BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| hell is empty and all the devils are here. | | | hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 20:46 ( #) | Gideon Parkinson ft. harvey newton haydon sang-pur vingt-et-un ans célibataire hétérosexuel occupation/études bleue (husky, salamandre) pro-ordre blackthornkieran (tumblr) | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Parkinson, un nom qui pèse lourd sur ses épaules. En dépit de l'affection évidente qu'il porte à sa famille, il peine de plus en plus à en supporter les membres. Prénom: Un seul prénom pour un seul homme, en l'occurrence le prénom Gideon. Aucune anecdote croustillante à ce sujet, c'était le choix de sa mère. Âge et Date de Naissance: Gideon est âgé de vingt-et-un ans. Sa mère l’a mis au monde le six janvier de l’année 1961. La nuit était tombée, une nuit fraiche, agréable et Gideon et sa sœur pointèrent à tour de rôle le bout de leur nez au sein de la résidence familiale, dans l’Angleterre sorcière. Nature du sang: Son sang est pur, une pureté qui se doit d'être chérie et conservée, c'est que ses parents lui ont toujours répété. Dans sa famille, le statut conféré au sang est primordial (sa mère et sa soeur ont même développés de mère en fille une véritable phobie du sang qu'elles qualifient de souillé), mais il n'en va pas de même pour Gideon. Il ne croit pas en la suprématie des sangs purs et se mêle merveilleusement bien aux sang-mêlés et aux né-moldus. Situation familiale: La famille rapprochée de Gideon se résume à trois personnes : son père, sa mère et sa sœur jumelle, Cassia. Gideon a toujours exercé une certaine fascination sur ses parents. Il est le bébé, le garçon qu’ils attendaient, celui sur lequel ils ont placés leur espoir. Ils aiment également leur fille, mais elle deviendra l’épouse du fils de quelqu’un d’autre, elle portera un autre nom. Gideon est l’héritier, celui qui doit assurer l’avenir de la famille, celui qui doit sauvegarder le nom de famille et s’assurer qu’il ne perde rien de sa superbe. Dans cette optique, ses parents ont tâchés de faire de lui un parfait petit sang pur ne tolérant rien ‘autre que la compagnie de ses semblables. Ils avaient envie d’une poupée, une version plus jeune et malléable de leur propre personne. Ils avaient besoin qu’il se plie à leurs convictions, qu’il épouse une jeune fille de bonne famille, qu’il ait des enfants et qu’ainsi le nom de Parkinson conserve toute sa gloire, toute la valeur qu’il a à leurs yeux. Manque de chance, Gideon n’est pas une poupée. Son esprit n’a put être sculpté, façonné, selon le bon vouloir de ses parents. Il leur ressemble physiquement parlant, mais il n’est pas comme eux. Le dégoût de ses géniteurs vis-à-vis des « impurs » l’embarrasse profondément. Il ne faut pas s’y méprendre : il aime beaucoup ses parents et il sait qu’à leur façon ils n’aspirent qu’à lui offrir une vie à la hauteur de leurs propres espérances, une vie dont ils se persuadent qu’elle ne peut que le rendre heureux, mais c’est plus fort que lui. En dépit de l’amour qu’il leur porte, il les trouve exécrable. Leurs esprits sont trop étroits, leurs certitudes dépassées et il exècre la façon qu’ils ont de persister à croire qu’ils savent tout mieux que lui. Ils sont prisonniers de leurs principes dépourvus de sens et pourtant, ils sont intimement persuadés que seuls eux sont aptes à prendre les bonnes décisions le concernant. Arrivé à l’âge adulte, Gideon n’a de cesse d’entrer en conflits avec eux alors qu’ils refusent encore de baisser les bras. Ils ne veulent pas lâcher prise, ils ne veulent pas perdre leur garçon, se persuadant qu’ils peuvent encore le remettre sur les rails. Ils ont placés trop d’espoirs en lui pour le laisser faire ce qu’il veut sans s’y opposer. Les rapports entre le fils et ses parents sont électriques et Gideon ignore que son père en vient à envisager de le placer sous le sortilège de l’imperium pour s’assurer définitivement qu’il reste à la place qui est la sienne depuis sa venue au monde. En dehors de ses parents, reste enfin sa sœur, Cassia. Sa jumelle, son binome ; celle avec qui il est arrivé en ce monde et avec qui il a toujours été très complice. Bien qu’aussi différents l’un de l’autre que possible, ils ont toujours formés un binôme très