Petites anecdotes: • Adélaïde a toujours un accent allemand quand elle parle. Il est léger mais présent et ça lui va très bien comme ça. Elle aime son pays d'origine et est fière de sa famille. Il lui arrive aussi, quand elle se met en colère, de parler allemand. • Quand elle est arrivée à Poudlard, elle n'arrivait pas à se faire à l'idée d'être séparée de Franz alors ils mettaient tous les deux au point des combines pour pouvoir dormir ensemble. • Une fois, elle s'est jetée un sort pou changer la couleur de ses cheveux. C'est la seule fois où elle a vu son père se fâcher contre elle. • La matière préférée d'Adélaïde était sortilèges et enchantements et, bien sur, celle où elle était la plus nulle était l'étude des moldus qu'elle boycottait allégrement. Maintenant qu'elle est en cursus secondaire, elle apprécie absolument tous ses cours ce qui aide pour avoir de bonnes notes. • Elle aime dormir. Elle est du genre à être adepte des grasses matinées mais n'a pas vraiment l'occasion d'en faire à Poudlard. Elle se rattrape un peu au manoir pendant les vacances. • Elle voudrait visiter la France. Orphéus lui a beaucoup parlé de ce pays et elle adorerait y passer quelques temps. • Elle se met souvent en compétition avec son jumeau pour un peu tout et n'importe quoi. Ils se lancent des défis que seuls eux trouvent intéressants. Adélaïde veut impressionner son frère car son avis compte beaucoup et elle veut qu'il soit fier d'elle. • Elle a déjà souhaité la mort de quelqu'un et a effacé la mémoire d'un de ses camarades qui l'avait vu avec ses lunettes. Heureusement pour elle, elle l'a plutôt bien réussi et il avait juste un trou noir au sujet de la soirée après le dîner.

Story of who I am : Adélaïde est née le 14 février 1963 en Allemagne dans le manoir familial. Elle porte le nom de Von Sachsenheim, un patronyme qui vient avec un héritage, une fierté et le devoir de l'honorer. C'est la dernière née de Cressida et Karl Von Sachsenheim et l'unique fille du couple. Avant elle, il y a Julian, de quatre ans son aîné puis Amadeus qui a 2 ans de plus qu'elle. Enfin, il y a Franz qui est né quelque minutes avant elle. Si Adélaïde adore et respecte ses deux grands frères, elle a une affection profonde pour son jumeau qu'elle considère comme sa moitié.
La vie de la blondinette est tout ce qu'il y a de plus banal. L'éducation qu'elle reçoit est digne des grandes familles comme la sienne. Les règles sont importantes au manoir mais ça n'empêche pas Adélaïde et Franz de faire des bêtises. Ils se font réprimander par Papa. Il a l'air sévère mais elle sait qu'il les aime. Ses quatre enfants sont importants à ses yeux. Mais la plus douce et la plus gentille, c'est Maman. Quand Adélaïde est triste, c'est elle qui la console, qui soigne ses bobos. La petite fille adore sa mère et est très proche d'elle. Elle ne jure que par sa Maman qui est son idole. C'est la meilleure sorcière du monde à ses yeux et voudrait être comme elle quand elle sera grande. Malheureusement, la personne qu'elle considérait comme un modèle lui a été enlevée. Oh non, elle n'est pas morte, c'est pire que ça. Adélaïde s'en souvient comme si c'était hier. Elle revoit encore le visage fermé de son père leur annonçant à elle et à Franz que leur mère est à Ste Mangouste. Elle revoit son poing serré qui tremble lorsqu'il leur dit qui sont les responsables de ce drame. Ses yeux croisèrent ceux de son jumeau et il lui prend la main. Ça a toujours été comme ça entre eux. Pas besoin de mots pour se comprendre. Cressida a alors passé plusieurs semaines à l'hôpital et Adélaïde a souvent accompagné son père pour lui rendre visite. Un beau jour, elle a enfin pu rentrer à la maison. La petite fille était la plus heureuse du monde. Mais alors qu'elle pensait retrouver sa très chère maman qu'elle aimait tant, elle ne trouva que l'ombre de celle-ci. Elle n'avait que huit ans et elle a très mal supporté de perdre son modèle. Il n'y avait plus personne pour sécher ses larmes ni pour s'amuser avec elle. Elle ne lui coiffait plus ses jolies cheveux blonds, elle ne la serrait plus fort dans ses bras en disant qu'elle était la plus jolie. Depuis ce jour, Adé ne peut plus entendre parler des moldus. Ils lui ont pris sa mère et ne veut plus jamais qu'ils s'approchent d'elle ou de sa famille.

