BELLUM PATRONUM


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God Bless The King !
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Eliott Stuart-Crownwel
admin - shame to die with one bullet left
Eliott Stuart-Crownwel
Répartition : 19/06/2017
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Message God Bless The King !
par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:43 (#)
Eliott, George, Phillip
Stuart-Crownwels
ft. Bo Develius
Officiellement sang mêlé, officieusement né-moldu
20 ans
célibataire
homosexuel
ancien étudiant en médecine magique, scpécialisé en potions, il travaille actuellement au cabinet médicale de Godric's Hollow
King,un rat albinos, et en de plus rares occasions, un lion.
pro-ordre
crédit images
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À propos
Nom: Stuart-Crownwels, illustre famille de sorciers dont les origines remontent au 16ème siècle, vivant entre le monde moldu et le monde sorcier Prénom: Eliott, un prénom choisi juste pour lui, George, comme son grand père et son arrière grand-père biologique, Philip comme sont vrai pèreÂge et Date de Naissance: 20 ans, il est né le 6 février 1963 Nature du sang: Officiellement il est sang-mêlé, comme tous les Stuart-Crownwels depuis des générations. Mais sa famille sait qu'il est en réalité né-moldu, et qu'il a été adopté, comme la tradition le veut Situation familiale: Son père est le chef de la famille Stuart-Crownwels, et sa mère une Brown. Depuis son adolescence et la découverte de son homosexualité, ses relations avec ses parents sont assez tendues. Pas parce qu'ils l'ont rejeté, mais parce qu'Eliott n'a jamais compris pourquoi ils l'acceptaient. Il a également une sœur plus âgée que lui, avec qui il s'entend vraiment bien. Elle est comme un pilier pour lui. Il avait aussi un frère d'un an plus jeune que lui, ils se détestaient et ne pouvaient pas se supporter. Oswald avait toujours considéré Eliott comme un intrus, mais il est mort durant sa fuite. Il a également des parents moldus qu'il a le droit de voir une fois par an au maximum, ainsi qu'une sœur et trois frères qui ont étés forcés d'oublier son existence  Miroir du Rised: Ses deux familles réunies autour de lui Epouvantard: Rothesay Castle tel que les moldus peuvent le voir, signifiant qu'il n'appartient plus au monde des sorciers Composition de la baguette magique: 24,4 cm, Epicéa, plume de focifère, fine et souple. Sa baguette est française, son père lui a offert l'été de ses onze ans, alors qu'il visitait les commerces sorciers parisiens. Il eut à peine le temps de franchir la porte de la boutique Debraie que la baguette se mit à chanter, d'un son envoûtant. La baguette l'avait choisie. Elle lui est particulièrement dévouée. Lorsque quelqu'un tente de lui voler, ou simplement de la lui emprunter, elle se met à pousser un cri strident extrêmement désagréable.  Emploi: Après sa scolarité générale à Poudlard, il a commencé son parcours en médecine magique, se spécialisant très rapidement pour les potions, la matière dans laquelle il a toujours excellé. Maintenant qu'il a fuit, il a rejoint le cabinet médicale du Godric's Hollow, où, sous la supervision d'un véritable médecin, il continue de faire des potions et s'occupe de soigner les blessés. Animal de compagnie: Il possède un boursouflet nommé Charly. Il a choisi ce nom, en l'honneur de son véritable grand-frère dont il se souvient un peu. Il avait aussi une petite chouette qu'il a dû laisser en partant.
Caractère
C'est un de ces parfums aux notes froides sur un fond boisé. Un parfum masculin commun, comme on en trouve beaucoup, et pourtant sa composition révèle ses mystères quand on se laisse absorber par les paysages qu'il décrit. Il vous charme pour vous plonger dans un ballet subtile et ingénieux à la profondeur étonnante. La superficialité des premières notes acides d'agrumes, de thé et de raisin, ne sont qu'une façade fugace créée pour vous tromper, une moquerie, un mensonge plein d'astuce dont la maîtrise apparaît comme évidente. Le cœur se révèle plein de passion et de provocation, en opposition aux règles de la parfumerie traditionnelle, une composition simple, entière et assumée de fleurs blanches et de cannabis. La générosité  est à la hauteur de l'ambition de l'artiste, qui disparaît pourtant derrière la rondeur enivrante de ces notes volages. Enfin, le fond se charge d'une gravité jusqu'alors insoupçonnée, où la mélancolie est maîtresse, lâchement jetée en pâture à la curiosité qu'elle suscite, la mousse de chêne et le bois de cèdre vous plonge au cœur d'une forêt dense et infinie où se perdre semble si facile. Cette intensité inattendue répond loyalement aux attentes suggérée par la grandeur évidente de cette composition dont la noblesse n'est pas un mythe. Comme une rébellion royale, un enfant terrible trop sage, la fragrance se dessine dans l'ambivalence, dans l'opposition, avec la fierté inébranlable de l'innocence juvénile.

