BELLUM PATRONUM
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équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icare | | | Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 0:18 ( #) | Icare Arthur Dearborn ft. Gaspard Ulliel Sang-mêlé 26 ans Célibataire Asexuel Homoromantique 3ème Année en Science Politique Magique Avalon , Ours Polaire & Geai des Chênes Pro-Mangemort crédit images | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Dearborn, famille écossaise, famille soudée dont tout les maillons semblent solides mais que la rouille attaque peu à peu, à mesure que le temps ne passe. Prénom: Icare, nom que tout le monde associe aux même personnage, celui dont les ailes se sont brûlées en s'approchant trop près du soleil, fondant de leur cire avant de le précipiter dans la mer portant son nom... Peut-être est-ce un prénom maudit. Mon second nom est Arthur, il est à la fois plein d'histoire et de richesse pourtant rares sont ceux l'utilisant pour d'autres occasions que me remettre les points sur les I. C'est ce côté royal caché derrière un ange trop impétueux. Âge et Date de Naissance: J'ai actuellement 26 ans, enfant du printemps je suis né le 1er Juin 1956 Nature du sang: Notre sang est mêlé depuis bien des années maintenant. Il ne nous assure plus la protection d'un sang pur quand bien même nous y mettrions toute notre âme... Situation familiale: Jeune second d'une fratrie de trois personnes je chérie énormément mes deux compères, Artair et Saul. Si la plus jeune est plus autonome par rapporte à moi, j'ai toujours ce besoin de protection par Artair, comme tout les petits frères. Peut-être parce que lui était là quand notre père était loin, peut-être parce qu'il est le seul qui semble capable de ramener le calme au coeur du chaos parfois. La famille Dearborn est grande et je m'entends de manière plus ou moins égale avec tout le monde ; Aussi difficile que cela puisse paraître je n'ai jamais trouvé de difficulté à les regarder dans les yeux après le décès de la jeune Lucy lors de l'attentat du Poudlard Express mais il serait mentir que de dire que leur adresser la parole sans égarer ses mots n'est pas de plus en plus compliqué. Patronus: Avalon est un Ours polaire, il peut prendre la forme d'un Geai des Chênes à volonté Miroir du Rised: Moi, debout devant le miroir un verre de bière-au-beurre à la main, ma démarche ne comporte plus ce toc dû à mes blessures lors de l'attentat et j'ai perdu en cernes. Pas de potions, ces fiancées accrochés à mon âme qui refusent de me laisser seul. Epouvantard: La colère, mais pas la mienne. Celle d'autrui, le regard inquisiteur que pourraient porter les gens de la famille s'ils ne comprenaient pas que tout ce que je fais, c'est pour les aider. Tous autant qu'il sont. Composition de la baguette magique: Coeur composé d'une Plume de Phoenix et bois de Sureau, sa longueur est de 29 centimètres et c'est sans doute grâce à elle que j'ai échoué le plus grand nombres de sortilèges. J'ai longtemps pensé à changer cette baguette avant de l'accepter et d'essayer de grandir avec elle. Le Phoenix comme le Sureau sont deux composants la rendant à la fois presque humaine et compliquée. Je ne peux pourtant plus imaginer une baguette autre que celle ci sans penser à m'ennuyer. Etudes Suivies: Je suis désormais en 3ème année de cursus tertiaire en Justice Magique ; Science et Politique magique. Mes options s'élèvent au rang de deux et sont l'Occlumancie et les Langues.Animal de compagnie: J'ai un chat, un vieux chat de gouttière récupéré il y a bien longtemps qui perds ses poils blancs sur mes robes de sorcier. Il se nomme Everest. | Caractère Le silence est une vertu. J'apprécie grandement sa compagnie qui permet autant la réflexion que le