soudé. Gideon aime beaucoup sa sœur même si, à l’instar de ce qu’il éprouve vis-à-vis de leurs parents, elle lui sort fréquemment par les yeux. Si ses parents n’ont pas sut dompter son propre esprit, n’ayant sut étouffer son tempérament rebelle et obstiné, ils ont davantage réussis à façonner celui de sa sœur au gré de leurs propres envies, si bien que, maintenant, lorsqu’il pose les yeux sur sa sœur, Gideon voit leur mère. Froide, fermée au monde, prisonnière de ses idéaux abjects, elle est devenue avec les années ce que leurs parents attendaient d’eux : une sang-pure modèle, persuadée de valoir beaucoup mieux que les autres. A ce jour, ils ne sont d’accord sur plus rien si ce n’est l’affection qu’ils se portent toujours. Cassia demeure plus que jamais possessive envers son frère dont elle refuse qu’il l’abandonne (or, elle a déjà le sentiment que c’est le cas alors qu’ils s’engagent sur des chemins différents, pour ne pas dire diamétralement opposés) et estime qu’il est de son devoir de l’arracher à « la mauvaise influence » qu’il subit à Poudlard notamment où il ne manque pas de fréquenter des sangs mêlés et né-moldus. Cette pensée la révolte, la dérange. De son côté, Gideon ne peut s’empêcher d’espérer qu’il réussira à ramener sa sœur à la réalité de leur monde. Il aimerait qu’elle ouvre les yeux et persiste à penser qu’elle en est capable. Ils s’obstinent tous deux à vouloir sauver quelqu’un qui, il serait bon de se rendre à cette évidence, n’ont aucune envie d’être sauvé. Patronus: Bleue lui est apparue un beau jour, à l’issu du sortilège raté du ministère. D’abord effrayé par le phénomène, à l’instar de sa sœur qui se voyait confronté au même problème étrange, Gideon n’a pas manqué de s’attacher rapidement à son patronus à partir du moment où il a pris forme à ses côtés. Bleue est un superbe husky de Sibérie dont les grands yeux clairs déterminèrent le prénom. Indissociable de son « propriétaire », une fois la peur passée, Gideon n’a pas manqué de développer un lien avec son patronus, tant et si bien qu’il ne saurait désormais imaginé une vie dont ce dernier soit exclu. Au delà de sa première forme canine, Bleue se présente également parfois sous la forme d’une salamandre. Miroir du Rised: Le portrait de sa famille, un portrait diamétralement opposé à tous ceux qu’on peut trouver au sein de la demeure familiale. A traverse la surface du miroir, il découvrirait une expression sereine, ouverte et engageante, sur le visage de sa génitrice et croiserait le regard bleuté, serein et confiant, de son paternel. Devant eux, l’air complice, espiègle, allégé de toute forme de poids pesant sur les épaules, lui et sa sœur, libérés de cette éducation meurtrière. Une famille libérée, en osmose avec le monde qui l’entoure. Une famille dont il assumerait fièrement de porter le nom. Epouvantard: Là encore, il s’agit d’un portrait de famille, c’est dire si cette dernière occupe une place dominante dans son existence. Il s’agit d’une vision froide, austère dans laquelle on n’aperçoit ni sa sœur, ni ses parents. Il se tient au centre de cette apparition, droit comme un i, le regard froid, glacé, comme inanimé. Une vision sinistre, dérangeante de sa propre personne. Il s’entraperçoit tel qu’il serait si ses parents étaient arrivés à leur fin en ce qui le concerne. Un homme hautain, persuadé qu’il vaut bien mieux que tous les autres, un homme prisonnier d’une cage dans laquelle il a vu le jour. Même pas un homme. La vue de ce Gideon le laisse glacé, désolé. C’est comme si on avait aspiré la vie de ce garçon à l’apparence impeccable et qui a passé son bras autour de la taille de guêpe d’une jeune femme inconnue au visage flouté, privé d’expression et dont il devine sans mal que son sang est tout aussi pur que celui qui coule dans ses propres veines. Composition de la baguette magique: Mesurant vingt-trois centimètres, sa baguette est en bois d’orme, avec en son cœur du ventricule de dragon. Fidèle extension de son bras depuis qu’elle la choisit lors des achats ayant précédés sa toute première rentrée au collège Poudlard, il se sent profondément vulnérable, nu, sans elle. Etudes Suivies: Elève brillant, Gideon a développé très tôt un goût marqué pour les cours de potion, préférence à laquelle il a toujours été