BELLUM PATRONUM


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Loukian # I never was too good at following rules
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Message Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 3:04 (#)
Loukian
Viatcheslav
ft. Devon Bostick
Sang-mêlé
22 ans
Mauvais parti
Hétérosexuel
Onzième année - Sortilèges poussés
Un Kakapo/Renard d'Aszara
Neutre
crédit images
 
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À propos
Nom: Viatcheslav. Nom que l'on n'oublie pas. Tueurs d'Aurors, bourreaux d'escouade. Longtemps, comme ses camarades, Loukian a rêvé d’une ascendance prestigieuse. Longtemps il a cru que les particularités inhérentes à son clan seraient une bénédiction sur lesquelles s’appuyer. Puis il a eu la gloire, la reconnaissance. Et la chute. Le nom parlera désormais à quiconque sait prêter l’oreille aux rumeurs qui trainent. Il rampe encore dans les tavernes et dans les bars. Les zincs russes résonnent encore de quelques « menteurs comme un Viatcheslav ». Dans ses veines coule le sang des menteurs, des diseurs de bonne aventure, de ceux qui apportent la mort. Prénom: Loukian. De toute façon personne ne prononce son prénom, le croiser dans les couloirs avec ses lunettes sur le front occasionne généralement des "Fuyeeeezzzzz" hystériques. Il en est venu à l'adopter comme surnom. Âge et Date de Naissance: 22 ans. 15 mars 1960 à Londres. Nature du sang: Sang-mêlé. Il fut un temps, les Viatcheslav étaient probablement une longue et belle lignée de sang-purs glorifiés par un don de voyance. Mais ça, c'était avant que les bouges russes résonnent de rumeurs plus ou moins justifiées et plus ou moins véridiques sur leur intégrité en tant que voyants et l'usage tout à fait honnête qu'ils faisaient de leur don. C'était avant que ce même don s'avère à la fois cruellement vrai et cruellement sujet à interprétation. Situation familiale: L'anglo-russe n'a plus beaucoup de rapports avec sa famille. Il voit peu son père mais sa mère a disparu des cartes depuis des années. Il ne reste plus que sa soeur et lui. Ou juste lui. Les héritiers Viatcheslav se sont déchirés autour de leur histoire familiale, de la peine causée par l'abandon affiché du reste du clan.
Il tait sa situation pour conserver les apparences, s'invente des cartes à Noël et des rendez-vous familiaux qui n'existent pas. Il ment. Il ne sait pas pourquoi mais il ment. Miroir du Rised: Il se veut reconnu, Loukian, reconnu à sa juste valeur, pour son génie, pour ses inventions, ses sortilèges. Que l'on oublie la disgrâce de son nom et qu'il devienne synonyme de talent. Dans la main, il a une lettre écrite du Ministère louant sa gloire. Derrière lui, les yeux de sa mère brillent d'une grande fierté. Epouvantard: Azkaban, tous. Les Viatcheslav menteurs, voleurs, tueurs. Sa baguette brisée, ses capacités magiques et intellectuelles annihilées. Composition de la baguette magique: 27.1 cm, bois d’orme contenant une écaille d’Opaloeil des antipodes. La baguette est souple, parfaite pour les sorts et enchantements. Elle a tendance à n’en faire qu’à sa tête pour ce qui est du reste. Etudes Suivies: Offense magique – Sortilèges poussés. Le chemin presque naturel pour que le génie éclate aux yeux de tous. Quatre années de secondaire dans la plus grand ingéniosité. Animal de compagnie: Outre son patronus, Loukian est l’heureux humain d’un chat nommé « Monsieur » (en français, avé l’accent). Richard III et Monsieur se détestent cordialement mais Loukian n’a jamais pu se résoudre à se séparer du félin.
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Caractère
Loukian est un menteur, en deuxième comme en première nature, le pire qui puisse exister. Il est de ceux qui se jouent des apparences, des sentiments, des faits sans en oublier le moindre détail. De ceux qui se souviennent de tout (et par conséquent aussi de n’importe quoi), du score de Quidditch du 12 Janvier 1970 à l’image de sa vieille voisine en soutien-gorge à travers la fenêtre. Loukian retient tout et n’oublie rien, comme si chaque évènement datait de la veille, de sorte à s’en servir plus tard, un jour. C'est un menteur né, un virtuose de l'enfumage. Il n'y peut rien, ce serait presque dans ses gènes (ça l'est sans doute).
Les époques se mélangent comme les sens. Les souvenirs vont dans des cases, bien organisées, dans des carnets en vrac sous son lit. Les chiffres trouvent leurs couleurs dans le spectre arc-en-ciel, les odeurs ont des identifiants. Tout s'associe et s'emboîte avec une précision redoutable (beaucoup plus que celle qui régit ses inventions). C'est comme ça, pense-t-il, qu'il retient tout jusqu'au moindre détail. De la température à un instant précis à la couleur des vêtements.
Il se souvient du moindre alibi qu'il donne, à la virgule près et aurait tendance à s'inventer des excuses viables pour n'importe quelle occasion, même lorsqu'il s'agit d'aller chercher des croissants. Parce qu’on ne sait jamais. La fable lui colle à la peau sans qu’il ne parvienne à s’en éloigner, il s’invente des vies, une histoire et surtout, il s’est toujours inventé un don inexistant, persuadé que cela le rendrait plus intéressant parmi la multitude et qu’il ferait par extension la fierté de ses parents.

