20 ans ϟ Enseignement magique ϟ Souris ~ Chien bernois ϟ Sang mêlé
Hyperion est ce qu'on appelle dans le langage courant un rat de bibliothèque. S'il pouvait y passer sa vie entière, sans jamais en sortir pour des choses futiles telles manger, boire, ou même dormir (quelle idée !), il le ferait sans hésitation. Enfin pour être plus exacte, c'est que qu'il aurait fait enfant et au début de sa scolarité à Poudlard. Maintenant qu'il est en cycle supérieur, il se rend compte peu à peu qu'il y a autre chose à côté des livres. Même s'il en dévore toujours une quantité astronomique, il réalise que la vie se résume à bien plus qu'un amoncellement de connaissances éparses. Il se rend compte qu'il peut apporter sa propre contribution au monde sorcier grâce à sa culture rassemblée depuis ses jeunes année. Avant, il ne tirait de son savoir que le plaisir de montrer qu'il savait tout avant tout le monde dans des cours théoriques comme le cours de potions, histoire de la magie, astronomie, etc..., et celui de s'attirer l'admiration de sa famille, des professeurs, et même de certains autres élèves... Enfin rares étaient-t-ils dans cette dernière catégorie... Savoir, connaître, découvrir. Ce sont les mots qui rythment sa vie. Cette satisfaction et fierté que l'on vient d'évoquer n'était qu'un plaisir superflu. Son but n'était pas de faire l'intéressant. Cette soif de lire était en fait guidée par une intarissable curiosité. N'importe quel livre de n'importe quel sujet pouvait l’intéresser des heure entières. Il parcourait les étagères sans réelle distinction et prenait parfois un livre au hasard. Puis il le lisait. Et le plus souvent, en retenait globalement son contenu. Sa culture est donc très diverse, s'étend sur plus de domaines différents que l'on pourrait imaginer pour un jeune homme de 20 ans. Cependant, en entrant en Enseignement Magique, il a comprit qu'il était important désormais de se fixer, de se focaliser, d’approfondir et non plus d'entasser dans son cerveau des connaissances si diverses. Il travaille désormais à affiner ses qualités d'analyse, de classement des informations, ses méthode de recherche, etc...
On imagine aisément maintenant la nature de ses relations hors-bibliothèque : quasiment égale au néant. Auprès de ceux de son âge, il suscitait généralement de la jalousie, de l'incompréhension face à un tel désire de savoir, de l’ennuie souvent quand il essayait vainement de communiquer. En effet, ayant passé son enfance enfermé pour lire, il n'a jamais vraiment appris comment se comporter auprès des autres... Et n'a pour ainsi dire jamais vraiment essayé. Cela ne l’intéressait pas. Il n'y voyait pas de réel intérêt, les livres étaient une occupation bien plus divertissante, pensait-il en voyant les autres enfants courir dehors, se chamailler, se sauter dessus, crier... que d'ennui ! C'était là son point de vue de la vie. En arrivant à Poudlard, les choses auraient pu évoluer... Il n'avait désormais pas le choix. Il était obligé d'aller manger dans la grande salle, entouré d'une foule agitée et bruyante, d'aller en cours, avec des ignorants pour la plupart, de dormir dans un dortoir avec des garçons bêtes et qui lui ordonnaient d'éteindre sa baguette la nuit quand il voulait continuer à lire. Inutile de dire que l'adaptation fut rude. Les rares fois où il adressait la parole à ses camarades, il butait aux même difficultés qu'il avait éprouvé avant : l'incompréhension, le désintérêt. Il ne savait discuter d'autre chose que de ses lecture, découvertes, connaissances. Cela ennuyait mortellement la plupart des autres évidement. Il rencontrait un sourire seulement quand on lui demandait de l'aide pour des devoir, ou même carrément de faire le devoir... Et il acceptait en général avec plaisir car d'un certain côté, cela le rassurait de se sentir un minimum utile. Les seules et rares personnes qui l'avaient vraiment écouté et avaient réussi à communiquer avec lui se trouvaient dans le même cas que lui et étaient devenus ses seuls amis. Enfin « amis ». Personnes avec qui il parlait sans se faire rembarrer. Non des personnes à qui se confier, avec qui rire, s'amuser, etc... Hyperion ne connaissait pas ces notions. Enfin, si. Théoriquement, comme d'habitude. Il avait bien sûr lu des romans où les personnages goûtaient aux plaisirs de la vie. Il en rêvait souvent d'ailleurs. Imaginant des histoires dans sa tête dont il ferait partie, où il était un héros, puissant, séducteur, sans peur, qui savait amuser la galerie, etc... Mais même si cela semblait fantastique dans la fiction, il n'avait jamais pensé à en faire l'expérience en vrai. Il était trop occupé à s'instruire...
