| Who will bring me flowers when it's over and who will give me comfort when it's cold ▬Cléophéepar Invité, Mer 1 Jan - 0:14 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cléophée Ellya Maav O'Neill FEAT. Holliday Grainger 19 ans ϟ Médecine Magique ϟ Ecureuil Volant & Ours Brun ϟ Sang Mêlé NOM : O’Neill. Un nom qui autrefois était pur. Un nom qui aujourd’hui est synonyme de tolérance. Un nom qui siginie beaucoup pour elle. Un nom qu’elle porte définitivement bien. Un nom qui veut dire plein de chose. Amour. Espoir. Tolérance. Egalité. Un nom qu’elle aime et qui la rend forte.PRENOMS : Cléophée Ellya Maav. Cléophée. Elle ne sait pas trop d’où il vient. Peut-être est-ce un Cloé mal prononcé. Phée, cela lui fait penser à deux choses : la fée avec sa poudre magique et son rire cristallin, ainsi qu’Orphée, héro mythologique qui essaya de ramener sa femme Eurydice des enfers. Orphée, héro aux multiples talents artistiques. Sans doute que ce premier prénom lui va bien. Puis vient Ellya. Celui-là, elle sait très bien d’où il vient. Elladora pour sa mère, Lyanna pour une ancêtre qui remonte à bien des époques. Une héroïne qu’elle ne connait que trop bien et dont elle a tant entendu dans son enfance. Enfin Maav est un prénom irlandais qui signifie « guerrière ». Elle n’a jamais réellement compris pourquoi on lui avait donné ce prénom bien qu’elle se doute que tout ceci est dû à ses ancètres.SURNOMS : Cléo qui est le diminutif de Cléophée. Et puis sa famille s’amuse à l’appeler aussi Clochette, comme la petite fée. Elle aime qu’on l’appelle comme ça. Ce surnom vient sans doute du fait qu’elle se déguisait toujours en fée quand elle était petite. SANG : Les O’Neill était autrefois une famille de sang-pur. Les O’Neill étaient respectés, fermés d’esprits. Mais le temps passe, les esprits s’ouvrent, les O’Neill ont finis par se mélanger avec les moldus si bien qu’aujourd’hui, c’est une famille de sang-mêlé à part entière. Famille unie, tolérance, chaque membre de la famille est unique, tout le monde est différent. Ainsi donc, Cléophée a hérité de ce sang métissé et elle en est fière. DATE DE NAISSANCE : 21 mars 1960. Elle est née le jour de l’équinox du printemps, le premier jour de la floraison, de la renaissance. Ce sans doute le jour le plus doux de toute l’année. LIEU DE NAISSANCE : Contrairement au reste de la famille, Cléophée n’est pas née en Irlande. Sa mère et son père vivent dans la maison d’été des O’Neill qui se trouve en Ecosse. Il s’agit d’une très grande maison totalement à l’écart du monde qui est séparée par du monde par un pont de bois qui menace de s’écrouler. De la maison, on a accès à la mer avec son sable blanc, cette mer salée. A quelques kilomètres de là, se situe un phare dans lequel elle allait jouer quand elle était petite. Ainsi, ce matin de mars, les O’Neill devaient prendre le porte-au-loin pour arriver en Irlande où Elladora devait donner naissance à sa fille dans quelques jours. Mais les contractions arrivèrent trop tôt et Elladora accoucha alors dans cette jolie petite maison, un peu bordélique ce qui fait que Cléophée est écossaise.BAGUETTE : Sa baguette est composée d’un bois de chêne blanc avec un crin de licorne à l’intérieur. Elle mesure 23 centimètres du fait des petites mains de sa propriétaire. Cette baguette est donc aussi blanche et pure que la neige. Elle possède une inscription gravée dessus : « Samhlaíocht » qui veut dire Imagination en irlandais. Cette baguette est excellente pour les Enchantements. EPOUVANTARD : Son épouvantard prend une forme assez surprenante. Il s’agit d’elle, morte, un couteau planté dans le cœur dans les bras d’un homme. Cet homme n’est pas identifiable car il ne possède pas de visage et cet homme continue à lui planter le couteau dans le cœur. Cette scène fait penser au conte de Beedle, « Le sorcier au cœur velu », conte entendu de nombreuses fois par Cléophée et qui a un sens particulier pour la famille O’Neill. Cependant, Cléophée n’a encore jamais eu à faire à son épouvantard et ne sait donc pas à quoi il ressemble. ANIMAL DE COMPAGNIE : Cléophée n’a pas d’animal de compagnie à Poudlard. Chez elle, elle possède un labrador femelle nommée Betty. AMORTENSIA : Lorsque Cléophée a respiré de l’amortensia, elle y a découvert trois parfums : La fleur de lys qui est une de ses fleurs préférés, le sel et la mer qui lui rappelle son chez elle, les gâteaux fumants qui sortent du four et que sa grand-mère prépare à chaque fois qu’elle vient. PARTICULARITES : Car comme tout O’Neill, elle possède une particularité. Tout d’abord, l’énorme particularité de Cléophée c’est qu’elle est atteinte de l’autisme de Kranner. Elle est aussi la moins blonde des filles O’Neill. Ses cheveux sont entre le châtain très clair et le blond mais ils ressortent blond l’été. Elle est aussi trillingue vu qu'elle parle l'irlandais (tradition familial), l'anglais bien évidemment et le français de par son père. Il lui arrive aussi souvent de commencer une phrase en anglais et de la finir en plusieurs langue. Elle parle le français sans accent, par contre elle parle l'anglais avec un accent écossais. Cléophée a aussi la particularité de parler avec le langage des signes vu qu'avant ses 7 ans, elle était parfaitement muette à cause de son autisme. CARACTERE : Cléophée c’est une palette de couleur. Cléophée c’est ce feu d’artifice plein de couleurs et de tons. Cléophée c’est la douceur et l’innocence à l’état pure. Cléophée c’est le calme, la sagesse. Mais c’est aussi la force et la faiblesse. Cléophée est sans doute la plus discrète et la plus calme et silencieuse de toute la famille O'Neill. Elle n’est pas tout à fait la dernière de la famille, mais c’est elle qui a toujours été la plus protégée par ses cousins et cousines ainsi que les adultes à cause de son autisme. C’était toujours celle qui était considérée comme la plus fragile, et pour cause, son enveloppe