Le temps lui a depuis cruellement montré qu’il faisait fausse route depuis longtemps.
Mais il continue, le sourire aux lèvres, plus fort que sa propre logique.
Il est démesuré, son sourire. Il est toujours là, insolent, omniprésent, obstiné. Même quand il dort, on l’imagine sourire et glousser un peu bêtement, enfoncé dans le royaume des songes. Son sourire, c’est son arme la plus redoutable, il veut tout dire et rien à la fois. Un soupçon de mépris, de dédain, une ombre moqueuse, l’amusement indéniable. C’est ainsi et c’est ce que l’on voit en premier lorsque l’on rencontre le grand brun à la tignasse en bataille. Son sourire surmonté de deux grands yeux pétillants autant de malice que d’idées stupides. D’aucuns diraient qu’à travers on peut apercevoir le mur, tant sa boîte crânienne est vide ou son cerveau petit.
La vérité est toute autre car dans le fond, le Russe est doué dans ce qu’il entreprend, profondément capable du pire comme du meilleur. Mais Loukian a un problème : Loukian veut tout. Le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Il veut l’insouciance et la reconnaissance. Il veut l’honneur et la liberté, aimerait dominer le monde sans avoir de responsabilité et espère de toutes ses forces que tout soit compatible. Alors forcément, son investissement démesuré dans un projet donné ne dure qu’un temps.
Le Russe se lasse aussi vite qu’il se passionne pour tout et n’importe quoi. Les gens, les choses, les sujets. Il passera des nuits à développer n’importe quelle invention et finira pas la laisser tomber si les résultats ne surviennent pas dans les semaines à venir. Il harcela la nouvelle blonde du coin parce que sa nouvelle coiffure est incroyable jusqu’à obtenir une réponse satisfaisante ou trouver quelqu’un d’autre de beaucoup plus intéressant. Il empruntera tous les livres de la bibliothèque sur les loups-garous pour répondre à une seule et unique question (probablement « si deux loups couchent ensemble à la pleine lune, l’humaine tombera-t-elle enceinte ? »). Il voudra faire du Quidditch et chouinera si on ne le laisse pas essayer tous les postes pour être sûr qu'un ne conviendrait pas mieux que l'autre.
Autodidacte surprenant, Loukian est l’auteur de plusieurs inventions plus ou moins viables parfois encore en circulation à Poudlard (ou ailleurs, il ne sait plus vraiment. Il s’en fiche, surtout)… Parfois perdues quelque part... Dans le genre fonctionnel, on retrouve le projecteur de fantôme magique, pour effrayer les filles dans les dortoirs et voler les sous-vêtements (pour les concours de rapidité) ainsi que les sucettes pétillantes... Qui pétillent tant que vous pouvez perdre le goût pendant plus d’une semaine. Puis dans la catégorie foireuse apparaissent le bain moussant magique, qui faisait le corps bleu (ou rose selon les préférences) ou encore la fausse baguette en réglisse, parfois si ressemblante qu'on la confondait avec la vraie (On vous raconte même pas les catastrophes en cours de Duel).
Loukian a d'ailleurs testé ses inventions sur lui-même ou quelques cobayes choisis avec grand soin. Autrement dit ses amis et d'autres plus ou moins volontaires choisis de façon totalement arbitraire grâce à sa Magic 8-Ball, compagne inaliénable des décisions importantes (parce que non, Loukian ne sait pas prendre une décision tout seul et il a besoin d'un artefact moldu pour l'aider à choisir. Du coup, évidemment, ça tend au grand n'importe quoi.)