Jusqu'à ce qu'il se rende compte récemment que cela lui manquait. La vrai vie. Pas celle des livres. C'est arrivé quand, en regardant s'éloigner le groupe pour Prés-au-Lard un dimanche, il ressentit un cuisant sentiment de mal-être et une pointe de jalousie. Pourquoi ? se demandait-t-il. Il aurait très bien pu aller au village lui aussi, il était majeur. Mais il n'en avait jamais rien fait, préférant la compagnie de ses précieux livres. Du coup, il savait pertinemment que s'il y allait maintenant, il n'aurait personne à rejoindre, aucune idée de que faire, comment s'occuper, comment s'amuser, etc... Pour la première fois de sa vie, il se demanda s'il n'était pas passé à côté de quelque chose en dédaignant toute sorte de compagnie. Mais c'était sûrement trop tard... Pour la première fois, il prit conscience, et cela le chamboula, qu'il était, et depuis longtemps, Hyperion le solitaire intello... Et une réputation était dure à changer... Il avait pris conscience du regard des autres... Enfin qu'il y avait un regard des autres. Avant, il remarquait à peine quand par exemple une fille lui tournait autour, se trouvait toujours sur son chemin à la bibliothèque ou dans la grande salle, lui faisait des compliments auxquels il répondait par un vague merci. Il était absorbé par tellement d'autres choses que même le simple fait d'imaginer qu'il puisse plaire à une fille ne lui venait pas à l'esprit. Et puis cela ne l’intéressait pas encore une fois. Il considérait les filles tout au plus comme des rivales intellectuelles en cours et encore, bien piètres souvent. Maintenant qu'il s'était comme éveillé au monde qui l'entoure... Il ne regardait évidement plus les filles de la même manière. Mais emmuré dans la tour de timidité, qu'il s'était presque construite tout seul, il lui reste extrêmement difficile de leur adresser la parole, et ses échanges avec elles se finissent en général en catastrophe... Tous les livres du monde sont impuissants face à la gente féminine...
a little something from you.
Hyperion a été surpris le jour ou une petite souris (adorable petite souris, il a bien du le reconnaître) a surgit de l'un de ses livres préférés, Les Trois Mousquetaires, alors qu'il était minuit et qu'il commençait à piquer du nez... Il a eu l'un des plus grand sursauts de sa vie lorsqu'il a ressentit ce petit chatouillis sur sa main. Il l'a alors élevée et secouée dans tous les sens pour enlever cette sensation si étrange, ce qui a inévitablement envoyé valser le rongeur à l'autre bout du salon où ils se trouvait (chez les grand-parents maternels lors de ces vacances de Noël). Heureusement, l'animal est retombé sur le canapé d'en face, sur un coussin moelleux. Pendant que l'un et l'autre reprenaient leurs esprits, Hyperion scrutait la souris. En réfléchissant deux secondes il établit le lien avec son patronus qui avait la même forme. Il considérait la possibilité de la nouvelle tangibilité de ce sort, qu'il n'avait même pas prononcé récemment en plus... Quand tout à coup, une voix grave et furieuse résonna dans sa tête :
« Nan mais ça va pas ?! T'as perdu la tête ou quoi ?! Non mais on a pas idée, lancer son patronus comme ça à travers la pièce, sans raison ! Je rêve ! ».
