Nom: membre de la famille Shafiq Prénom: prénommée à sa naissance Sabah MakedaÂge et Date de Naissance: âgée de cinquante-six ans, née par hasard le 13 août de l'année 1926. Nature du sang: son sang est pur Situation familiale: elle est divorcée - d'un mariage qui n'a pas duré dans le temps - et a eu deux filles de cet homme ; elle est la cadette d'une fratrie égyptienne, comptant deux frères ainés ; elle a toujours été plus proche de sa mère que des garçons. Patronus: il prend la forme d'un ibis au long bec.Miroir du Rised: elle se rêve leader d'une Angleterre où les sorciers n'auraient pas honte d'être ce qu'ils sont. Epouvantard: sa plus grande peur est de voir un de ses patrons la congédier et d'observer son avenir réduit à néant. Composition de la baguette magique: elle se compose d'un crin de licorne et de bois de vigne, de trente deux centimètres, elle est rigide et propice aux enchantements les plus élégants. Emploi: professeur de vie politique magique et directrice de la maison Serpentard. Animal de compagnie: Amir, un grand-duc ascalaphe.
Caractère
Mes doigts se jouent toujours des vapeurs du thé au miel. Je suis d’eau chaude infusée. Agressivité adoucie par une confiserie, une larme sucrée dans du venin. Ma fille me le reprochait souvent, d’être comme ça. Toute réussite avait un prix. Le mien était d’avoir “sacrifier“ ma vie de famille. Les gens scandaient toujours ces grandes phrases. Ils sont incapables de compréhension. Il n’en aurait pas été de même si la nature m’avait gratifiée des attributs virils. Injustice parmi d’autres que celle d’être une femelle parmi les ogres. J’ai conscience d’être carriériste, fut–elle une élégante qualité. Mon temps se perd dans les parchemins et l’étude, participation évasive à la vacuité du monde. Non, je ne suis pas blasée. Je suis lucide. Je sais le monde, je sais les gens, je sais l’ordre des choses. La pureté préserve de tout, lorsqu’elle est dévouée à la magie. J’ai une passion féroce pour l’observation de nos organismes, leur soin méticuleux à cacher notre existence et à nous imposer le silence dans le tumulte. La prétention à la protection, cette sécurité là est une illusion. Seule la liberté et l’indépendance vous préserve du mal et vous montre la voie. Je respecte le risque, la ruse et l’ambition. Je hais la médiocrité. Il n’y a ni talent ni chance. Nous sommes des sorciers, des enfants de dieux oubliés, et nous ne portons de mérite que par le travail. La responsabilité de notre orgueil réside dans la conduite de nos existences. Je suis impatiente pour les peaux fragiles, douces pour les dents longues. On me dit aussi gelée que les steppes. C’est faux. Je ne suis pas une femme de glace, stéréotype des mauvais romans moldus, et des mauvais méchants des contes. L’exigence me pousse à rejeter le médiocre pour préférer l’audace. J’aime les miens, j’aime mes semblables, et comme tout animal, ma main peut caresser un corps ou étouffer un cœur. Laissez–moi ma complexité, ma tendance à traiter autrui avec rigidité, ma propension à avoir des préférés et des têtes de turcs. Suis–je capable d’aimer ? Oui. Suis–je capable de tout sacrifier par amour ? Non. On ne peut être pleinement dans l’affairement que si l’on se déleste suffisamment pour émerger du lac. Les plaisirs sont une récompense et non une distraction. J’ai sué jusqu’au sang pour assurer à ma descendance le confort et la prospérité. La famille pure est un combat. La peine capitale ne me sera pas imputable. J’ai fais ce que je devais faire. Les conditions pour le bonheur familial sont réunies et je préfère en rester le témoin que l’actrice, agissant dans les coulisses pour en décider la mise en scène. Où est la pudeur si l’on se dit pudique ? Le mystère est une mode pour les impopulaires. Je ne me cache pas. J’assume tout ce que j’ai choisi. Je prétends juste garder pour moi ce qui ne regarde pas la plèbe. Présomptueuse ? Peut–être, surtout fière du travail accompli, du savoir accumulé et d’un héritage bien bâti. Je ne suis fidèle qu'à mon ambition...
