Nom: Black, toujours pur. Prénom: Viktor, le prénom du grand-père paternel d’Icarius Black. Maximilien , un prénom aux racines latines qui ne signifie rien de moins que le plus grand. Âge et Date de Naissance: Vingt-trois ans, né le trois octobre. Nature du sang: Il ne devrait pas être nécéssaire de lui poser ce genre de question puisque c'est un Black. Pur, toujours pur. Situation familiale: Maximilien vient d’une famille plutôt nucléaire. Ses parents sont aimants. Ils sont attentionnés et n’ont toujours voulu que le meilleur pour leurs enfants. Ils sont partout en tout temps voir trop. Bien que leurs intentions soient louables, il n’en demeure pas moins qu’ils sont parfois, même souvent envahissants, voulant tout contrôler, jusqu’à la fréquentation de leur marmaille. Ils ne voudraient surtout pas que leurs enfants ne fréquentent la mauvaise classe au risque de se laisser influencer par celle-ci.  Icarius Black est un homme avec une brillante carrière médicale, il véhicule les valeurs de sa famille avec discrétion et a tendance à se montrer plutôt neutre vis-à-vis les moldus, probablement parce qu’il en voit passer beaucoup comme médecin et sait que anatomiquement parlant il n’y a aucune différence entre les né-moldus et les pur-sang, au grand désarroi de sa femme qui le somme sans arrêt de faire attention à ses paroles devant les enfants. D’ailleurs, sa femme, Antigone Black, née Lestrange, est une femme de caractère qui opère dans le domaine juridique où elle se donne avec acharnement. C’est une femme qui sait quand c’est le temps de parler et quand il vaut mieux se taire. En réalité, elle n’est pas non plus complètement contre les né-moldus, mais n’ose pas déroger de son éducation. La relation de Maximilien avec ses parents est plutôt bonne bien qu’il ait toujours l’impression de ne pas être à la hauteur de leurs attentes.

Il a également deux sœurs ainées. Sa relation avec la plus jeune des deux, Iris, a toujours été douce et empreinte de confiance. Bien qu’il n’ait jamais été vraiment très proche de celle-ci, il a quand même pu bénéficier de son amour fraternel. Elle est malheureusement décédée dans l’accident de train à la rentrée de 1980. Maximilien ne s’est pas encore remis de cette perte. Ça lui fait au moins ça en commun avec l’ainée de la famille Moïra. Sa relation avec celle-ci est depuis le plus loin qu’il se rappel des plus terribles. Elle prend un malin plaisir à lui faire du mal autant sur le plan physique que psychologique. Max n’a jamais compris ce qu’il avait fait pour mériter pareil cruauté, mais avec les années, il s’est résigné et accepte sa méchanceté non pas sans protester.

En ce qui a trait au reste de sa famille, il a bien sûr un large éventail de cousins, cousines, tantes et oncles d’origines pures.  Toujours pur, c’est le lourd fardeau que transmet les Blacks de génération en génération. Le moindre écart de conduite vaut à la descendance directe une exclusion définitive de la famille. Dernièrement, Maximilien à découvert que sa famille devrait faire parti des exclus. Avec son demi-frère au sang-mêlé, il a bien beau être le résultat de l’histoire d’un soir, il n’en est pas moins un sang-mêlé qui devrait porter le nom de Black. D’ailleurs techniquement il est aussi son ainé et devrait donc être l’héritier de la famille bien qu’il ait été fait dans illégitimité. Maximilien pourrait se sentir soulagé de pouvoir se débarrasser de ce fardeau qu’il porte depuis la naissance, pourtant il ne peut s’empêcher d’être inquiet. Par les temps qui court, mieux vaut avoir un camp, ce n’est pas le moment d’être entre deux murs.
 Miroir du Rised: Directeur de Sainte-Mangouste, il a au bras une femme magnifique qui est visiblement tendrement amoureuse de lui, avec quelques enfants bien qui jouent amicalement entre eux, il respire la fierté et le calme. Épouvantard: C’est une cage. Une cage dorée qui porte son nom accompagné du titre de bête de foire. Rien ne l’effraie plus que de perdre le contrôle au point où il ne pourrait plus reprendre sa forme et finir comme animal étrange dans un cirque moldu…   Composition de la baguette magique: Vingt-et-un centimètre, rigide, bois de chêne avec en son centre un crin de licorne.  Études suivies: Cinquième année du cycle secondaire en médecine magique, sous cursus médicomagie avec comme cours optionnel l’Occlumencie. [/url]Animal de compagnie: Au manoir de ses parents, il a un lévrier répondant au nom de Thésée. Techniquement il appartient à toute la famille, mais comme personne n’aime les animaux à l’exception de Max, il aime bien dire que c’est son chien.

À la fois m’as-tu-vu et effacé. Il sait quand il est temps d’être discret et quand il est temps de se faire remarquer. Il a l’habitude de s’adapter aux gens, c’est d’ailleurs l’une de ses grandes forces. Malgré tout l’amour qu’il a reçu de sa famille, c’est comme s’il n’en avait jamais assez. Maximilien aime être apprécié par les gens qui l’entourent. Si vous ne l’aimez pas, c’est forcément qu’il y a quelque chose qui cloche. La haine que sa grande sœur lui voue depuis sa naissance l’a détruit intérieurement. Il se sent cassé. Comme un vase de terre qui n’arrive jamais complètement à être rempli. L’annonce du bâtard est venue renforcir cette impression et ce goût amer qu’il a de l’amour. La majorité des mariages autour de lui sont des mariages arrangés et sans amour, ses parents inclus. Il a donc fait son deuil des contes de fées depuis longtemps.