Le timbre de la voix et l'incrédulité qu'une telle quantité d'énervement puisse être contenue dans un si petit être, ajoutés à la tension nerveuse que lui avait procuré son apparition... Tout cela en même temps déclancha un fou rire comme il n'en avait pas eu depuis très longtemps. Il se tordait littéralement dans son fauteuil, et dès qu'il tentait de se calmer et de rouvrir les yeux, la vision de la petite souris qui lui dardait un regard furibond, dressé sur ses toutes petites pattes arrières, avec ses tout petits poings placés sur ses toutes petites hanches, le faisait repartir immédiatement. Finalement, il réussi à se contrôler, à étouffer les derniers gloussements qui essayaient de s'échapper de sa gorge et tandis la main pour accueillir l'objet de tant de surprises. Finalement celui-ci lui expliqua tout et Hyperion fut satisfait d'être arrivé aux bonnes conclusions auparavant. Ses excuses pour la frayeur et le vol plané furent accueillies d'un :
« Mouais. Ça passe pour cette fois morveux, mais ne t'avises jamais de recommencer ça. » bougon.
Hyperion n'eut d'autre choix que de hocher la tête sagement face à une telle assurance. Il se trouva d'ailleurs lamentable en se disant qu'il avait tout de même affaire à une SOURIS. Qui venait de le qualifier de morveux. Une toute petite SOURIS. Mais qui avait tout de même un sacré coffre et de l'autorité à revendre... Et comme ce n'était pas vraiment son genre de se rebeller, il commença à appréhender un peu la suite des événements... Allait-il vraiment se laisser dicter sa conduite par ce... truc ? Ou allait-il au contraire l'aider à sortir un peu de ses gons, se lâcher un peu pour une fois ?
En souvenir de ce jour, il l'appela D'artagnan.
~ Extra ~
Hyperion a été TRES surpris le jour où il s'est réveillé le visage plein de bave. En colère, pensant à une mauvaise blague de sa soeur, il a jeté un regard autour de son lit et a découvert avec étonnement un chien de taille moyenne, qui le fixait, blasé.
« Ben quoi ? Un problème gamin ? »
A cette voix rauque et grave dans sa tête... il comprit direct à qui il avait affaire. Il ne daigna pas répondre et entreprit d'attraper l'animal pour s'essuyer la face sur son pelage soyeux en guise de revanche...
This one moment when you know you're not a sad story.
La Famille
Les parents d'Hyperion sont passionnés de littérature, mythologie, archéologie, poésie, musique, histoire, géographie, etc... bref d'un tas de choses qui peut se lire. Éminents chercheurs pour le gouvernement, moldu pour son père et magique pour sa mère, ils se sont rencontré dans la Bibliothèque du Congrès à Washington, l'une des plus grande du monde... Évidement. Il sont immédiatement tombés amoureux, malgré la différence entre leur statut magique, rapproché par leur passion commune pour la recherche et la lecture bien sûr. Il n'y a donc rien d'extraordinaire à la tournure qu'a prise la vie d'Hyperion, tout semblait au contraire tracé d'avance. En effet, il a toujours été encouragé à lire le plus possible, être dans une découverte perpétuelle. Il n'a finalement fait que suivre l'exemple de ses parents, enfermés presque 24/24h dans leur bureau, partageant seulement les dîners avec leur fils, pour se donner l'illusion d'une famille normale peut-être. C'était l'un des plus beau moment de la journée du garçon. Le seul où ses parents lui accordaient un peu plus d'importance que leur livre. Pendant ces repas, ils l'écoutaient attentivement raconter sa journée, et quand il se fit plus vieux, les découvertes littéraires qu'il avait faites et en discutaient avec lui. C'étaient les seuls instants où Hyperion se sentait exister pour eux. Il n'a jamais vraiment compris la raison de cette attitude étrange. Tout la journée ils l'ignoraient et d'un coup reportaient leur attention sur lui, comme pour se donner bonne conscience. Enfin c'est l'impression qu'il avait... Il n'a jamais réussit à décider si il aimait cette situation ou pas. Elle avait ses bons côté après tout ; ils le laissaient complètement tranquille pendant la journée, il pouvait faire absolument tout ce qu'il voulait... Mais le garçon n'a jamais vraiment profité de cette liberté, (qu'un autre aurait saisit pour faire mille bêtises avec d'autres enfants) préférant s'enfermer dans la bibliothèque familiale où il se sentait étrangement bien. Maintenant qu'il a grandit, ses parents sont fières se lui, mais le lui disent peu. Ils ne sont pas de grands démonstratifs d'affection et autre... Un câlin de sa mère ou juste une main de son père sur son épaule étaient des actes assez extraordinaires lorsqu'il était enfant, quasi-inexistants désormais. Ils ont cependant gardé cette tradition de dîner ensemble, et ne lui montrent de réelle chaleur que lorsque qu'ils se mettent à partir dans leur discussion culturelle enflammée. Mais Hyperion garde une sorte de rancune de cette enfance délaissée et fait en sorte de rentrer de moins en moins à la maison.
