BELLUM PATRONUM


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there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
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Message there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 16:20 (#)
Beatrix
Dilleachta
ft. Amy Adams
sang-mêlé
42 ans
veuve
hétérosexuelle
directrice de l'éducation nationale sorcière
patronus
pro-mangemort
crédit images
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À propos
Nom: Son nom, il n'est pas celui de ses parents. Elle est la première de sa lignée, une lignée qui se voudra fière et forte. Elle ne s'est pas donnée son nom, on lui a attribué lors de sa vie dans la rue. Dilleachta, c'était ainsi qu'on l'appelait. L'orpheline, celle qui était effrayante et menaçante. La sorcière.  Prénom: Seul reliquat de sa mère c'est ce prénom. Encore aujourd'hui il lui semble entendre sa génitrice l'appeler, l'entendre prononcer ce prénom peu commun. Béatrix.  Âge et Date de Naissance: 42 ans avec une nouvelle bougie chaque 4 février.  Nature du sang: Sa mère était une sang pure. Une femme d'une de ces 28 familles fière de leurs origines. Beatrix n'a jamais su l'identité de sa mère, il se pourrait qu'elle ait été une Black, une Lestrange ou encore une autre de ces familles indignée par l'impureté. Et ça, c'est une certitude. Car Beatrix est l'erreur d'une nuit, l'erreur d'un dérapage avec un sang de bourbe. Situation familiale: Veuve depuis déjà deux ans, elle n'a qu'une seule fille. Une fille de seize ans avec laquelle elle ne s'entend pas très bien. Miroir du Rised: Beatrix n'a jamais cru que le miroir du rised fonctionnait. Au contraire, elle a toujours dit que c'était une manipulation ou une grosse arnaque. Car d'après elle, elle ne manque de rien. Argent et pouvoir. Voilà les deux seules choses qui l'ont toujours intéressées. Et pourtant, lorsqu'elle s'approche de cette glace elle aperçoit son défunt époux. Cet homme qu'elle croyait n'avoir jamais aimé, elle n'arrive toujours pas à se rendre compte qu'elle a éprouvé certains sentiments à son égard.  Epouvantard: Son épouvantard, c'est Dieu. Le Tout Puissant. Elle l'admire comme elle en a peur. Peur de son jugement, de ses punitions. Alors elle ne le combat pas lorsqu'il apparait. Prononcer le mot "Ridiculus" devant le Seigneur est blasphématoire si bien qu'elle subit. Composition de la baguette magique:  D'un bois de charme qui trahi l'obsession de l'irlandaise ainsi qu'un coeur en ventricule de dragon, cette baguette de 22 cm n'a jamais quitté la sorcière, pas même lorsqu'elle dort.   Emploi: Ancienne Serpentard, Beatrix a obtenu son diplôme en Enseignement magique spécialité éducation avec les félicitations. Ancienne préfet en chef et pendant deux ans membre de l'équipe de quidditich de sa maison - arrêtant ce sport violent pour des raisons évidentes d'hygiène - elle a toujours brillé dans toutes les matières et aujourd'hui encore elle a réussi à gravir les échelons pour tenir en ses mains la discipline et l'ordre des sorciers de demain. Animal de compagnie: Beatrix ne supporte pas les animaux, les trouvant répugnants et sales.
Caractère
Elle croit en Dieu. L’une des choses les plus importantes à savoir sur Beatrix c’est son amour pour le Tout Puissant. Elle est persuadée que les sorciers sont les protégés de Dieu, qu’Il leur a accordé à chacun un don qu’ils doivent chérir et qu’ils doivent utiliser pour exterminer ceux qui s’opposeront à eux – soit les moldus – Elle est totalement sûre que Voldemort se trouve être une sorte de prophète que Dieu a envoyé sur Terre pour prêcher la bonne parole et délivrer le peuple sorcier de la suprématie moldue, comme Moise avec les Juifs. Son amour pour Dieu est parfois effrayant. Elle n’en est pas à se convertir pour aller s’enfermer dans un couvent – quoique elle en serait capable si elle ne se sentait pas obligée d’agir pour que le monde sorcier survive. Aussi, on notera que Dieu est le seul « être » qu’elle s’accorde d’aimer. Elle n’aime pas les sentiments, elle trouve que c’est une marque de faiblesse car alors on pourrait se servir de ceux qu’elle aime pour l’atteindre et ça ne ferait que la perdre – exactement ce qu’il se passe avec la disparition de sa fille en soit. Elle manipule tout le monde. Elle se sait belle et attrayante et use de ses charmes pour avoir ce qu’elle veut, mais dans le respect de la religion. Elle n’ira pas coucher avec le premier venu et n’a pas ailleurs jamais commis d’adultère. Elle respecte la religion au pied de la lettre. Elle va à la messe le dimanche et les jours saints quand bien même ce sont des moldus qui l’organisent.
Elle ne s’énerve jamais. Du moins elle ne monte jamais la voix. Son ton reste calme, presque doux et amical ce qui effraie souvent les gens étant donné qu’on ne cesse de se demander quelle idée sadique elle prépare. Elle déteste quand les choses ne se passent pas comme elle le souhaite, elle a une organisation très minutieuse de toute sa vie et de toutes ses journées et déteste les imprévus, mieux vaut donc pour vos fesses de ne pas venir la déranger. Elle a quelques tocs qu’elle refuse d’avouer, se croyant parfaite. Maniaque comme pas possible, elle interdisait à ses elfes de maison de toucher à sa nourriture ou encore au ménage. Depuis la mort de son mari, elle a renvoyé toutes les créatures et s’occupe elle-même des taches ménagères. Sa maison est donc rangée au millimètre près et s’il vous vient la stupide idée de toucher un livre, elle vous arrachera les yeux à la petite cuillère avant de nettoyer le bouquin et de le ranger à son emplacement précis. En ce qui concerne sa garde robe, c’est tout aussi froid et propre que sa demeure. Elle n’aime pas les pantalons si bien qu’elle est toujours en robe. Une coiffure sans aucune mèche qui dépasse et des habits sans aucun pli. Elle pourrait passer des heures devant son miroir pour obtenir le résultat parfait. Et pourtant, lorsqu’on la voit la première fois on ne pourrait pas imaginer quelle femme froide et détestable elle peut être. Au contraire, on la trouve charmante, souriante et serviable. Elle sert des mains d’une poigne forte et sûre qui rassure beaucoup – juste avant de se laver ensuite les mains deux ou trois fois – et le parfum qui dégage est sucrée et rappelle souvent une odeur chaleureuse et agréable. Vous comprenez maintenant comment elle arrive à manipuler autant de personnes ?
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Patronus
”Un Patronus est une projection de forces positives - telles que l'espoir, le bonheur ou le désir de vivre” Des forces positives. Beatrix ne les a jamais ressenti. Le seul échec de sa vie. Sa plus grande honte c’est bien ça. La lumière blanche qui devrait sortir de sa baguette et donner « vie » à un animal ectoplasmique n’existe pas. Car elle ne connaît pas le bonheur. Elle ne connaît pas la joie, l’amour ou encore l’espoir. Elle vit, tout simplement. Alors oui, elle est totalement hors d’elle lorsqu’elle entend parler de ces jeunes sorciers et sorcières qui sont victimes de cette maladie des patronus. Parce que c’est une tare de voir la moitié de son âme séparée de son corps, trottant à ses côtés. Beatrix laisse donc sa haine s’exprimer en soutenant le Ministre de la Magie. C’est sa vengeance contre ce sort, sa vengeance contre une magie qui ne semble pas la désirer.
Pseudo et âge: Robert47cm je vous dirai pas HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Où as-tu trouvé le forum ? arrête la voiture. ouvre la fenêtre. Allez demande à celui là, c'est où le forum que tu cherches. Personnage: Inventé jaredditoui As-tu un autre compte sur BP ?  roger Présence:  beaucoup trop régulière GNOE  Une remarque ? un indice : je suis bien un DC HOHOHOHOHOHOHOHOHHO  


