Nom: Hawthorne est une famille issue d'anciennes tribus Anglo-saxonnes. Autrefois noble et reconnue, elle est aujourd'hui dispersé  un peu partout dans les quatre coins du globe et est peu connu dans le monde magique. Prénom: Jeremiah, son premier nom, a été choisis par sa mère, un nom assez originale, mais sans aucune signification précise. Abraham, son deuxième prénom, a été choisis par son grand-père et signifie "père des nations". Il avait espérance, en lui offrant ce nom, qu'il puisse accomplir de grandes choses et faire renaître le renommé de leur famille. Malheureusement, le jeune homme n'aime pas vraiment ce nom et ne l'utilise pratiquement jamais. Âge et Date de Naissance: Il est né le 17 de Mai, en 1960. Ça lui fait donc un total de 21 longues années. Nature du sang: Autrefois pur, la famille Hawthorne fait partie des sang-mêlé depuis maintenant plus de 500 ans. Situation familiale: Son petit frère, Kyle W. Hawthorne, est un élève de Poudlard. Malheureusement, il n'a pas la meilleur des relations avec lui. Sa mère, qui était sorcière, plus précisément auror, est morte lorsqu'il avait neuf ans et son père, un simple moldu, est un alcoholic qu'il a renié lors de son entrée à Poudlard.  Patronus: Einstein, une chèvre qui peut prendre deux formes. La première, plus petite, est une chèvre de type Nubian Ibex et la deuxième, beaucoup plus grosses, est un autre type de chèvre, la Markhor. Miroir du Rised: Il voit son reflet tel qu'il le serait devant n'importe quel miroir, mais quelque chose semble avoir changé sur son visage, comme s'il venait d'accomplir quelque chose de grand... Epouvantard: Une grande boîte dans laquelle il est enfermé, il a peur des espaces clos. Composition de la baguette magique: Elle est en bois de Pin, mesure 29.4 centimètres, souple, et contient en son cœur une plume de phénix. Etudes Suivies: Quatrième année d'offensive magique, option sortilèges poussés. Animal de compagnie: Aucun, son patronus joue ce rôle à merveille.

Depuis que je suis haut comme trois pommes, j'ai toujours eu l'impression d'être différent des autres. Je me souviens qu'à l'époque, je voyais les autres enfants de mon âge jouer ensemble, courir et s'amuser, tandis que moi, j'étais seul, essayant du mieux que je le pouvais de comprendre ce monde remplis de mystère. Déjà à l'époque, j'étais animé par cette curiosité, cette soif de connaissance qui me poussait à tout savoir. J'ai appris très jeune à lire, non seulement les mots, mais aussi la musique et les chiffres. Apprendre à jouer d'un instrument de musique était un jeu d'enfant, le piano fut le premier sur ma liste et les mathématiques étaient comme une seconde nature. J'avais pour devise de ne jamais commencer quelque chose si c'était pour ne pas le terminer. Mais tout ce savoir était pour moi nécessaire, j'en avais besoin pour survivre, c'était de quoi je me nourrissais. Je me souviens que mes parents étaient si fiers de moi. Leur enfant prodige, le petit génie, le virtuose. Toute cette pression sur mes épaules ne me perturbait guère. J'étais prêt à la porter jusqu'au bout du monde.

Malheureusement, j'ai rapidement perdu la carte et je me suis égaré en chemin. À un certain moment, plus précisément lorsque ma mère est morte, une flamme s'est éteinte au fond de mon âme. Cette passion qui m'animait et me poussait à me dépasser, j'ai parfois l'impression qu'elle est morte avec elle. C'est peut-être parce que j'étais devenu l'homme de la maison. En tout cas, ce n'était certainement pas cet ivrogne qui me servait de père. J'ai dû rapidement apprendre à faire la lessive, à cuisiner et à faire toutes les tâches ménagères de la maison. Si j'avais été enfant unique, j'aurais probablement laissé tomber tout ça, mais j'étais l'aîné de la maison, mon petit frère comptait sur moi. Je faisais du mieux que je le pouvais pour le protéger des assauts répétés  de ce vieux fou d'alcoolique. La plupart du temps, c'est moi qui me prenais les coups à sa place. Nous étions si jeune à l'époque, aucun de nous deux ne méritait ce qui nous arrivait. J'en avais assez, je n'étais plus capable de le supporter. C'est à ce moment que j'ai fait la pire erreur de ma vie.

