Nom:Malefoy, une famille patriarcale où l’apparence compte d’avantage que tout le reste. Prénom: Si certains parents choisissent le prénom de leur progéniture pour la mélodie qu’elle évoque à l’oreille, d’autre l’appose à leur enfant comme un vœu ou un don de caractère. Comme si celui-ci était le reflet de la personnalité du petit être. C’est dans cet état d’esprit qu’Hécate a choisi Kallistos. Prénom d’origine grecque qui ne signifie rien de moins que le plus beau. Un nom soigneusement choisi, il allait hors de tout doute, sortir du lot avec sa chevelure de jais, enfin, pour un Malefoy. Andrew, prénom à l’origine celte qui signifie courageux et viril, prénom choisi par son père qui espérait à tout le moins qu’il hériterait de ces qualités faute de l’apparence de la famille. Âge et Date de Naissance: C’était un vendredi 13 par un soir de décembre 1958 où le ciel était immaculé, pas un seul nuage à l’horizon. Ce qui lui donne actuellement vingt-quatre ans. Nature du sang: Bien que son père ait longtemps pensé le contraire, il est pourtant bien un sang-pur. Un descendant tout à fait légitime de la grande famille des Malefoy. Situation familiale: Lycos Malefoy marié de force à Hécate Malefoy, née Rosier. Il était beaucoup plus âgé qu’elle à l’époque, mais quelle importance. L’important était que la jeune femme avait elle aussi une longue chevelure de blé sans l’once d’une autre couleur. Elle donnerait des enfants parfaits, rien de moins que ce que méritait un Malefoy. D’ailleurs elle lui donna une magnifique fille au teint clair et à la chevelure dorée. Malheureusement elle eut également trois garçons aux mêmes teintes qui n’arrivèrent pas à terme. Elle était en train de perdre espoir quand enfin les jumeaux arrivèrent. Le premier qui sorti était une petite fille, blonde comme le blé, Kassia. Et au grand bonheur du couple, Kallistos montra le bout de son nez. Avec sa chevelure en bataille, on voyait déjà que ses yeux seraient également foncés. Dès les premiers jours, son père accusa Hécate d’adultère. Sa fille ainée alors âgée de 5 ans prit à son tour son petit frère en grippe le traitant comme une vermine toute sa vie. Contrairement à ce qu’on connait des jumeaux, Kassia emboita le pas de l’ainée cherchant ainsi ses faveurs et traita son frère avec dédain sans égard à leur lien. Moïra ne l’a jamais aimé, bien qu’elle ne sache expliquer pourquoi, elle n’a même jamais pris la peine d’apprendre à le connaitre. Quand à Kassia, avec l’entrée de Moïra à Poudlard, s’est retrouvé seule avec son frère et le duo s’est découvert nombre de points communs. L’image du couple de jumeau est devenue une réalité. D’ailleurs, au premier été de vacance de Moïra, elle fut plus qu’offensée de constater la chimie entre les jumeaux. Malheureusement ça ne dura pas puisque Kassia a perdu la tête suite à la peste des patronus. Elle y fut interné un an et on raconte qu’elle aurait simplement arrêté de respiré, mais Kallistos n’y a jamais cru. Miroir du Rised: Zephira, heureuse et en santé. Avec toute sa tête et toute son âme en une seule et même pièce. Epouvantard: Il débute par une simple goute sur le sol et prend de l’ampleur petit à petit. Puis en l’espace d’un instant, il passe de simple flaque à océan déchainé. L’eau, cette grande bleue qui est à la fois nécessaire à la vie, mais qui peu la reprendre. Cette grande égoïste qui ne fait qu’un prêt. Composition de la baguette magique: 25 centimètres en bois de chêne avec en son centre, un crin de licorne. Autant vous dire qu’il ne se vente pas de sa composition. Études suivies: Il est à Poudlard depuis maintenant douze ans. Douze longues années pendant lesquels il a terminé ses études de premier cycle pour entrer en médecine magique. Il est maintenant à sa cinquième et dernière année de deuxième cycle médicomagie avec comme cours optionnel l’occlumencie. Animal de compagnie: Aucun, quel intérêt d’avoir une telle responsabilité.