Poudlard. Voila le mot qui revenait dans toutes les bouches ces derniers temps. En effet, les jumeaux avaient bientôt l'âge de faire leur rentrée à l'école des sorciers. Comme tous leurs cousins et cousines ainsi que leurs grands frères, ils iraient étudier en Angleterre. Mais pour pouvoir rentrer dans une école de sorcellerie, il faut démontrer une aptitude à la magie et Adélaïde n'a pas encore révélé son don. Elle a très mal vécu cette période. Les Von Sachsenheim commençaient à croire qu'elle était dénuée de pouvoir. Une cracmole dans la famille... C'était inimaginable. Elle sentait le regard déçu de son père quand il la croisait dans le manoir. Elle entendait ses oncles et tantes murmurer sur son passage. Dans ces moments de doute, la seule personne vers qui elle pouvait se tourner c'était Franz. Mais cette fois-ci, les choses étaient différentes. Il était différend. Car si elle ne pouvait pas encore recevoir sa lettre de Poudlard, son frère lui, avait plusieurs fois montré que son aptitude magique s'était réveillée. Ce fut la période la plus dure qu'elle ait eu à vivre depuis l'accident de sa mère. Elle préférait alors rester seule dans sa chambre ou dans le parc du manoir pour réfléchir. Elle passait ses nuits à essayer de réveiller son don. Changer la couleur de son pyjama, faire voler un crayon, transformer son lit en serpent... n'importe quoi. Elle a beaucoup pleuré en cachette car au-delà du fait de décevoir toute sa famille (ce qui en soit était déjà difficile), elle allait être séparée de Franz et ça, elle ne pouvait le supporter. Après sa mère, elle allait perdre son frère... Les jours passaient et elle n'avait toujours pas réussi à faire le moindre petit truc magique. Puis le miracle arriva. Car oui, au point où elle en était, seul un miracle pouvait la sortir de ce pétrin. Alors qu'ils étaient à table, Adé se souvint d'une fois où Franz avait transformé son verre en bestiole toute visqueuse. Et alors qu'elle se disait que ça pourrait être drôle de faire apparaître des plumes sur sa cuisse de poulet, celle-ci devint verte et pleine de poils. Bon, c'était pas exactement ce à quoi elle avait pensé mais elle était si heureuse qu'elle s'en fichait complètement. Elle vit Franz croquer franchement dans ce qui ressemblait désormais à un rat vert et elle tenta de retenir un rire. Quand Julian fit remarquer à son petit frère le changement de forme de son repas, elle lâcha un rire sonore et plaida coupable. Suite à cet événement, l'ambiance au manoir se détendit et Adélaïde reprit sa vie comme si de rien n'était.

Ça y est, enfin ils y étaient. Poudlard était un endroit vraiment magnifique et vu la galère qu'elle avait du subir pour obtenir le droit d'y étudier, Adé était vraiment ravie d'être dans cette petite barque qui la rapprochait du château. Mais la toute nouvelle élève déchanta bien vite quand elle se rendit compte qu'elle ne serait peut-être pas dans la même maison que son frère. Eux qui ne s'étaient pas quittés une seule fois depuis leur enfance, aujourd'hui ils allaient peut-être devoir se séparer.  Franz fut envoyé à Serdaigle et c'est le cœur serré qu'elle le vit s'installer à sa table au milieu des élèves de sa nouvelle maison.
Mais Adélaïde finit par se faire à l'idée. Sa scolarité se passait sans encombre voire même plutôt bien. Elle n'était certes pas aussi douée en cours que Franz mais elle se défendait. Mais le terrain sur lequel elle était le plus douée était sans doute celui du social. Car Adélaïde, soit on l'aime soit on la déteste mais elle ne laisse personne indifférent.
Au fur et à mesure que les années avançaient, Adélaïde décida qu'elle ne s'arrêterait pas au cursus primaire. Certes, l'échéance se rapprochait et elle devrait bientôt décider de prendre la marque ou non. Mais même si cette option pesait évidement dans la balance, c'est un événement au manoir qui lui permit de trancher. C'était les grandes vacances et ils étaient tous rentrés au manoir. Adé et Franz attendaient avec impatience un hibou. Tous deux assis dans le salon, ils se regardaient sans un mot. La jeune fille était vraiment stressée et même si son frère tentait de la rassurer, elle n'arrivait pas à se calmer. C'était facile pour lui, il était à Serdaigle. Mais elle craignait vraiment pour ses BUSEs. Enfin, l'attente prit fin. Deux lettres arrivèrent et alors que son jumeau déchirait l'enveloppe rapidement, sa sœur regardait le courrier comme s'il s'agissait d'une beuglante. Elle décacheta enfin l'enveloppe et en sortit la lettre. Elle tremblait légèrement. Franz se pencha alors vers elle pour pouvoir comparer avec elle ses résultats. Et alors qu'elle se rappelait le désastre qu'elle avait causé pendant son examen de potions, elle fut étonnée de voir que ce n'était pas si catastrophique que ça. Bon certes, Franz la battait à plat de couture. Mais Adé était tout de même ravie de constater qu'elle ne serait pas la honte de la famille. Elle serra son frère dans ses bras avant de courir à travers les longs couloirs du manoir pour rejoindre sa mère. Quand elle la trouva, elle s'élança vers elle pour lui montrer ses résultats, toute excitée. Mais quand elle fut au côté de sa mère, celle-ci la gifla en la suppliant de se taire, affirmant qu'elle faisait beaucoup trop de bruit et qu'elle ne supportait pas ça. Adélaïde resta interdite de longues minutes pendant que sa mère regardait par la fenêtre les yeux vides. Elle ne semblait pas une seule seconde affectée alors qu'Adé n'arrivait pas assimiler ce qui venait de se passer. C'était la première fois que sa mère la frappait. Quand la jeune fille reprit ses esprits, elle repartit sans un mot et prit la direction de sa chambre. Une fois la porte fermée, elle fondit en larmes. Les vacances passèrent et ils reprirent une nouvelle fois le chemin de Poudlard pour entamer leur sixième année. Adélaïde était dorénavant bien décidée à suivre des études de médecine magique. Elle souhaitait devenir médicomage. Si personne n'avait été capable de lui ramener sa mère, elle, elle le ferait. Elle trouverait un moyen.
C'est donc une Adélaïde déterminée qui redoubla d'effort pour réussir à accéder au cursus de médecine magique. Franz l'aida du mieux qu'il pouvait dans sa démarche.