fidèle. Actuellement élève de onzième année, il est étudiant dans le domaine de la médecine magique et a choisi le sous-cursus « confection de potions ». Animal de compagnie: Il n'en a aucun, son patronus faisant office d'animal de compagnie. C'est plus simple ainsi, Bleue étant déjà sans arrêt fourrée entre ses jambes, farouchement protectrice et possessive qu'elle est envers lui. | Caractère Dès sa venue au monde, Gideon a été particulièrement couvé par ses parents. Il était l’enfant qu’ils attendaient, le garçon qu’ils n’avaient jamais cessés de désirer. Un héritier, un petit homme à même d’assurer leur descendance, à même de poursuivre dignement leur lignée. Bien sûr, ils furent aussi heureux d’accueillir Cassia, sa sœur jumelle, arrivée en ce monde une poignée de minutes avant lui, mais c’est Gideon qui accapara l’attention des uns et des autres. Il fut mis en avant par rapport à sa sœur pour l’unique raison de son sexe et il en est toujours ainsi aujourd’hui. Gideon a grandit dans un environnement fermé, sous l’étroite surveillance d’une mère à l’esprit particulièrement étroit. Grace Parkinson est en effet une femme particulièrement nareuse, très pointilleuse et enfermée par sa propre éducation, éducation figée et dépassée qu’elle ne manqua pas de transmettre à ses deux enfants. Gideon a toujours entendu de sa bouche des discours et commentaires liée à la suprématie des sangs purs. Elle et son père n’ont eut de cesse depuis qu’il est en âge de comprendre ce genre de discours de lui rabâcher à lui et à sa sœur qu’il était primordial de préserver cette pureté, de la chérir, de prendre conscience de sa valeur. Gideon s’est efforcé de les écouter gentiment durant des années, voyant sa sœur en faire de même, mais toute cette histoire de pureté de sang l’a toujours un peu dépassé. Au lieu de s’abreuver aveuglément des discours de ses parents, il ne pouvait s’empêcher de s’interroger quant à la véracité de leurs propos. Il ne parvenait pas à comprendre en quoi son sang valait mieux que celui d’un autre et les commentaires particulièrement durs de ses parents sur les « impurs » avaient tendance à le mettre furieusement mal-à-l’aise, déjà à l’époque où il n’était qu’un gamin n’ayant guère une grande expérience de la vie au delà des limites de la propriété familiale.
Déjà à l’époque, alors qu’il n’était qu’un gosse que tout le monde aurait pu croire influençable, il luttait. Il luttait contre ses croyances empoisonnées, ses pensées erronées, visant à sculpter son esprit avant qu’il ne soit en mesure de se façonner sa propre opinion. Il réfléchissait par lui-même au lieu de laisser ses parents penser à sa place, se refusant en silence à calquer ses pensées aux leurs. S’il gardait ses interrogations pour lui après avoir osé poser une question malvenue quand il avait six ans (une faute qui lui avait valu un regard glacé de son paternel qui n’avait pas manqué à la suite de cela de se lancer dans un nouveau discours déjà entendu mille fois à propos de leur belle famille à l’arbre familial immaculé), préférant entamer une révolte silencieuse de peur d’enchaîner les punitions, il s’affirma davantage en grandissant.
Gideon est un garçon très assuré. Cette assurance transparait dans sa façon de se mouvoir, de se tenir ainsi que de s’exprimer. Il irradie la confiance et semble inébranlable, un trait qu’il partage avec sa sœur. Néanmoins, si cette assurance demeure contenue et synonyme de froideur chez Cassia Parkinson, il en est autrement pour Gideon.
Si à l’instar de sa famille, sa grâce et son habileté quant à la mise en valeur de soit est tout bonnement incontestable, il ne dégage pas cet air hautain, cette impression d’inaccessibilité. S’il n’a rien pour autant d’un gros ours en peluche vers lequel on se rue spontanément, il est de ceux qui attirent naturellement l’attention et qui ont le don d’exercer une certaine attraction sur les autres. Il y a quelque chose de tout bonne séduisant chez lui (au delà de sa plastique avantageuse), quelque chose qui fait qu’il a toujours sut parfaitement s’intégrer en société, lui qui a pourtant été longuement isolé par une mère de famille excessive protectrice et répugnant à laisser sa progéniture (et plus particulièrement son précieux petit garçon) errer hors de son champ de vision.