repos, je ne suis pas de ceux qui parlent pour ne rien dire, j'ai même plutôt tendance à me taire trop longtemps, à ne rien dire à personne. Mes proches, mes amis, la famille, tous sont éloignés de mes secrets et de mes démons jusqu'à ce que ces derniers ne deviennent trop durs à tenir, qu'ils explosent sous la colère, la peur ou la force. J'aime le silence ainsi que la solitude. Loin d'être adepte des grands regroupements je préfère pouvoir surveiller ceux qui m'entoure comme s'ils risquaient de me poignarder dans le dos, on ne peut surveiller les autres lorsqu'ils sont trop nombreux. La confiance? Je n'en ai pas. Ni envers moi même ni envers les autres, aucun d'eux. J'aimerais pouvoir, comme le font d'autres, me confier à ceux qui me sont proches, mais c'est un écueil que je ne réussis à franchir et plus je m'en approche plus il semble lointain, haut, dangereux. Qui gagne dans l'acte de confier ses secrets? Moi? Je risque d'être découvert par d'autres et de voir mes secrets se retourner contre moi. Les autres? Vaut-il la peine de les mêler à quelque chose qui pourrait les mettre en danger alors que le monde dans lequel nous vivons est déjà bien trop dangereux? Non. C'est peut être pour cela que je ne fais confiance qu'en moi même pour prendre des décisions. Je pèse le pour et le contre souvent trop rapidement et lorsqu'une décision est prise, elle l'est pour de bon. Têtu est un adjectif qui revient régulièrement lorsque les gens me disent mes quatre vérités. Ils me disent têtu parce qu'ils ne comprennent pas que je ne sois pas comme eux qui réussissent à rester impassible à ce qu'il se passe autour d'eux. Puis vient l'adjectif que je déteste le plus : couard. Souvent les mots sont secs, violents et implacables quand ils sortent de leur bouche tel un venin. Ils ne laissent pas place à la discussion, ils sont vrais, ils viennent des tripes et pourtant ils ne se rendent pas compte, quand ils les disent, de la violence de quelques lettres mises bout à bout. Peut-être suis-je couard pour eux pourtant pour moi il s’agit d’un courage monumentale. J’aurais vraiment aimé pouvoir être comme eux, aussi simple. Je vois leurs sourires mais je ne les comprends pas. Je vois leurs attitudes et j’ai beau les imiter je n’y arrive pas ; Pour moi les humains sont in mystère. La discussion est mon point faible mais dès lors qu’il s’agit de faire les choses seul, je deviens maître, les barrières tombent et l’impossible semble ne plus exister.
On pourrait me penser incapable d’émotion mais c’est en vérité bien le contraire ; Affublé d’une hypersensibilité le moindre sursaut dans mes habitudes est un cataclysmes. Là où certains voient un problème mineur, je vois un mur dont le haut disparaît au travers des nuages. Et c’est la frustration qui amène à la colère car avec l’hypersensibilité vient un trouble de la colère sur lequel je n’ai aucun droit de veto. Il est là comme un fauve tapis dans l’ombre et après tout qui suis-je pour le défier? Je n’étais peut-être pas un enfant facile. Oh je ne faisais pas preuve de malice ni de violence gratuite. L’affrontement au corps n’a jamais été dans mes cordes et je ne recherche pas les problèmes… Mais je n’ai jamais aimé les barrières offertes par la vie, je tentais par tout les moyens de les contourner,d e les haïr au plus profond de moi même. Au lieu de grandir avec elles, d’être formé par elles, j’ai créé un cocon empêchant tout bonnement qui que ce soit d’intervenir. Égoïste ; Voilà le petit cadre qui se glisse sous mon tableau. Car de l’enfermement nait l’égoïsme ; On a peur pour soit, peur que son monde ne s’écroule. On se renferme et le monde extérieur perds sa saveur ; Je ne suis plus humain je suis l’animal que l’on accule et que l’on targue de rage.