Patronus
A chaque fois que je contemple mon patronus, je ne peux qu’en remercier les dieux. Un ibis au bec long me rappelle le Nil et ses rivages fluviaux. Qu’il est loin mon pays et mon culte, l’adoration du dieu Thot. C’est pourtant lui qui se manifeste en son oiseau, forme lumineuse que j’ai eu tant de mal à créer. L’utilisation de ce sortilège contre les ténèbres du monde, le savoir contre l’ignorance, est l’exercice le plus complexe contre soi–même. Je pense à ma mère, à sa fierté de me voir occuper sa solitude parmi les hommes. Nous avions une si forte complicité et une foi intense en nos traditions… Le travail acharné trouve toujours sa récompense. Aujourd’hui, on marque les jeunes sorciers comme le bétail jadis au fer pourpre. Qu’en est–il de notre magie, don des cieux, qui élève les sorciers au–dessus des autres humains ? Nous devrions chérir les prodiges de la magie… Les Patroni prennent vie, n’est–ce pas preuve de miracles ? Ces anglais, toujours prompts à l’heure du thé, jamais à contempler l’œuvre de nos créateurs. Une femme de loi, pragmatique, ne devrait pas vous confier tout cela… Ce sera notre petit secret.
Pseudo et âge: 22 & Dobby-to Où as-tu trouvé le forum ? sur Bazzart Personnage: Scénario As-tu un autre compte sur BP ? Nope Présence: Variable selon le travail, mais le plus souvent possible Une remarque ? Cette version valait bien d'attendre la fin de la maintenance
Dernière édition par Sabah M. Shafiq le Lun 31 Oct - 22:06, édité 5 fois
Guest
Invité
Re: (Sabah) All this bad blood here, won't you let it dry ?
Encapuchonnées, on ne pouvait reconnaître ni mère ni fille. Leurs rapides pas s’enfonçaient parmi les ruines du temple. Les Shafiq se faisaient rares sur les territoires sacrés d’Egypte. Ils avaient une réputation de païen pour les prêtres–sorciers du Nil. Pourtant, la matriarche descendait d’une lignée de ritualistes dévoués. Le grand–père Amenhotep n’était–il pas lui–même Grand des Cinq d’Hermopolis ? La foi maternelle en l’ancienne religion ne s’était pas laissée transmettre aux fils. Ils étaient le portrait de leur père, enfants de l’esprit moderne éloigné de la magie d’ici… La soirée tombait sous les rafales de sable et le temps jouait contre elles. Le croissant de lune brillait déjà haut, sans rencontrer de nuages, trop éloignés de ce crépuscule religieux. « Mère, j’ai fr… » On lui plaqua une main ferme sur la bouche. Nombreux étaient les ennemis du culte. Il demandait d’enfreindre les décrets du ministère et mettait en péril le Secret International qui bâillonnait les sorciers. Sabah n’osa plus parler et contempla la statue de Thot, dieu du verbe, patron des magiciens et mâle à tête d’ibis. On forma un cercle autour d’elle, baguettes déposées aux pieds de « celui qui écoute », et la liturgie débuta…
Sur le jaune océan des sables sans rivage, O Nil, fils du soleil ! O Nil, père des eaux ! Tu déploies lentement ta crinière sauvage à travers les palmiers ensanglantés d'oiseaux. Un transparent sorcier chaque année t'exorcise et transmue tes saphirs en déluge de sang. Sur son trône de feu la pyramide assise jette vers ta souffrance un rêve éblouissant. — Auteur inconnu
Je vois beaucoup de savoirs dans ta tête. Serdaigle t’aiderait à rejoindre les chemins érudits de tes croyances… Ses yeux fermés, la gamine de onze ans récitait les prières de son enfance. Le temps sembla long. Elle serrait dans son poing l’œil oudjat, amulette précieuse, signe de filiation et de don de soi. Sabah Shafiq comptait sur sa fierté méditerranéenne et ses racines pour profiter de la lumière qu’apporte le savoir. Apprendre dans le désintéressement lui apparaissait telle une pudeur idiote. Le Choixpeau fronça ses coutures grossières. Il y avait des trop grands desseins dans ce cœur savant. Il n’appartenait qu’en apparence au nid des aiglons. L’âme de la fille s’épanouirait bien plus parmi les serpents sifflants dans les cachots… Quelle ruse que la croyance en Thot. Le peuple élu du dieu n’était autre que les sangs–purs qui aspiraient à vivre libres, délivrés du secret et de la dissimulation. Ainsi la curiosité de la connaissance était étouffée par les manipulations de l’intelligence. Le désir de l’élève s’en allait déjà vers la table de tous les poisons. Elle faisait partie de leur monde, ceux des reclus et des rejetés, ceux qui n’ont pas besoin des autres pour démontrer leur puissance. Les verts et argents lui prodigueraient bien plus que toutes les autres maisons. Le chapeau ainsi claironna SERPENTARD sous les applaudissements.
