait dans mon dos, remontant ses mains jusqu'à mon cou pour desserrer ma cravate en gloussant. Je ne tardais pas à entraîner la belle jeune femme à l'écart. Nos lèvres étaient féroces alors qu'elle était adossée à une rangée quelconque et que mes mains étaient sur elle. Ses lèvres quittaient les miennes pour se rendre dans mon cou où elle y déposait des baisers. Elle mordillait parfois ma peau, elle voulait laisser sa marque de vipère. C'est sans prévenir que mes dents s'enfoncèrent dans son épaule. Elle hurlait de douleur et tentait de me repousser. Je ne m'arrêtais que lorsque son sang pur coulait dans ma bouche. Elle me repoussa alors du mieux qu'elle pu en hurlant. « Mais t'es un malade. T'es un monstre. T'es un taré. » Elle tentait de partir, mais je tenais fermement ses poignets. Je lui murmurais de se taire alors que j'allais l'embrasser avec tendresse pour la calmer. Le goût de son sang ce mélangeait à nos baisers.
Dernière édition par Salvador A. Davy le Lun 12 Mai - 8:32, édité 5 fois
Merci les potes :gaga: Owi, Irons :love2: je vais le chérir, vous en faites pas. Oui, oui, mon petit Salvy Cersei Il est comme Ulysse, il ressuscite *s'en vas loin*