Hyperion est également le frère d'une charmante petite fille, de cinq ans sa cadette, Cassandre. Quand elle est née, il commençais déjà à essayer de déchiffrer concentré certains livres, et les pleurs incessants du bébé le dérangeait. Il était bien sûr heureux d'avoir une petite sœur. Il la trouvait jolie, s'en occupait parfois... Mais seulement quand elle restait calme. Dès qu'elle se mettait à faire du bruit, et tout ce qu'un bébé peut faire d'énervant, elle l'agaçait au plus haut point. Les parents partageaient l'opinion de leur fils, et au bout de quelque mois reconnurent qu'ils n'avaient pas le temps, ni même l'envie de se décrocher de leur livres aussi longtemps qu'il le faut pour s'occuper décemment d'un enfant et embauchèrent une nourrice. C'est là, quand Hyperion avait environ cinq ans, que Aly débarqua dans sa vie.
Aly
C'était une jeune sorcière pleine de vie, souriante, jolie. Il l'adopta dès l'instant où elle passa pour la première fois le pas de la porte. Ses parents aussi. Cassandre aussi. Tout le monde en fait à la maison l'adorait. Bon, ça ne changeait pas pour autant l’ambiance générale ; M. et Mme Carpenter étaient toujours dans leur bureau sauf au dîner, Hyperion toujours dans la bibliothèque. Mais désormais, le bébé était confié aux bons soins d'Aly, ne pleurait que très rarement et s'arrêtait rapidement grâce à ses câlins et berceuses (parfois magiques). De plus, le jeune garçon qui n'avait pas l'endurance de ses parents, sortait de temps en temps pour se dégourdir les jambes. Avant il trouvait une maison silencieuse, sombre, comme vide et était donc pressé de retourner dans son antre. Là, à peine entrouvrait-il la porte que les chantonnement de Aly lui parvenaient. Alors, il se rendait vers l'endroit d'où ils provenaient, la cuisine généralement, où elle préparait à manger souvent. Quand elle le voyait arriver, un sourire illuminait son visage, et Hyperion, peu habitué à ce qu'on lui destine ce genre d'attention, rougissait légèrement en le lui rendant timidement. Puis, elle lui préparait un délicieux goûter. « C'est une pause bien méritée » lui lançait-elle énergiquement à chaque fois qu'elle lui tendait son assiette et son verre. Il se sentait alors fière et mangeait goulûment le sourire au lèvre. Ils discutaient beaucoup pendant ces instant tout les deux. Au début il répondait vite à ses questions, peu habitué. Puis au fur et à mesure, il appris à développer et à ouvrir son cœur. Ce fût la première et personne à qui il se confia réellement. Il lui parla de ses parents, de sa sœur, de ses interrogations, etc... et elle l'écoutait. Il s'en étonna au début, puis cela devint naturel. Il était au comble du bonheur avec elle ! Et toute la famille avec elle était plus sereine. Chaque matin, Hyperion attendait sur le pas de la porte de la voir arriver pour être le premier à lui dire bonjour d'un grand signe de la main. Chaque soir, un peu avant le dîner, il l’accompagnait jusqu'à la porte, pour recevoir un baiser sur joue et lui dire au revoir toujours d'un signe de la main. Les moments où elle était en vacance, il comptait les jours avant de la voir revenir. Elle le voyais grandir. Lui procurait la tendresse qui faisait défaut chez sa mère et lui montrait la fierté que son père gardait pour lui. Cette période de cinq ans fût la plus merveilleuse de sa vie. Et elle prit fin brutalement.