physique ferait penser cela à tout le monde : de taille petite, des cheveux blonds comme les anges, de grands yeux bleus azurs avec cette petite étincelle de couleur, des jolies petites pommettes rosées, des lèvres rouges et fines, un visage aussi doux que son caractère, un corps fin, presque frêle. Tout cela ne dresse pas le portrait d’une fille robuste et forte. Non. Il est vrai que Cléophée n’est pas la plus forte de la famille. C’était celle qui ne s’est réellement mise à parler qu’à l’âge de 7 ans. Son autisme la laissait constamment dans son monde. Elle était là sans être là et parfois, cela lui arrive encore de regarder le vide et de partir loin, très loin. Elle est silencieuse, ne parle pas beaucoup. Certaines personnes n’ont jamais entendus sa voix. Et pourtant, Cléophée n’est pas le genre de fille dont on passe à côté sans la voir. Elle possède une présence incroyable. Elle hypnotise par ses yeux et l’aura de douceur et de calme qu’elle dégage. Car oui, Cléophée est connue pour sa douceur digne des anges. Elle ne fait jamais un geste brusque. Ces gestes sont à la fois doux, fermes et précis. Et avec la douceur vient s’ajouter la chaleur de son regard. Non. Elle est beaucoup plus chaleureuse et simple. C’est une fille souriante, adorable, incroyablement altruiste et généreuse qui n’hésitera pas à aider son prochain. Elle est aussi timide, même un peu sauvage. Quand elle ne connaissait pas les gens, petites, elle se cachait soit derrière ses parents, soit elle courrait se cacher dans le grenier. Aujourd’hui, elle réussit à ne plus s’enfuir mais elle reste très silencieuse quand elle ne connait pas quelqu’un, rigolant quand il faut rigolant, répondant aux questions qu’on lui pose. Mais elle préfère largement observer. Elle a appris à cerner les gens, à les observer attentivement, à lire directement en eux aussi facilement que dans un livre ouvert. Il lui arrive de se tromper certes, mais sa première idée est généralement toujours la bonne. Elle est aussi de ceux qui va toujours essayé de chercher le bien chez les autres, de faire ressortir la douceur. Car vous ne pouvez pas rester insensible à son charme, vous aurez soit envie de la protéger, soit envie de la martyriser. Il est aussi étonnant de voir qu’elle n’est absolument pas rancunière. Elle aura même tendance à oublier les crasses que vous lui faites. Considérée un peu comme étrange, trop naïve et niaise à Poudlard, on se moque parfois d’elle. Et contre tout attente, elle ne va pas se mettre à pleurer ou se réfugier chez ses cousins et cousines. Oh non. Clépohée n’est pas aussi faible que ça, elle est capable d’encaisser énormément de chose. C’est une battante comme toute femme O'Neill. Elle se bat tous les jours contre sa maladie. Elle se bat tous les jours pour être plus indépendante et avoir une vie normale. Car oui, elle aspire à avoir une vie normale, à vieillir doucement et tranquillement dans sa maison un peu trop joliment bordélique. Vu comme ça, on pourrait tout à fait penser que Cléophée est une sorte de bisounours qui pense que tout le monde est beau, gentil, qui croit aux contes de fées ect… Sans doute avez-vous raison, mais tout ceci s’explique par le fait qu’elle a toujours été couverte et qu’elle n’a jamais été réellement confrontée à des situations difficiles. Et pourtant, cette jeune fille n’est pas aussi faible que vous pouvez les penser. Vous serez surpris de savoir qu’elle possède une force étonnante pour une fille de sa carrure. Souvent, elle joue avec sa batte et va taper quelques Cognards dans le stade de Quidditch, car comme tout bon O'Neill, elle adore le Quidditch. Elle tape les balles pratiquement aussi fort qu’un homme et sur le terrain, elle ne se laisse certainement pas démontée, se vengeant peut-être même un tout petit peu des brimades des autres. Elle est aussi étonnamment douée en duel et fait preuve d’une imagination débordante quant à faire tomber un de ses adversaires. Oh bien sûr, elle n’est pas du genre à attaquer agressivement comme certains le font, elle utilisera milles sortilèges et ainsi que milles couleurs, si bien que les duels avec ressembleront plus à une danse ou à un feu d’artifice. Malicieuse, espiègle, et surtout très intelligente, elle aime beaucoup travailler. Elle passe des heures à la bibliothèque pour ses devoirs. Bien entendu, elle sait s’accorder des pauses. Généralement, dans ses pauses, elle se met à dessiner (elle possède un très bon coup de crayon) ou elle joue du piano ou du violon. Elle adore les arts en tout genre. Elle danse, elle chante, elle dessine, elle joue du piano et du violon. Elle possède plusieurs cordes à son arc et ce depuis sa plus tendre enfance sauf sans doute le chant. Pourtant sa voix est très jolie et son rire a le son d’un violoncelle. C’est aussi une fille qui croque la vie à pleine dent. Elle rit, elle joue, elle s’amuse, elle profite de la vie parce qu’elle le sait : tout ne sera pas aussi facile. Cette lucidité est aussi étonnamment surprenante. On pourrait penser qu’elle est très fleur bleue et qu’elle croit au père Noël, il n’en est pour autant rien de toute cela. Elle sait qu’elle est chanceuse d’avoir une famille aussi aimante et adorable. Elle sait qu’elle a de la chance d’être entourée et elle profite du mieux qu’elle peut. Elle sait aussi qu’elle va devoir affronter des choses très durs et elle se sent aujourd’hui les épaules pour le faire. Car c’est une fille qui ne manque pas de courage malgré tout. Oh certes, ça ne sera pas la première à se jeter dans une bataille mais elle possède une autre sorte de courage. Elle n’en reste pas moins discrète et en retrait par rapport aux autres et ce n’est pas la fille qu’on remarque aux premiers abords. C’est aussi une jeune fille très charmeuse qui aime beaucoup jouer avec ses mimiques enfantines et paraitre innocente. Oh, ça n’est pas la grande manipulatrice comme on peut le voir