Inutile cependant de lui demander d’expliquer certaines inventions dont le principe reste encore obscur, son explication se transformera forcément en récit inintelligible et enflammé sur toutes les choses stupides qu’il envisage de faire avec puis finir, par l’opération du Saint Esprit, par un plaidoyer sur la protection des champignons magiques en Andalousie (parce que c’est vrai qu’on en parle pas assez…).
Loukian a tendance à partager ce qui lui passe par la tête, de la moindre petite pensée (« c'est marrant, les patates, ça a une forme particulièrement moche » ou encore « franchement, les chevaux, c'est nul que ce soit aussi beau. Si c'était des gros vers avec des pattes, les moldus se pavaneraient pas avec la même fierté ») à la grande révélation (« Ohputain,j'aitrouvé ! On va monter sur le toit et faire une tyrolienne géante pour apprendre à voler aux Premières années » ou bien « Je sais comment manquer le cours de vol de de matin ! On prend du polynectar pour se changer en meufs et on fait croire qu’on a nos règles ! »), ce qui le rend pour le moins difficile à suivre et passablement impatient. Parce que n'importe quelle idée lui traversant l'esprit se doit d'être consignée, écrite, n'importe où, sur un coin de table, sur la feuille du voisin, sur le bras de quelqu'un et, dans le meilleur des cas, mise en pratique dans l'heure qui suit.
Ce qui, généralement, n’augure rien de bon. Il n'a pas son pareil pour embarquer ses camarades dans des opérations à 99% contre le règlement tout en finissant par les convaincre que c'était la meilleure chose à faire (et se fera traiter de bougre de débile quelques minutes plus tard une fois que tout le monde aura fini collé). Le Russe a, semble-t-il, un don autant pour attirer les ennuis que pour les créer, ce qui aurait même tendance à lui plaire, c'est une occasion de plus pour tester ses inventions, du style celles que l'on ne peut employer qu'en situation d'extrême urgence telles que la tyrolienne portable, le fantôme de poche ou la fausse baguette se transformant en poulet en plastique (chacun appréciera comme il le voudra l'utilité desdites inventions).

Derrière la candeur, les sourires optimistes lâchés comme autant de rayons de soleil, il y a l’ambition, le travail acharné pour ce qui le passionne. Et surtout la rage, les poings serrés et les mains sales. Les phalanges serrées et la mâchoire crispée des nouvelles rencontres, la crainte d’être jugé pour ce qu’il n’a jamais été et ne sera jamais. La colère s’affiche rarement, explose peu en public. Loukian s’enferme généralement dans un mutisme obstiné et prend le chemin de son dortoir lorsque les choses tournent au vinaigre. Il n’est pas de ceux qui répondent aux appels insidieux de la violence sourde, garde toute sa haine pour nourrir son génie. Sa revanche se fera plus tard, dans les recoins sombres à grand coups de pièges, il se gaussera de leur descente aux enfers, d’une humiliation solitaire dont il serait le seul spectateur… Puis dans la lumière. Lui, grand, encensé, sur un piédestal érigé à la sueur de son front.
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Patronus
Richard III Le Glorieux est distingué, grand, magnifique et…humble (non). Richard III Le Glorieux parle trop, aussi. Le Kakapo fait honneur aux caractéristiques de sa race. Il est… profondément, terriblement, infiniment stupide. Mais obstiné et sans doute d’une ingéniosité redoutable. A l’image de son propriétaire, l’animal semble errer entre stupidité grandiloquente et possible génie incompris. Comment un être aussi passablement inepte a-t-il pu survivre toutes ces années, jusqu’à atteindre l’âge adulte ? Loukian répondra que ça n’est qu’une preuve supplémentaire de son génie dormant. Que personne ne soupçonne les imbéciles heureux.
A la première apparition de son patronus, le Russe a pourtant été plus que perplexe. L’imposant perroquet fait de volutes argentés ne trouvait aucunement grâce aux yeux de Loukian, par sa réputation autant que par son symbolisme. Toujours plus de sourires en coin, de ricanements couverts. Son génie salit, traîné dans la boue et la poussière.
Il ne l’avait fait apparaître que deux fois avant que l’animal ne prenne corps un soir de décembre 1978 et que la déception n’en soit que plus grande. Richard III n’était qu’un ramassis d’idioties sans queue ni tête, à se nommer tout seul comme étant le troisième de sa dynastie, signifiant à grands renforts de « Kek » et autres « Boums » qu’il était plus génial que ses prédécesseurs. Et qu’il aimait les filles.
Peu à peu, ils se sont apprivoisés mutuellement, la mégalomanie du kakapo servant de miroir ridicule à Loukian, d’amplificateur ou d’entrave. Sans l’animal, le Russe aurait sans doute sombré et il ne peut que le remercier pour sa présence.
Conscience ni bonne ni mauvaise, le patronus souffle le chaud et le froid, à l’image parfaite de son propriétaire. Le plus souvent kakapo fantasque aux frasques sans fin, bêtises dont on se gausse pour oublier qu’il est une espèce en voie de disparition, bêtises derrière lesquelles on oublie les drames ordinaires.
Puis face aux critiques, dans la colère sourde qui monte du fond des entrailles, le kakapo devient renard, le Zorro de la pampa d’Amérique du Sud. Soif de liberté, de justice et de vengeance, il crache son courroux et montre les crocs aux audacieux osant remettre le statut de Loukian en question.
Mais le Russe le cache, le zorro sauvage et audacieux, fin stratège. Il le dissimule comme il efface sa hargne, enfouit la violence sous les frasques d’un kakapo. Si le renard pointe sa truffe, on aperçoit seulement l’ombre d’un pelage fauve que déjà Loukian a filé pour s’isoler, ruminer les pensées perfides que ressasse Rick. Dans ces moments, Richard n’est plus si glorieux. Il se fait Richard III de Shakespeare, celui qui trace son chemin sanglant vers le trône, assassinant frère, neveux et femme. Celui qui offrirait son royaume pour ce qu’il désire.
Dualité.
 
