Famille Ingherneils ▬ Depuis 1965

La famille est un archipel.

Le paysage qu'a reçu Aksel ferait bien des jaloux. Une mère aimante et un père avec qui il entretient une relation très fusionnelle, une famille très soudée et chaleureuse et un nom connu pour son élevage de dragons. Il n'aurait honnêtement pas demandé plus. Il adorait sa mère, une véritable maîtresse de maison, sévère mais juste, disciplinée mais tendre. Il lui doit beaucoup. Son père, lui, est au véritable opposé. blagueur, immature diraient certains, leur lien est indestructible et il est l'une des personnes qu'il apprécie le plus au monde. L'avoir près de lui était un bonheur sans nom mais, malheureusement, de courte durée.

On en viendrait presque à oublier Hella, sa grande sœur. Presque une mère de substitution malgré la présence l'originale, malgré leur deux ans de différences, c'est une vraie maman poule sur-protectrice. Aksel l'aime beaucoup, elle aussi. C'est sa sœur après tout, elle a toujours été là pour lui. Malgré tout, plus les années passent, et plus il se sent... étriqué ? C'est le mot. Il sait qu'il a toujours été timide et renfermé, mais ce n'est pas comme ça que ça va s'arranger. Il supporte de moins en moins et, de plus en plus, il rejette ses intempestives actions pour le sur-proteger. Il veut vivre, lui aussi.

L'accident du Poudlard Express ▬ 1980

On pardonne au malheur.

L'affreux, affreux incident qui frappa le train pour Poudlard en cette année de 1980. Un funeste évènement qu'il serait bon d'effacer de sa mémoire. Malheureusement, c'est impossible. L'attentat qui frappa les passagers ce jour restera gravé dans leur mémoire tel un concentré de peur et d'affolement. Ils s'en sont sortis indemne, mais de peu. Présent, il eu très peur à ce moment, et encore plus dès qu'ils annoncèrent les blessés. Le pire dans l'histoire, c'est probablement les souvenirs que cela évoquait. Belize, le camp attaqué par les Mangemorts. Encore une fois, il cru y perdre la vie, mais s'en sorti avec juste quelques blessures. Peut-être celui avec le moins de victimes, mais tout aussi violent pour son esprit, l'agression de Joakim, juste avant qu'il entre à Poudlard. Chaque évènement est encré dans son jeune esprit et il lui est difficile de s'en séparer, lui donnant une peur certaine que cela recommence.

L'échec du ministère ▬ 1979

Sans échec, pas de morale

Est-ce qu'on peut vraiment appeler ça un échec ? Rien n'est moins sûr.

Comme tout le monde, ces rumeurs l'avaient atteint. Un sortilège permettant de nous sauver Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? Foutaises, qui pourrait y croire. Lui, certainement. Il est vrai que cela donne espoir : un moyen semblant si simple qu'il semble si dérisoire. Pro-moldu, comme toute sa famille, il était évidemment anxieux de connaître l'aboutissement de tout ça. Est-ce que le sort marchera vraiment ? Une nouvelle ère de paix viendra enfin prendre sa place dans le monde des sorciers ? Il l'espérait. Ils l'espéraient. Malheureusement, comme tout le monde l'a su, ce fût un véritable échec. La déception énorme se faisait sentir et ils auraient du mal à s'en remettre, pour sûr. Les Mangemorts devaient se délecter des réactions des sorciers en ce moment même.

Mais... ce n'était pas tout. Non, quand il vu cette fumée blanchâtre apparaître autour de lui, ce qui lui vallu un étonnement plus que visible, ce n'était définitivement pas fini. Le sort avait rendu les patronus bien plus vivant qu'ils n'auraient dû le rester à l'accoutumé. Certains, même beaucoup, s'en sont plaints, eu peur, ont voulu se séparer de cette présence envahissante et intrusive, mais pas lui. Il trouvait ça même presque choquant, à vrai dire. Il appréciait énormément l'idée qu'une telle entité pouvait être là, partout, à ses côtés. Une des seulesseules personnes qui ne pourrait jamais le trahir ou lui vouloir du mal. C'était une sorte de conscience, au final, non ?

Ses rêves ▬ Toute sa vie

Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre.