chez nos amis les Serpentard, mais elle sait avoir ce qu’elle veut. Un peu trop bonne, un peu trop conne, elle se fait parfois avoir avec sa gentillesse, mais elle apprend très vite de ses erreurs et fait des progrès considérables. Elle manque aussi un peu de confiance en elle malgré tout car elle reste tout de même une autiste. Elle panique parfois quand elle doit faire quelque chose toute seule qui lui semble un peu trop compliquée et elle essaie de tout faire pour y arriver. Oh bien sûr, parfois elle refait des crises et devient muette et se met à aligner des trucs sans raison apparente car son autisme est toujours bien présente et vivace malgré tout. Mais elle finira forcément par trouver la solution à son problème même si elle doit mettre des heures entières à réfléchir. Sa patience est d’une épreuve olympienne. Elle peut aussi se révéler très amusante et mignonne en présence des gens qu’elle connait bien. Il n’est pas rare de la voir sortir de cette timidité passagère et de rire à pleine dans de blagues, ou même de faire des blagues aux autres. Ca n’est pas non plus un clown mais elle sait se montrer drôle et adorable. Au niveau goût, Cléophée est une fille qui aime à peu près tout. Pas compliquée pour un sous, elle apprécie tout en général. Elle apprécie les étés avec sa famille, les gâteaux de sa grand-mère, le Quidditch. Elle adore essayer de guetter le premier flocon de neige. Car elle reste une fille très poétique. Elle n’a pas de peur particulière. Elle n’a pas peur des bêtes en tout genre. Elle serait même tentée et curieuse de les toucher pour le plaisir. Oh bien sûr, certaines choses l’agace comme pour tout le monde, mais ses choses-là sont rares. Bref, Cléophée c’est la fille que vous aurez envie de protéger ou celle que vous aurez envie de martyriser mais qui vous regardera toujours avec un regard bienveillant et saura vous toucher. C’est un petit rayon de soleil qui vous amusera ou vous agacera à cause de sa trop grande douceur et de sa trop grande candeur. C’est cette force qui vous prendra par surprise par sa frappe de Cognard ou rien que son regard. C’est la petite fée qui vous fera sourire. C’est le petit ange qui vous aimera et qui ne vous jugera pas quoique vous fassiez. a little something from you. Biscuit Biscuit c’est le petit écureuil gris que vous pouvez apercevoir, caché le plus souvent dans les cheveux de Cléophée. Biscuit c’est un peu l’alter égo de la petite Cléophée mais en écureuil et en mâle. Pourquoi l’avoir appelé Biscuit? Parce que les biscuits c’est bon et qu’elle aime les biscuits. Il faut dire que Biscuit a pris une sale habitude : Il se cache. Si bien que Cléophée ne sait jamais où il est. Oh bien sûr, il est toujours très d’elle car elle a très vite compris qu’elle ne devait pas se séparer de lui. Mais il se cache toujours quelque part. Soit dans ses cheveux blonds, soit il est sur sa tête, soit il se cache dans son écharpe. Une fois, elle l’a même retrouvé dans son pull (le coquin). Mais sa place préférée c’est là où Cléophée a cousu une poche près de son cœur. Il se trouve le plus souvent-là et d’ailleurs, quand il est dans cette poche, il est le plus souvent en train de dormir. Car c’est un gros dormeur. Et le pire c’est qu’il ronfle. Ca ne dérange pas Cléophée parce qu’elle a le sommeil lourd, mais elle a souvent entendu ses camarades de dortoir se plaindre, voir venir la réveiller pour qu’elle fasse quelque chose pour arrêter ça. Mais on pardonne tout à Biscuit. Avec son petit museau roux et sa queue touffue grise, ses grands yeux qui vous font craqués, il est tout à fait à l’image de sa maîtresse. Cependant, on pourrait noter une petite différence au niveau du caractère : là où Cléophée est timide, Biscuit, lui, ne l’est absolument pas. Il essaiera toujours de jouer avec les autres patronus en leur lançant notamment des noisettes sur la tête ou des boulettes de pain qu’il aura chipé sur la table lors du dernier repas. Ah oui, il faut le préciser, Biscuit mange tout ce qui se trouve sous sa patte. A table, il est infernal. Il vole la bouffe à tout le monde. Il passe sa vie à manger et dormir. Sinon, c’est un écureuil à l’image de sa maîtresse : doux, calme, avec ce petit regard malicieux, il est tout simplement adorable, surtout avec son petit rire qui ressemble à celui d’Alvin et les Chipmunks. Ca c’est la forme que son patronus prend le plus souvent. Cléophée a été surprise de découvrir qu’il pouvait se transformer en un imposant ours brun quand elle se trouvait en danger ou même quand elle était en colère. Sous la forme d’ours, il est beaucoup plus agressif et même maladroit faisant tomber un peu tout sur son passage. La première qu’il a pris cette apparence, Cléophée est restée muette pendant trois jours. Elle était terrifiée de peur surtout qu’elle n’arrivait pas forcément à contrôler son patronus qui faisait vraiment du n’importe quoi (une fois elle l’a retrouvé en train de jouer avec du papier toilette. Je vous laisse imaginer la scène et surtout la gueule de Biscuit après). Mais quand elle s’est rendue compte qu’il ne lui ferait pas de mal et qu’en réalité il était le petit écureuil qu’elle avait jusqu’alors toujours connu, elle est sortie de sa torpeur et elle s’est familiarisée avec cette grosse peluche. Il arrive souvent de voir Cléophée dormir en faisant un câlin à son gros ours de patronus. Loin d’être méchant, sous la forme d’ours, Biscuit se révèle encore plus drôle que sous sa forme écureuil. Il essaie de marcher sur ses deux pattes arrière ou même parfois, il s’endort et ses ronflements sont dix fois pires que sous sa forme écureuil. Il s’est même endormit une fois en cours, trahissant ainsi l’ennuie que ressentait la jeune fille. Sa relation avec Clophée est tout ce qu’il y a de plus fusionnel. Dés qu’il est arrivé, Cléophée l’a tout de suite aimé. Ils sont très complices et très proches bien que parfois divergeant totalement sur leur avis ou par leur action. Mais dans l’ensemble, ils s’entendent à merveille et s’amusent même parfois à faire des blagues aux autres cousins et cousines. - hihi:
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You're not a sad story. LE CARACTERE LE PLUS PROFOND DU MYTHE, C'EST LE POUVOIR QU'IL PREND SUR NOUS, GENERALEMENT A NOTRE INSU. ▬Denis de Rougemont « On m’a toujours raconté depuis que je suis enfant que notre famille, les O’Neill n’a pas toujours été une famille honnête, ouverte d’esprit, tolérante. C’est important de connaître ses origines, vous savez. Nous avons besoin de nos racines pour avancer. Notre passé constitue notre identité que nous le voulions ou pas. Mais parfois, ce passé peut s’avérer lourd pour nos épaules trop frêles. Parfois, cela devient même insupportable. C’est ce que je ressens parfois quand j’y pense. C’est ce que je ressens à chaque fois qu’on me raconte cette histoire. Cette histoire qui est le fondement de notre famille. Tous les enfants, parents, ancêtres O’Neill connaissent cette histoire. Je ne me souviens plus réellement quand est ce que l’on me l’a raconté, ce que je sais, c’est que je l’ai toujours entendue. Je ne sais pas si je serais aussi précise que ma grand-mère l’est (c’est elle qui raconte les histoires généralement). Mais je vais essayer. Donc, ma famille n’a pas toujours été tolérante comme elle l’est aujourd’hui. Il fut un temps, un temps qui semble à des années lumières d’ici, où les O’Neill étaient purs. Ils ne se mélangeaient pas avec les moldus comme ils le font maintenant. Ils restaient dans leur petit sphère de verre, propres et intouchables. Et ils étaient fiers. Oh que oui ! La fierté était quelque chose que l’on pouvait facilement remarquer chez eux. Partout où ils passaient, on les remarquait avec leurs cheveux blonds caractéristiques, leur air hautain et leur fierté. Ils étaient respectés, ils étaient les parfaits sorciers. Mais un événement tragique vint tout chambouler. Elle s’appelait Lyanna. Elle était la plus pure, la plus innocente, la plus naïve de la famille. Et pourtant, elle inspirait le respect, la gratitude. Elle faisait sourire, rire. Elle inondait les gens de sa beauté, sa grâce, son innocence. Sa beauté était reconnue de tous. Elle n’aspirait à rien d’autre qu’un beau mariage, une vie simple, de beaux enfants. Rien d’autre. Lorsqu’elle avait atteint l’âge de 14 ans, on la considéra bonne à marier. Des centaines de prétendants se présentaient à elle. Mais aucun ne fit l’affaire aux yeux de sa famille et surtout aux siens. Et pour cause, elle aimait un autre homme. Un homme qu’elle avait connu depuis sa plus tendre enfance. Mais il avait décidé de ne pas aimer, enfermant son cœur dans une boîte, pensant que l’amour était une abomination. Alors, elle décida de l’attendre, repoussant du mieux qu’elle le peut les prétendants. Cet homme était froid, arrogant. Il était lié par le sang à Lyanna. On eut dit qu’ils étaient cousins. Il voulait être le plus puissant sorcier du monde, et il excellait dans l’art de la magie noire. Quand ses parents moururent, il remercia Merlin de leur accorder un trépas sans douleur. Mais il ne les pleura pas. Un jour, il entendit deux domestiques s’apitoyer sur son sort. Il était riche, puissant, avait un physique avantageux, mais il était seul. Il n’avait personne avec qui partager tout cela. Pas de femme, ni d’enfant. L’homme, furieux, décida de prendre une femme comme épouse. Il fit défiler des dizaines et des dizaines de prétendante mais aucune n’allait. Et puis, un jour, elle se présenta à lui comme une évidence. Elle était belle, rayonnante, aimante, et de sang-pure. Ce serait elle ou personne d’autre. Il demanda sa main et les parents de Lyanna acceptèrent. La jeune fille était aux anges. Bientôt, elle se maria avec cet homme. Elle apporta à la maison du sorcier, la chaleur qu’il lui manquait. Le sorcier était cependant froid en sa présence. Ils ne parlaient que rarement. Mais il le savait : elle le touchait plus qu’elle n’aurait dû. Il sentait qu’en sa présence il était plus détendu, il faisait attention à elle. Et puis un jour, il se rendit compte de ce qu’il se passait : il était tombé amoureux d’elle. Il avait fait tellement d’effort pour ne rien ressentir. Tellement. Et voilà qu’elle gâchait tout. Voilà qu’elle le rendait faible. Ca ne pouvait pas se passer comme cela. Un soir, ils avaient organisé un grand buffet avec toute la famille de Lyanna. La fête battait son plein. Le sorcier et Lyanna se trouvaient sur leur trône comme deux rois et reines. Le sorcier demanda à sa femme si elle était heureuse. Lyanna lui répondit qu’elle était la plus heureuse du monde même-si elle aurait voulu qu’il lui montre un peu plus souvent qu’il avait un cœur. Le sorcier eut un sourire et il se rendit compte qu’il trouvait enfin la solution pour faire taire une bonne fois pour toute ses sentiments. Il dirigea alors la sorcière dans la plus haute tour de leur château et la fit rentrer dans une pièce. Lyanna observa alors une table sur lequel un coffret de bois sculpté trônait. Le sorcier invita sa bien-aimée à ouvrir la boîte. Lyanna l’ouvrit alors et découvrit avec horreur un cœur encore vivant. Le cœur était tout poilu à cause de sa captivité. La sorcière implora son mari de remettre le cœur à sa place pour qu’il sente enfin les joies de l’amour. Le sorcier, touché, remit le cœur à sa place. Mais le cœur velu, devenu trop sauvage, ne pouvait pas offrir ce que le sorcier désirait. Le sorcier ne pu lutter contre son cœur et il tua Lyanna. Il essaya de lui arracher le cœur pour pouvoir enfin ressentir des émotions. Les autres invités s’inquiétaient de ne pas voir leurs hôtes et décidèrent de partir à leur recherche. Ils finirent par les trouver dans la plus haute tour, dans cette pièce rougie par le sang de Lyanna dont la vie s’échappait lentement. Ce que les invités