Nom: Ton nom est écrit en gros sur la vitrine d'une des nombreuses boutiques présente dans le chemin de travers. Fille qui prend vit entre les pages des livres. Entre les étagères et la poussière. Bott. Presque une caresse à l'oreille Prénom: Prénom rare, qui n'aspire qu'à quelque chose de doux et de bucolique. Celle qui possède la force, ils ont prié pour que tu en aies la magie. Dahlia, délicate fleur qui n'avait qu'à éclore pour leurs ravir un sourire Âge et Date de Naissance: Tu as vu le jour il y a 20 ans, un 15 juin. En fin de printemps, tu as poussé tes premiers cris dans l'hôpital le plus connu dans le monde des sorciers Nature du sang: Ta nature n'est qu'une vaste plaisanterie. Ils se moquent de toi, enfant d'erreurs. Officiellement, Sang mêlé, mais nombreux le souffle dans un sourire malsain, fille de cracmol Ton sang est souillé par la magie ratée, faible créature.i Situation familiale: Enfant unique, enfant magique. Descendant de libraire. Descendante de cracmolsPatronus:Un petit animal en sort, protecteur des morts. Animal détestable, allégorie de Satan. Un hérisson.Miroir du Rised: Ton frère à tes côtés Epouvantard: Ta baguette brisée, comme si tu n'avais plus ce privilège d'être du rang des sorciers. Destitué de ta place, tel un déchet qu'ils voient. Composition de la baguette magique: Ta baguette mesure 24.6 cm et a été faite dans un bois de mélèze, le bois des sorciers ayant un talent caché. Un doux mensonge, tu n'en as point, de talent. Un cheveu de vélane en son coeur. Flexible. Etudes Suivies: Icommunication magique >> CommerceAnimal de compagnie: Aucun
Caractère
Secrète + adorable + sensible + gentiment vulgaire + surprotectrice + timide + douce + curieuse - Fille de cracmols. Ceci est probablement le point le plus important de ta vie. Celui qui a fait de toi la personne que tu es aujourd’hui. À vrai dire, tu es un cas à part, de mémoire ils ne se souviennent pas que cela se soit déjà produit, deux cracmols qui mettent au monde un enfant doté de magie. Le problème reste pourtant là. Ta magie est instable, parfois absente, ta baguette reste un vulgaire morceau de bois. Mais l’inverse est également vrai, les sors les plus simples peuvent devenir extrêmement dangereux sous tes mots. La magie fluctue dans tes veines, incapable de trouver le juste milieu. Bien que présente dans ta vie. - Mouton noir, tu as souffert de moquerie pendant des années. Ils ont meurtri’ton être, car tu étais une imparfaite erreur. Ton cœur est farouche, ton âme solitaire. La présence des autres te dérange quand tu n'es pas chez toi, ou dans la boutique. L’extérieur est dangereux pour toi, ton palpitant s'acharne dans ta poitrine lorsqu’on murmure sur ton passage. Triste souvenir de moquerie, tu as peur encore et toujours. - Tatouée, étrange art tribal qui a pris place sur ton corps. Tradition moldu, que tu caches sous tes vêtements. Transformant ta peau en de l'art. - Être solitaire qui suit tes envies. Univers sorcier, univers moldu, tu t'en fiches à partir du moment ou cela t'attire. Tu aimes ça, la solitude dans ton monde, qu'on oublie ton existence. Tu marmonnes, bégayes et deviens rouge simplement, car on t'interpelle. - Tu aimes sortir par temps de pluie, ou même d'orage. Ils se précipitent tous pour trouver un abri, la ville, les rues deviennent comme désertes. Comme si tu n'étais plus qu'un fantôme dans une ville sans vie. Et le ciel gronde, il crie, rappel à tout le monde qu'il est plus imposant que vous les sorciers, les moldu, les animaux. Il dicte sa loi et c'est magnifique. - Plus jeune, tu fuyais les événements, quidditch, bal, rassemblement. Ton palpitant s'emballait rien qu'a l'idée de la foule. Trop d'agitation, la peur au ventre. Tu prends maintenant sur toi et essaye de faire face aux autres même si tu ne te sens jamais à l'aise - Tu chantes extrêmement bien. Ultime souvenir d'une mère que tu n'as plus. Ta voix est son héritage et son héritage n'est qu'une caresse. Personne ne le soupçonne, personne ne t'a jamais entendu, tu le fais lorsque tu es seule, ou que tu penses l'être. Vil petit secret qui semble ne pas vouloir se faire connaitre. - Tu n'as jamais été amoureuse. Ton coeur est immaculé de toute attache qui aurait pu t'arracher des larmes de tristesse ou de joie. Tu penses que ta nature les répugne, enfant de cracmols, et tu penses que jamais personne n'aurait l'envie de le posséder ce petit coeur qui se meurt d’être un éternel solitaire. - Allergique aux chats - Tu collectionne les premières éditions de tes livres préférés
Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 250 mots. ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1982 dans le jeu), ni avant ni après.