Si tout cela était vrai avant le Poudlard Express, tout ne fait que s’amplifier depuis les blessures. On pensait que faire dérailler un train serait un moyen efficace de changer les regards, ça l’a été. Je ne regrette pas les plumes laissé dans les rails, mais leur douleur est toujours présente et avec elle les colères se font plus présentes, elles sont accompagnés d’une douleur fantôme pareille à celle des amputés… Depuis l’accident les potions anti douleur on prit le dessus sur n’importe quel traitement, elles sont devenues mes douces fiancées ; Drogue dont se passer semble impossible, elles flirtent avec moi nuit et jour et en doux poison qu’elles sont semblent vouloir asséner le coup de grâce à l’animal acculé. De solitaire je suis devenu lointain. Je souris mais l’envie n’y est pas et cela ressemble au maquillage d’un clown triste. Le mensonge passe beaucoup mieux avec d’autres car leur mentir semble plus aisé pour qu’ils ne soient pas déçus, en colère, que leur regard ne soit pas plus dur. Je déteste le jugement alors je l’évite un maximum et qui est donc mieux placer pour juger que les êtres que vous aimez? | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Ribbs renard roux de son état est apparu lors des vacances de noël, comme tout les autres patronus des jeunes sorciers. Ne comprenant pas de prime abord ce que cette créature faisait dans ma vie, dans ma tête et même à s'autoriser des remarques sur mes actes, j'étais de ces récalcitrants aux patronus. Je ne le détestais pas mais j'avais comme cette appréhension de l'entendre au réveil qui s'est peu à peu transformer en une inquiétude de ne plus le voir. Il devenait doucement aussi addictif que les potions qui rythmés certaines de mes journées. Je lui parlais, je passais des heures les doigts dans sa fourrure claire et c'est peut être le seul animal que j'ai jamais réussis à apprivoiser, il était le renard et j'étais le petit prince qui le ne méritait pas.
Alors quand il est parti, c'est la douleur d'une peine de cœur qui a prit sa place. Ça ne s'est pas fait en un jour. À l'image d'une rupture, Ribbs est peu à peu tombé malade comme une grande partie des patronus de l'école, je l'ai vu tomber en miettes jours après jours sans que personne ne fasse rien. Ô combien ceci m'a mis en colère, c'est comme si gout d'un coup plus personne n'en avait rien à faire. On s'inquiétait pour les sorciers, on nous avait isolé, mais eux dépérissaient à vue d'œil. Et si mon renard faisait comme si tout allait bien, nous étions connectés, je savais pertinemment que quelque chose ne se passait pas correctement et j'avais envie d'hurler, de le secouer pour qu'il se rétablisse. Et un matin ce fut la brume. Une brume qui vous arrache ce que vous êtes en quelques secondes, la douleur du silence rétablit envers vous même. Pour Ribbs, c'était trop tard. Lui n'avait pas eu la chance qu'un antidote ne soit là pour le sauver et le temps sembla ralentir. Il se fixa et j'avais l'impression d'être vidé, vidé de toute soir de vivre, vidé de toute envie, de tout courage. Pourquoi lui avait il pu disparaître alors que je restais là, immobile comme un pantin de bois? Dans une peine de cœur les tords sont partagés, ici nous étions tout deux innocents et pourtant tout deux séparés.
Alors quand un murmure s'est élevé au creux de mon esprit je n'y ai pas cru. J'ai ignoré, refusé l'idée. Après tout, les patronus disparus ne pouvaient pas revenir, eux pouvaient mourir contrairement à ce que nous pensions tous. Puis le murmure est devenu plus fort, plus imposant. Il répondait à mes réveils lorsque des cauchemars venaient m'agiter. Sa voix semblait plus rauque, elle roulait comme un tas de gravillons dans le lit d'une rivière et je crois qu'elle me faisait peur. De fourrure rousse il apparu sous son manteau blanc. D'une créature tenant dans mes bras, l'ours pouvait aisément venir à bout de n'importe quel autre patronus s'il se mettait en colère. Incrédulité, surprise, espoir aussi, que seule son apparence n'ait changé... Mais non. Se dressait devant moi l'ours polaire du nom d'Avalon et mon premier réflexe fut de le rejeter avec hardeur. Le détester pour avoir prit la place de celui que j'avais aimé et qui m'aidait à avancer... Je refusais de l'entendre et de lui parler, lui ne se gênait pas. Il réussit à engager de courts dialogues plusieurs fois, jusqu'à ce que j'accepte de lui répondre, de le regarder. Jusqu'à ce que je n'ose enfin poser une main dans son épaisse fourrure blanche...