La lumière verte
Un jour quand il avait environ dix ans, Hyperion s'approchait de la porte comme chaque matin, accompagné par Cassandre avec qui il avait noué une certaine complicité (il lui avait fait l'honneur récemment, comme elle commençait à apprendre à lire, de la laisser accéder avec lui à la bibliothèque et elle en était tout heureuse !). Mais alors qu'il entendait Aly descendre de sa voiture volante, garée dans la cour devant la maison, il entendit aussi une multitude de balais se poser. Il haussa un sourcil. Ils n'attendaient pas de visite aujourd'hui. Puis il comprit au son des graviers qu'une personne en train de courir. De fuir ? Après vinrent des bruits de combat. Terrifié, mais aussi intrigué pas ces sons qu'il entendait pour la première fois, il se retourna, et posa un doigt sur la bouche pour intimer à sa sœur, apeurée elle aussi, de se taire. Ensuite il lui chuchota d'appeler leur mère à l'autre bout de la maison, en insistant assez pour qu'elle daigne quitter son travail. Par contre son père devait rester à l'écart de tout ça. Il se doutait que cette histoire concernait des sorciers et son père était encore plus en danger dès qu'il s'agissait de violence magique. Elle hocha la tête pour montrer qu'elle avait compris et s'éloigna rapidement dans le couloir. Alors seulement il se permit d'ouvrir tout doucement la porte, le plus discrètement possible, pour ne pas qu'on le remarque... La scène qu'il vit alors restera gravée dans sa mémoire pour toujours. Aly était entourée d'une dizaine de personnes portant de longues robes noires et des masques. Hyperion compara cette vision effrayante avec les images qu'il avait vues dans les livres et en déduisit qu'il s'agissait bien, comme il le craignait, de mangemorts. Il concentra son attention sur la jeune femme. Elle avait le visage criblé de coup. Elle semblait souffrir. Elle était prisonnière entre deux des sombres hommes qui lui tenaient fermement un bras chacun, si bien qu'elle ne pouvait bouger, malgré ses tentatives désespérées de se débattre. Vers elle s'avançait l'un des hommes (ou femmes) baguette levée... Cette prise de conscience de la situation aux yeux d'Hyperion ne dura qu'une seconde. Lors de la seconde, il fut aveuglé d'une lumière verte intense. Il plaqua sa main sur sa bouche, pris au dépourvu, pour s'empêcher de hurler. Un gamin normal aurait ignoré la signification de cette lueur. Hyperion savait. Il se remémora ce gros livre répertoriant un grand nombre de de sorts. Chapitre des sorts interdits. Le sort d'avada quedavra. Le sort provocant la mort instantanée. Accompagné d'un jet de lumière verte. Impossible de se tromper. Aly était morte. Aly était morte. Aly était morte. Cette pensée tournait sans fin dans la tête d'Hyperion. Il referma la porte aussi discrètement que lui permettait son corps secoué de sanglots. Il s'assit dos à elle. Quelques secondes plus tard, à travers le rideau de larme qui brouillait sa vu, il aperçu sa sœur et sa mère accourir. Cette dernière sûrement choquée de le voir dans un tel état de tristesse, le prit instinctivement dans ses bras et le berça doucement comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Mais Hyperion était trop dévasté pour le remarquer et se laissa aller à s'accrocher au pull de sa mère en pleurant sur son épaule. Cassandre, trop jeune pour avoir comprit ce qui se passait restait en retrait dans le couloir à se ronger les ongles d'anxiété. Revenant à la réalité peu de temps après, Mme Carpenter releva son fils qui reprenait lentement ses esprits et ordonna aux deux petits d'aller se cacher dans la bibliothèque. Elle allait devoir faire face aux meurtriers. Lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit que leur avait indiqué leur mère, Hyperion poussa légèrement sa sœur à l'intérieur et ferma la porte, après lui avoir promis qu'il reviendrait bientôt. Ensuite il retourna dans le hall à pas de loup. Il s'arrêta avant de pouvoir être vu. Sa mère était en train d'ouvrir la porte à l'un des mangemorts. Il avait un air menaçant, mais différent de celui qu'avait l'homme qui avait tué Aly. Derrière lui, plus aucune trace de l'affrontement qui venait d'avoir lieu. Il était seul dans la cour. De son poste d'observation, Hyperion pouvait entendre ce qu'il disait à sa mère et distinguer son ton si froid.