Sans aucun doute possible, ce parfum est sa plus belle réussite.
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Patronus
Se réveiller un matin et se retrouver nez à nez avec un lion n'est pas l'expérience la plus apaisante à vivre. D'autant plus quand, comme Eliott, les animaux n'ont jamais vraiment fait partie de votre monde. Allergique aux chats, les félins ont toujours été bannis de la maison, à Poudlard il les a toujours évités comme la peste et il devait se promener avec une fiole de potion contre les allergies en permanence sur lui. Les cours de soin aux créatures magiques ont toujours étés une véritable torture, effrayé par la majorité des créatures fantastiques,  il n'a jamais fait d'étincelles dans cette matière. Il se mettait toujours au fond, se cachant derrière ses camarades, écoutant le cours d'une seule oreille, son attention rivée sur les bestioles et leurs mouvements, prêt à réagir au moindre incident. Une fois il s'est même évanoui devant un hippogriffe. Cette histoire n'est pas prête d'être oubliée.
Alors, se retrouver face à un chat géant au réveil, l'esprit encore embrumé par le sommeil, s'est révélé être l'expérience la plus traumatisante de sa vie. Son hurlement a retenti dans tout le château, faisant accourir toute la famille en trombe dans sa chambre... pour le trouver nez à nez avec un inoffensif petit rat blanc. Le phénomène était certes étranges, mais les enfants étaient trois ce matin-là à se réveiller avec un patronus matériel, et personne ne s'en inquiéta plus à la maison dès l'instant où le phénomène s'avéra être mondial. Les mystères de la magie sont parfois impénétrables. Seule la réaction jugée disproportionnées d'Eliott continua de susciter les taquineries pendant les deux jours suivants. Elles cessèrent finalement quand, excédé par le remarques d'Oswald, et le harcèlement de sa buse sur le petit rongeur, celui-ci reprit sa forme féline avant de rugir son mécontentement au milieu du salon où toute la famille était réunie. Avant de décrocher un coup de patte à l'oiseau qui se retrouvera projeté contre un mur, arrachant un grognement de douleur à son alter-ego. C'est précisément à cet instant qu'Eliott a totalement accepté la présence de King à ces côtés.
Il a toutefois toujours que King reste sous sa forme de rongeur autant que possible, déjà parce que cet animal à l'odorat sur-développé est la meilleure des publicités pour ses capacités olfactives, mais aussi parce que même s'il conçoit que le félin soit l'incarnation du symbole de la monarchie anglaise et qu'il représente une certaine partie de lui, son patronus n'a jamais été accordé à sa maison à Poudlard : un lion chez les serpents, c'est franchement la honte.  
Pseudo et âge: Tim, toujours aussi jeune et vigoureux Yeah! Où as-tu trouvé le forum ? dans mes favoris Chou Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? Peut-être hihi  Présence: autant que je peux Une remarque ? Je suis faible.  
Eliott Stuart-Crownwel
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Eliott Stuart-Crownwel
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Message Re: God Bless The King !
par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:43 (#)
Adieu
adieu ! Hélas je ne te reverrai plus jamais
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Il resserra un peu plus le gros gilet de laine autour de son torse, l'air était frais, et le soleil tout juste levé peinait à réchauffer la campagne humide. L'herbe était couverte de rosée, et les gouttes commençaient à imprégner son jean un peu trop long et ses baskets de toile qu'il n'avait pas lassé. Il avait emmitouflé son cou dans une épaisse écharpe de mohair et y plongeait son visage à intervalle régulière pour se réchauffer. Ses oreilles étaient rougies, et chacune de ses respirations produisait un nuage de buée blanche. Tout était silencieux autour de lui, seulement perturbé par le chant des oiseaux célébrant le début du printemps. Dans ses cheveux un épi se dressait fièrement, et on pouvait encore lire dans son regard qu'il n'était pas tout à fait réveillé, il était vraiment très tôt. Il tenait entre ses mains une tasse de thé noir qu'il ne pouvait pas boire au risque de se brûler. Il respirait à pleins poumons les parfums du matin, la terre mouillée, l'herbe grasse, les feuilles gorgées d'eau, les premières fleurs timides. Et le thé brûlant. L'odeur qui se rapprochait sans doute le plus de ce qu'il avait toujours connu le matin. L'odeur qui l'aidait à se sentir un peu chez lui ici. Cela faisait maintenant cinq mois qu'il était seul.

Il se souvenait encore l'état de panique qu'il avait ressenti quand il avait entendu le craquement de la porte d'entrée. Il se souvenait de la peur, des gouttes de sueur sur le front de sa sœur, aussi terrorisée que lui, de la colère de son père qui s'était précipité vers les intrus baguette en main, des hurlements de sa mère leur invectivant de monter dans les étages. De la haine dans le regard d'Oswald.
Et de l'odeur du thé noir brûlant flottant encore dans l'air, réminiscence fragile de l'insouciance paisible qu'ils partageaient encore quelques minutes plus tôt.