Avalon, comme en réponse au second nom que m'ont donné mes parents, est bien différent du petit renard. forts, puissant, il connait ses limites et sait qu'elles sont bien supérieures aux miennes. S'il n'hésite pas à faire barrière de son corps malgré la douleur qu'un contact peut avoir, il est aussi le premier à tenter de dissuader quiconque nous approcherait ; Le hurlement d'un ours n'a rien d'agréable et de rassurant. Il est ce genre de patronus que je ne pourrai jamais contrôler et qui possède son propre instinct de survie. Comme s'il appartenait à une part de moi qui a perdu les commandes. Il y a peu, sa seconde forme s'est présentée à nous, bien plus discrète il s'agit d'un Geai des chênes. Petit oiseau jacasseur aux cris mélodieux et aux plumes d'un bleu éclatant contrastant un plumage beige. Il se sert de cette forme lorsqu'il n'a pas la place de se mouvoir en ours et dans les moment où il se désire discret... C'est une forme que j'apprécie particulièrement quoiqu'il semble la bouder. | Pseudo et âge: Léonard @Inkyshane Où as-tu trouvé le forum ? Sur mes 6 précédents comptes Personnage: Petit frère d'Artair, et autre membre de la famille Dearborn pour vous servir! As-tu un autre compte sur BP ? 6 Présence: 6/7 Une remarque ? J'ai tellement hâte de rp avec mon petit jaloux rageux |
Dernière édition par Icare A. Dearborn le Ven 9 Sep - 11:10, édité 8 fois |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 0:19 ( #) | Histoire C'est comme la nuit en pleine journée, on ne voit rien, j'entends juste les bruits, j'écoute, je suis perdu et je ne retrouve personne. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone.
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure
Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
—Verlaine ; Chanson d’Automne —— Innocence, c’est ce que l’on attribut aux enfants sans sourciller lorsqu’ils sont petits, qu’ils ont encore le monde en grande inconnue et que leur seule référence est la famille. On ne peut deviner le futur d’une personne si cette dernière est enfant. Je me demande parfois s’ils n’auraient pas lancer ce poupon de quelques heures s’ils avaient su ce que deviendrait leur innocent second fils. En avaient-ils quelque chose à faire? Auraient-ils put ne serait-ce que lire les mots s’ils avaient été écrit noir sur blanc? je ne me souviens plus même de l’âge auquel j’ai commencer à ne plus attendre qu’il revienne, le nez collé contre la vitre, les genoux douloureux d’être appuyer sur le rebord de fenêtre. À ce moment là j’avais encore confiance en un père trop absent, j’espérais sans doute lui montrer la moindre petite sculpture faite avec les jouets qui traînaient sur le sol. Cette période semble si lointaine désormais que je ne réussis plus même à voir son visage lorsqu’il rentrait. Pourtant je ne me souviens pas d’une famille qui ne s’entend pas, au contraire je me souviens de leurs sourires et je revois leur bonne humeur mais le temps est venu effacer ce qui à l’époque m’offrait colère et cauchemar. On dit souvent que le chien n’est pas fautif en cas de morsure mais que le propriétaire est celui qui, à l’instar d’une arme, appuie sur la détente. Je considère aujourd’hui encore que mon père est celui qui a toujours appuyé sur la gâchette et je suis le chien qu’ils regardent comme une bombe à retardement. Mais à l’époque je n’étais que cet enfant innocent qui venait chercher refuge dans les bras de son frère ou dans la colère qu’il pouvait déclencher dans sa chambre. D’aussi loin que je me souvienne cette dernière fait partie de ma vie et explose comme les bras du soleil venant créer l’aurore. —— Je me lève et je sens ma jambe me tirer. Je serre les dents tout en titubant jusqu’à