« Il me semble que vous connaissiez Aly. Je vous informe qu'elle est morte. Elle était suspectée de participer à un mouvement de rébellion contre le Seigneur des Ténèbres. Si l'envie vous prends de faire de même, vous savez désormais ce qui vous attend. Le Seigneur des Ténèbres sais tout. Personne ne peut lui échapper. Adieu j'espère Madame. »
Elle hocha gravement la tête et il se retourna. Elle attendit qu'il s'éloigne sur son balais. Elle ferma la porte... et s'effondra a terre, comme le garçon un peu plus tôt. Ça devait être la première fois qu'elle avait affaire à ce genre de personne. Hyperion sortit de sa cachette, lentement, puis ce fut à son tour d'enlacer sa mère. C'était le première fois que l'enfant voyait des larmes couler le long de ses joues. Signes de peur ? De soulagement ? De tristesse ?... Le garçon supposa qu'elles étaient dû à tout cela à la fois. Au bout d'un moment, le reste de la famille arriva. Tous se dirigèrent vers le salon. On expliqua à Cassandre de la façon la plus délicate qui soit ce qui venait de se passer, et les conséquences... Lily ne viendra plus jamais à la maison. L’incompréhension sur son visage laissa place à la douleur et la tristesse qui se propagèrent sur les visages de toute la famille qui pleura la jeune fille pendant longtemps. Ils furent finalement interrompus par les voisins qui vinrent sonner à leur porte, morts de peur à cause de la marque des ténèbres présente au-dessus de leur maison...
Depuis ce jour, Hypérion a rejoint la longue liste des personnes qui vouent une haine indescriptible à Voldemort et à ses sbires. Il s'est promit intérieurement, malgré le fait qu'il se sait d'une puissance magique trop faible pour le vaincre, de tout faire pour participer à la défaite de son ordre. Par n'importe quel moyen.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Shaka, 17 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Lys ϟ Personnage: PV ϟ As-tu un autre compte sur BP? Ouii, Dice ϟ Présence: Interne donc le week-end + vacances ϟ Une remarque? je suis contente que ce soit CE forum mon premier forum !
Dernière édition par Hyperion L. Carpenter le Jeu 25 Avr - 9:03, édité 5 fois
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Re: Hyperion ~ Un livre : =) , deux livres : =D , une bibliothèque ... *O*
Ton savoir sera une grande contribution à la maison de Rowena. N’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Petit rappel, ton personnage n’est pas adulte donc son patronus a deux formes. Si ton personnage est préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, s’il fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Maintenant que ta fiche est validée, tu peux aller créer ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu le souhaite. Si jamais tu rencontres des problèmes dans la rédaction de tes rps, sache qu’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est mis à disposition. Il est aussi important de savoir que ton personnage peut faire gagner des points à sa maison pour la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pense donc bien à lire le sujet. Autre chose, vérifie qu'on t'as bien attribué ton rang, sinon c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'il faut aller. Enfin, pour mieux t’intégrer, nous t’invitons à poster dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès maintenant. Et au passage, si tu veux bien voter toutes les deux heures pour soutenir le forum, il suffit de cliquer sur le petit vif d'or