Le vent soufflait par bourrasques irrégulières dans les arbres tout juste bourgeonnants, y jouant sa symphonie aléatoire et pourtant si douce. Il apportait dans son sillage les senteurs du village au réveil, un peu plus loin sur la colline, le pain chaud et le goudron glacé. Le froid gagnait petit à petit son corps mais il n'y prêtait pas réellement attention, se contentant d'observer au loin le brouillard au-dessus des champs, caressant l'espoir d'en voir sortir une silhouette familière. Chaque matin il était là, il ne manquait jamais ce rituel qui s'était imposé à lui des mois plus tôt. Les sons lui parvenaient, étouffés, lointains, des éclats de voix, des rires, des claquements de porte, la vie. Il n'y prêtait pas attention, il restait assis sur la vieille souche couchée, caressant l'écorce de plus en plus rare du bout des doigts. Il but une gorgée, trop chaude, son visage se crispa. Il posa la tasse sur le tronc à côté de lui, et King, le petit boursouflet rose sur le dos comme ils le faisaient souvent, se mit à renifler les effluves attrayantes. Eliott croisa les bras contre sa poitrine, il aurait dû mettre une veste de plus, les matin sont encore frais en mars. Mais à Rosethay, il n'avait jamais connu que la chaleur.

Il se souvenait des cavalcades dans les marches, des mille pensées qui traversaient son esprit, de la crinière blonde de sa sœur juste devant lui, de ses jointures blanchies à force de trop serrer sa baguette. Il se souvenait qu'Oswald n'était pas loin derrière lui, mais pas juste derrière non plus, son pas se faisait lourd et traînant. C'est en arrivant sur le pallier qu'il comprit qu'il voulait les retarder. Quelle aubaine pour lui de pouvoir enfin se débarrasser de cet intrus gênant. Il en eu la confirmation quand il sentit le sort frapper son épaule et qu'il tomba sur les dalles de pierres lisses, glissant sur plusieurs mètre sous la force du carreau de lumière. Il avait décidé de passer à l'étape suivante.
Il se souvenait du goût du sang dans sa bouche, et du visage ravagé par la fureur de sa sœur qui devenait flou.


Il laissa échapper un bâillement. Dans l'ombre des arbres, quelques traces immaculées de givre persistaient à ne pas fondre. Au-dessus d'un plaine herbeuse, un rapace tournoyait doucement, prêt à s'élancer sur le premier rongeur qu'il repérerait, en lisière du bois, une biche sautait, pressée de rejoindre un abri pour la journée. A aucun moment le monde ne s'était arrêté de tourner autour de lui, le sien s'était pourtant effondré. Il fallait tout recommencer, tout reconstruire et réapprendre à vivre. Seul. Il se redressa, l'humidité de l'arbre avait imprégné son jean. King et Charly escaladèrent son bras jusqu'à son épaule, la boule de poils roses se blottissant dans son cou tandis que le rat albinos grimpait sur le sommet de son crâne où il tenta tant bien que mal d’aplatir l'épi toujours fièrement dressé. Eliott restait immobile le regard braqué sur l'horizon. De tout l'hiver il n'avait pas hésité à revenir là chaque jour, malgré les averses et la neige, les bourrasques et les tempêtes. Il s'était levé chaque matin alors que la maison était encore endormie, il avait fait chauffé l'eau sur la vieille cuisinière à bois de la pièce de faïence bleue, et préparé le thé dans la théière en porcelaine rose usée, s'en était servi une tasse, et avait transplané jusqu'à cette colline où il avait attendu.

Il se souvenait de l'eau coulant sur son visage, sortant de la baguette de sa sœur. Il se souvenait de la panique qui l'avait alors saisi, et des mots pleins de rages qu'il avait commencé à entendre, de l'un comme de l'autre. Il se souvenait qu'il avait repris ses esprits et qu'il s'était relevé, avec Evelyn le soutenant d'un côté. Il se souvenait qu'il s'était accroché à sa baguette parce que sa vie en dépendait. Il se souvenait de la buse s'envolant et essayant de plonger vers le rat perché sur son épaule. Il se souvenait de la transformation de King en lion puissant, sautant pour attraper l'oiseau comme un chat le ferait d'un papillon, et de ses dents s'enfonçant autour de son coup pour lui arracher la tête tandis qu'il la plaquait au sol. Il se souvenait du hurlement de douleur d'Oswald.

7h30 sonna au clocher du village. Il se mit en marche doucement profitant encore des quelques instants de calme avait de retrouver l'euphorie matinale de Godric's Hollow. Comme tous les matins il passerait à la boulangerie pour acheter du pain frais. Puis il prendrait le chemin du cottage des Thomassin où il préparerait le petit-déjeuner pour les autres résidents de la maison. Il disposerait les assiettes, les couverts en argent et les tasses sur la table, réchaufferait le thé d'un coup de baguette, sortirait le beurre du cellier réfrigéré et les confitures du vieux placard en bois peint. Il mettrait les œufs brouillés et les saucisses à cuir, et réchaufferait les haricots. Il éplucherait des fruits dans un bol et verserait une cuillère à soupe de sucre en poudre dessus. C'est d'abord Prudence qui descendrait la première, elle l'embrasserait sur la joue pour le remercier d'avoir tout préparé, et se mettrait à table à côté de lui. Les autres viendrait ensuite, jamais les mêmes, les occupants ne restaient pas bien longtemps là, ils changeaient toujours d'habitation après quelques semaines. Enfin Edwin se montrerait, râlant de n'avoir que les restes. Sa femme se moquerait de lui, il bougonnerait, et Eliott lui ferait cuire plus d’œufs et de saucisses. Il le remercierait d'une grande tape dans le dos.