la table de nuit qui borde l’endroit où je dors dans le dortoir. Je choisis toujours la place la plus proche du mur, celle où les gens ne regardent pas pour qu’ils ne remarquent pas les petites bouteilles dans le creux du meuble que je déverrouille. L’ours me suis d’un regard serein mais presque triste, comme tout les ours polaire, peut-être m’a-t-il en pitié, lui, patronus imposant qui ne peut rien faire alors que son sorcier avale le liquide ambré et titube presque jusqu’au lit. Ma jambe est lourde et son poids mort est insupportable. Je me laisse aller sur les draps en fixant le plafond d’un air absent ; Je sais une chose, mes potions m’aident là où personne ne peut rien faire. —— Il est tard, le jour de mes neuf ans, il est tard et il n’est toujours pas là. Il est occupé, comme toujours. Il ne m’ont rien dit mais je le vois à leurs yeux. Ils sont peinés, ils se disent que pour une fois mon père aurait pu faire un effort. mais mon père n’a déjà pas fait l’effort de voir que l’innocence n’est pas la vertu de l’enfance. Il n’a sans doute jamais rien vu. Il n’était pas là quand son plus jeune fils pleurait, ni quand il faisait une erreur. Je ne me souviens pas non plus l’avoir vu quand notre petite soeur avait besoin de plus que sa mère quoiqu’elle soit enfant. Il parait que ma colère se nourrit de chaque petite erreur, il parait que du haut de mes neuf ans je suis trop dur avec lui mais ce soir j’ai les yeux embués de larmes et mon coeur est glacé. Où est la petite erreur dans le fait de n’être là le jour de l’anniversaire d’un membre de sa famille? On nous enseigne depuis toujours que cette dernière est la chose la plus importante, qu’il faut la chérir. Ce soir il n’est pas là et mon âme est triste. Suffisamment pour que je refuse de rester à table et que je préfère m’enfermer à l’étage, repousser tout ce qui était posé sur l’étagère dans un élan de colère parce qu’il n’y a rien qui ne puisse arrêter le saignement de la tristesse. Pourtant rien ne touche le sol, pas un bruit de fracas, pas une ridule sur l’eau du silence ; La surprise semble sécher mes larmes et je pousse le petit train en bois du bout du pied, il lévite un peu plus loin et touche son wagon avant que tout les objets ne terminent leur chute au sol. Je reste un moment immobile, étouffant un hoquet de surprise avant de venir les ramasser et les replacer sur le meuble ; On ne devrait pas être triste le jour de son anniversaire, c’est peut-être pour cela que mes signaux de magie, quoiqu’ils ne soient tardifs, s’étaient montrés ce soir là. Je pousse la petite locomotive en arrière et l’observe une minute. Si ce monde est là pour nous apprendre à vivre, alors je me demande pourquoi il semble s’acharner sur moi de la sorte, je préfèrerais qu’il le fasse sur d’autres que cela soit égoïste ou non, que puis-je bien en savoir, à neuf ans, on ne se rends compte de rien. —— La potion cesse de faire effet au bout d’environ une heure. Ça fait une heure de moins à ressentir ; Ou peut-être est-ce une excuse. Peut-être n’ai-je pas besoin de tout ça, comme certains l’affirment. Les douleurs fantômes sont les pires de toutes, elles font boiter l’âme au lieu du corps. je n’ai pas l’impression qu’il s’agisse d’un fantôme, la douleur est bien là. Alors que le déjeuner de la grande salle est disposé sur les tables je m’y avance et y prends place ; Les étudiants en justice magique ne sont pas très nombreux et j’ai l’impression d’avoir passé ma vie dans ce château, j’en connais les couloirs et les salles par coeur. Je connais les élèves et les professeurs, certains me sourit et je ne sais pas s’il s’agit de pitié par rapport à ma jambe ou aux autres cicatrices qui longent mon corps jusqu’à