Maximilien aime être le meilleur, le plus brillant, le plus fort, il accepte mal la défaite et voit souvent de la compétition là où il n’y en a pas. Il aime également les défis, les acceptants parfois avec un peu trop d’impulsivité. On lui reproche de se mettre dans le pétrin, mais en réalité, il finit généralement par trouver des avantages à tirer de ses mésaventures. Il est positif comme individus, même en période de deuil, il semble garder le moral. Il est difficile de dire comment il se sent vraiment. Avec les années, il est passé maître dans l’art de faire voir ce qu’il a envie qu’on voie de lui. Son don de métamorphomage lui a longtemps nui, faisant de lui une boule de Crystal à travers laquelle tout le monde pouvait voir ses émotions. Maintenant il ne montre plus que ce qu’il a envie de montrer. Terminé l’époque de la chevelure arc-en-ciel, enfin presque. Il lui arrive encore de perdre le contrôle et de voir sa chevelure se transformer contre son gré. L’émotion vécue à ce moment doit être puissante.  

La plupart du temps, il a le contrôle. Il a plusieurs années d’entrainement et comme il se soucie beaucoup de ce que pensent les gens autour de lui, il ne voudrait pas qu’on le juge.  C’est aussi dans cet état d’esprit qu’il est à la fois un élève modèle et doué. Il aime être apprécié de ses enseignants pour l’utilité que ça peut représenter, mais également pour le sentiment qu’il en retire. Celui d’être l’élève sur qui les autres devraient prendre exemple.

Jamais il n’était parvenu à effectuer ce sortilège reconnu pour sa difficulté. En réalité, il n’avait même jamais essayé. Il ne ressentait pas le besoin de vivre un nombre incalculable d’échecs avant de parvenir à ses fins. Avant la veillé de Noël 1978, Maximilien n’avait aucune idée de la forme que pourrait bien prendre la brume argentée. Il s’était posé la question, à savoir quel animal pouvait bien le représenter, mais il avait la certitude qu’il ne le saurait pas avant encore plusieurs années. Il fut surpris de voir sa baguette exécuter seule le sortilège et encore plus de voir la brume prendre la forme d’un animal de chair. Lorsqu’elle apparut pour la première fois en cette soirée d’hiver, Lyvia prit la forme d’un rhinopithèque de roxellane. En fait, à leur rencontre, Max se contenta de croire qu’il ne s’agissait que d’un singe roux au visage bleu auquel on avait oublié de mettre un nez. Avec quelques recherches, il finit par apprendre que c’était en fait une espèce de singe plutôt rare que l’on retrouve uniquement au centre de la Chine. Un animal extrêmement social qui vit en hiérarchie et qui, malgré ses airs féroces avec ses longs crocs aiguisés, est en fait un primate somme toute pacifiste et surtout végétarien. À moins d’être attaqué, ce n’est pas un animal qui lancera les hostilités contrairement à beaucoup de macaques qui sont plutôt espiègles et mesquins.

Sur le moment, Maximilien ne savait trop quoi en penser. Il trouvait étrange d’avoir cet animal qui le suivait en permanence et encore plus étrange le sentiment de déchirure qu’il ressentait lorsque celui-ci s’éloignait trop de lui. Curieux de voir jusqu’où leur lien pouvait aller. Il essaya à quelques reprises de se séparer de celui-ci, mais forcé d’admettre qu’il n’avait pas la capacité physique et mentale d’endurer de telles souffrances, il arrêta rapidement l’expérimentation. Sa curiosité ne surpassait pas son endurance à la douleur. Avec le temps, il s’attacha à cet animal qui, en réalité, était une partie intégrante de lui. Avec sa bonne humeur et ses singeries, Lyvia était le parfait reflet de son sorcier.      

Lors de la peste des patronus, il eut à peine le temps d’être touché par la maladie que déjà on trouvait un remède. Ces longs mois où tous ceux qui  l’entouraient tombaient malades lui semblèrent une éternité pendant laquelle il avait l’impression d’être sous le joug des épées de Damoclès. La peste passée, un autre drame vint frapper son entourage. La mort de sa sœur avec l’accident du Poudlard Express. Lorsqu’il apprit la nouvelle, son patronus se mit dans une colère sans nom et se prit pour la première fois une forme qui était jusqu’à présent inconnue de Maximilien. Celle d’un énorme ours polaire. L’immense ursidé au pelage blanc comme la neige avait l’air à la fois féroce et pitoyable à travers sa peine. C’est aussi l’un des rares moments où Max a perdu le contrôle de ses pouvoirs et ses retrouvés la chevelure et la peau grise comme un ciel nuageux.
En vérité, Lyvia ne contrôle pas ses changements de forme. Elle est plus souvent qu’autrement un singe, mais lors d’émotion forte, il lui arrive de prendre la forme de l’ours. Cet animal solitaire qui est capable de férocité comme de grande tendresse à l’égard des siens.