Pseudo et âge: Zadig/Nem&Circences, 24 ans. Où as-tu trouvé le forum ? La lumière divine est venue me corrompre sur Skype  Igor  Personnage: Inventé. As-tu un autre compte sur BP ? Nope. Présence: 4/7 Une remarque ? Hola, qué tal ? ceymwaPedro  


Dernière édition par Loukian Viatcheslav le Mar 15 Nov - 17:27, édité 15 fois
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 3:05 (#)
Histoire
I'm better just pretending I was the fool
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(1974) No rest for the wicked x On le regarde, on l’admire. Il en a toujours rêvé, secrètement, intimement, dans le noir de sa chambre quand il glissait hors des regards. Il a toujours été un peu invisible ou beaucoup trop selon les situations. Loukian, le gosse tranquille de la Russie profonde, de ceux qui ne faisaient pas trop de vagues, celui qui avait peur de parler pour éviter qu’on ne pointe l’accent de plus marqué de tout Londres.
Mais ça… ça c’était avant qu’il n’entre à Poudlard et que, dans le même mouvement, sa mère ne vienne en aide aux Aurors, par un hasard savamment calculé.
Kira Viatcheslav n’avait jamais rien demandé à personne. Elle se servait, en fait. Elle prenait sans poser de question et s’épargnait par la même occasion une bonne demi-douzaine de désagréments et d’interrogations inutiles. On ne lui proposait pas grand-chose d’ailleurs, par extension. La plupart des membres de son entourage était parfaitement conscients que, quoi qu’ils fassent, Kira finirait par s’emparer de tout ce qu’elle voulait.
Aussi avait-elle été surprise que le reste de l’humanité se fende d’une proposition à son égard. L’Angleterre, du moins, semblait avoir vu le potentiel latent des Viatcheslav (disons qu’après une centaine de lettres envoyées par douze hiboux différents, les Anglais en avaient légèrement eu plein le chapon melon) et avait fait en sorte que la dynastie slave s’exporte jusque dans les îles anglo-saxonnes.
Alors ils avaient débarqué, avec leurs cheveux en bataille et leur accent de merde, laissant leur mauvaise réputation dans les basses couches des pays slaves, là où le borsch était froid et la vodka coupée à l’eau (ou au whitespirit mais c’était tout de suite moins sain.). Fort heureusement pour eux, les rumeurs (parfaitement pas fondées du tout – ou peut-être un peu) concernant leurs activités à l’honnêteté plus que douteuses étaient restées bien sagement cantonnées aux rues pavées de Vienne et dispersées au gré des vents nordiques.
On évoquerait encore longtemps autour d’un mauvais verre que les Viatcheslav auraient pu faire bon usage du don qui coulait dans leurs veines s’ils n’avaient pas eu pire poison dans leurs artères que la cupidité. Voir l’avenir, en offrir une partie aux demandeurs, garder le plus intéressant pour soi. Se débrouiller pour inventer une histoire, que le tout soit crédible. Recommencer. Jusqu’à ce que la Mafia Russe ne vienne vous menacer de vous couper la langue. Et là, vous changiez de ville ou, en l’occurrence, de pays.