Cela peut paraître paradoxale, mais Aksel n'est pas si fort que cela en sortilège. Pas du tout, même. Sa baguette, bien trop puissante et instable, est une source de questionnement. Pourquoi l'avoir choisi lui, à qui un crin de licorne aurait suffit ? Malgré tout, il doit se plier à la volonté de la baguette, ce n'est pas lui qui décide. De ce fait, il a toujours été amené à ne pas être plus attentif que ça aux cours de sortilèges, problème que son père avait régler, quand il était encore présent dans l'établissement. Pour compenser, il essaye de suivre assidûment dans les autres cours, mais cette discipline lui manque cruellement et un sorcier qui ne connaît pas de sorts, ça parait ridicule. Il a encore du temps devant lui pour la dompter et pour se raccommoder avec la matière mais le temps file. Autre fantaisie, il a pu paraître étonnant qu'il n'ai pas pris l'option Cours de Soins Aux Créatures Magiques. Sa famille, experte dans le domaine, aurait évidemment pu l'aider, sans compter l'expérience déjà acquise : une aubaine, non ? Cependant, c'était sans compter sur un facteur imprévisible.

La musique. Probablement sa plus grande passion pour un nombre d'année qui se cumule. Ce qui aurait naturellement dû être un cours de soins aux créatures magiques se retrouve être un cours d'arts et musiques magiques. Il sauta sur l'option dès qu'il appris son existence, à vrai dire. S'il y a une chose qui fût le fil rouge de sa vie jusqu'à maintenant, c'est bien la musique. Complètement fan, subjugué par cet art qu'il considère magnifique et auquel il attribut des efforts non négligeables, il n'est pas rare de le voir s'enflammer sur le sujet. En secret, il rêve de monter un groupe, mais son manque de confiance l'empêche pour le moment de transformer ce rêve en réalité.

La maladie du Patronus ▬ 1980/1981

Les maladies de l'âme sont plus funestes que celles du corps.

Lui qui aurait cru que ces malheurs récurrent allaient s'arrêter enfin quelque temps, il se trompait lourdement. Dès les premiers signes de la peste, il eu peur. Peur d'être contaminé, peur qu'encore d'autres blessés soient transportés aux urgences. Cependant, c'était bien pire qu'un simple poignet cassé comme il avait pu en avoir : cette fois-ci, le fléau était d'une autre nature. Cette fois, pas de blessures physiques comme il y avait déjà pu en avoir, mais qui pourtant étaient tout aussi violentes. Tout le monde en a entendu parler : l'épidémie, la maladie du patronus, la peste du patronus, elle eu droit à tous les noms. Affectant l'animal, jusqu'à mener à sa possible mort, celle-ci entraîne chez le patronus, et donc chez le sorcier, un état tel qu'il doit être cloué au lit pendant des semaines quand le cas s'aggrave. panique, affolement, l'heure était grave. Ils espèrait réussir et sauver tous les jeunes sorciers qui voyaient leur compagnon mourir sous leurs yeux sans rien pouvoir y faire, ne pas que l'histoire se répète, comme pour le sort qui leur donna vie. Heureusement, le vaccin fût un succès.

Immunisé malgré ses symptômes liés à un simple stress, ce qui lui vallu un stress encore un plus énorme avant les résultats, Aksel se sentait mal. Lui aussi ne pouvait rien faire. Il voyait ses camarades contempler leurs compagnons agoniser devant eux, ce qui était insupportable. C'est pendant cet épisode que son lien avec Rubis se renforça grandement : ils parlèrent, beaucoup, souvent, de tous, de n'importe quoi. Au final, il se demande si l'échec du ministère en était vraiment un. Il ne sait pas si son avis sera unanime, mais pour lui, c'est certain : cet échec était une bénédiction.

Ce qu'il se passe ▬ Maintenant

Le présent est l'enclume où se fait l'avenir.

Et maintenant, qu'est-ce qu'il passe ? Ou plutôt, qu'est-ce qu'il va se passer ? L'actualité du jeune homme est brûlante, tant il semble à un tournant de sa vie. Depuis peu sur ses dix-sept ans, beaucoup lui parlent déjà de ses dix-huit. Une tournant, annonçant tant de changements... y croit-il ? Pas vraiment. Ce n'est pas parce qu'il va avoir dix-huit qu'il va miraculeusement changer et ça, i l le sait pour une bonne raison : il va le faire dès maintenant. De plus en plus, il affronte ses peurs et ses angoisses, brises ses habitudes. Presque rebelle, il veut se délier de sa grande soeur devenu trop collante, il veut devenir quelqu'un, enfin. 'est lui qui l'a décidé et le temps est enfin venu, après toutes ses années d'attente. Le temps est venu qu'il devienne enfin lui-même.