Caractère
Bien que son père ait toujours douté de sa légitimité, sa mère trouve qu’il n’a rien à prouver à personne. En effet, à l’exception de sa grande empathie et de sa chaleur qui viennent sans équivoque de sa mère, Kallistos à tout de son père. Son arrogance, sa fierté, son tempérament parfois discret et à d’autres occasions dangereux. Il donne aussi l’impression d’avoir un immense sentiment de supériorité. Curieux de nature, il sait plus de choses que nécessaire et aime bien étaler ses connaissances. Il est aussi borné et ne lâche pas l’affaire tant qu’il ne sera pas certain de la fiabilité de l’information. C’est vrai pour tout, enfin presque tout. À l’exception de ce qui est depuis toujours. L’importance de la pureté du sang, l’infériorité des moldus. Il est quelqu’un de généralement critique et gère lui-même celle-ci avec tact. Comme le dos d’un canard avec l’eau, rien ne semble l’atteindre en profondeur. En fait, il est plutôt froid quand on le critique et que l’on ne fait pas partie de son cercle intime, il est presque placide. Certains le trouvent inaccessible, d’autre mystérieux, mais les gens qui le connaissent bien s’entendent sommes toute pour dire qu’il est plutôt empathique et aimable tant qu’on ne lui cherche pas des noises. Pour les gens de l’extérieur, il peut n’être que ce gamin pourri gâté qui est né avec la cuillère d’or dans la bouche et qui n’a d’autre ambition que celle de suivre le chemin qu’on lui a tracé avec ses œillères bien attachées. Malgré tout, derrière ses airs suffisants, Kal est plutôt anxieux et souffre d’insécurité. Son arrogance traduit sa peur du ridicule et du jugement. Il craint qu’on le démasque, que ses émotions ne transparaissent dans ses yeux, qu’on lise en lui comme dans un livre ouvert. Bien qu’il ne le démontre pas, il est très émotif. Qui a envie d’être un livre qu’on viole à sa guise? Puis l’émotion est une faiblesse et mal vus chez les Malefoy comme dans la majorité des familles nobles qui côtoient le côté obscur de la magie. Il fait aussi les choses avec beaucoup de minutie par peur du reproche. Kal aime plaire, mais uniquement pour ceux qui comptent. Sa famille, ses amis, le corps professoral, après tout, ce sont eux qui auront un impact sur son avenir. Son avenir est une chose qui lui tient à cœur. Depuis peu cependant, il a tendance à s’écarter du chemin qui lui était tracé. Et s’ils avaient tort? Tous. Et s’ils se mettaient le doigt dans l’œil jusqu’au coude? Parfois il aimerait bien le croire. Que cette guerre et ces pertes sont inutiles.
Nyx déesse grecque de la nuit, il l’avait d’abord baptisée ainsi parce que sa première forme était une corvinelle noire et blanche. Petit oiseau de la famille des passereaux dont le plumage est majoritairement noir. Il vit en famille ou en solitaire. À sa première apparition, Kal pensait que c’était simplement un petit oiseau qui avait pénétré dans le manoir. Quand il l’attrapa pour le mener à la fenêtre, il sentit le lien et c’est alors que la petite voix de l’oiseau résonna pour la première fois dans la tête du jeune homme qui croyait devenir fou. Elle a un humour sarcastique et passe plus de commentaires que nécessaire, mais depuis qu’elle est entrée dans la vie de Kall, il ne se verrait plus sans elle. Avant l’apparition de chair des patronus, Kall n’était jamais parvenu à effectuer le sort des patronus. C’était donc une première lorsque celle-ci est apparue suite au sort du ministère. Il connait sa deuxième forme depuis peu. Elle est apparue alors que le ministère marquait les sorciers. Dans un jet de lumière bleuté, la petite cornivelle prit la forme d’un énorme lion d’Afrique au pelage complètement blanc. Lorsqu’elle revêt cet animal, elle est beaucoup plus douce et sage. Dans son ensemble, sous une forme ou l’autre, elle représente bien sa vision du monde avec peu de zones grises.
Pseudo et âge: Caracterus, un quart de siècle Où as-tu trouvé le forum ? Cappucino. Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? Non Présence: 4/7 Une remarque ? Hello les gens, c’est anciennement N.Ezeckiel Adams. Content d’être de retour avec un nouveau personnage
Dernière édition par Kallistos A. Malefoy le Jeu 22 Juin - 4:33, édité 1 fois
Il n’était pas au manoir. Il savait qu’elle donnerait bientôt la vie à leur prochain enfant, mais qu’aurait changé sa présence? Rien. L’elfe de maison apparu au pied du bureau de Lycos. Le sorcier ne daigna pas lever les yeux, le craquement que faisait l’animal en transplantant, il y était habitué depuis l’enfance puisque cet elfe était presqu’aussi vieux que le manoir où vivait sa famille. D’ailleurs cet abruti d’elfe faisait bêtise par-dessus bêtise, mais comme il lui avait été assigné par sa mère, Malefoy ne pouvait se résoudre à s’en défaire. Les yeux vers le sol, le petit être aux oreilles démesurées se balançait d’avant en arrière l’air timide.