Dernière édition par Beatrix Dilleachta le Jeu 16 Mar - 20:18, édité 5 fois
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 16:22 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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Ses talons frappent le carrelage. Chaque pas, chaque son fait sursauter son cœur. Il a la chair de poudre. Il l’entend arriver. Il aurait aimé lui envoyer un hibou, comme bon nombre de gens le font, mais il savait que ça aurait été pire. Elle n’aime pas les hiboux. Elle dit que ces volatiles perdent leurs plumes et sont plein de maladies. C’est toujours son assistant qui s’en charge.
Le bruit est plus fort.
Plus insistant.
Il sent son agacement dans ses pas.
Et il voit ses talons. Noirs, sobres, des escarpins d’une femme forte et classe qui se montre sûre d’elle. Elle le jauge de toute sa hauteur. Il se lève rapidement, vivement et presque maladroitement. Il se présente, lui tend sa main pour la lui serrer mais elle ne répond pas. Elle ne se présente pas, elle sait qu’il la connaît. « Que voulez-vous ? » Il tremble. Ses mains sont froides et une goutte de sueur froide vient perler le long de son front. Elle est répugnée par cet individu. « C’est votre fille Madame. » Elle ne répond pas. Son regard insistant est bien assez parlant et effrayant pour que le jeune homme baisse les yeux et continue. « Elle a disparu Madame. [/color] »