Un laboureur trouva dans la saison d’hiver un serpent raidi par le froid. Il en eut pitié, le ramassa et le mit dans son sein. Réchauffé, le serpent reprit son naturel, frappa et tua son bienfaiteur, qui, se sentant mourir, s’écria : « Je l’ai bien mérité, ayant eu pitié d’un méchant. » Cette fable montre que la perversité ne change pas, quelque bonté qu’on lui témoigne. — Ésope
Il avait le corps qu’il méritait. Épouser le gardien de l’équipe égyptienne de Quidditch n’avait pas été le plus mauvais choix de l’avocate. Leur premier appartement sentait encore le neuf. Dans la mi–pénombre, elle le contemplait. Ses lèvres cicatrisaient à peine des premières passions et de ses dents sentimentales. Elle n’avait déjà plus en tête leurs nuits d’amour ni leur complicité. Qui était–il vraiment pour elle ? Sabah Shafiq aurait pu aimé davantage, sans doute aimait–elle encore. Son corps endolori par le sommeil glissa en dehors du kingsize. Le parquet était froid sous ses pieds. Elle n’attendait plus rien du corps musculeux de son jeune mari. Sa décision, elle l’avait prise en un quart de seconde, là, en se réveillant avant l’aube après un mauvais rêve. Il ne lui fallut qu’un geste pour qu’un verre de vin rouge jaillisse dans sa main. Elle humidifia sa bouche de ce sang de raisin. Savait–elle qu’il allait être le dernier jusqu’à la naissance de sa première fille ? Jaya poussait déjà en son ventre comme le blé nourris le soleil. Le breuvage coulait encore dans sa gorge experte, assez pour reconnaître les notes de réglisse, alors qu’elle retirait son alliance et la confia à un écrin élégant. A quoi bon faire des adieux ? Il ne se réveilla pas quand elle déposa un dernier baiser sur son front. Leur liaison n’avait été qu’un compromis entre deux amis éternels. Vêtue d’un long manteau blanc, elle disparu - pour ne jamais revenir...
