Nom: Aymslowe Prénom: Konràd Nàndor Igor Âge et Date de Naissance: 20 Février 1962 Nature du sang: Sang-mêlé mais pur officiellement Situation familiale: Konràd possède une aînée ainsi qu’une cadette, il s’est également vu escorté d’un jumeau dans sa naissance. En dépit de cela le jeune homme aime à se penser l’aîné de la paire considérant que sa minute d’avance lui octroie ce privilège. De même, sur le papier on lui attribut une poignée de cousin pour lesquels il n’a que dédain et mépris sans aucune objectivité.  Patronus: Raton-Laveur et Anguille électrique du nom de Méreg ce qui signifie poison en hongrois. Miroir du Rised: Par nature Konràd est loin d’être insensible à l’ambition et c’est notamment pour cela que le reflet du miroir ne lui renverrait probablement qu’une image flatteuse de sa situation. Le jeune homme se verrait donc certainement tel le plus grands inventeurs de sortilège que le monde sorcier ait porté, la marque lui mordant le bras. Epouvantard: C'est un sujet extrêmement difficile à aborder lorsque l'on parle de Konrad Aymslowe puisque loin de la témérité le déliant de la crainte, le jeune homme au contraire ruisselle de diverses peurs qui font davantage penser à une nature lâche. Dernièrement son épouvantard s'apparente à une ombre s'étirant sur le sol ce qui représente d'une certaine façon l'ombre de lui-même mais également son effrois d'être insuffisant...en tout point. Composition de la baguette magique: Celle-ci se constitue de ventricule de dragon allié à du bois de chêne rouge et s’étendant sur 32 centimètres. Etudes Suivies: Offensive Magique spécialité sortilège puisque cela alliait formidablement bien ses passions et ses ambitions Animal de compagnie: Empruntant le hibou de son frère depuis toujours le sorcier a put investir dans  crapaud voué à ses expériences nommé Téma signifiant "sujet" en hongrois.

  Comment approcher la personnalité du jeune homme ? Comment la décrire .. Aisé quoique tortueux, l’on pourrait commencer ce périple en soulignant l’héritage qu’il reçut de son père. Avant toute chose Konràd ce fut une personne malléable aux idées de son paternel et plus globalement de sa famille, désormais ce n’est plus qu’un obstacle à la conciliation, au pacifisme ou même à la diplomatie. Son extrémisme latent relatif aux sangs-impurs ainsi qu’à leur variance en fait un individu aux avis tranchés, cassants, corrosifs et qu’il est simplement impossible d’influencer d’une quelconque manière. Ici sont les prémices de sa dureté. Une dureté qui parfois paralyse ses traits au détour d’une conversation et que l’on ne voit pas forcément venir. Tout comme son père le sang-pur se plaît à se décrire sévère, profondément exigeant et indéniablement ambitieux et c’est une part non négligeable de son caractère le rendant par la même incompréhensif, voir totalement hermétique à autrui, mais surtout incroyablement intolérant. Sa sévérité embaume notamment ces vieilles idéologies qu’il entretient avec excès permettant de le qualifier de traditionnaliste. Quant à son exigence, celle-ci est dépendante de sa profonde ambition mais aussi de sa nature compétitive. Son vœu de s’illustrer tel un exemple pour son jumeau lui réclame une rigueur véhiculée par son exigence, atteindre le statut idéalisé d’ingénieux créateur de sortilège lui intime une indéniable exigence rendue nécessaire par sa prépondérante ambition. Ainsi le jeune sorcier s’astreint à une certaine ligne de vie visant à demeurer le meilleur. Dans cette optique de lutte devant toute forme de médiocrité Konràd se voit gâter des vertus du perfectionnisme et d’une capacité de travail à la hauteur de ses ambitions mais il se retrouve aussi mu par un besoin de contrôle.