découvrir leur fit froid dans le dos. Lyanna était morte dans les bras de son mari, la poitrine ouverte. Le sorcier avait enfin réussi à prendre le cœur de sa bien-aimée et avait enlevé son propre cœur pour le remplacer. Mais avant qu’il n’est pu le faire, il s’effondra sur le corps de Lyanna, mort. Ce fut la dernière fois que les O’Neill se tournèrent vers la magie noire. Leur fierté avait conduit à la mort de leur douce enfant. Leur folie avait finalement consumé le sorcier. A partir de cet événement tragique, ils décidèrent de devenir plus tolérant, moins fiers, plus simples. Je ne sais pas si cette histoire est vraie. Je ne sais pas pourquoi mon deuxième prénom est composé de celui de Lyanna. Ce que je sais, c’est que je ne veux pas finir comme lui, ce sorcier. Il avait tout. Il commençait même à aimer Lyanna. Et il a tout gâché. Par fierté. » LA SEULE ARME DES ENFANTS CONTRE LE MONDE, C'EST L'IMAGINAIRE▬Claude Miller Eté 1965, Ecosse. (Récit raconter par Sorrow O’Neill, cousin de Cléophée)C’était à l’aube de mes 7 ans. J’avais découvert mes pouvoirs magiques quelques mois auparavant et cette année, mes parents avaient décidés de venir passer les vacances en Ecosse où une partie de ma famille habitait. Nous avions passé le portauloin avec mes trois sœurs, Keelin, 9 ans, Neala 5 ans, et Mebd 3 ans. J’étais impatient d’aller me baigner à la mer et de voir tout le reste de la famille O’Neill. Nous traversâmes le petit village qui était à côté de la maison familiale et nous passâmes le pont de bois qui menaçait de s’écrouler. La maison était très jolie. Simple, avec des volets bleus, elle surplombait la mer que je pouvais observer de là. Je rentrais dans la jolie petite maison et je m’étonnais alors de l’aspect qu’elle avait. Il régnait dans la maison un fameux bordel. Il y avait des jouets partout. Il y avait des journaux partout. Et surtout il y avait des couleurs partout. C’était un fameux bordel et pourtant, ce bordel était joli voir même harmonieux. C’est les premiers souvenirs que j’ai de cette maison et même encore aujourd’hui, malgré les années, j’adore toujours autant ce bordel. Je me rendis alors compte que mes sœurs étaient parties jouer dehors avec les autres cousins et cousines. Ma mère se dirigea vers la cuisine d’où sortait une délicieuse odeur de biscuits chauds. Je me mis alors à courir et arriva comme une fusée dans la cuisine. Ma mère discutait avec ma tante et Grand-mère, Moira O’Neill, vérifiait les gâteaux dans le four. Les adultes se rendirent alors compte de ma présence et tante Elladora se pencha vers moi pour m’embrasser sur le front. Puis Grand-mère me fit un grand sourire et regarda alors derrière elle pour dire : « Allez Cléophée chérie, dis bonjour à ton cousin. » Et c’est alors que je la vis. Elle se cachait derrière Grand-mère comme-ci elle avait peur de moi. Elle avait deux couettes blondes qui tombaient chaque côté de ses oreilles. Elle portait une petite robe bleue, tout jolie. Ses joues étaient rosies. Ses petites mains de petite fille serraient fort la robe de Grand-mère. Elle ne devait pas être âgée de plus de 5 ans, soit deux ans de moins que moi. Et c’est alors que je vis ses yeux. Ses deux yeux azurs, apeurés, un peu vide mais avec cette délicieuse flamme, me regardaient. J’avais l’impression qu’elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Cléophée, ma cousine, ne me salua pas. Aucun son ne sortit de sa bouche rose. Nous restâmes un moment comme cela à nous regarder. Puis Grand-mère se pencha vers Cléophée et lui dit doucement pour la rassurer : « Clochette, ma chérie, c’est ton cousin. Sorrow. Il est venu avec tes cousines pour les vacances. Il y a même Rosheen et Ciàràn. Tu te souviens d’eux n’est-ce pas ? Tu comprends ce que je dis ? » La petite fille continua de me regarder avec ses grands yeux bleus mais ne dit toujours rien. J’étais hypnotisé par elle. Je me noyais dans cette mer bleue et chaude. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne parlait pas. Elle était peut-être muette ? J’avais entendu les parents parlé d’elle mais je n’avais pas bien compris ce quoi il s’agissait. Soudainement, la petite fille lâcha Grand-mère et se dirigea vers moi. Elle se retrouva en face de moi. Je ne savais si elle avait réellement conscience de ce qu’elle faisait mais je ne pouvais m’empêcher de la quitter du regard. C’est alors qu’elle se mit sur la pointe des pieds, ses lèvres se posèrent sur ma joue et elle me fit un bisou en signe de bonjour. Puis, elle partit en courant, quittant la pièce. Je restais un long moment, là, totalement hébété parce qu’il venait de passer. Je venais faire la rencontre de ma cousine, Cléophée, autiste et muette. AIMER D'UN AMOUR HUMAIN, C'EST POUVOIR PASSER DE L'AMOUR A LA HAINE ▬Léon Tolstoï Eté 1965, Ecosse. (Récit raconter par Sorrow O’Neill, cousin de Cléophée)Il faisait beau et chaud ce jour-là. Mes sœurs étaient parties à la plage pour jouer avec deux parents. Rosheen, la plus grande de mes cousines, lisait sous un arbre. Mes autres cousines jouaient à cache-cache dans le grand jardin derrière la maison d’Elladora et Allan, ma tante et mon oncle. Moi, j’avais acheté un cerf-volant que j’essayais de faire voler. Je courrais le plus vite possible pour le faire voler mais il retombait tout le temps. Je persévérais du mieux que je pus. Soudainement, quelque chose retint mon attention. Je m’arrêtais de courir et regardait près de la piscine. Mon cousin Ciàràn, d’un an mon cadet était en train de jouer avec les filles à cache-cache. Quand une des filles était découverte, elles devaient se mettre à courir et éviter que Ciàran ne les rattrape. Cette fois, il avait réussi à découvrir Cléophée. Elle avait dû se cacher dans les jolies fleurs car elle avait des fleurs partout dans les cheveux et de la terre sur le visage, les mains et sa jolie robe. Elle courrait le plus vite possible, concentrée. C’était