Mer, dont l'immensité se dérobe à mes yeux ! Arrête la fureur de ta vague écumante, étouffe l'ouragan dont la voix se lamente, endors tes flots profonds, sombre miroir des cieux. Que ton onde sommeille à l'heure des adieux ; renferme dans ton sein le vent de la tempête, et reçois mon ami, comme un ami qu'on fête, à l'heure des adieux. — Sophie d'Arbouville
Elle observa d’abord le ciel se couvrir de blanc. Au son de l’aiguille qui tuait le temps à chaque seconde sur son cadran, Sabah couchait frénétiquement ses réflexions sur le papier. La freelance se trouvait plus que jamais à l’abri du besoin. Sa maison se présentait vaste et dédiée à la culture antique de son pays natal. Les parchemins se remplissaient d’articles que les gazettes s’arrachaient à prix d’or. Longtemps, l’avocate fut celle qui faisait ou défaisait les hommes publics, sans scrupule, perspicace sur la nature du cœur des foules. Elle s’attarda sur cette main qui tenait une plume. Le temps usait peu sa peau de cinquantenaire. La magie préservait en partie une certaine jeunesse dans ses traits. Amir, son compagnon, le grand duc ascalaphe, hulula rauque. Elle lui répondit de se taire en arabe, leur langue maternelle. Ses oreilles de rapaces avaient été dérangées par les cris enfantins qui échappaient au jardin en contrebas. Une fenêtre ne protégeait pas tout à fait de l’extérieur. Ainsi, le tumulte de l’enfantillage brisait le silence du cabinet de travail. La descendance des Shafiq était assurée ; néanmoins elle ne restait que la marionnettiste contemplant sa progéniture. L’indépendance avait consumé la moindre parcelle de vie familiale normale. Mère, elle n’avait pas été à la hauteur de la tendresse. Elle s’en souciait comme de la culotte de Merlin ; on ne faisait pas une telle carrière sur les sentiments maternels. Seule sa petite–fille adoucissait enfin un cœur réputé impénétrable…
On n'entend rien dans le silence que le pendule qui balance son disque d'or ; et que le vent qui pleure et rôde, parcourant, pour entrer en fraude, le corridor. C'est bal à l'ambassade anglaise. Mon habit noir est sur la chaise, les bras ballants. Mon gilet bâille et ma chemise semble dresser, pour être mise, ses poignets blancs. — Théophile Gautier
Amir se posa, présomptueux, en face de Lucretia Bones. Il partageait avec sa propriétaire ce regard persan, à la fois suave et piquant, une caractéristique si particulière qu’on ne savait que trop à qui il appartenait. Son bec lâcha professionnellement un cri en déposant une Beuglante poil de chameau. Elle s’ouvrit et fit résonner une voix modulée :
Ma chère Lucretia, madame la Directrice Bones, votre proposition d’emploi mérite un brin d’attention. Vous connaissez mieux que personne mon penchant pour les défis de carrière. Vous avez cette tendance – malsaine – à inspecter les existences de tout et de tout le monde, surtout lorsqu’il s’agit de près ou de loin de ceux qui touchent au droit magique. Je n’ai jamais compris ce voyeurisme pervers, indigne de vos talents de pédagogue juridique… Je m’éloigne du sujet. De toute évidence, vous avez assez d’audace pour solliciter les compétences d’une de vos adversaires les plus acides. J’apprécie ce pas fait en ma direction, bien que je n’ai jamais compris le choix du ministère vous concernant. Qu’il soit noter que cette beuglante ne vaut pas acceptation. Si j’accepte de mettre ma profession d’indépendante sur la touche, c’est à certaines conditions. J’exige un bureau plus grand qu’une cage à hibou. N’allons pas jusqu’au bureau du professeur Têtenjoy en son temps, mais un placard à balais ne me suffira en rien. Je veux également prendre la direction des Serpentard. Ce traitement de faveur est peut–être réservé aux plus anciens de vos collaborateurs mais il vaut bien monnaie d’échange pour mes prestations d’excellence. Enfin, il est hors de question que ma rémunération soit en–deçà de ce que je peux espérer ailleurs. Je compte sur vous pour une deuxième proposition à la hauteur de ce que mérite Poudlard. Il ne faudrait pas en sacrifier la qualité de formation. Cordialement.
Dernière édition par Sabah M. Shafiq le Lun 31 Oct - 21:08, édité 7 fois
Invité
Invité
Re: (Sabah) All this bad blood here, won't you let it dry ?
Encore merci Sebastian Je me demandais juste s'il suffisait de le mettre dans la fiche ou si devenir directrice de Serpentard demandait une démarche particulière auprès du Staff ?
Invité
Invité
Re: (Sabah) All this bad blood here, won't you let it dry ?
BIEEEEENVEEEEENUUUE Je surveille ta fiche (parce que j'ai mon petit grain de sel dans le scénario ) Du coup j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de Sabah
Guest
Invité
Re: (Sabah) All this bad blood here, won't you let it dry ?