Qu’est-ce qui crée un monstre ? Une enfance malheureuse ? Des parents qui la façonnent à leur manière ? Ou bien tout simplement les terribles coups du sort ? Pour Beatrix, c’était ça, le coup du sort.

On l’avait abandonnée. On l’avait lâchement laissée sur les marches d’une grande bâtisse. Elle se rappelle vaguement du visage de sa mère, de sa main qu’elle ne voulait pas quitter et enfin de ses paroles froides et violentes qu’elle lui avait hurler. « Ne comprends-tu pas Beatrix ?! Tu ne devrais même pas exister ! Tu n’es qu’une erreur ! » L’erreur d’un coup d’un soir. L’erreur de sa mère qui couchait avec le premier venu. Cette femme, sa génitrice, elle ne la reverra jamais et quand bien même elle l’aurait croisée dans la rue, elle n’aurait su la reconnaître, son dernier souvenir remontant alors à ses trois ans.
Une femme d’église qui tenait l’orphelinat était descendue sur le perron, alertée par le bruit des cris et de l’automobile. Elle avait pris l’enfant dans ses bras et avait regardé d’un mauvais œil la voiture qui prenait la fuite. Elle lui affirma qu’elle s’occuperait parfaitement qu’elle et que « Tous les enfants de Dieu ont leur place en ce monde. » Beatrix entendu alors son premier mensonge.

En grandissant, la nature frappa la demoiselle. Elle qui faisait déjà bande à part depuis son arrivée avait été encore plus rejetée lorsque ses pouvoirs s’étaient discrètement manifestés. Elle qui était émerveillée dans un premier temps par cette magie, c’était précipitée auprès de la Sœur Amanda pour lui montrer le « don que Dieu lui avait offert ». L’euphorie, néanmoins, n’atteint pas la femme d’église qui fut horrifiée par cette scène et éloigna la petite enfant. Elle lui hurla que le mal s’était emparé de son corps et qu’il fallait la soigner. Beatrix se rappelle alors de la crainte qu’elle avait éprouvé en entendant de tels propos. Elle se rappelle avoir pleuré à chaque fois qu’elle sentait ce pouvoir monter en elle. Les enfants de l’orphelinat l’insultaient de monstre, les autres Sœurs s’éloignaient d’elle de crainte d’être contaminé par le diable. Un homme d’église fut appelé afin de soigner l’enfant maudit mais sans succès. Le prêtre affirma en comité privé qu’elle était perdue et qu’il fallait se débarrasser du « Mal »  avant qu’il ne se répande dans le monde. Beatrix, l’oreille à l’affut de la discussion, prit peur et s’enfuie, n’emportant pas même le moindre habit ni nourriture avec elle, se plongeant alors dans la dure réalité de la vie en solitaire à neuf ans.