Il se souvenait du souffle court de son frère, essayant de le tuer juste avec ses yeux. Il se souvenait de sa baguette pointée vers lui tandis que la première syllabe du sortilège impardonnable qu'il voulait lui jeter franchissait ses lèvres. Il se souvenait de la main d'Evelyn se crispant sur son épaule. Il se souvenait de leurs deux baguettes qui se levaient en même temps. Il se souvenait de l'expeliarmus se mêlant au protego pour frapper le jeune homme. Il se souvenait de la baguette volant jusqu'à lui. Il se souvenait du corps de son frère projeté en arrière et de sa tête percutant la rambarde de pierre des escaliers du château.
Il se souvenait du corps mort d'Oswald étendu sur le sol.


Après il repartirait à pied vers le cabinet médicale en saluant ses voisins moins réveillé que lui, certains plus joyeux, d'autres non. Il prendrait quelques minutes pour discuter avec la vieille sorcière espiègle vivant en face de l'église qui l'attendait tous les matins derrière sa fenêtre pour lui donner un petit sachet de biscuits au beurre. Il lui donnerait discrètement une petite fiole de potion contre les rhumatismes qu'il faisait rien que pour elle et qu'il ne lui donnait que petit à petit, pour ne pas qu'elle en prenne trop d'un coup. Elle lui tapoterait la joue en lui montrant son plus beau sourire édenté. Il lui promettrait de faire quelques courses pour elle, sortir était devenu compliqué, et elle serrerait affectueusement son poignet en signe de remerciement. S'il avait un peu de chance il croiserait le mec qui faisait papillonner son estomac, rendait ses mains moites et asséchait sa bouche. Il lui dirait bonjour, et l'autre lui répondrait. Ils discuteraient quelques minutes, comme s'ils se connaissaient, alors qu'il n'avait même jamais échangés leurs noms. Il entrerait enfin au cabinet et s'enfermerait dans le laboratoire de potions presque seulement éclairé par la lueur des bougies, et il commencerait à travailler.

Il se souvenait des larmes qui coulaient des yeux de sa sœur. Il se souvenait du bruit sourd d'un corps tombé sur le sol juste en bas des marches, de l’écho du prénom de son père hurlé par sa mère, et des pas précipités dans les escaliers qui n'appartenaient certainement pas à leurs parents. Il se souvenait des derniers mots qu'elle avait prononcé avant de le pousser vers le couloir : bibliothèque, passage, transplaner. Il se souvenait avoir couru tandis qu’elle restait en arrière pour lui laisser du temps. Il se souvenait avoir eu peur pour elle. Il se souvenait de l'odeur de poussière de la bibliothèque, de la tapisserie s'écartant et du long tunnel jusqu'à la lumière du jour. Il se souvenait d'avoir transplané à peine après avoir dépassé les protections magiques du château.
Et il se souvenait de l'odeur de la flaque de boue croupie dans laquelle il avait atterri, à la fois soulagé et effrayé.


Dans la pénombre du laboratoire, ou le temps semblait ne pas exister, il oublierait tout ce qu'il s'était passé Isolé du monde, concentré sur ses gestes, il ne penserait à rien d'autre que l'instant présent. S'il avait le temps, entre les onguents et les médicaments commandés, il ferait les potions offensives réclamées par les résistants et l'Ordre. Et si vraiment il avait encore le temps, il ferait une crème pour les mains, parfumée avec l'essence de rose qu'il avait extraite quelques jours plus tôt, pour Prudence. Elle méritait bien ça. Son chef viendrait le chercher à la pause déjeune, parce que trop absorbé il n'aurait pas remarqué qu'il était l'heure de manger. Il passerait un bon moment avec ses collègues à partager un plat simple préparé par la femme attentionnée du médecin. Puis l'après-midi passerait à toute vitesse et il apporterait ses courses a la vieille sorcière édentée, en face de l'église. Il poserait le sac sur la table de la cuisine, refuserait poliment une tasse de thé en éternuant à cause des trop nombreux chats dans la pièce. Il prendrait une potion en sortant et se dépêcherait de rejoindre le cottage. S'il pleuvait, il s'isolerait dans sa chambre, notant ses pensées dans son carnet en regardant les nuages lourds à travers la fenêtre. S'il faisait beau il s'installerait sur le petit banc dans le jardin, il observerait son hôtesse s'activer dans la cuisine, passer encore et encore une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille, sans prendre conscience de son geste automatique. Son vieux professeur viendrait s'asseoir à côté de lui, et il l'écouterait avec attention lui apprendre la vie, lui apprendre la mort, à mesure que la pénombre s'installerait. Ils rentreraient alors dîner et passeraient une bonne soirée, à rire, à boire et à chanter. Puis le sommeil se poserait sur ses paupières et il irait se coucher, King et Charly blottis tout contre lui, se sentant un peu plus léger, se sentant un peu moins seul.

Mais à cet instant, la tristesse serrait son cœur, parce que ce matin-là non plus, personne n'était venu le retrouver.