Agréable, bavard, courtois, Gideon est enveloppé d’une aura lumineuse qui contraste avec celle que dégage notamment sa sœur jumelle, seconde part de sa personne. Tous deux sont complémentaires : il est la lumière là où elle se fond particulièrement dans l’obscurité.
Elle n’est que froideur, alors qu’il semble irradier de l’intérieur, déversant une lumière chaude et bienvenue sur ceux qui daignent se frayer un chemin jusqu’à lui. Il est le diamant brut, l’enfant chéri qui n’a sut se conformer à ce qu’on attendait de lui. Il est trop téméraire, trop foncièrement désireux de suivre sa propre voix pour concéder à suivre le chemin que quelqu’un d’autre à tracer pour lui et ce même si les personnes ayant tracés le chemin en question sont celles qui lui ont donné la vie. Il est fougueux, trop indépendant pour être la poupée de qui que ce soit. Intrépide, fonceur, passionné, gorgé d’espoir et de lumière.
Au delà de cela, Gideon est un garçon intuitif qui aime à écouter son cœur. Il est foncièrement têtu, véritable tête brulée, esprit libre qui refuse à se laisser dompter. Il va là où il souhaite aller et il y va d’un bon pas. Il n’a pas peur de l’inconnu et c’est là sans nul doute ce qui le rend si différent de ses parents. Il n’est pas coincé, Gideon, il n’est pas prisonnier. Il n’a pas peur de s’extirper de sa zone de conforts. Il n’est pas sa mère, cette maman ayant développé une véritable phobie de l’impureté. Il n’est pas enchaîné, pas angoissé. Au contraire, c’est l’idée de demeurer coincé, immobile, qui le terrifie. Il a besoin de découvrir, d’aller toujours plus loin. La perspective de rester chez lui, auprès d’une femme satisfaisant les critères de sélection de ses parents, lui est insupportable. Il a soif d’aventures et il a besoin d’agir, de demeurer dans l’action. Il est brave, colérique, impétueux. Il veut vivre et dépasser les barrières qu’on n’a eut de cesse de vouloir dresser autour de lui. Il a la rage, le cœur en feu. Il veut la justice et il se sent prêt à faire les sacrifices pour cela. Dans le fond, c’est en dépit de tout le reste sa fidélité aux membres de sa famille qui le retiens encore. En dépit de tous les défauts qu’il leur trouve, il peine encore à couper les ponts avec ses parents, avec cette sœur, ces gens qui ont été toute sa vie durant des années, ces gens qu’il ne comprend plus du tout. Il est partagé, Gideon. L’amour guide ses actes de même que la passion et l’idé de les laisser derrière lui l’effraie. Malgré cela, il ne peut pas se résoudre à leur revenir, car pour cela il lui faudra sacrifier ce qu’il est et c’est un prix beaucoup trop élevé, un prix qu’il ne peut décemment pas payer, pas de son plein gré.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Il se tenait au côté de sa sœur, comme souvent à l’occasion des vacances de Noël passées au sein de la demeure familiale depuis leurs venues au monde. Ils discutaient et Gideon s’efforçait d’ignorer l’impression persistante qui ne le quittait jamais, soulignant encore et encore combien les années semblaient désormais avoir le don de l’arracher au familier, le coupant des autres membres de sa famille dont chaque parole avait de plus en plus le don de l’exaspérer. Il écoutait Cassia d’une oreille distraite alors qu’elle déblatérait gaiement, un sourire satisfait dessiné sur ses lèvres. Il avait perdu le fil de la conversation il y a de cela un moment, appréciant pour une voix l’aptitude de sa sœur à faire la conversation à elle seule lorsqu’elle s’adressait à lui. Elle n’était pas particulièrement sociable et de loin pas autant que lui, à l’exception de lorsqu’elle se trouvait en sa compagnie. Lorsqu’il s’agissait de lui, sa langue semblait se délier et elle laissait alors lui échapper des torrents de mots qui glissaient comme de l’eau sur la peau de son frère aîné dont les pensées vagabondaient bien loin. Au bout d’un moment, Cassia se tut, ce que Gideon, qui avait décroché depuis un bon moment, remarqua avec du retard après que sa sœur l’ait hélé, l’impatience perçant dans son regard clair. Elle avait l’air ennuyé, visiblement vexée de son incapacité à