Par la suite, c’était difficile. Sa condition devint médiocre, son physique rachitique, laissant entrevoir les os qui saillaient sous sa peau. Elle avait eu peur au début, se demandant comment elle pourrait se défendre dans un monde où elle était la plus faible. Mais la réponse lui était venue un jour qu’un homme avait tenté de s’approcher d’elle. Elle se rappelle s’être enfui face à ce vieux monsieur qui cherchait à profiter de son corps grandissant. Elle se rappelle s’être retrouvée face à un cul de sac et les mains perverses s’approchant, elle s’était débattue. Sa rage. Sa peine. Sa peur. Tous ses sentiments s’étaient mêlés ensemble pour n’en former qu’un. Son pouvoir s’était manifesté et avait projeté l’homme contre un mur. Elle avait cru que la force invisible qui l’avait alors aidée à s’en sortir était l’œuvre du divin et était alors persuadée d’être la protégée du saint esprit. Le pédophile s’était enfui, effrayé par la puissance surnaturelle de cette enfant. Mais il fallait avouer que sa puissance n’était pas infinie. Elle n’arriva plus à reproduire un tel exploit depuis ce jour, son énergie et son ignorance l’empêchant d’accomplir un nouveau miracle de cette nature. Elle se fit alors une réputation parmi les sans abris du quartier. Elle leur montrait les quelques tours de passe-passe qui nécessitaient peu d’énergie afin de leur prouver qu’elle était plus puissante qu’ils ne le pensaient. Ainsi on la laissait tranquille, on l’aidait même parfois à se nourrir ou à se loger. Beatrix Dilleachta était née.

Pendant deux ans elle a continué sa vie dans ce village irlandais. Elle se faisait un nom, suscitant la peur chez les moldus sans pour autant qu’ils ne la voient. Elle avait lancé au début des rumeurs puis des rumeurs se sont découlées des histoires. Elle était qualifiée comme une « sorcière » effrayante. On la respectait de peur qu’elle jette sa malédiction sur la petite bourgade. Un jour, qu’elle était en train de ranger son butin – des babioles brillantes – une ombre s’était faite dans son dos. « Beatrix Dilleachta je présume ? » Elle s’était retournée et avait été surprise par l’allure classieuse de l’homme qui se tenait devant elle. Elle qui avait l’habitude des villageois campagnards à leur allure pataude et sale, elle n’avait pas pu réprimer une étincelle de jalousie envers la propreté et la classe de ce personnage. « Qui la demande ? » A peine âgée de onze ans, elle se tenait là, forte et fière devant un homme qui aurait pu l’écraser d’un simple coup de pied. Son arrogance sifflait entre ses dents et elle aurait paru agaçante aux yeux de n’importe qui. Mais pas lui. D’un sourire il lui avait tendu une lettre. « D’ordinaire ce sont les hiboux qui délivrent ces parchemins mais j’ai tenu à vous le remettre en personne. » Méfiante et en même temps honorée sans savoir pourquoi, elle attrapa l’enveloppe et l’ouvrit. Chacune des phrases qu’elle lisait lui paru dénuée de sens et en même temps elle arrivait à tout comprendre comme une évidence. Sentiment étrange. « Qu’est-ce que ça signifie ? » « Vous n’êtes pas seule Miss Dilleachta. Et il me tarde de voir toutes les prouesses que vous pourrez accomplir avec un enseignement adéquat à l’école Poudlard. »

Serpentard avait été sa maison. Dès lors qu’elle était entrée dans ce château, elle avait pris enfin conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle n’était pas seule. Des mots qui réchauffaient son cœur et qui tournaient en boucle dans sa tête. Des années passées à vivre dans la rue et la voilà maintenant attablée autour d’un festin avec ses … congénères. Des gens comme elle. Un peu déçue de ne plus être l’unique « miracle » de Dieu, elle se dit que ce n’était pas plus mal et qu’elle était enfin fière d’appartenir à un groupe. Un mensonge encore que celui-là. Car alors on ne l’acceptait pas. On la traitait de clocharde, on connaissait les rumeurs qui courraient sur son dos et on l’accusait dès qu’un crime était commis dans la demeure des Serpentards. Pourtant, Beatrix restait de marbre. Froide et solide, elle répondait à ses bourreaux avec  des mots minutieusement choisis qu’ils ne s’attendaient pas à trouver dans la bouche d’une fille des rues. Elle arborait une fierté et une dignité telle qu’on finissait par la laisser tranquille. Au fil des années, quand le temps finissait son travail sur son physique, laissant apparaître son visage plus doux et son corps plus féminin, elle comprit qu’il était désormais plus facile pour elle d’obtenir ce qu’elle voulait. Son visage, presque angélique, donnait confiance à la première impression. Une confiance mal placée. Manipulatrice elle réussissait à gagner quelques bijoux précieux qu’elle gagnait à la « loyale ». Des paris, des défis. Voilà comment Beatrix occupait ses journées. Arnaquant principalement les filles du château, amadouant les garçons afin qu’ils lui offrent des cadeaux. Elle se sentait puissante, désirée et parfaite. On ne pouvait pas lui faire de reproches à proprement parler, ses notes restaient exemplaires et son comportement n’enfreignait aucune règle.