Dernière édition par Eliott G. Stuart-Crownwel le Ven 23 Juin - 21:12, édité 4 fois
Eliott Stuart-Crownwel
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Message Re: God Bless The King !
par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:44 (#)
Stuart-Crownwels
Dieu est mon droit
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Tout commence en 1538 par le mariage de Marie de Guise et Jacques V d'Ecosse. L'homme épouse, sans le savoir, une sorcière issue d'une noble famille française, connue aussi bien dans le monde magique que moldu. La jeune femme accepte de prendre un sans pouvoirs pour époux, après la mort de son premier mari, pour répondre aux attentes de la Couronne de France qui entend ainsi agrandir son influence. Elle lui donne d'abord deux fils, morts au berceau, puis une fille, qui deviendra reine d'Ecosse à six jours : Marie Stuart. L'enfant grandit en France, où elle est destinée à épouser le dauphin. Elle suit l'enseignement classique d'une jeune fille de la cour et reçoit des leçons de magie par sa grand-mère maternelle, Antoinette de Bourbon-Vendôme, sous couvert d'éducation religieuse. Elle entretient sa couverture avec brio, sans que jamais personne ne s'aperçoive de rien. Pas même François II, roi de France et époux de la jeune Marie. A sa mort elle retourne dans son pays, épouse un cousin lointain et lui donne un fils, Jacques VI d'Ecosse, cracmol de son état. La lignée sorcière des Stuart semble avoir commencé avec Marie, et vouée à s'éteindre avec elle.

Et pourtant non. Le don de sorcellerie refait une apparition en la personne de Jacques II d'Angleterre. Le monarque réussit à garder secrète sa nature sorcière une partie de sa vie, notamment le temps de sa scolarité à Poudlard. Mais une fois revenu et installé à Londres, après plusieurs années de règne, ses proches en prennent conscience. Notamment parce que les enfants survivants de son second mariage, ou nés d'unions illégitimes, et surtout son fils Jacques François Stuart, en héritent, contrairement à ses deux filles nées d'un premier lit, nées cracmols. L'aînée des demoiselles, Marie, et son époux Guillaume d'Orange, jalouse de ces facultés dont elle n'a pas hérité, monte les grands seigneurs contre lui. Il fuit, puis fait sa déposition et renonce à la couronne, comprenant comme il peut être difficile pour un sorcier de gouverner les moldus. Il se réfugie en France, ne sachant trop où aller. Là on le pousse à reprendre sa place, ce qu'il fait à contrecœur. Il finira par mourir au milieu de cette lutte acharnée pour un trône qu'il ne voulait plus.

Comme maudite pour avoir déposé son père et écarté son frère du trône, Marie II d'Angleterre et d'Ecosse n'aura pas d'enfants. C'est finalement sa sœur, Anne d'Angleterre et d'Ecosse, cracmol également, qui reprend la couronne à la mort du couple royal. Mais d'un caractère plus doux et conciliant, elle souffre du conflit qui a éclaté sa famille. Elle fait revenir son frère, Jacques François Stuart auprès d'elle, ainsi que leurs autres frères et sœurs, pour la majorité évanouis dans le monde magique, et lui propose un marché. Elle se doute que la magie ayant coulé dans le sang de ses ancêtres, elle sera probablement amenée à couler dans celui de leur descendance. Mais mêler magie et pouvoir est bien trop dangereux et les conflits qui ont éclaté les années précédents en sont la preuve. Aussi mettent-ils en place un contrat indéfectible en place pour toutes les générations suivantes. Un contrat connu uniquement des têtes couronnées et de leurs progénitures. Un contrat que l'on transmettrait de génération en génération. Un contrat stipulant que tout enfant né sorcier serait écarté de la monarchie, annoncé mort aux yeux du peuple et confié aux Stuart afin d'intégrer un monde qui est le sien, un monde de sorciers. Et pour que les liens entre ces deux familles cousines soit à jamais soudé, qu'un contact subsiste peu importe les événements, ils deviendraient les ambassadeurs de la couronne anglaise dans le monde magique.

Bien entendu tout n'a pas toujours été aussi rose que l'avaient imaginé ces frères et sœurs. Et les enfants de Jacques François Stuart furent les premiers à poser problème puisqu'ils revendiquèrent tous deux la couronne d'Angleterre dans la fougue de leur jeunesse, soutenus par d'autres seigneurs appartenant aux deux mondes. Il gravitait autour d'eux une véritable cour, soutenant et protégeant ces "Crown Jewels", trésor et avenir de la nation selon eux. Mais au fil des ans, les deux hommes prirent peu à peu conscience que trop de différences existaient entre leurs deux mondes et qu'ils ne pourraient être réunis. Ils se résignèrent finalement à continuer sur la voie que leur père leur avait tracé, et de cette épopée, cette course pour la couronne ne subsista que ce surnom, ce "Crown Jewels" qui s'attacha à leur nom pour se transformer, au cours des décennies, en Crownwels, le deuxième nom de cette illustre famille de sorciers.