conserver l’attention de son frère jumeau. Ce dernier s’apprêtait à s’excuser et à feindre ensuite l’intérêt pour se rattraper, lorsqu’une vision étrangère le détourna à nouveau de Cassia qui ne manqua pas de lui donner un coup de coude, sa patience arrivée à son terme. Tournant enfin son visage vers sa sœur, Gideon laissa échapper une petite plainte avant de diriger l’attention de sa sœur sur la lueur bleutée visible à quelques pas d’eux. Une lueur qui semblait grossir de plus en plus, intriguant définitivement Gideon qui n’avait jamais constaté un tel phénomène. Cassia regarda un instant dans la direction, ses sourcils soigneusement épilés tout froncés, puis elle décida de faire abstraction de cette bizarrerie, reprenant la parole sans quitter des yeux son frère, s’assurant qu’il écoutait bien cette fois-ci. L’attention de ce dernier cependant demeurait hors de sa portée. Il ne pouvait s’empêcher de tourner la tête vers la lueur, sourd aux protestations de sa sœur qui estimait qu’il ne lui accordait pas l’attention qu’elle méritait pourtant et qu’elle se sentait en droit d’attendre de lui, son jumeau. Elle s’apprêtait à lui donner un nouveau coup, furieusement las, quand elle apparue. Une magnifique chienne, se lovant au pied de son frère. Ce fut la première fois qu’il la vit. Il la nomma Bleue dès lors qu’il eut pris conscience qu’elle n’allait plus le lâcher. Bleue comme la lueur sous laquelle elle lui était dans un premier temps apparue, bleue comme ses yeux. Elle s’insinua un chemin à travers ses pensées, lui soufflant des paroles à l’oreille. S’il fut dans un premier temps à la fois effrayé et surpris, désarçonné par cette apparition particulièrement étrange, il ne manqua pas de s’attacher à rapidement à son patronus, véritable part de lui-même, à l’instar de Cassia qui vit également apparaître ce jour-là son propre compagnon (compagnon qu’elle accepta bien plus difficilement que lui). Bleue ne le lâche jamais et se montre farouchement protectrice envers lui. Les trois quarts du temps sous la forme d’un élégant husky (le reste du temps, elle prend la forme d’une salamandre, largement moins encombrante), elle adore venir se nicher entre ses jambes, lui donnant parfois des airs de garçon maladroit, lui qui a toujours été très assuré sur ses deux jambes. Elle s’endort lovée contre lui et ne manque pas de mordre les dents dès lors qu’elle ressent de l’hostilité dirigée contre lui. Gideon s’est aujourd’hui parfaitement accommodé à sa présence. |
Pseudo et âge: delacour, vingt-et-un ans. Où as-tu trouvé le forum ? sur un top-site. Personnage: inventé, Gideon sort tout droit de ma petite tête. As-tu un autre compte sur BP ? none. Présence: six jours sur sept. Une remarque ? |
Dernière édition par Gideon Parkinson le Mer 12 Oct - 13:42, édité 5 fois |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 20:46 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un petit garçon très attendu. Un héritier. C’était là tout ce qu’ils voulaient. Un petit homme à élever, un petit homme à même d’assurer l’avenir de leur famille. Un petit Parkinson. La venue au monde de Gideon fut source de joie et de soulagement. Il était là. Leur bébé, leur fils. Gideon Parkinson, fils de Maxon et Grace Parkinson, frère de Cassia Parkinson, arrivée en ce monde quelques minutes avant lui. Un petit prince qui fut traité comme tel, perçu par ses parents comme une merveille, une pierre précieuse qu’il était de leur devoir de sculpter, de dorloter, de sorte à voir naître de cet enfant un homme à la hauteur de leurs espérances, à la hauteur de la destinée étant sienne avant même sa venue au monde. Gideon, il aurait dut régner sur le monde. Il était prévu qu’il suive une destinée semblable en tout point à celle de ses parents. Embrasser leurs opinions et leurs idéaux. Epouser un bon parti, faire un beau mariage, de beaux enfants, dont un garçon, un nouveau joyau à couver de sorte à assurer la prospérité d’une toute nouvelle génération de Parkinson. Tant d’espoir et de rêves stockées sur les épaules d’un petit garçon n’aspirant qu’à la naïveté caractéristique de l’enfance.