Effectivement, c’est d’une logique imparable pour se hisser à la première place .. Il faut nécessairement fournir le labeur que réclame la convoitise mais également contrôler chaque facteur permettant l’ascension escomptée, cependant c’est ici que le tableau se gâte. Bien qu’il soit louable de vouloir garder main mise sur les ambitions personnelles démesurées qui habite son être, c’est plus problématique lorsque cela s’étend à toute son existence. Konràd étant d’une nature impulsive il lui est difficile de restreindre la spontanéité que cela engendre. Le contrôle de ce qui pourrait être considéré comme son émotivité n’est pas acquis et cela engendre un puits de frustration intarissable comme chaque obstacle se dressant sur sa route, comme chaque tergiversions à sa volonté. Extrêmement sensible aux frustrations, le jeune homme ne supporte pas la vexation, ni même la contradiction, l’indécision l’agace et son absence de patience ne font que jouer avec son humeur lunatique si bien qu’il n’est pas rare de le voir canaliser celles-ci dans le savoir.

L’apprentissage pour le sang-pur est une source sûre d’apaisement, cela l’occupe, le distrait et l’enrichit si bien qu’il ne lui a jamais trouvé d’alternative convenable qui plus est que son côté travailleur s’allie parfaitement à ce goût érudit pour les vieux livres lui permettant une certaine aisance dans sa scolarité dans laquelle il veut bien sûr être le meilleur. Cela a tel point qu’il est commun de voir l’Aymslowe déambulé un livre sous le bras s’y réfugiant avec dédain à la moindre frustration. Pour autant il ne faudrait pas attribuer à son penchant pour les livres un grand calme olympien, ce serait une fausseté. Si à première vue l’on pourrait néanmoins le penser, le sorcier dissipera cela bien vite. Doté d’un certain émoi pour les personnalités baigné de recul et de placidité comme celle de son jumeau, il en est lui-même incapable. Pour argument à cela, Konràd n’a jamais prit la peine de douter de ses idéaux inculqués par ses paires et sa nature violente ressort dès que le savoir ne canalise plus ses frustrations. Brutal, le jeune homme cède donc régulièrement à la « destruction », cela peut durer une fraction de seconde pendant laquelle il abattra son livre contre une table comme une longue heure à vitupérer en martelant les murs ou quiconque assistant à la scène.
Dénué de tout altruisme, de toute scrupule envers autrui, de tout bon sentiment, le sorcier ne s’encombre donc pas de l’hypocrisie au contraire ses excès de franchise sont une occasion pour brutaliser autrui en déversant son venin et cela le ravi. Même s’il côtoie certaines personnes par pur intérêt celles-ci ne sont pas abriter de recevoir sa franchise blessante, car si Konràd l’est c’est uniquement dans ce but. On pourrait le taxer de sadisme à cet égard et cela ne serait qu’en parti faux puisqu’il demeure soucieux de quelques personnes au cercle restreint constitué par sa fratrie au sens direct avec lesquels il se voit doté de penchant protecteur. Pour tout étranger à ce cercle, le jeune homme ne saura que le sous-estimer avec dédain en cas de sang-impur, ou le considérer avec méfiance si c’est un sang-pur .. sait -on jamais qu’il voudrait le surpasser. La plupart du temps si autrui ne lui sert pas, ou ne lui attire pas une véritable amitié, alors ne saura que trop jouer de ces êtres quelconques mais qu’ils ne s’avisent pas de faire de même … Sa susceptibilité inexistante (personne ne se hisse à sa hauteur comment voulez-vous qu’il soit vexé par des pions ?) ne présage en rien l’aigreur de sa vengeance parfois même semblant gratuite. De même sa possessivité est quasi inexistante pour ces mêmes raisons.
Il faut également relever chez lui une certaine fierté, une capacité incroyable à classifier les individus en fonction de leur nature sanguine. Extrêmement fier de son sang autant dire que peu se hisse à sa hauteur à ses yeux. Cependant on peut également lui attribuer une tendance globale à la vanité, souvent méprisant, il aime être dédaigneux et le dispense sous une tendance prépondérante à la raillerie acerbe et au mieux devant son public.