Une fois son diplôme obtenu, elle entra au Ministère de la Magie. Avide de se retrouver au plus proche du pouvoir, elle réussit à se faire embaucher d’abord en tant que simple secrétaire. Son rang était dégradant et détestable étant donné ses merveilleuses notes et le titre de préfet qu’elle avait réussi à obtenir à l’école mais elle ne s’arrêta pas là. Des rumeurs se firent entendre. Des places se firent perdre. Sa manipulation n’avait aucune limite. On accusait Beatrix de tous les licenciements qui profitaient à sa condition mais on ne l’arrêta pas, faute de preuve. Sa vie se fit dès lors plus riche quand elle devint assistante du directeur de l'éducation nationale sorcière. Elle devint encore plus voyante, encore plus rayonnante de pouvoir et d’une aura qui se voulait puissante. Un homme la remarqua alors. Classieux, charmant et de bonne famille, il s’avança à elle. Elle ne vit en lui que la richesse. Il ne vit en elle que la chair. C’était un couple sans amour mais qui se voulait fusionnel. Ils ne s’appréciaient pas mais étaient attirés l’un vers l’autre. Il l’achetait par des bijoux et elle l’amadouait par ses charmes. Il a été sa première faiblesse. Sans qu’elle ne le sache il la manipula. Il l’attira dans ses filets et réussi à se marier avec elle. Il la convint d’avoir un enfant. Elle tomba donc rapidement enceinte, donnant naissance à une petite fille. Cailin.

Il y avait eu un petit déclique quand elle l’avait sentie pour la première fois taper dans son ventre. Elle se rappelle de ce moment encore aujourd’hui. Là, assise à son bureau, gribouillant dans son journal, elle avait eu un chatouillement dans le bas de son corps. Sursautant, elle avait posé sa main sur sa peau et le contact avait été établi. Pendant quelques instants Beatrix était restée là, la main posée sur son ventre. Un moment figé dans le temps qui l’aurait faite passer pour n’importe quelle femme normale. Il était alors arrivé dans la pièce, cassant sa bulle. Jusqu’à la naissance elle n’essaya pas de rentrer une nouvelle fois en contact avec son enfant, trop effrayée par la faiblesse de ses sentiments. Ce n’est que lorsqu’on posa le bébé poisseux sur sa poitrine qu’un sourire s’était affiché sur son visage. Sincère, mélange d’amour et de soulagement. Pourtant, jamais elle ne montra à sa fille l’amour qu’elle lui portait. Stricte, elle attendait d’elle les meilleurs résultats, la perfection. Mais elle n’était en rien docile. Farouche et rebelle, elle hurlait sur sa mère chaque fois qu’elle lui faisait une réflexion. Son père était son seul allié. Alors que Beatrix avait toujours cru qu’il n’avait jamais été capable d’aimer, elle s’était rendue compte qu’en réalité il était amoureux. Amoureux de sa femme. Amoureux de sa fille. Elle s’était sentie trahie et dès lors elle restait dégoutée par son époux, ne voulant plus ses marques d’affection. « Les sentiments sont une faiblesse que tu exposes aux yeux de tout le monde Cailin, ne leur montre jamais ta faiblesse. » C’était ce qu’elle avait dit à sa fille lors de l’enterrement de son mari. Mort dans un accident de port-au-loin. Il avait été désagréable de regarder le corps, démembré et presque méconnaissable. Cailin se renferma encore plus sur elle même, fuyant sa mère qui avait dénigré l’honneur de son père en reprenant son nom de jeune fille. Mais Beatrix n’écoutait pas. Elle aurait dû. Elle aurait dû être plus douce, plus gentille et plus présente pour sa fille. Car lorsqu’elle découvrit l’attachement de son enfant aux moldus, elle ne pu retenir sa main de gifler son visage. Et enfin elle avait arboré ce visage qui effrayait tant de personnes. Celui qu’on qualifiait de fou, presque d’hérétique. Le sourire aux lèvres, les yeux grands ouverts et une étincelle d’admiration dans son regard elle avait attrapé les bras de sa fille et avait murmuré comme une douce leçon ce qu’elle tenait à lui inculquer sans cesse. « Les moldus ne sont que des êtres faibles qui nous jalousent. Ils envient nos pouvoirs et cherchent à nous détruire. Nous autres sorciers sommes les protégés de Dieu, il nous a accordé un don à chacun qui se doit d’être protégé et ceux qui seront à l’encontre de sa volonté et qui protégeront les apôtres du Mal iront en enfer. Tu le sais ça Cailin ? » Elle avait murmuré un petit « oui » entre ses lèvres, les sanglots serrant sa gorge et ses yeux étant incapables de faire face à celle qu’elle appelait « mère ». Beatrix la prit dans ses bras, caressa sa tignasse et embrassa sa tête. « C’est pour ça que nous devons rester fidèles au Seigneur des Ténèbres ma chérie… lui seul peut nettoyer ce monde de la vermine. Il est la parole de Dieu sur Terre et nous aidera à trouver la paix. » Beatrix se rappelle avoir senti sa fille trembler dans ses bras. Lorsqu’elle l’a lâchée elle s’est retournée et a couru dans sa chambre. Le lendemain elle partait pour une nouvelle année à Poudlard. Six mois plus tard, elle disparaissait.