Pseudo et âge: l diablo miaou. 23 ansOù as-tu trouvé le forum ? Une publicité Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? Non Présence: VariableUne remarque ?
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Re: Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. (Dahlia)
La vérité était perdue. Tendre souvenir enroulait dans la noirceur des mensonges. Toute ta vie ils t'avaient menti. Tu n'étais qu'un pauvre petit papillon qu'ils avaient tenté de préserver dans un bocal. La vérité était aussi froide que le verre contre lequel tu te heurtait à chaque fois que tu voulais prendre ton envole. Ta mère n'avait que bercé ton coeur d'illusions, tu le découvrais enfin. Il n'était pas mort, ce père dont l'ombre avait toujours été la seule chose que tu pouvais toucher du bout des doigts. Non, il n'avait jamais voulu de toi. Il était parti à la seconde où il apprit que tu grandissais au sein de ce ventre rongé par le vice, ce vice qui était le sien. Cramols, il savait lui, qu'il t’entraînerait dans les méandres de la solitude. Tu avais été une erreur, erreur de l'amour, horreur de la nature. Enfant solitaire, tu resterais à jamais un enfant non désiré. Elle t'aimait, mais ne voyait en toi qu'un échec qu'elle avait gardé. Tu n'aurais pas dû voir le jour à vrai dire. C'était ça le terrible secret, elle avait préféré te mentir et te laisser croire qu'elle ne t'aimait pas totalement juste, car tu n'étais jamais assez parfaite. Mais il était revenu, ton père. Quand tu poussas tes premiers cris, il était là, il t'accepta. Tant pis pour toi, lui était heureux. Une belle erreur, la plus belle de toute.
La pomme était tombée sur ta tête. Surprise, tu t’étais mordu la langue et ton pied avait glissé du barreau sur lequel tu t’apprêtais à le poser. Tu t’écrasas deux mètres plus bas, atterrissant sur un fruit pourri dont la chair molle poissa ta tenue toute neuve. « Fait attention Dahlia » lança ta mère, qui était un peu plus loin assise sur l’une des chaises de votre jardin. Aussi rouge que la pomme qui t’avait frappé, tu te redressas le plus dignement possible. La main en visière, tu levas les yeux vers le soleil qui déclinait à l’horizon. Déjà l’ombre de la maison s’allongeait autour de toi. Tu poussas un soupir. « Toujours la tête dans les nuages » te reprochait ta mère. Tu posas une main sur l’échelle appuyée contre le tronc du pommier. En début d’après-midi tu avais trouvé un minuscule nid abandonné dans la fourche de l’arbre. Fasciné, tu avais passé de longues minutes à observer le lacis de brindilles, de feuilles et de boue séchée qui le composaient. Puis il y avait eu cette toile d’araignée couverte de perles de rosée, semblable à une délicate dentelle rehaussée de joyaux. Tant de choses à étudier et à admirer… Faisant rouler tes épaules endolories, tu balayas du regard le jardin. Finalement, tu remontas sur l’échelle, tentant de remplacer la pomme qui tu avais fait tomber au sol. Tes doigts vinrent saisir un fruit mûr, tu te sentais victorieuse finalement de pouvoir profiter de ce pommier. Mais tel un tentacule insidieux, la douleur de tes épaules se propagea à ton ventre. Croyant que les barreaux là te meurtrissaient, tu te dandinais pour trouver une position plus confortable sur ton perchoir. Soudain, une crampe aigüe vrilla tes entrailles, tu faillis en perdre l’équilibre et te retiens de justesse à un montant de l’échelle. Les yeux plissés, tu attendais que la douleur passe. Cela faisait déjà plusieurs jours que des crampes t’assaillaient sans crier gare. Les dents serrées, tu te concentras sur ta respiration. TU sentais un liquide chaud couler entre tes cuisses, portant ton regard, tu vis du sang, un instant tu pensas que ta première chute t’avait blessé. Mais tu fis tirer de tes pensées, une nouvelle crampe vint te poignarder l’estomac. Tu lâchas à nouveau prise en poussant un hoquet de douleur. L’échelle bascula, t'entraînant avec elle dans une vile chute pour finalement cogner dans le sol. Souffle court, tu avais du mal à ouvrir les yeux. Vive douleur qui s'empara de ton corps. Puis un cri, celui de ta mère. Rapidement recouvert, par un brouhaha. Tu secouas la tête, alors que ta mère était arrivée à ta hauteur paniquée. Tu n’entendais pas ce qu’elle disait, ses paroles étaient recouvertes par d’autres sons.