la moitié de mon dos ; Le Poudlard Express a fait des dégâts, en prouve la statue qui se dresse dans le parc, et pourtant parfois, j’ai l’impression que l’attentat n’a pas tenu ses promesses. —— Une fois les répartitions passées le plus dur commence alors que les cours commencent mais pas seulement, ici on perds toutes nos habitudes et le monde semble être tout neuf. Pour beaucoup c’est un renouveau, une façon de tout reprendre à zéro. Pour moi les repères sont faussés et je comprends bien vite qu’il n’est plus question de s’appuyer sur le soutien d’un grand frère pour oublier son quotidien. Je regrette ces moments où il me suffisais de me faufiler d’une chambre à l’autre pour retrouver la protection du plus âgé après un cauchemar, habitude restée alors que je prends de l’âge et que les années avancent. Poudlard devient peu à peu un endroit où je montre des capacités dignes de notre paternel, j’y apprends aussi bien les cours que l’art d’écouter, de parler et de se servir de ce que les autres peuvent nous offrir. Mais ça ne suffit jamais et le besoin de toujours en avoir plus est toujours là, quelque part. Cette frustration de ne pas avoir put tout donner avant. Peu à peu grandir signifie se taire, grandir rime avec l’observation et peu à peu les amis se transforment en connaissances puis en inconnus. Parce que c’est ainsi que va la vie et qu’attendre la bonne opportunité n’est pas toujours facile. J’ai la chance d’avoir des facilités, d’avoir une famille qui est soudée autour de moi mais la malchance d’être de ceux qui entendent trop les choses et que l’on atteint trop facilement. Alors peu à peu le temps transforme l’innocence en maux qui blessent votre âme ; Ici il n’y a pas que la famille et j’entendais beaucoup de monde parler, les évènements s’enchaînent et mon âme ressent le besoin d’être là pour pouvoir changer un monde qui ne me conviens pas, un monde qui ne m’a jamais convenu. —— Je plisse les yeux sur les lettres qui s’étalent sous ma plume. Les mots ont plus de mal à venir depuis la peste et j’ai parfois l’impression de ne pas m’en être totalement remis. Sur mon épaule se repose le geai des chênes et je me souviens qu’avant sa disparition le renard roux était toujours éveillé, sur ses gardes. Je soupire mais passe mes doigts dans le plumage de l’oiseau. Les temps changent et les hommes aussi ; Peut-être que nous n’avons pas eut la peste pour rien, que certains patronus devaient disparaître ; Ça ne retire rien à la douleur que notre âme nous a lancé lorsqu’elle l’a éliminé, et ça ne change rien au silence qui a suivi la mort d’un patronus. Je quitte la bibliothèque pour me rendre à la volière et y envoyer la lettre ; Je me dis qu’il y a longtemps que le groupe ne s’est pas réunit pour une réunion… Est-ce parce que les temps sont trop dangereux pour que les Woundeaters ne se rassemblent? Je redescends les marches, il est tard, il faut rentrer au dortoir. —— J’ai vu les sourires, j’ai entendu les rires et pourtant je suis monté dans le train moi aussi. Je me suis installé à l’avant, j’ai posé mes affaires puis je suis remonté jusqu’à l’autre bout des wagons. j’ai vu chaque sorcier, chaque sorcière. je les ai tous vu du coin de l’oeil et je leur ai souris en retour. Parce que c’est ce que l’on nous apprends en nous apprenant la politesse. Pourtant je n’ai pas hésité une seconde lorsque j’ai rejoins les autres et suivis les ordres. Le bruissement du train, sa locomotive qui charge dans le vide parce qu’elle n’a plus rien pour avancer, le son de tôle et les cris des passagers. Ils ne sourient plus, ces gens qui semblaient si heureux quelques minutes avant. L’effroi, la peur… J’aurais du arpenter le train pour finir le travail, à