Dernière édition par Beatrix Dilleachta le Mer 15 Mar - 18:48, édité 1 fois
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 16:34 (#)
Rebienvenue à toi Brille Pas sûre que j'ai besoin de te dire bonne chance pour ta fiche mais au cas où, bonne chance quand même jaredditoui
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 16:35 (#)
Merci HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Et attends il me reste encore la partie "à propos" et "patronus" à faire HOHOHOHOHOHOHOHOHHO /sort/
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 16:58 (#)
amy adams Chou
bienvenue Daengelo
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 17:45 (#)
Bienvenue. Haww
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 18:04 (#)
re bienvenue apparemment Chou
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Dim 12 Mar - 18:40 (#)
rebienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Lun 13 Mar - 2:04 (#)
J'suis partagée entre l'émerveillement devant ce nouveau personnage et la frustration du mystère de cet apparent DC. Du coup: Rebienvenue Brille Hen ! Brille
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Lun 13 Mar - 5:34 (#)
Rebienvenue Chou Amy + ce que j'ai déjà lu, ce personnage promet Yaaa
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Lun 13 Mar - 13:40 (#)
Jolie fiche !
Bienvenue, rebienvenue apparemment ! DYDYDYSFIYIDl
Guest
Invité
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Guest, Lun 13 Mar - 19:51 (#)
Rebienvenue ! Brille
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
Répartition : 11/04/2015
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par O. Jill Peverell, Mer 15 Mar - 8:06 (#)
Comment ça re-bienvenue Hen ! ? En tout cas ça promet grave Chou
Invité
Invité
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Invité, Mer 15 Mar - 15:13 (#)
amy GNOE Chou
(re)bienvenue parmi nous Daengelo
Euphrasie Malefoy
admin - i don't want just a memory
Euphrasie Malefoy
Répartition : 11/08/2015
Hiboux Envoyés : 1420
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Euphrasie Malefoy, Mer 15 Mar - 15:14 (#)
OMG OMG OMG.
Bref Jotem. Et tu me verras débouler dans ta boîte à MP très bientôt, je surveille ta fiche wesh Hen !
Bon retour Brille
Contenu sponsorisé
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Message Re: there are no strings on me — Beatrix Dilleachta
par Contenu sponsorisé, (#)
 

there are no strings on me — Beatrix Dilleachta

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