Ferme les yeux, imagine le monde, ses étendues d'herbe et d'eau à en perdre haleine. Imagine cette vie, cette liberté. Tout sera tien si tu le veux, tout t'appartiendras si tu le veux. Regarde au delà des montagnes, au delà des forêt. Tu es un Queen, et le monde entier t'appartiendras. Tu es la nuit et le jour, les planètes dans le ciel, l'immensité des étoiles. Hélios, dieu du soleil, symbole de la beauté, on t'aimeras, tu feras tomber les femmes sous tes charmes, tu feras glisser les êtres entre tes doigts. Maître de la Manipulation, maître du mensonge, tu seras le digne fils des Queen. Tu veilleras sur les autres descendants à venir. Et tu seras le conseiller de l'héritier du patriarche. On pourrait y croire dis comme ça, lorsqu'on grandit, en entendant ces mots, lorsqu'on né en les entendant. Et il y a cru. C'est ainsi qu'est né Ambroise Hélios Queen. Appelé Ambroise uniquement par ceux qui partagent son nom, où dans les occasion où l'étiquette doit être respectée. L'étiquette, il a apprit à vivre en la suivant, à grandir en l'observant. Chaque secondes de chaque minute de chaque jour. Il la suit l'étiquette. Du moins il le prétends, et ce depuis tout petit. Il est maître dans l'art de jouer le jeu, de se cacher, d'obtenir ce qu'il veut.

Enfant, il était très lié avec sa sœur. La douce Arya Enora Queen. Ils étaient nés ensemble, à quelques minutes d'intervalle. Et ils avait immédiatement été très complices, s'entraînant l'un et l'autre dans toutes les bêtises possible. Mais ils savaient toujours garder la tête haute et l'air innocent devant leur parents et les autres adultes de la famille Queen. Surtout le Patriarche. Ce dernier portait un grand espoir dans le premier fils des Queen. Quand bien même il n'était pas le sien, il lui avait déjà tracé un futur prometteur. Il serait le conseiller de son premier fils. Il l'accompagnerai le jour où il devrait diriger la famille. Puisque chez les Queen c'était comme ça, à peine né, le chemin du héros était déjà tracé « Vivre en héros, mourir en Roi », et cela passait par la discipline, l'ordre, le respect des valeurs, et le respect du sang. Et le jeune Hélios respectait tout ça. Vu comme un brillant élève par ses précepteurs, il était appliqués dans tout ce qu'il faisait. Tout pour rendre ses parents fiers. Mais lorsque ceux-ci avaient le dos tourné, il se laisser aller à sa nature de petit garçon, d'enfant. Il s'amusait à courir dans son manoir, s'imaginer roi du monde roi de la terre. Après tout, il n'était peut-être pas l'Héritier du Patriarche, mais sa branche était également prospère, comme toutes les branches Queen. La famille était connue pour faire partie des plus riches d'Angleterre. Et même enfant, il appréciait cette particularité. Pouvoir dépenser comme bon lui semblait.

Puis ses cousins. Ils débarquaient un à un, comme des lapins cette famille s'agrandissait. Le premier à les rejoindre fut Septimus, descendant du patriarche, premier fils. Et immédiatement une amitié fut créée. Les deux compères ne se lâchaient pas d'une semelle. Ils passaient tout leur temps libre ensemble, jouaient ensemble. Et Hélios avait prit goût à la protection qu'il donnait à son cousin. En grandissant, ce lien devenait plus fort. Ils étaient alliés à Poudlard. Même si Hélios avait 3 ans de plus que lui, ils s'y étaient retrouvés, et directement, Hélios avait aidé Andrew a atteindre les sommets de Poudlard. Là où il attendait patiemment. Il était devenu le meilleur ami de son cousin, et ils s'aidaient mutuellement à attendre leurs buts, leurs ambitions. S'agissant des autres cousins, il était le plus âgé, il avait sur eux un rôle de protecteur. Qu'ils le veuillent ou non Hélios restait dans leur ombre, surveillait leurs faits et gestes. Il n'était pas le cousin aimant dont ils avaient sûrement besoin. Il était parfois froid, lassé par ce rôle qu'il n'avait pas choisi et qui lui bouffait une partie de sa jeunesse. Toujours devoir montrer l'exemple. Il en devenant distant et violent, réprimandait ceux qui ne suivaient pas la volonté du Patriarche, alors que lui même ne supportait pas être soumis à lui. Puis il y avait les amours, les amours d'une nuit, d'un soir, les soupirs et les caresses. Mais aussi cette jeune fille, son regard d'ange, elle était bien trop belle et bien trop douce pour ce monde, pour lui, et pourtant il avait jeté son dévolu sur son visage d'ange. Il la voulait, dans ses bras, dans son lit, dans sa vie. Etait-ce de l'amour ? Il ne savait pas vraiment, il ne cessait de déchirer ceux qu'il aimait. Et elle, elle le défiait, elle ne voulait pas de lui, le repoussait, ce qui rendait la chasse d'autant plus agréable. Il la ferait céder, qu'elle le veuille ou non il la ferait danser du bout de ses doigts fins. En attendant de l'avoir, il faisait tomber les cœurs, charmeur, mais toujours pour obtenir quelque chose. Il n'avait cure de savoir si la personne était homme ou femme, il les faisait siens et siennes.

Puis vint le choc, la perte, le deuil. Cette nuit, où Castiel Queen disparaissait, il avait toujours aimé son cousin, même s'il ne le montrait pas, et il s'en voulait. Tout était de sa faute, il n'avait pas réagi, n'était pas intervenu, lui qui devait protéger la nouvelle génération des Queen avait failli. Il avait mal, et sa famille entière était en deuil pour cet enfant, tué pour un acte de bonté, tué pour avoir sauvé une ennemie du Lord. Tué pour ne pas avoir tué. Il en voulait au Patriarche, qui semblait ne pas être touché par la mort de son fils, il en voulait à Andrew, qui continuait d'être persuadé du bien fondé des ambitions du Seigneur des Ténèbres. Et il se promettait que cela n'arriverait plus. Qu'il protégerait ceux qui restaient, Cousins, Cousines, il se décidait à leur donner ce qu'il n'avait pas reçu, ce que Castiel n'avait pas eu. Des sourires, un peu d'attention. Il restait ferme sur les positions de sa famille, bien qu'il en voulait aux Mangemort, il savait qu'ils seraient punis. Il était tombé de haut l'ambitieux, et le damné faisait tout pour se relever, il devait être fier, être fort pour sa famille, pour les siens, pour Castiel. Il savait que son jeune cousin avait eu du mal à accepter la fermeté de sa famille. Castiel était un amoureux, un amoureux transi, un jeune rebelle, rusé et mauvais. Mais il avait cette bonté que chaque Queen a, au fond, et qui le rendait si aimé. Il avait cette bonté Hélios, le soleil brillait, il avait cet amour. Et maintenant, il n'avait plus vraiment peur de le montrer, il restait l'homme froid et calculateur, mais il y apportait des touches de douceurs, des légers sourires. Il n'était pas qu'acier brut et froid au final.