Longtemps, la crainte de se voir rattrapé par leur réputation peu reluisante avait flotté au-dessus des Viatcheslav, peur de l’opinion, paranoïa latente d’un regard un peu trop appuyé. Mais elle s’était effacée au profit d’une assurance crasse, la fierté de ceux que l’on regardait désormais comme les sauveurs d’une poignée de gamins enlevés, des prédicateurs des carnages à qui l’on devait d’éviter « le pire ». Etrange dualité des arnaqueurs étrangers farouchement indépendants devenus soudainement soldats d’une nation qui n’était pas forcément la leur.
Le don à l’utilité reconnue, enfin (autre que celle de se remplir les poches en se jouant des Volks). La voyance au service des populations plutôt qu’à celui de leur bourse et la réputation enfin restaurée. Ou créée, à voir.
Alors Loukian est heureux qu’on l’observe depuis qu’il est entré à Poudlard. Il est heureux que les regards se tournent vers lui lorsqu’il entre dans une pièce comme s’il avait survécu à un Avada Kedavra. Il est heureux qu’on lui pose des questions à la con telles que « Eh, Loukan –oui, parce que personne ne sait prononcer son prénom correctement, la prononciation varie tous les jours- t’as pas eu une vision sur les prochaines questions du devoir d’Histoire de la Magie, par hasard ? ». Qu’est-ce qu’il en sait, lui, hein ? Ils croient tous à l’hérédité du don, la transmission dont personne ne parle mais à laquelle tout le monde pense. Parfois il se met à fixer son bol de céréales comme s’il lisait l’avenir à l’intérieur. Ca n’est rien d’autres que des mensonges, des prédictions sibyllines interprétables à l’envi comme il a vu sa mère en faire si souvent. Jeux d’enfants, débilité adolescente qui ne va jamais loin, le mensonge au bout des doigts et la fable dans le sang.
Il sent l’assistance pendue à ses lèvres, la fébrilité de l’attente, les respirations retenues.
« Les visions ne se commandent pas vous savez ! » qu’il tente de justifier un peu vainement pour qu’on lui lâche le slip. On murmure qu’il n’est qu’un charlatan, que son don n’est que mensonges. Effectivement, il ment. Depuis son entrée à Poudlard, en fait.
Mais pour une fois qu’il avait l’honnêteté au bout de la langue, il en paie le prix. Le don, il ne l’a pas et pourtant, Loukian le cherche. Il s’est jeté sur des objets, baigné dans les eaux froides du lac de Poudlard, allant jusqu’à danser nu dans un cimetière avec une culotte de sa mère sur la tête. Depuis quatre longues années il cherche à le provoquer. Et toujours rien. « Ok ! Attendez. Je vois... Je vois des dragons ! Et la Hongrie ! » Il ne sait pas pourquoi c’est sorti, comme ça, tout seul, mais la forme lui plaît bien. Ca n’a rien d’une prédiction, c’est ce qu’il a lu à la dérobée dans le carnet du prof la dernière fois qu’il était en retenue avec le concierge (après avoir transformé deux Premières Année en poussins géants de façon tout à fait fortuite). Il laisse le message à leur interprétation et s’en fiche pas mal qu’ils le croient ou non. Il pourra toujours mettre ça sur le caractère hasardeux des prédictions ou reporter la faute sur les caprices des astres. Après tout, il était sûr de l’avoir vu, pas sa faute si quelqu’un avait modifié le plan astral en évitant de marcher sur un chewing-gum.
Orgueil.