« Maître? » « Je t’avais vu Tipin. Je t’ai déjà dit de ne pas m’adresser la parole en premier… »
Son ton était dur et las de se répéter une fois de plus. Pourtant il le ferait encore parce que l’elfe se faisait vieux et avait quelques difficultés avec sa mémoire et des consignes qui avaient toujours été les mêmes commençaient à disparaitre s’envoler au même rythme que les saisons. Le petit être se rembrunit attendant le coup qui ne vint pas.
« Qu’y a-t-il d’urgent Tipin? » « Une fille est née maître. »
L’homme soupira de nouveau. Une autre fille. Un enfant qu’il devrait marier, qui quitterait le nid familial et qui ne ferait pas perdurer le nom de la famille. Il haussa les sourcils sans quitter le dossier qu’il remplissait à la main. Il ne se déplacerait pas pour une autre fille. Une de plus, une de moins. C’était un fils qu’il voulait, un homme pour faire vivre son nom. Pour assurer sa descendance.
« Il y a aussi un fils monsieur. »
Il se leva de sa chaise sans un mot, mais ne put s’empêcher de sourire à l’elfe qui osa relever la tête pour voir la réaction de son maître. Il savait qu’il serait heureux. Pendant un instant il crut voir son maître dans ses jeunes années alors qu’il recevait le présent tant attendu pour son anniversaire. En un instant, Lycos était devant la porte de la chambre de sa femme et la poussa avec délicatesse. Les derniers accouchements avaient été catastrophiques et les enfants n’avaient pas survécu. Si l’elfe s’était déplacé, c’était qu’il y avait déjà un moment que les bébés étaient nés et visiblement ils étaient viables. Il croisa d’abord un moïse dans lequel était emmitouflé un petit être à la chevelure doré qui dormait à point fermé. Il posa sa main sur l’enfant et releva sa tête vers sa femme qui tenait leur deuxième enfant dans ses bras.
« Est-ce lui? »
Demanda-t-il posant de nouveau son regard sur l’enfant qu’il avait au bout des doigts. Sa femme hocha la tête, ce n’était pas lui. C’était sa fille. Elle tenait donc l’enfant attendu dans ses bras. Il s’avança vers ceux-ci laissant derrière lui la fille de plus. Son cœur battait la chamade. Enfin, il allait voir l’enfant qui ferait sa fierté. Sans même l’avoir aperçu, elle s’exclama.
« Andrew. Il s’appellera Andrew, car comme mon propre grand-père, il sera un homme viril et courageux. »
Il fut étonné d’apercevoir le visage minuscule du petit sorcier qui venait de naitre. Il avait des traits délicats, comme la majorité des bébés et ses sourcils étaient bien foncés pour un enfant blond. La jeune femme découvrit le crâne de son fils et l’homme eut un mouvement de recul. Son visage devint soudainement dur.
« C’est quoi ça?! »
Ça, c’était le seul mot qui lui était venu pour décrire la couleur de cheveux du bébé qui n’avait rien des Malefoy. Il n’y avait eu qu’un ou deux bruns dans l’énorme arbre généalogique des Malefoy. Forcément cet enfant n’était pas le sien. Il sentait son sang bouillonner dans ses veines. Sans même s’en rendre compte, il avait avancé à quelques pouces de sa femme et le point devant, il haussait déjà le ton.
« De qui est cet enfant?! Explique-toi Hécate ou je ne répondrai plus de mes actes! »
La jeune femme perdue par la réaction de son mari se mit à pleurer. Elle ne pouvait pas dire que c’était le grand amour entre eux, mais elle avait beaucoup trop de respect pour son mari pour lui infliger une telle honte. Elle n’avait pas commis d’adultère. Prise par les émotions, elle n’arriva pas à placer un mot et se contenta d’étreindre son enfant craignant la réaction de son époux en colère. Elle tenta de ne pas jeter de regard au petit berceau craignant que Lycos pense à s’en prendre à la petite qui dormait toujours paisiblement. Sans attendre une réponse, il quitta la chambre dans tous ses états.