Conformément aux désirs de ses parents, Gideon fut élevé au sein même de la demeure familiale, au côté de sa sœur, sa mère n’ayant guère confiance en l’étendue d’eau et de terre s'étalant au delà des limites de la propriété des Parkinson. Grace Parkinson. Une femme compliquée, prisonnière de son univers étriqué, effrayée par la différence, maniaque au possible. Elle ne voulait pas s’aventurer dans l’inconnu et elle ne souhaitait rien de tel non plus pour ses enfants. Hors de question. Cassia et Gideon, Gideon surtout, se devaient de rester auprès d’elle tant qu’ils étaient encore en âge de demeurer ainsi, prisonniers de son influence maternelle. Elle ne voulait pas les libérer, elle ne voulait pas leur ouvrir des portes sur le monde extérieur. Ce monde effrayant, regorgeant d’êtres inférieurs, au sang souillé, gangréné. Ils étaient trop précieux pour ce monde, ses bébés et elle avec. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas s’arracher au familier, au confort de son cocon douillet. Gideon a donc grandit dans un espace clos, sous l’attention constante de sa mère.
Il a passé des années à vivre dans un monde s'arrêtant aux limites de la propriété familiale située au cœur de l’Angleterre sorcière, avec sa sœur et sa mère en guise de compagnie permanente. Cassia était son alliée, sa camarade de jeu, son unique amie. L’une des principales constantes de son existence. Ils passaient leurs journées ensemble, découvrant tout à deux. Ils étaient indissociables alors, toujours fourrés ensemble. Ils se disputaient parfois, leurs caractères opposés s’entrechoquant, créant au passage des étincelles, mais ils revenaient toujours l’un vers l’autre, inlassablement. Il en a toujours été ainsi entre eux deux. Ils sont complémentaires, comme les deux faces d’une pièce. Ils sont différents, mais ils s’emboitent à la perfection, deux parts d’un tout. Elle manque de tact, elle est froide, hautaine, colérique et sans arrêt désireuse de se placer en tête de leur petite binôme, s’imposant comme « la » grande sœur, comme la chef de leur petite équipe. De son côté, il est le feu, fou, imprévisible. Il est celui qui va à contre courant, qui aime à créer la surprise. Il est l’inattendu et tout ce qui va avec. Il effraie, il affole. Il l’énerve, elle l’exaspère, mais ils s’aiment. Ils s’aiment tellement, ils n’ont jamais manqués de se porter une affection qui ne se compare à rien d’autre. Gideon a toujours sut tolérer le tempérament difficile de sa sœur, attendant qu’elle fasse de même en retour. Il a toujours compté sur elle et a toujours fait en sorte qu’elle puisse en faire de même, de leur petite enfance jusqu’à maintenant. Elle est son roc, celle qui le connaît mieux que quiconque, à défaut de réellement le comprendre. Celle qui le connaissait plus tôt. Elle avait l’habitude de le connaître mieux que personne, sur le bout de ses doigts, quoi que, il faut admettre à Gideon qu’il a toujours sut relativement bien berner son monde. Il a démontré il y a de cela bien longtemps qu’il sait mentir, qu’il sait prendre sur lui, du moins jusqu’à l’explosion. Il le faisait déjà enfant. Une enfance articulée autour d’une idée, idée prépondérante dans sa famille : la suprématie des sangs purs.
Le sang des Parkinson est pur. Le sang des Parkinson doit rester pur. Il est de votre devoir de faire en sorte que cela continue. Gideon ne saurait dire combien de fois il a entendu ses mots ou tout autre variante prônant la même idée. Une idée que ses parents n'ont eut de cesse de vouloir lui transmettre, une idée qui lui a été rabâchée encore et encore de sorte à ce qu'elle finisse par se faire un chemin jusqu'à son cerveau. Être révulsé par les sang-mêlés et les né-moldus, épouser une sang-pur, avoir des enfants, faire en sorte qu'ils épousent à leur tour de bons partis. S'assurer que la prospérité familiale soit à jamais conservée. Mener l'existence de ses parents et s'en satisfaire. Il était sensé être heureux ainsi. Le problème, c'st qu'il n'y a jamais cru. Alors que sa soeur buvait les paroles de leurs parents, embrassant leurs idéaux erronés, Gideon lui s'interrogeait. Il ne comprenait pas le dégoût évident de sa mère pour ceux qu'elle aimait à qualifier d'impurs. Tout cela le dépassait. En quoi son sang le rendait-il supérieur aux autres ? En quoi tout cela faisait-il seulement sens ? Pourquoi le sang se devait-il d'être un critère aussi important quant à au choix de ses fréquentations ? Il ne comprenait pas sa mère, il ne comprenait pas davantage son père et au delà de cette incompréhension, ses discours commencèrent à le peser.