D'ailleurs en parlant de ce fameux public, il faut lui attribuer les éclats moroses d'une mentalité aliéné par sa fierté. Vivant au dépend d'autrui, le jeune homme ne s'encombre pas des relations sociales liant les êtres entre eux. Briser une amitié de longue date lui importe peu puisque vecteur de conflit à part entière il se complait à observer de loin les désastres semés.

Enfin il faut clore ce portrait de Konràd en évoquant son intégrité … vague, diffuse, inexistante. Prêt à tout pour arriver à assouvir son ambition, si le jeune homme y met toute son opiniâtreté personnelle avec la sévère rigueur qu’on lui connait il peut également forcer la main. En effet dans son désir de contrôle il y a nécessairement des facteurs lui échappant et il n’est pas contre y remédier lui-même. Reluisant également d’une certaine autorité dans son expression envers son entourage il n’est pas rare de le voir profiter de la situation. Tous les moyens sont bon pour arriver à ses fins semblerait-il.

En 1978 naquit la fameuse Méreg, créature étrange pouvant se matérialiser à sa guise et au timbre sirupeux ... Bien sûr cela lui conféra une grande surprise à cette inattendue apparition avant qu'on ne lui fournisse les clefs de cette bourde ministérielle. Pour autant Konrad demeura extrêmement curieux envers l'aspect lunatique de cette apparition. Tantôt anguille électrique constituant cette forme commune qui était apparu avec son premier sort, tantôt raton-laveur .. De son attrait pour les sortilèges naquit entre Méreg et Konrad un lien pour le moins disparate. Si certains élèves s'étaient liés avec cette part de leur être extériorisé, Konrad quant à lui n'a cessé d'observer son patronus de façon "chirurgicale". Sa curiosité le poussant à toujours mettre le doigt sur le fonctionnement d'un phénomène. Ainsi autant la mésentente n'est guère de mise, autant l'harmonie ne l'est pas davantage. Effectivement la créature s'agace la plupart du temps d'être épier de son sorcier créant quelques accrochages entre eux.

En ce qui concerne le caractère de Méreg qui se nomme tout de même "Poison", il faut lui attribuer quelques travers communs avec son sorcier. En effet le patronus reluit le plus souvent d'une ample curiosité attisant un puits sans fond de convoitise peu intègre dérobant fréquemment divers objets chinés aux quatre coins de Poudlard. En dépit de cette tendance à la kleptomanie ambiante il faut davantage souligner l'aura énigmatique de la créature. Qu'importe sa forme Méreg attise régulièrement les interrogations oscillant toujours entre passivité agressive et placidité. L'animal demeure pour autant un être songeur qui semble davantage mesuré que son sorcier. Comme une juste compensation à l'impulsivité de ce dernier le patronus peut parfois dispenser quelques remarques pleines de sagesse. Pour autant il est peut enviable de posséder un tel patronus, effectivement Méreg a la fâcheuse habitude de manipuler son sorcier pour l'orienter vers ses propres desseins qu'ils soient profondément futiles ou bien plus prépondérants dans l'existence de Konrad. Elle galvanise ses idéaux conservateurs, lui soumet des idées conspiratrices...Méreg est une vile calculatrice sans état d'âme. Celle-ci œuvre pour l'ambition du jeune homme et c'est quasiment à se demander si la créature n''en est pas la matérialisation. En dehors de ces traits communs à ces deux formes, il y a cependant une vague différence à souligner. Communément Méreg pétris de convoitise, d'envie et d'une certaine avarice s'illustre sous les traits de ce raton bicolore à la patte vive, cependant lorsque celle-ci reprend sa forme initiale issue du sortilège .. C'est qu'aux tréfonds du sorcier grouille bien des préoccupations. Forme placide et peu encline à la diplomatie, l'anguille semble souvent au service des introversions du jeune homme. Pétris de franchise celle-ci n'a de cesse de lui inculquer l'art de la réflexion bien qu'elle même corrompue par l'extrémisme des préceptes assimilés. Finalement elle ne fait que le pousser dans les sombres retranchements de ses idéaux les justifiant au profit de solide argumentaire et l'accablant de remarque visant le perfectionnement.