Le contrat mis en œuvre est toujours d'actualité. Sous les différents monarques on ne compte que deux sorciers nés-moldus et envoyés dans la famille Stuart-Crownwels. Victoria, l'une des filles d'Edouard VII que l'on n'a pas déclarée décédée, contrairement à ce qu'avait fixé le contrat, mais qui est resté extrêmement discrète tout au long de sa vie, si bien que personne ne sait qu'elle a été mariée et qu'elle a eu plusieurs enfants. Le second sorcier est le neveu de la princesse, John, fils de Georges V. Il a été prétendu épileptique pour expliquer qu'on l'isole, en réalité un membre des Stuart venait lui donnait des leçons approfondies, puisque sa mère avait refusé qu'il soit séparé d'elle avant de rejoindre l'école de sorcellerie. Puis il a rejoint Poudlard et a été déclaré mort un an plus tard. Il n'a jamais souhaité revenir dans le monde moldu, sauf pour rendre quelques visites privées à sa famille. Et c'était surtout sa mère qu'il venait voir. A sa mort il s'est fait beaucoup plus rare dans les demeures royales. Alors chef de famille, il meurt en 1944 avec sa femme et ses quatre enfants, de la main de Grindelwald lui-même, désireux d'éliminer ce symbole de la suprématie moldue dans le monde sorcier.

Eliott est le dernier sorcier né dans la famille royale d'Angleterre. Petit-fils du roi George VI, fils avant-dernier né de la Reine Elizabeth II et du Prince Philip, duc d’Édimbourg




Dernière édition par Eliott G. Stuart-Crownwel le Lun 19 Juin - 1:11, édité 2 fois
Eliott Stuart-Crownwel
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par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:44 (#)
Rothesay Castle
De si beaux châteaux que les ruines en suffiraient
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Rothesay Castle était décrit comme l'une des plus remarquables place fortifiée d’Écosse. D'une architecture rare, capable de résister aux sièges les plus virulents. C'est finalement de l'intérieur qu'il a été démantelé avec d'être brûlé, pour ne devenir qu'une ruine. Une ruine sauvée partiellement, par les bonnes grâces d'une vieille marquise mégalo sur les bords. C'est du moins l'histoire racontée aux moldus crédule, pour légitimer que personne n'ai jamais eu l'idée de le restaurer intégralement. Parce que pour les sorciers, Rothesay Castle n'a jamais été une Ruine.

Inspiré par les miroirs de superposition présents dans de nombreux châteaux français, Jacques II décide de faire appel aux plus grands enchanteurs de ses sujets pour créer des espaces cachés aux moldus dans ses châteaux anglais. Il fait faire ses premiers essais concluants à Rothesay Castle en Écosse, une des demeures favorites, faisant reproduire quasiment l'intégralité du bâtiment en superposition du bâtiment originel. Le sortilège est inscrit dans la pierre et permet à quiconque est autorisé par le détenteur des clés à accéder à la bâtisse. Une prouesse de vieille magie comme on n'en voit plus. Les charmes sont terminés juste avant le soulèvement qui aboutira à la destitution du roi, ce qui l'empêchera d'étendre son projet à tous ses châteaux du royaume, faisant du domaine de l'île de Bute une exception.  

Pour Eliott, Rothesay Castle était avant tout un émerveillement. Il l'avait découvert pour la première fois un soir de mai, quatre ans auparavant, et le souvenir resterait gravé à jamais dans sa mémoire. D'abord parce qu'il se souvenait du déchirement qu'il avait ressenti en étant séparé de sa famille biologique, de la douleur de la rupture, et de la peur qui l'engloutissait tandis que des gens qu'il ne connaissait pas l'emmenaient dans un endroit inconnu. Ensuite parce qu'il se souvenait de la magie. De la résonance de tout son être avec le château, de son corps qui vibrait en accord avec les vieilles pierres,  de son cœur qui battait au rythme ou tremblaient les murs, de ce sentiment de joie, d'amour, de reconnaissance qu'il ressentait alors que la bâtisse l'acceptait et l’accueillait en son sein, le nouveau petit maître du domaine.

Et surtout il se souvenait que pour la première fois depuis le commencement de sa courte vie, il se sentait à sa place.

Il se souvenait de la sensation de basculement en franchissant les fortifications, de cette impression de se retrouver la tête en bas, de tourner sur lui-même avant de réapparaître de l'autre côté d'une porte de bois immense qui n'existait pas quelques minutes plus tôt. Puis il avait vu les murs se reformer, il avait vu les dalles dessiner de somptueuses arabesques sur le sol, il avait vu les tentures s’élever sur les pierres, les tapis se dérouler devant les cheminées qui s’enflammaient. Et puis les rideaux, qui dans un bruissement lourd, s’étaient déroulés du plafond, si haut, ou des bougies apparaissaient, volant loin au-dessus de lui. Et puis les petits carreaux de verres de couleurs, qui, à la façon de peinture jetée dans le vide, explosaient pour dessiner des vitraux en mouvements où on découvrait des scènes grandioses, celle de sa famille, aussi bien la branche sorcière que la branche moldue, des combats épiques, des joutes sorcières, des scènes de couronnement et des paysages éblouissants. Des scènes qu'il connaissait par cœur désormais, à force de les regarder encore et encore. Et puis les meubles de bois, lourds et imposants qui sortaient du sol tandis que les tableaux sortaient des murs. Des vases et des bibelots qui apparaissaient dans des tourbillons de poussière et d'étincelles, des fleurs qui poussaient dans les vases et les plantes vertes dans les pots. Des créatures étranges, à peine plus grandes que lui, pas très jolies à regarder, qui étaient venues s'incliner devant lui.