(1977) Million Eyes x On le regarde mais on ne l’admire plus. On lui crache au visage, on l’incendie des prunelles. Il n’aime pas ça, Loukian. Toute sa fierté est partie en lambeaux. Il a cessé d’espérer le don qui n’est jamais venu en six années, il en craint désormais l’arrivée. Le Russe redoute l’éveil en sursaut et les visions qu’il n’aurait pas choisi. Il a cessé de respirer au rythme des affaires chez les aurors. Une erreur. Une seule. Et ils étaient devenus des parias, responsables de la mort de toute une escouade, les orphelins, les veuves, les martyrs de la nation sorcière britannique.
Lorsque Loukian a demandé à sa mère « pourquoi » elle lui a simplement répondu que les plans astraux étaient capricieux. Il a gloussé. Comme le con qu’il est, il a gloussé. Parce que c’est un peu la réponse qu’il a toujours donné à ses camarades mécontents d’avoir révisé les mauvaises questions. Sauf que cette fois, la réponse était d’une sincérité désarmante.
Il avait plongé ses yeux ambrés dans les prunelles de Kira, les prunelles qui s’étaient subitement éteintes lorsque la missive rouge carmin était arrivée. Echec de la mission, bilan lourd. Elle s’était écroulée et son monde avec. Loukian n’avait plus jamais réussi à la relever. Elle avait finalement disparu. Lassée de voir sa devanture tagguée par la haine de l’autre. De voir les yeux se braquer sur elle, sourcils froncés pour son accent butant sur les R les plus aigus, doigts pointés et murmures excités. Lui, il a appris à effacer son accent. Il a un peu honte de son nom et fait de son mieux pour le taire lorsque c’est nécessaire.
Et puis il y avait le Don. Celui qu’on avait encensé pour son utilité et que désormais on haïssait. Celui que tout le monde dénigrait désormais mais auquel, lui, il avait toujours cru, en dépit du fait qu’il ne soit pas sien. Il donnerait tout pour faire en sorte que le chacun y croie encore. Il s’acharne, il s’époumone et puis il ment, surtout. Des petits riens qui s’échappent seuls de ses lèvres. Quelques prophéties idiotes, des choses qu’il voit, qu’il entend, des choses bien réelles et qu’il n’oublie pas, jamais.
Son cerveau est plein d’instants dérobés, de moments fugaces volés aux autres au détour d’un couloir. Leur vie, pas la sienne, ces histoires qu’il leur vole un peu pour bâtir la sienne et remplir peu à peu le vide. Les époques s’entremêlent. Passé, présent, futur. Le temps n’a plus de sens et le Russe a fini par l’accepter. Il vit à son propre rythme, celui de la colère et des regards agacés, des phalanges blanchies et des têtes baissées.
Ca siffle à l’autre bout de la table. « Alors, Viatcheslav, tu me prédis la victoire de ton équipe de Quidditch ? Histoire que je sois sûr de parier sur l’autre. » Ca chuinte et ça part dans un rire grinçant. Il ne répond pas de suite, baisse le regard sur ses mains, fixe ses doigts entrelacés, empêchant un poing malheureux, les phalanges de s’enrouler autour de sa baguette pour laisser claque le sort plein de haine. Une seconde. Deux secondes. Trois. L’index accusateur se pose sur un élève au hasard, un Poufsouffle passant derrière le fauteur de troubles. « Il va crever.  » qu’il lâche dans un souffle sybillin avant d’étirer un rictus aiguisé. « Comme j’ai toutes les chances de me tromper, ça retombera peut-être sur toi. Qui sait.  » Il ment, de l’attitude aux mots pleins de fiel, le petit jeu ne l’amuse plus. Il ment quand il reprend l’air innocent qui a toujours été le sien, redresse l’échine et fixe l’horizon comme s’il avait un avenir radieux.
Un souffle agacé s’échappe de ses lèvres, glacé comme les steppes de Russie. Son regard croise celui de sa sœur et les deux se détournent dans un même mouvement. Ils n’ont jamais été vraiment proches, trop différents, sans doute. Elle a toujours trouvé son petit frère trop fantasque pour la réputation de la famille. Trop proche de l’esprit du clan originel, peut-être, alors qu’elle s’efforçait de lui donner ses lettres de noblesse, en travailleuse acharnée. Maintenant qu’ils sont tous les deux dans la fange, ils se déchirent plus qu’ils ne le devraient, leurs colères résonnent, écho malheureux sur les murs de Poudlard. Alors ils ont cessé de se fréquenter.
Ca le blesse, un peu, mais il n’ose pas le dire. Il préfère extirper de son sac un faux sourire et une collection de sels de bains colorés, promettre à ses camarades toutes sortes d’idioties qu’il s’évertuera à réaliser. Mentir quand soudainement toutes les personnes ayant pris un bain se retrouveront d’un bleu roi magnifique pendant des jours. Inventer autre chose, recommencer.
Il a dans sa poche des inventions débiles, des idées qui s’entrechoquent, objets moldus modifiés et blagues amères. Il a dans sa poche des idées dont on se moque, qui le font rire lui-même. Et d’autres… Des plus secrètes, des plus violentes.
Mascarade.