Assise à l'infirmerie, Adélaïde ne pleurait plus. Ses yeux étaient rouges et bouffis mais pas une seule larme ne coulait le long de ses joues. Ça faisait plusieurs jours et ses glandes lacrymales devaient être vide à présent. Elle tenait la main de son frère, allongé, inconscient sur le lit devant elle. Mina avait pris la forme d'un inséparable. C'était la deuxième fois qu'elle le faisait. Elle sentit alors la doigt de Franz bouger entre ses mains. Il se réveilla et ses yeux se posèrent sur elle. Il lui fit alors la morale, disant que l'année prochaine, ils devraient rester ensemble. Mais alors qu'elle allait lui répondre qu'il était stupide, il retomba dans l'inconscience. Adélaïde s'en est voulu pendant des mois. L'attaque du Poudlard express avait été un traumatisme pour beaucoup de monde mais pour la jeune fille, se fut une souffrance sans nom. Elle avait cru le perdre. Elle avait cru devenir folle à attendre qu'il ouvre les yeux. Elle ne l'avait pas quitté une seule seconde et ne cessait de se dire que si elle avait été la, elle aurait pu l'aider. Après cet incident, c'est une Adélaïde plus déterminée que jamais à devenir médicomage qui arpentait les couloirs de l'école.
Elle apprit que cette attaque qui avait failli la priver de son jumeau avait été orchestrée par des mangemorts. Elle se félicita alors d'avoir fait en sorte de ne pas prendre la marque. Quand Eurydice est morte, Adélaïde avait vu la marque d'une toute autre façon. Avant, elle voyait ça comme une tradition familiale mais quand sa cousine fut tuée pendant une attaque, elle s'était rendue compte que cette marque indélébile gravée dans la chair était un poison qui faisait mal au sien. Ils avaient perdu Eurydice, pourquoi elle ne leur enlèverait pas quelqu'un d'autre ? Julian, Cythère, Orphéus... Franz... L'accident du Poudlard express ne fit que confirmer son choix. Elle ne voulait pas de cette marque et si continuer ses études lui permettaient de repousser l'échéance, ce n'était pas plus mal. Elle aurait le temps de trouver un moyen d'expliquer à sa famille sa décision. Peut-être qu'ils penseraient qu'elle est devenue une pro-moldu... Rien que cette idée la faisait vomir. Jamais elle ne leur pardonnerait ce qu'ils ont fait à sa mère. Non, elle voulait juste préserver sa famille car ils étaient tout ce qui comptait à ses yeux

Bien qu'Adélaïde était sure d'elle et de son choix de faire des études en médecine magique, elle dut une nouvelle fois faire face à la séparation. Franz avait choisi le cursus de zoologie magique. Si pendant les sept premières années de leurs études, ils arrivaient à être ensemble assez souvent, maintenant, ça semblait bien plus compliqué. Ils n'avaient plus beaucoup de cours en commun. Mais la jeune fille dut faire face à une toute autre surprise qui fit de cette nouvelle séparation le cadet de ses préoccupations. Une annonce qui a eu son petit effet au sein de la famille. En effet, Adélaïde a appris l'existence d'une petite cousine, la fille d'Orphéus ! On peut dire que cette découverte a sans doute ravivé de mauvais souvenir dans la famille. Les Von Sachsenheim n'avaient pas d'informations sur la mère de cette enfant qui était déjà bien grande. L'ombre de leur ancêtre et de son erreur planaient au dessus de cette descendance fraîchement arrivée dans la famille. Pour Adélaïde s'est une grande surprise, elle ne se serait jamais douté que son cousin avait eu un enfant. Mais connaissant Orphéus, Eszter devait être une fille bien et elle ne serait pas contre apprendre à la connaître.