Et de la grande fille qui lui avait pris la main pour tout lui montrer.

Il se souvenait aussi de toutes les odeurs qui l'avaient submergé, de ces odeurs qui n'avaient pas changé avec toutes ces années et qui lui rappelaient immanquablement son foyer. L'odeur de vieilles pierres humides, de bois brûlé, l’odeur un peu rance des vieilles tapisseries rugueuses, et l’odeur de pivoine des bouquets disposés un peu partout, les fleurs préférées de sa mère d’adoption. L'odeur du thé noir qui restait toujours un peu dans le fond de l’air, l’odeur de poussière qui s’échappait de la bibliothèque dont la vieille porte ne se fermait plus complètement. La senteur de la cire, plus discrète, mais qu'on retrouvait partout, et l'odeur des épices qui embaumait le grand hall d'entrée à toute heure de la journée. De tous les parfums de la cuisine, où il se cachait sous la table, les elfes de maison faisaient semblant de ne pas le remarquer, pendant qu'ils préparaient les repas. Lui essayait de reconnaître les menus, les ingrédients, sans jamais les voir. Parfois sa mère entrait et commençait à préparer quelque chose, elle aimait faire des gâteaux pour se détendre.  Il aimait la regarder faire, alors il sortait de sa cachette et l'aidait. Elle sentait bon. La farine et le sucre, la fleur d'oranger et la cannelle, le romarin, la pomme chaude et le chocolat. Et puis le thé, qu'elle buvait tout le temps, le muguet et le lys de son parfum, la poudre à maquiller qu'elle posait sur son visage. Il se souvenait aussi des senteurs du bureau de son père. Eliott se cachait dessous, il restait assis des heures dans cette semi-obscurité, en silence, en bougeant le moins possible pour ne pas déranger le travail du sorcier qui faisant semblant de ne pas l'avoir vu ramper entre ses jambes.  Et il s’imprégnait de l’odeur de l’acajou, du cuir, du papier et de l’encre. Il respirait le parfum du velours des robes paternelles, des cigares qu’il fumait parfois, et des fientes du hibou dans sa cage, prêt à partir à la moindre seconde pour apporter un plis urgent. Il aspirait l’odeur de son père, un mélange de santal et de figue, de fumée aussi, de café noir, de brillantine, d'agrumes et de romarin.  

Plus âgé, il avait passé des heures, caché dans le grenier, adossé à une poutre, les yeux fermés, à sentir toutes les odeurs qui l’entouraient, qui le berçaient, jusqu'à les connaître par cœur, jusqu'à s'en donner des vertiges. Ici la sécheresse de la poussière, là l’aigreur de l’urine d’un chat errant, l'âcreté du sang séché de la souris qu’il avait tué. La senteur du bois verni, la douceur du coton et du lin, la lavande séchée et les billes de cèdre dans les armoires en châtaigner, la lessive, le savon d’Alep ou de Marseille, et les huiles de bain au vétiver, la mer et le sel. Et tant d’autres essences, éphémères, volatiles, qui passaient et s’éteignaient, pour revenir au fil des saisons. L’odeur de la neige et des sapins, du christmas pudding, du brandy butter et du pain d'épices, de la paille fraîche, des foins coupés, des marguerites, du chèvrefeuille, des coquelicots et des fleurs de pommiers, des tomates bien mûres ou des petits-pois gorgés d'eau, de la terre tout juste retournée, des feuilles mortes et du composte. L'odeur du thé noir, avec laquelle il se levait, et qui ne le quittait pas la maison, jusque bien après qu'il se soit couché.

Il avait exploré chaque recoin des ailes du bâtiment jusqu'à tout connaître par cœur.  Trop curieux de découvrir toujours plus de merveilles,  il avait entretenu des conversations longues de plusieurs heures avec certains tableaux des pièces désertes, trop heureuses de pouvoir discuter de leurs vies et de ce qu'ils avaient vu au cours des siècles. Il avait trouvé les passages secrets oubliés depuis des lustres, il s’était perdu dans des dédales de souterrains, dans les caves et les sous-sols. Il avait dormi caché sous de vieux escaliers de bois grinçants que plus personne n'utilisait, et dansé à en perdre la tête dans l'immense salle de bal ouverte trop rarement. Il avait essayé de grimper dans une ou deux cheminées, si grandes que plusieurs adultes entiers pouvaient rentrer dedans, dans tous les arbres du verger qui grinçaient sous son poids, et en haut des plus hautes armoires de la buanderie, qu'il ne faisait pas bouger d'un millimètre. Il n'avait jamais cessé de s'extasier de la beauté de la mer, quand on la regardait depuis les remparts, et il avait passé des jours entiers tout en haut des tours à s’imprégner des embruns comme si elle s'apprêtait à disparaître dès le lendemain.

Rosethay Castle n’avait plus aucun secret pour lui. Il en avait fait son domaine, son royaume.