Finalement, c’était devenu invivable. Ce n’était plus un bocal, mais elle tentait de te clouer sur un tableau, planter de viles aiguilles dans des ailes qui n’avaient jamais connu la liberté. Voilà que tu étais devenu ce qu’elle craignait. Fruit d’une union extraconjugale, tu avais tenté le diable. Ton âme semblait être en perdition et vouer aux ténèbres. Tu n’étais pas normale, tu n’étais qu’une erreur. Et tu en avait peur, de toi, de cette magie qui coulait dans tes veines sans jamais vouloir être dompté. Finalement, tu avais fini enfermé dans ta propre chambre. La peur de toi, la peur des autres.
Tu l’entendais partir et lui répondait avec un faible « passe une bonne journée », mais tu doutes qu’il t’ais entendue. Tu écoutes ses pas dans les escaliers, les claquements secs de la porte qu'il referme. Tu ne peux lui reprocher d’avoir envie de fuir cet endroit, de te fuir, toi. Tu l’observas depuis ta fenêtre. Dès qu’il avait franchi la porte d’entrée, tu t’étais glissée dans le salon. Toi aussi tu voulais fuir, t’échapper loin de ton esprit tourmenté et de tes angoisses pathétiques. Si seulement tu en étais capable. Tu l'aimes ton frère. Sa présence apporte déjà une distraction salutaire dans cette existence rythmée par les préoccupations pitoyables qui te hantent, ton obsession futile pour les paroles que tu entends s'entrechoquer dans ton crâne. Cette envie farouche et absurde de disparaître de ce monde. Lorsque tu étais sûre qu’il était bien parti, tu quittas le salon et reprit la direction de ta chambre. Ton sanctuaire, seul endroit où tu te sentais en sécurité dans ce monde qui ne voulait pas de toi. Cette pièce sous les toits t'attirait irrésistiblement, une pulsion. Une fois la porte refermée, tu l'as verrouilla. Tu voulais être seule.
Dans tes rêves, la maison prend plus de place qu'en réalité ; la bâtisse est plus haute et plus imposante, les couloirs plus longs, labyrinthiques, l’intérieur plus froid et plus sombre. Dans tes rêves, c’est un dédale d’ombres et de passage étroits, d’escaliers abrupts, qui se courbe et se tord en nœuds cauchemardesques. Tu cours dans la maison, la panique au ventre, sans savoir si tu cherches à fuir ou à être trouvé. Tout ce que tu sais , c'est qu’une longue plainte résonne dans ton crabe. Un hurlement. Dans tes rêves, la maison semble avoir des intentions macabres, comme si ses fondations mêmes renfermaient une force maléfique qui rampait sous les planchers et dans les murs, contaminait l’atmosphère et marquait la destinée de tous ceux qui y pénétraient. Sol maudit qui avait fait de toi un être faible. Une pauvre petite chose dont la magie semblait vouloir être présente dans jamais pouvoir être maîtrisé.
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Re: Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. (Dahlia)