+ Louella est issue d'une famille prônant une très grande tolérance au niveau du statut du sang. Même si elle sait que du sang pur coule dans ses veines, elle garde un esprit très ouvert. Elle ne comprend pas toujours pourquoi des familles entières de sorciers plongent dans l'extrémisme de l'idéologie. Un sorcier reste un sorcier. Il n'en est pas moins puissant, car il est né moldu. Cette vision des choses la répugne totalement, alors que la plupart de ses amis reste des nés-moldus et des sang-mêlés.

+ Louella a toujours vécu dans une famille soudée. Elle a d’ailleurs toujours été particulièrement proche de sa petite sœur, se trouvant être de deux ans sa cadette. Lorsque la petite dernière de la famille est entrée à Poudlard, elle n’a pu s’empêcher de développer un côté protecteur et possessif envers elle, ce qui s’est répercuté sur ses relations. Ses amis les plus proches subissent cette facette d’elle-même, car Louella n’arrive pas à s’ôter de la tête le fait qu’ils pourraient la remplacer, trouver mieux qu’elle.

+ Je vous laisse libre la partie entièrement consacrée à son patronus et à ses liens tissés avec celui-ci.

+ Lou est quelqu’un de doux, de fragile, de sensible au monde qui l’entoure. Elle possède une ouverture d’esprit saisissante, ce qui lui permet de ne pas juger sur les apparences, bien qu’elle confirme certains clichés et stéréotypes. Elle a le souci de protéger les personnes à qui elle tient, et peut se montrer possessive et paranoïaque vis-à-vis d’eux. Cependant, elle n’agit de cette façon qu’avec les personnes dont elle se considère extrêmement proche. Elle est jalouse, têtue. Lorsqu’on lui fait ouvertement du mal, elle troque sa facette de petite fille un peu trop naïve contre celle d’une vraie garce capable de lâcher les pires horreurs.

Ebenezer venait de s’asseoir, s’appuyant contre un tronc d’arbre, dont le feuillage verdoyant le protégeait des rayons chauds du soleil printanier. Louella s’était positionnée perpendiculairement à lui. Elle était venue déposer ses deux jambes sur le Serdaigle, prenant soin de délicatement les croiser. Sa fine robe noire au style funky lui collait à la peau, dévoilant les fines courbes de son corps. Elle recouvrait partiellement ses cuisses, laissant le reste de ses membres à l’air libre. Il se mit alors à caresser ses jambes du bout des doigts, en un rythme ballant. Ils avaient tous deux l’habitude de ce genre de chose. Eben lui avait toujours dévoilé une tendresse éphémère. Tendresse qui s’envolait, lorsqu’ils se mettaient à discuter à propos de sujets trop tendancieux. Les yeux miroitant de la jeune femme ne le quittaient pas des yeux. Elle avait un sourire timide scotché aux lèvres. Louella avait toujours l’air d’une petite fille candide que l’on avait envie d’effleurer, de caresser, de frôler, d’embrasser. « C’est vrai que t’as embrassé une fille il y a deux jours ? » Lui demanda-t-elle avec toute l’innocence dont elle pouvait faire preuve, afin que sa jalousie ne paraisse aucunement dans les prunelles de ses yeux. Il arqua un sourcil, venant poser son regard océan sur elle. Sujet tendancieux. Ils se disputaient toujours à propos des mêmes choses. C’était une rengaine perpétuelle qui n’avait plus lieu d’être, mais qui ne pouvait pas cesser. « Tu doutes des rumeurs qui courent ? » Le regard de la brune s’intensifia, s’assombrissant au fur et à mesure qu’elle comprenait que ça s’était bel et bien passé. Eben avait embrassé une fille. Une fois encore. Sans raison particulière. Mais il se gardait bien de le lui dire, afin de ne pas émoustiller la colère de sa meilleure amie. « T’es qu’un sale con. » Il esquissa un demi-sourire amusé. Il lui attrapa alors la main, l’attirant sur lui pour qu’elle puisse se mettre à califourchon. « Et toi une pétasse. » Lui rétorqua-t-il aussitôt. Louella enroula son doigt autour d’une mèche de sa chevelure brune, évitant son regard. « Faut que t’arrêtes de jouer avec ces connasses, Eben. » Il observa la couleur bleutée du ciel, les couleurs mêlées de son patronus, la verdure du parc. « Qui t’a dit que j’avais joué avec elle ? » Lui demanda-t-il alors, constatant la moue boudeuse s’affichant sur le visage de son amie.