(1978) The Greatest x Le kakapo se fraye un chemin jusqu’à son sorcier, caquetant et claquant du bec avec un plaisir non dissimulé à l’agacement visible qu’il suscite. « Tu sais très bien que ça ne marchera pas si tu n’ajoutes pas une touche de dictame. » Le conseil résonne dans son crâne et Loukian balaie la suggestion d’un geste irrité. Bien sûr qu’il le sait mais il refuse de se laisser dicter une recette par un perroquet géant qui s’accouple avec tout ce qui semble gros et vaguement rond. Ils s’entendent peu mais se complètent sans mal. Richard III le Glorieux, puisque c’est son nom et qu’il insiste lourdement pour qu’on le prononce dans sa totalité, contrebalance l’humeur sombre, fait renaître le Loukian des années passées. Il réinvente l’histoire, ment, conseille et atténue les démons. « Si tu ne mets pas de dictame, ça va encore exploser au moindre contact avec l’eau. » Répète l’insolent animal, s’attirant un regard atterré de la part du Russe. « Et tes clients perdront le goût pendant deux semaines. Mais c’est toi qui vois. » Loukian secoue la tête et tend la main vers le dictame. Rick a beau avoir fait irruption dans sa vie depuis seulement quelques mois, le Russe lui reconnaît peu à peu une existence légitime, malgré les grognements agacés opposés aux caquètements amusés du volatile mégalo.
Avec lui, pourtant, il laisse peu à peu tomber les idées de vengeance solitaire, remplace la colère par une soif de succès. L’ambition efface la froide vendetta. La loi du talion disparaît, lentement mais sûrement. Il ne ment plus vraiment quand il sourit.
« C’est peut-être le but… Tu sais, le bal du Printemps approche… » Il roule des yeux innocents et un grand sourire lui fend le visage.
Poudlard a de nouveau des couleurs sous ses prunelles. Vert, bleu, jaune. Plus de gris, plus de carmin. Il est grand, Richard III le Glorieux. Vraiment grand.

(1978) Find a way x Il a inventé la beuglante à tête chercheuse pour elle. Parce qu’ils ne se parlent plus et qu’elle ne répond pas à ses lettres. Il se dit que si l’enveloppe rouge la poursuit dans tout Londres en hurlant son message, elle devra bien y répondre, ne pourra plus l’ignorer. Et peut-être que s’il adressait une lettre à Kira, elle lui parviendrait, où qu’elle soit, quoi qu’elle fasse. Il a inventé ça pour elles, en fait. Mais ça n’a pas marché. Les lettres pour Kira sont revenues, elles l’ont même poursuivies dans tout Poudlard en meuglant les premières lignes en boucle, si bien qu’il a dû les faire brûler sur place. Plus précisément, il les a pointé d'un sort quelconque et elles lui ont explosé à la gueule. Il en a encore les oreilles qui bourdonnent. Il suppose que sa sœur a dû faire pareil avec les siennes. Il a fait ça pour elles mais ça n’a pas marché.  Juste pas marché.
Alors il ment de nouveau. Il s’envoie des courriers à lui-même. De sa sœur, de Kira, de son père. Il s’invente les messages qu’il aimerait bien recevoir. Parce que ça fait con, d’être tout seul.

(1979) Seven devils x Belize est belle, sous le soleil d’Amérique Centrale. Pour oublier qu’ils étaient simplement parqués suite aux tristes évènements de Mai. Belize était belle jusqu’à ce qu’elle se teinte de carmin et que les hurlements remplacent les rires.
Réveillé par le fracas, la panique lui enserrant le palpitant, le Russe avait un instant jeté un regard sur les alentours, ses compagnons de chambrées et les lumières traversant les volets. Mauvais.
Sous sa forme de renard, Rick avait craché, grondé face à la menace et Loukian avait cillé. Il n’avait plus vu le zorro depuis des mois et s’en portait bien. Parce que Loukian allait bien.
Puis rien n’allait plus. « Tu dois pas rester là, Lou. » Jappe le canidé, les babines férocement retroussées. Il hoche la tête, ne discute pas. Pour une fois, dirait Rick s’il en avait le temps.
Les phalanges du Russe s’enroulent sur sa baguette, à la hâte il attrape son sac avant de plonger dans le chaos.
Du sang, des cris, partout. Les éclairs fusent sans qu’il ne puisse les arrêter. Des blessés tombent. Il joue du poignet, essaie de dégager du temps pour la fuite.
Ses yeux croisent des regards qu’il déteste et la voix pernicieuse siffle de les abandonner à leur sort. Vengeresse, traitresse. Il prend sur lui, déglutit et s’arrête.
Il regrette dès qu’il sent un sort traverser son omoplate, lui déchirer l’épaule.
Il y a du sang sur le sol, du sang sur ses doigts. Il ne saurait dire s’il s’agit du sien. Probablement.
Dans ses prunelles se gravent les dernières images de la fin du monde. Il ne les oubliera pas, il n’oublie jamais.