la première fois qu’elle venait jouer avec nous. D’habitude, elle restait dans son coin à nous regarder. J’avais voulu une fois l’inviter à jouer avec nous mais elle s’était enfuie comme la dernière fois. Je n’avais encore jamais entendu le son de sa voix et pourtant, j’aurais tout donné pour l’entendre ne serait-ce que rire. J’avais demandé aux parents pourquoi Cléophée était différente et ils m’avaient répondu qu’elle était malade, atteinte d’une maladie, l’autisme je crois. Je n’avais pas bien compris ce que c’était mais, ça expliquait le retard de développement de ma cousine qui ne parlait toujours pas. Tout le monde la protégeait ici. Et je devais avouer que moi aussi je gardais un œil sur elle. Elle était toute mignonne et gentille. Elle m’offrait parfois des cadeaux et les parents disaient qu’ils étaient surpris de la voir agir de la sorte. Je pense qu’elle ne réagissait comme ça qu’avec moi. Et moi j’aimais bien ça. Ainsi donc Cléophée se mettait à courir pour échapper à Ciàran. Mais soudainement, mon cousin attrapa Clochette et lui tordit le bras. La petite se mit alors à hurler et à pleurer. Ce son me déchira le cœur. J’espérais que Ciàran n’avait pas fait exprès mais il ne relâcha pas la prise. Cléophée pleura encore plus. Je sentis alors la colère me monter. Il n’avait pas le droit de faire ça ! Je me dirigeais vers eux et hurla : « Lâche-là Ciàran ! Tu lui fais mal et peur ! » Le garçon se tourna alors vers moi. Il avait un sourire méchant sur les lèvres. Et puis d’un seul coup, il poussa Cléo dans l’eau de la piscine. Cléophée tomba alors à l’eau. Je pensais qu’elle savait nagée mais je ne la vis pas remonter à la surface. J’aurais voulu aller la sauver mais je ne savais pas non plus nager à l’époque. Je me tournais alors vers Ciàran, fou de rage. « Mais qu’est-ce que t’as fait ?! Elle ne sait pas nager ! ». Et au lieu de paniquer, il se mit à rire. Je me jettais alors sur lui et nous commensâmes à nous battre. Rosheen, sa grande sœur, allertée par le bruit que l’on faisait se mit alors à hurler et appela Cléophée qui n’était toujours pas remonté à la surface. Je donnais un coup de poing à Ciàran qui se mit alors à saigner du nez. Puis, je me tournais vers la piscine et cherchait Cléophée du regard. Elle était au fond de la piscine en train de se débattre. Rosheen partit alors chercher les parents en courant. Les parents arrivèrent vite et je continuais de me battre avec Ciàran jusqu’à ce que l’on nous sépare. Alors que le père de Cléophée, Allan, allait pour sauter à l’eau pour sauver sa fille, quelque chose d’exceptionnel se produit. Cléophée fut éjectée de l’eau. Il semblait que l’eau se soit mise à la pousser vers l’air libre. Elle tomba sur la pelouse, crachant de l’eau et pleurant. Les parents accoururent vers elle à la fois fous d’inquiétude et de joie. Cléophée venait de montrer qu’elle possédait des pouvoirs magiques et donc qu’elle était une sorcière. Malgré cet effusion de joie, je fus punie, moi et Ciàran pour nous être battus. Mais le plus important c’était que Cléophée soit vivante. Aucun des parents ne su jamais que c’était Ciàran qui l’avait poussé à l’eau. Mais depuis ce jour, je le gardait à l’œil et je le détestais pour le mal qu’il avait fait à Cléophée et qu’il continuerait de lui faire par la suite. LA MUSIQUE EST LE LANGAGE DES EMOTIONS ▬Emmanuel Kant Eté 1967, Ecosse. (Récit raconter par Sorrow O’Neill, cousin de Cléophée)Nous étions retournés en Ecosse cet été-là. Je devais avoir 9 ans. J’étais impatient de revoir Cléophée. Ma grande sœur Keelin avait reçu sa lettre pour aller à Poudlard et j’étais impatient de dire à Cléophée que nous aussi nous allions y aller un jour. J’étais content de revoir Clochette. Pendant l’été 1965, elle s’était montrée moins sauvage et elle jouait de plus en plus avec nous même-si c’était dur car elle manquait énormément de concentration. Parfois, elle se mettait à aligner des trucs sans raison. Et elle ne parlait toujours pas. Les parents essayaient de la faire parler, sans succès. Grand-Mère s’énervait même un petit peu. Pourtant tout le monde était d’accord pour dire que Cléophée faisait des progrès incroyables. Nous arrivâmes à la maison et je me mis à courir dans le jardin pour essayer de trouver ma cousine préférée. N’y étant pas, je décidais d’aller à la plage en contre-bas. Et là je la vis. Ses cheveux blonds étaient détachés, le vent les faisait voler tout autour d’elle. Elle avait des bottes en caoutchouc jaune, un pantalon, une grosse veste violette. Elle était pleine de couleur et pourtant, elle était plus mignonne que jamais. Elle faisait voler le cerf-volant rouge que je lui avais donné l’année dernière. Je devais avouer qu’elle le maniait avec merveille. Il volait gracieusement dans les airs et jamais il ne retombait au sol, comme avec moi. Je notais aussi qu’elle faisait faire au cerf-volant des figures. J’applaudis alors et elle sursauta pour se tourner vers moi. Ses grands yeux bleus surpris et un peu effrayés croisèrent les miens et un sourire illumina son visage. Elle se mit à courir vers moi et me sauta dans les bras. Le cerf-volant se tomba dans le sable. Elle finit par me lâcher et me tira vers le cerf-volant. Je l’arrêtais et fit bouger mes mains pour lui parler. La seule manière de communiquer avec elle, et encore c’était quand elle était concentré plus de 5 minutes, était de lui parler avec le langage des signes. J’avais appris à l’utiliser avec elle et les parents avaient été surpris de voir que Cléophée faisait preuve d’énormément de concentration en ma présence. Ainsi donc, je lui parlais, lui demandant de m’apprendre à manier le cerf-volant comme elle. Elle me répondit qu’elle le ferait et nous passèrent l’après-midi à jouer avec le cerf-volant. En cette fin d’après-midi, je su parfaitement manier mon jouet. Ravi, je remercie Cléophée et lui dit que j’ai une surprise pour elle. Je la