Il s'efforçait de feindre le contraire, dans un soucis de s'éviter des ennuis (la seule et unique fois où il avait osé soulever qu'il ne comprenait guère vraiment les convictions de ses parents quant à la pureté du sang, son père l'avait foudroyé d'un regard qui l'avait laissé à cours de mots, le forçant à baisser piteusement les yeux), tout en déplorant que les gens qu'il aimait si fort et qui l'aimaient en retour tout aussi intensément puissent penser ainsi. Déjà alors, il sentait que sa soeur s'éloignait de lui, à moins que ce ne soit l'inverse. Elle ne s'interrogeait pas autant que lui. Les paroles de leurs parents semblaient faire parfaitement sens pour elle. Elle n'avait jamais l'air perdu ou ennuyé. Elle était toujours Cassia, furieusement sûre d'elle, parfaitement à l'aise en ce monde étriqué. Elle ne se sentait pas enfermée. Elle avait l'air satisfaite et désireuse qu'il en soit de même pour lui. C'était ce qu'ils attendaient tous de sa part.
L'approche de la première rentrée des jumeaux au collège Poudlard fut source de tension au sein de la demeure des Parkinson. Alors que Gideon s'impatientait de démarrer ses études là-bas, ce sentiment n'était guère franchement partagé au sein de sa famille. Sa mère en particulier ne cessait d'émettre des remarques peu engageantes, déplorant que l'école en question accueille également en son sein des jeunes sorciers aux sang-mêlés ou (pire que tout à ses yeux) des né-moldus. Envoyer Cassia et Gideon à Poudlard revenait à accepter qu'ils fréquentent cette vermine, vermine que la mère de famille exécrait au point d'en développer carrément une peur panique. Cassia, qui ressemblait de plus en plus à sa génitrice chaque jour, approuva ses paroles et Gideon garda la bouche fermée alors que ses parents dardaient des regards farouchement protecteurs dans sa direction. Le conflit persista des semaines durant, mais les jumeaux firent malgré tout bel et bien leur première rentrée au collège Poudlard conformément à ce qui était prévu à la base. « Au moins, ils seront plus près de la maison, Grace. Ils reviendront pour les vacances et ils iront très certainement grossir les rangs de la maison Serpentard. Une bonne maison. Tout ira bien. » C'était là les propos qui furent avancés par son père, propos qui finirent par faire céder la mère de famille protectrice qui n'avait eut de cesse de tenir ses enfants à l'abris du monde extérieur depuis leur venue au monde.
Cassia et Gideon vinrent donc grossir les rangs des étudiants du collège Poudlard. D'eux deux, Gideon est incontestablement (et ce sans surprise) celui qui a sut le mieux s'intégrer. C'est en lui : il se mêle divinement bien à une foule. Il y a quelque chose de chatoyant, de lumineux, chez lui qui attire les autres. Il est de ces gens pourvus d'un charisme naturel et qui savent se faire une place en ce monde. Lumière bienvenue, bourrée de joie et d'énergie. C'est à Poudlard que Gideon eut tout le loisir de se découvrir. Il n'était pas comme ses parents. Il n'éprouvait aucune haine ou dégoût grossier à l'égard de ceux n'ayant guère dans leurs veines ce sang pur qu'on n'avait eut de cesse de lui rabâcher sur un ton impérieux. A l'inverse de sa soeur, il sympathisa même avec certains d'entre eux, ce qui eut pour conséquence de le pousser à afficher clairement aux yeux des membres de sa famille son manque fulgurant de conviction en cette fameuse suprématie des sangs purs. Ce fut le début d'une existence plus libérée, mais aussi la fin de son entente cordiale avec les membres de sa famille. Ses rapports avec ses parents n'ont pas manqués de se complexifier un peu plus chaque année depuis que Gideon a définitivement cessé de cacher ses interrogations quant à la véracité des propos qui ont colorés son enfance. Il ne croit tout bonnement pas que la pureté de son sang lui confère un pouvoir quelconque sur les autres. Il ne l'a jamais cru et n'a plus peur de l'afficher, provoquant ouvertement les siens, affichant son tempérament rebelle quant à l'éducation qui fut la sienne.