(1979) Void x Il y a des gens autour du lit à côté du sien. Des filles plus précisément. Il envie cette silhouette allongée qu’il observe de loin. Pas besoin de dire un mot, le gars. Inconscient et il a quand même des proches pour le visiter. C’est con, mais il est jaloux. La belle au Bois Dormant s’appelle Luis. Il l’a entendu, comme ça, à la dérobée et il trouve que c’est un prénom particulièrement merdique.
Posé comme un prince sur son oreiller, Richard III Le Glorieux darde un regard aiguisé sur les inconnus, des idées plein la tête.
Avant même que le Kakapo n’ait pu sortir une connerie, il se redresse et lâche quelque chose ressemblant à un « salut » assorti d’un sourire un peu idiot.
Le reste est flou. Il suggère probablement à l’une d’elle d’embrasser Luis pour qu’il se réveille.
Il sourit.

(1981) Wolf x « Tu ne vaux pas mieux qu’un sang de bourbe, Viatcheslav. » Phalanges blanchies, il ne répond pas, tourne les talons avant que les choses ne prennent un tournure non souhaitée. Avant même qu’il ne s’en rende compte, le renard est de retour. Il ne devrait pas, Loukian a tout fait pour enfouir la colère montant dans ses artères. Mais il est là. Ses doigts se sont enroulés dans la fourrure rêche de l’animal pour le serrer. Fort. Toujours plus fort, de peur qu’il ne disparaisse. Il y a eu la peste, il y a eu le Poudlard Express. Et Loukian a peur de perdre les choses physiques auxquelles il tient. Le temps passé au chevet de ses amis n’a fait que renforcer cette peur latente. Alors il s’accroche, tient bon et redouble d’effort. Il renversera le sort, trouvera des solutions à tout.  En attendant, il a accepté de se plier au marquage obligatoire et autres absurdités qui régissent la société sorcière.
Quelques secondes de silence et il se redresse. Rick reprend sa forme de kakapo rieur. « Tu le finis ton marécage portatif pour leur faire la peau ou on doit encore attendre Madame la duchesse Loukian daigne revenir sur terre ? » Le ton incisif lui arrache un sourire placide. Il va mieux.


Dernière édition par Loukian Viatcheslav le Dim 20 Nov - 1:40, édité 9 fois
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 3:55 (#)
J'sais pas qui ta corrompu mais bravo a lui, bienvenue a toi Brille
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 4:18 (#)
Bienvenuuuuuuuuuuuuuue Han! Han!
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 9:15 (#)
Potté Merci à vous deux !
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 9:49 (#)
Je vais discrètement sortir EXPRÈS mon petit yuv pour toi, tiens

Bienvenue GAGA Bon courage pour le reste de ta fichette! Han!
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 9:53 (#)
Oh. Ooooohhhhh Han! Devondfbgfbgtd
Jovexunlien Han!

Bienvenue Han!
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par O. Jill Peverell, Ven 11 Nov - 10:28 (#)
Welcome et merci à celui/celle qui t'a corrompu, ce cher Loukian me semble plein de promesses  Han! Richard III le glorieux HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 10:39 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 11:14 (#)
OMGGGGGG bave Bienvenuuuuuuue Han!

J'adore ton perso HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 11:28 (#)
devon Chou
réserve-moi une place, je viendrais te réclamer un lien jaredditoui bienvenue sur bp sinon! Daengelo
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 13:35 (#)
Mais c'est qu'il est mignon ce garçon hihi
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche cute
Euphrasie Malefoy
admin - i don't want just a memory
Euphrasie Malefoy
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Euphrasie Malefoy, Ven 11 Nov - 13:53 (#)
Ce personnage a l'air d'être fort intéressant hihi
Bienvenue sur le forum, et amuses-toi bien love
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 14:53 (#)
Devoooon Han! ton perso à l'air bien marrant hihi
Bienvenue cute
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
par Invité, Ven 11 Nov - 15:32 (#)
ooooh, réserve-moi un lien ** devon bave
bienvenuue sinon ! cute
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Message Re: Loukian # I never was too good at following rules
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Loukian # I never was too good at following rules

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