pris par la main et nous nous mîmes à courir vers la maison. Nous allâmes dans le salon et je m’assis sur le siège en face du piano blanc. Il semblait que personne ne jouait du piano chez Cléophée alors j’avais décidé que j’allais lui montrer de quoi j’étais capable et peut-être même pouvoir lui apprendre. J’avais pris des cours pendant les deux ans avec tatie Ula qui était luthière. Je me mis alors à jouer du piano. Les notes partirent et mes mains glissèrent toutes seules sur les touches noires et blanches. Je jetais alors un regard à Clochette. Je vis ses yeux devenir grands et ronds. Sa bouche forma un joli « o » et elle semblait totalement transportée par la musique que jamais avant elle n’avait entendue. Et je le vis dans son regard : quelque chose venait de se produire. Quelque chose de magique. Une lueur apparut dans son regard, elle semblait un instant parfaitement là, parfaitement consciente de ce qui se passait. Je vis alors ses yeux se remplir de larme et des petites perles coulèrent le long de ses joues. Je m’arrêtai alors de jouer, paniquer à l’idée de la faire pleurer. Je me précipitais vers elle et lui demanda : « Clochette ? Ca va ? J’ai fais quelque chose de mal ? » La petite fille me regarda alors, elle pleurait toujours mais ses doigts et ses mains se mirent à bouger et je pus alors lire le mot « merci ». LE SILENCE EST UN AMI QUI NE TRAHIT JAMAIS ▬Confucius Eté 1967, Ecosse. (Récit raconter par Sorrow O’Neill, cousin de Cléophée)La nuit était tombée depuis un petit moment. Nous avions décidé de faire du camping en famille. Enfin, il y avait là toute la marmaille O’Neill, mes sœurs, Keelin, Naela et Mebd, mes cousins, Rosheen et Ciàran, les filles de ma tante Ula qui était luthière, et Cléophée. Grand-père était avec nous, il avait décidé de dormir à la belle étoile malgré les protestations de Grand-Mère. J’aimais bien Grand-Père, il était drôle et toujours adorable. Il venait souvent jouer avec nous et surtout il adorait jouer avec Cléophée qui lui faisait toujours des cadeaux. Il lui avait même apprit à nager. Bon, Cléophée avait d’abord hurlé pour ne pas y aller, mais finalement, elle y était arrivée et on avait fait plein de bataille d’eau. J’étais fière d’elle vous savez. Elle avait fait encore des progrès remarquables et elle était de jour en jour plus épanouie et belle. Oui, elle était magnifique ma Clochette et je l’aimais de tout mon cœur. Nous étions donc autour du feu improvisé. Nous étions tous allongés dans nos sacs de couchages et j’avais le regard fixé sur Cléophée. Elle était juste à côté de moi et de profil. Elle semblait absorbée par la contemplation des étoiles et son regard était encore plus beau avec le reflet de ses milliers d’étincelles dans le regard. Grand-Père décida alors que chacun notre tour, nous devions raconter une histoire. Ravis, tout le monde raconta une histoire chacun leur tour. Moi-même je me prêtais au jeu. Puis vint le tour de Cléophée. Grand-Père essaya de la faire parler. Mais la petite fille semblait ne pas l’entendre. Elle venait de fermer les yeux comme quand elle m’écoutait jouer du piano. Elle adorait que je joue du piano. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que ça a été une sorte de révélation pour elle. Elle avait même décidé il y a quelques jours d’apprendre aussi à jouer piano. J’avais tenté de le lui apprendre mais je devais avouer que c’était compliquée parce qu’elle n’écoutait pas toujours. Alors tatie Ula avait pris ma relève et les deux femmes O’Neill semblaient s’entendre à merveille. « Allez Cléo ! Fait un effort ! Ca n’est pas compliqué ! » s’exclama mon Grand-Père. Mais Cléophée ne dit toujours rien. Il haussa alors les épaules, résigné et Rosheen prit la relève. Le temps filait et les histoires défilaient tout à tour. On avait commencé à prendre goût à ce petit jeu et on n’en finissait plus. Les parents nous avaient autorisés à veiller tard ce soir-là, mais je doute qu’on était autorisés à faire nuit blanche. Mais je savais qu’avec Grand-Père notre secret serait bien gardé. Après tout, c’était lui qui était le premier à faire des bêtises ! Et puis, un ange passa. Quelque chose de magique se produisit ce soir-là. Une voix s’éleva dans les airs : « C’est… c’est l’histoire d’un chaton qui avait perdu son doudou préféré. Il pleurait dans les bras de sa maman chat. La maman chat décida de retrouver le doudou de son bébé pour qu’il arrête de pleurer. Elle le chercha partout, partout. Mais elle ne le trouva nulle part. Alors elle décida d’aller demander à des amis à son chaton et finalement, une copine à son bébé avait retrouvé le doudou. Le chaton avait oublié son doudou chez sa copine. La maman redonna alors le doudou à son chaton et il arrêta de pleurer. Et puis voilà. » Un silence religieux se fit juste après que Cléophée eut prononcé son dernier mot. Sa voix avait résonné dans les airs comme une douce mélodie. Tout le monde c’était parfaitement tue, même Ciàran qui n’en revenait pas ses oreilles. Cléophée venait de parler pour la première fois. Elle venait de raconter une histoire, elle venait d’émettre des sons autres que ceux inarticulés que l’on pouvait entendre d’habitude. Elle venait de parler. Sa voix était magnifique, douce, mélodieuse. J’en avais les larmes aux yeux. Je levais alors les mains et me mis à applaudir. Les autres cousins et cousines suivirent et bientôt, tout le monde applaudit la jolie petite blonde qui venait de parler pour la première fois. L'ENFANCE C'EST DE CROIRE, AVEC TROIS FLOCONS DE NEIGE, QUE LE MONDE EST CHANGE Eté 1969, Ecosse. (Récit raconter par Sorrow O’Neill, cousin de Cléophée)Je venais de recevoir ma lettre qui me disait que j’étais admis à Poudlard. J’avais tellement hâte d’y être. Ma sœur Keelin me racontait des choses merveilleuses sur cette école ainsi que Rosheen qui était une adolescente maintenant. J’étais tellement content que je faisais le fou