J'ai intégré Poudlard. Sur le coup, ça m'avait semblé être la meilleure solution. Pendants quelque mois, j'avais l’impression de renaître de mes cendres, comme si cette flamme au fond de moi brillait un peu plus fort. Cette sensation de libération, ne plus avoir à subir encore et encore les folies de mon père, c'était tout ce que je désirais. C'est aux vacances de Noël suivantes, lorsque je suis retourné à la maison, que j'ai compris à quel point je m'étais trompé. Mon petit frère, Kyle, était recouvert d'ecchymoses de la tête au pied. J'ai alors réalisé à quel point j'avais été stupide. J'étais tellement préoccupé par ma personne  que j'avais complètement oublié la chose la plus importante à mes yeux, mon petit Kyle. J'ai tout fait pour qu'il me pardonne, mais je fus forcé de quitter la maison pour de bon. Plus personne ne voulait de moi là-bas.

C'est alors que je suis tombé dans un trou sans fin, si on peut appeler cela ainsi. J'avais l'impression d'être prisonnier de cette cage, ces quatre murs que je m'étais érigés. Cette punition que je me suis imposée était tout ce que je méritais. Je passais mes journées à la bibliothèque, espérant un jour faire renaître cette partie de moi, mais cette soif de savoir qui m'animait me semblait de plus en plus loin.  Je ne parlais pratiquement à personne. Lorsque j’étais obligé de dire quelque chose, que ce soit en classe ou simplement parler à un professeur ou à un autre élève, je tentais d'être le plus bref possible. J'avais l'impression d'être une coquille vide. Toutes ces émotions que je ressentais autrefois me semblaient coincées au plus profond de mon âme et  je n'arrivais pas à les faire remonter. Je ne savais plus quoi faire. La vie, autrefois si belle, semblait avoir perdu toutes ses couleurs, comme si tout était en noir et blanc.

Aujourd'hui, le monde reprend peu à peu ses couleurs d'autrefois. Grâce à Einstein, mon patronus, j'apprends petit à petit à pardonner mes erreurs du passé. Le processus de guérison est beaucoup plus long que je l'aurais imaginé. Ce trou dans lequel je m'étais enfermé était tellement profond, jamais je n'aurais pu m'en sortir par moi-même. Pour certain, l'apparition des patronus était une simple expérience ratée, mais pour moi, ce fut l’événement de ma renaissance, la rédemption de mon âme. Maintenant, j'ai des amis. Je n'en ai peut-être pas une tonne, mais chacun d'eux est très important pour moi. Ma curiosité refait peu à peu surface, ainsi que toutes les émotions que j'avais fait taire. J'apprends à vivre avec de nouvelles facettes de moi que je ne connaissais pas autrefois. Mon impatience, mon impulsivité, mon humour plutôt douteux et cette joie de vivre qui semble reprendre peu à peu le dessus sur le reste. Je sens peu à peu naître, au plus profond de moi, cette sagesse. J'avance, un pas à la fois. Je sais que ce n'est pas toujours facile, que la route ne sera pas toujours aussi belle, mais je continue d'aller de l'avant malgré les obstacles. Au plus profond de moi, j'ai vraiment l'impression que cette épreuve, une fois traversée, me rendra plus fort.