la place c’est une douleur lancinante qui s’abat sur moi alors qu’une seconde d’inattention permet au train de me happer comme un requin surgit sous le lion de mer. La douleur est intense et je je ne sens plus ma jambe ni mon dos, en vérité je ne sens plus rien, rien jusqu’à mon réveil. —— Je suis toujours plus tôt au dortoir, souvent pendant que les autres terminent le repas. J’aime me coucher quand personne n’est là alors que je fais tomber mes vêtements les uns après les autres sur le lit, Avalon, l’ours qui a prit la place du renard après la peste des Patronus est là, gardien silencieux et solennel. Il n’est pas bavard et nous nous sommes bien trouvé. J’enfile rapidement un tee shirt clair tout en pliant les vêtements qu’il reste sur le lit au bord du quel je m’assieds. En face de moi il y a cette glace qui me nargue, elle reflète tristement l’image d’un homme aux cheveux bruns et aux lunettes posées sur le nez. À côté de lui le pelage blanc de l’ours semble éblouir la pièce ; Je détourne les yeux dans une grimace et c’est d’un geste presque machinal que je vais cacher la prothèse ornée de gravure de l’autre côté du lit. Là où personne ne viendra la voir empli de curiosité maladive. L’histoire ne se fait pas en un jour et elle demande des sacrifices. J’ai sacrifié une partie de ma famille pour mes idéaux et si je refuse de sacrifier l’autre, celle que je protègerai toujours de toute mon âme, j’ai accepté de laisser une part de moi dans cet attentat, une part de moi qu’une prothèse est venue remplacer, greffée à mon genoux pour me rappeler que l’on a rien sans rien. Si l’enfant est innocent, c’est parce que s’il savait ce que la vie lui réserve, il refuserait de pousser son premier cri.
Dernière édition par Icare A. Dearborn le Ven 9 Sep - 12:28, édité 2 fois |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 0:19 ( #) | PREUM'S AHBAH ENFIN on a failli attendre Bienvenue beaux yeux |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 0:20 ( #) | |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 0:23 ( #) | - Spoiler:
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Salut. Bisous. |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 6:20 ( #) | gaspard en dearborn (re)bienvenue |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 9:05 ( #) | |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 9:10 ( #) | Re-bienvenue |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Guest, Mer 24 Aoû - 12:00 ( #) | MON BB BRO AVEC SES BB YEUX SI BEAUX (et des habitudes moins belles ) (asexuel homoromantique han )(Gaspard ) Je t'attends depuis bien trop longtemps Je vais te câlin à t'en étouffer |
| A. Narcisse Hepburn admin - war is the sea i swim in Répartition : 13/02/2016 Hiboux Envoyés : 480
| Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar A. Narcisse Hepburn, Mer 24 Aoû - 12:45 ( #) | |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 13:32 ( #) | dearborn rebienvenuuue |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Guest, Mer 24 Aoû - 13:52 ( #) | Bienvenue |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 16:11 ( #) | gaspard (re)bienvenue parmi nous |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Mer 24 Aoû - 20:46 ( #) | Bienvenue presque beau-frère qui ne le deviendra jamais Bon courage pour ta fiche |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Invité, Jeu 25 Aoû - 1:26 ( #) | bienvenue |
| | Re: Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icarepar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Demain, nous fuirons, mais ce soir encore, nous faisons semblant puisque nous ne savons rien faire d'autre. —Icare | |
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