A ce jour, Gideon est tout bonnement incapable d'avoir une conversation avec ses parents sans que leurs désaccords ne viennent causer le trouble. Ils se disputent, leurs caractères s'affrontant. Gideon a beau avoir exposé en long et en large sa façon de penser, il sent bien que ses parents répugnent à lâcher l'affaire. Ils refusent obstinément de le percevoir comme leur égal, préférant le considérer encore et toujours comme leur propriété. A leurs yeux, il demeure leur bébé, leur petit prince, destiné à suivre la route qui est sienne, celle qu'ils lui ont choisi. Ils ne veulent pas renoncer à lui, à ce qu'il pourrait être, à ce qu'il est sensé devenir. Or, encore et toujours animés de l'espoir qu'ils parviendront à le remettre sur les rails, ils comptent sur leur fille Cassia. Cassia qui a toujours sut se frayer un chemin jusqu'à son coeur. Cassia qui, de par leur gémellité, a toujours eut une relation privilégiée avec lui. Cassia qui, à l'inverse de son frère à sut filer droit selon leurs critères. Cassia qui leur ramènera leur garçon.
De son côté, Gideon n'aspire pour sa part qu'à arracher sa soeur à l'influence de leurs parents en espérant que ce n'est pas trop tard même s'il ne peut s'empêcher de douter. Malgré tout cela, malgré tout ce qui les séparent désormais, il l'aime et il les aime aussi, eux, leurs parents. Gideon demeure très attaché à sa famille, aussi imparfaite qu'elle puisse être. S'il a conscience qu'il ne changera plus ses parents, il n'a pas perdu espoir pour sa soeur. L'un contre l'autre, ils luttent. Ils aspirent à rester ensemble, mais sans doute qu'ils ont d'ores et déjà empruntés des routes bien trop différentes pour qu'un tel espoir puisse persister. Gideon ne reviendra pas. Il ne saurait se résoudre à se plier aux attentes de ses parents. Il est trop assoiffé de liberté et d'indépendance pour cela, trop en désaccord, trop débecté par les idées défendues par ses parents pour se fondre dans le rôle du parfait petit sang-pur. Il ne peut pas. Il ne peut que se dresser devant eux, car il s'est trop avancé à présent pour revenir en arrière et il n'en a par ailleurs aucune envie. Il n'a pas envie de se conformer à ce que les autres attendent de lui, il s'y refuse. Il n'a pas peur de la notion de sacrifice et il commence à prendre conscience que dans la vie, on ne peut pas tout avoir. Au fond de lui, il sait qu'il ne peut pas conserver sa famille, cette famille prisonnière de ses abjectes convictions, tout en menant une existence acceptable selon ses critères personnels. Il ne pourra pas tout avoir, il en a conscience. Il devra choisir et si choix il y a, il choisira ce qui lui parait juste. Il ne peut faire autrement.
Dernière édition par Gideon Parkinson le Mer 12 Oct - 15:45, édité 5 fois |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 20:51 ( #) | Il m'a l'air choupicute ce Parkinson dis donc Bienvenue sur BP |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:03 ( #) | On en veut plus on en veut plus Bienvenue |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:11 ( #) | |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:35 ( #) | Un Parkinson avec Harvey Ce mystère Bienvenue à toi |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:45 ( #) | |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:49 ( #) | bienvenue sur bp |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:50 ( #) | |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 21:53 ( #) | Bienvenue à toi |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 22:15 ( #) | Harvey Bienvenue |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mar 11 Oct - 22:39 ( #) | Oh mignon Bienvenue |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mer 12 Oct - 2:21 ( #) | J'aime trop ce prénom Bienvenue |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: hell is empty and all the devils are here.par O. Jill Peverell, Mer 12 Oct - 9:33 ( #) | La suite, la suite, la suite ! Bienvenue sur BP |
| | Re: hell is empty and all the devils are here.par Invité, Mer 12 Oct - 11:39 ( #) | |
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