Le monde, comme je le vois aujourd’hui, n’est pas noir et blanc comme il l’était autre fois, mais il n’est pas non plus aussi coloré qu’à l’époque où j’étais haut comme trois pommes. C’est peut-être ça la sagesse, la possibilité de voir la vie avec cette teinte de gris quelque peu coloré, comme s’il m’était possible de voir les deux côtés de la médaille, le bon et le mauvais. Cette cicatrice faite à mon âme, toujours présente au plus profond de moi, m’a vraiment changé à jamais et continuera de me changer jusqu’à la fin de mes jours.

Pour être bien honnête avec vous, lorsque qu'Einstein est arrivé dans ma vie, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'étais dans une période plutôt sombre et je ne parlais pratiquement à personne. Pour vous donner une idée, mes vacances se résumaient à rester dans ma chambre à Poudlard. Assez pathétique comme festivité. Un soir, alors que les étoiles semblaient vouloir me tomber sur la tête, j'ai remarqué cette brume argentée tout près de moi. Après quelques heures, la forme brumeuse prit de plus en plus l'aspect d'un animal. Dans l'école, la rumeur commençait à se rependre que les patronus prenaient vie. Je n'avais pas appris ce sort plutôt avancé, j'étais encore jeune et je n'avais donc aucune idée à quoi m'attendre face à ce phénomène. Puis, après un moment, cette chose prit un aspect plus réel, de chair et d'os. Pendant de longues heures, nous nous sommes regardés lui et moi sans dire un seul mot. Je lui aurais bien dit quelque chose, mais je doutais qu'une chèvre puisse me répondre, erreur de ma part. C'est alors que j'ai entendu une voix dans ma tête, comme un murmure. J'ai rapidement compris que mon patronus, portant le nom d'Einstein, pouvait communiquer par télépathie. Cette foutue chèvre, elle m'en a fait baver pendant toutes ces années. Tout comme moi, Einstein est très curieux et une faim insatiable de connaissance l'habite. Contrairement à moi, il voit la vie d'une toute autre manière. Selon lui, il faut absolument retenir les aspects positifs de nos expériences de vie et de faire tout ce qui en notre pouvoir pour ne pas répéter nos erreurs du passé. À cette époque, je n'étais pas assez mature pour comprendre ce concept. Je préférais passer mes journées à ressasser le passer, m'enfonçant toujours plus profondément dans mon désespoir. Mais cette tête de mule n'a jamais laissé tomber. C'est grâce à lui si, aujourd'hui, je marche la tête haute, me pardonnant petit à petit mes erreurs du passé. Je lui dois la vie. Malgré ce puissant lien qui nous unit, nos découvertes, notre passion pour l'univers et ses mystères, il ne rate jamais une occasion pour me corriger lorsque je fais une erreur. Il a une joie de vivre contagieuse et mange la vie à pleines dents. Il est quelqu'un d'assez spécial, difficile à cerner et semble toujours être entouré d'une part de mystère. En temps normal, il prend l'apparence d'une chèvre de type Nubian Ibex, qui se différencie du lot grâce à ses longues cornes qui se recourbent vers l'arrière. Cette forme est celle qu'il utilise le plus. Il est environ de la même taille qu'un chien et semble plutôt fragile. Sa façon de marcher est peu élégante et donne l'impression qu'il est plutôt stupide. Lorsqu'il le souhaite, Einstein peut aussi prendre l'apparence d'une chèvre Markhor qui, contrairement à la Nubian Ibex, possède de grandes cornes en tourbillons faisant environ un mètre et demi. Cette forme, beaucoup plus grande que la dernière, fait environ la même taille qu'un petit cheval, mais ne possède pas la même force que celui-ci. Sa démarche devient alors beaucoup plus gracieuse, comme si son intelligence lui donnait des airs hautins. Son pelage, beaucoup plus long dans la partie avant de son corps, donne l'impression de porter une énorme barbe. Dans son ensemble, cette bête donne l'impression de posséder toute la sagesse du monde.