et que je courrais partout. Cet été-là, nous avions encore décidé de retourner en Ecosse comme tous les étés. Je retrouvais alors ma tendre Cléophée qui m’attendait toujours impatiemment. Nos retrouvailles furent encore supers et je me réjouissais de tout dire à Cléophée. Mais avant cela, nous prîmes le cerf-volant rouge qu’elle avait gardé avec elle depuis tout ce temps et nous fîmes la course jusqu’à la plage. Nous nous mîmes à jouer du cerf-volant et je m’émerveillais encore de voir Cléophée aussi concentrée et amusée. Elle avait acquérit au fil des ans cette grâce et douceur qui lui allait si bien. Et puis depuis le dernier épisode, elle parlait maintenant. Le langage des signes n’était plus trop utile maintenant. Oh, certes, malgré ses progrès, elle avait des difficultés parfois et souvent, elle faisait encore des crises, surtout à cause de Ciàran qui continuait à l’embêter. Mais les adultes étaient tellement contents qu’elle se batte pour sortir de son autisme que ces petites périodes sombres étaient vites oubliés. Et moi j’étais tellement fier d’elle. Tellement. Je continuais à la regarder jouer avec le cerf-volant. Son rire de violoncelle résonnait dans les airs. C’était la plus douce mélodie du monde et je ne me lassais pas de l’entendre. Je réfléchissais à comment lui dire que bientôt, j’allais devenir un grand et enfin rentrer dans la plus grand école des sorciers. Je savais qu’il fallait que ce soit moi qui lui dise. Elle finit par s’arrêter de jouer et elle se tourna vers moi, le sourire aux lèvres. Nous nous assîmes sur le sable et après un moment de silence, je me mis à tout lui raconter. J’étais tellement heureux. Je lui racontais tout et elle écoutait. Quand j’eus finit de lui expliquer, je posais mon regard sur elle. Son regard bleu était triste. Elle souriait mais son sourire n’était plus aussi joyeux. On aurait dit qu’elle avait pleuré. J’essayais alors de la rassurer : « Mais Clochette, ça ne change rien ! Je viendrais quand même te voir pendant les vacances ! Et puis j’aurais pleins d’histoire à te raconter ! Et je pourrais te montrer ce que je sais faire ! Et puis toi aussi tu rentreras à Poudlard d’ici deux ans ! » Mais malgré tous mes efforts, les larmes coulèrent sur ses joues roses. Je tentais de la prendre dans mes bras mais elle se débattit et partit en courant le long de la plage, en larme, me laissant alors seul. Si seul. IL NE FAUT JAMAIS DIRE ADIEU, CELA PORTE MALHEUR ▬Anne Hébert Eté 1969, Ecosse. (Récit raconter par Sorrow O’Neill, cousin de Cléophée)Je n’avais pas revu Cléophée depuis que je lui avais dit que j’allais aller à Poudlard en Septembre. Mes parents avaient décidés de partir plus tôt cette année pour pouvoir aller faire mes courses sur le Chemin de Traverse et tous les préparatifs. Le départ était imminent. J’étais contrarié de ne pas avoir pu parler plus à Clochette mais il semblait qu’elle n’avait pas envie de me voir. J’aurais voulu la réconforter moi. Lui faire plein de bisous et lui dire que c’est pas grave, que ça ne changeait rien, qu’on se reverra et que je l’aimerais toujours quand même. Parce qu’elle était ma préférée et que jamais, jamais je ne la laisserais tomber. Mes sœurs étaient prêtes. Les bagages étaient près. Nous étions sur le départ. Je faisais la tête et cherchait toujours Cléophée du regard mais elle ne semblait pas vouloir venir. Maman me dit alors que nous devions y aller. Je m’apprêtais à partir, le cœur gros de déception, au bord des larmes, quand Elladora, ma tante et la maman de Cléophée vont vers moi : « Sorrow ? Je crois que ceci est pour toi. » Je pris le morceau de papier qu’elle me tendait et l’ouvrit. Si tu m’aimes, va au phare Mon cœur battit à tout rompre. J’ouvris alors la porte d’entrée et me mit à courir à toute vitesse sous les cris de ma mère qui me demandait de revenir car nous allions rater le portauloin. Je courrais à toute vitesse. Je longeais la plage et me dirigeais droit vers le phare. C’était notre endroit à tous les deux. On venait souvent jouer ici et j’aimais beaucoup cet endroit, surtout quand elle était avec moi. J’arrivais alors sur place, ouvrit la porte à la volée et me mit à monter les escaliers à toutes allures, hurlant le prénom de ma cousine. Le cœur battant à toute vitesse, le souffle court, j’arrivais enfin en haut des escaliers et découvrit avec surprise et un peu de déception que Cléophée n’était pas là. Mais à la place, un coffre en bois sculpté m’attendait. Je le regardais longuement, me demandant ce qu’il pouvait bien y avoir là-dedans. Je m’assis alors devant et l’ouvrit. Ce que je découvris, me surpris d’abord et puis un sourire s’afficha sur mes lèvres de petit garçon. Cléophée avait déposé tous les cadeaux que nous nous étions fait et le tout reposait sur du sable. Je vis alors mon cerf-volant rouge qui était pratiquement enterré. Et puis au milieu de tout cela, il y avait une moitié de cœur. C’était elle qui l’avait dessiné. Je restais un instant interdit devant ce dessin. Mon cœur continuait de battre à toute vitesse, cette fois, pas à cause de la course folle que je venais de faire mais à cause de cette moitié de cœur qui reposait là devant mes yeux. Je le regardais longuement. Elle m’aimait elle aussi. Je le savais déjà, mais de voir ce cœur-là, le rendait encore plus réel. Elle m’aimait et elle était triste que je parte à Poudlard. Je fermais alors les yeux pour me concentrer et quand je les rouvris, je me mis alors à dessiner sur le sable, l’autre moitié de cœur manquant. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Nana, 18 balais ϟ Où as-tu trouvé le forum? Euh... Sur Obsession je crois ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Oui :perv:La jolie et froide London ϟ Présence: Régulière ϟ Une remarque? [/right]
Dernière édition par Cléophée E. O'Neill le Jeu 2 Jan - 7:16, édité 15 fois |
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