Dernière édition par Eliott G. Stuart-Crownwel le Sam 24 Juin - 1:41, édité 1 fois
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Message Re: God Bless The King !
par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:44 (#)
Poudlard
C'est la vie qui nous apprend et non l'école.
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Dimanche 1er Septembre 1974, 08h45:
Dimanche 1er Septembre 1974, 18h32:
Mercredi 4 Septembre 1974, 15h30:
Samedi 7 Septembre 1974, 22h16:
Jeudi 26 septembre 1974, 19h00:
Jeudi 31 Octobre 1974, 18h30:
Jeudi 14 Novembre 1974, 2h43:
Mercredi 25 Décembre 1974, 9h30:
Mardi 14 Janvier 1975, 20h00:
Lundi 07 Avril 1975, 15h18:
Jeudi 05 Juin 1975, 16h02:
Dimanche 03 Août 1975, 12h06:
Vendredi 29 Août 1975, 14h26:
Lundi 01 Septembre 1975, 18h32:
Lundi 08 septembre 1975, 13h20:
Mardi 09 Septembre 1975, 7h16:
Samedi 25 octobre 1975, 10h30:
Vendredi 06 Février 1976, 7h22:
Mercredi 26 Mai 1976, 8h30:
Vendredi 16 Juillet 1976, 15h23:
Dimanche 08 Août 1976, 19h53:
Jeudi 23 Septembre 1976, 14h01:
Mardi 16 Novembre 1976, 12h08:
Dimanche 30 Janvier 1977, 13h05:
Mercredi 13 Avril 1977, 12h29:
Samedi 02 Juillet 1977, 10h12:
Mardi 05 Juillet 1977, 15h28:
Vendredi 12 Août 1977, 23h45:
Mardi 27 Septembre 1977, 16h33:
Jeudi 01 Décembre 1977, 12h58:
Samedi 11 Février 1978, 9h41:
Dimanche 19 Mars 1978, 14h09:
Jeudi 30 Mars 1978, 7h48:
Samedi 08 Avril 1978, 10h17:
Mercredi 21 Juin 1978, 15h08:



Dernière édition par Eliott G. Stuart-Crownwel le Sam 1 Juil - 18:09, édité 4 fois
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Message Re: God Bless The King !
par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:44 (#)
Poudlard
C'est la vie qui nous apprend et non l'école. Partie 2
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Samedi 01 Juillet 1978, 21h28:
Jeudi 31 Aout 1978, 21h28:
Lundi 04 Septembre 1978, 19h20:
Samedi 18 Novembre 1978, 20h04:
Mercredi 13 Décembre 1978, 21h14:
Jeudi 14 Décembre 1978, 12h06:
Mardi 19 Décembre 1978, 19h00:
Mardi 26 Décembre 1978, 23h15:
Mardi 02  Janvier 1979, 9h45:
Vendredi 16 Février 1979, 16h23:
Jeudi 20 Avril 1979, 17h45:
Vendredi 30 Juin 1979, 21h15:
Dimanche 14 Juillet 1979, 00h24:
Mercredi 03 Octobre 1979, 16h12:
Mardi 27 Novembre 1979, 18h26:
Mercredi 26 Décembre 1979, 9h20:
Lundi 07 Janvier 1980, 16h13:
Samedi 09 Février 1980, 22h55:
Dimanche 16 Mars 1980, 15h05:
Lundi 05 Mai 1980, 12h45:
Vendredi 27 Juin 1980, 11h25:
Dimanche 13 Juillet 1980, 10h50:
Spoiler:
Lundi 01 Septembre 1980, 09h30:
Vendredi 14 Novembre 1980, 17h56:
Mardi 06 Janvier 1981, 18h40:
Mercredi 04 Mars 1981, 17h10:
Jeudi 02 Avril 1981, 15h22:
Samedi 27 Juin 1981, 14h12:
Mercredi 29 Juillet 1981, 15h50:
Dimanche 9 Août 1981, 21h16:
Mercredi 02 Septembre 1981, 8h40:
Mercredi 02 Septembre 1981, 18h50:
Samedi 21 Novembre 1981, 19h45:
Vendredi 25 Décembre 1981, 12h14:
Jeudi 14 Janvier 1982, 11h08:
Lundi 17 Mai 1982, 16h50:
Samedi 08 Mai 1982, 15h20:
Mercredi 30 Juin 1982, 14h28:
Samedi 10 Juillet 1982, 23h40:
Mardi 3 Août 1982, 10h25:
Jeudi 19 Août 1982, 15h40:
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Dernière édition par Eliott G. Stuart-Crownwel le Lun 3 Juil - 15:17, édité 4 fois
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Message Re: God Bless The King !
par Eliott Stuart-Crownwel, Lun 19 Juin - 0:45 (#)
La Chute
Rester fort
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Dimanche 12 Septembre 1982, 11h26

« Sebounet,

Nous avons beaucoup discuté avec mes parents. J'y vois un peu plus clair dans mes projets à venir. Je vais prendre une année sabbatique et je vais rejoindre mon parrain en Amérique du Sud. Je vais le suivre dans ses voyages pour une année. À la rentrée prochaine, je reviendrais peut-être à Poudlard.

Bien à toi,
Eliott »


Lundi 25 Octobre 1982, 15h36

« Sebastian,

Je devais partir fin Novembre, mais mon départ est repoussé. Mes parents ont pris la décision de quitter l'Angleterre pour s'installer en Belgique. Il semblerait qu'ils aient d'ailleurs commencé à se renseigner pour nous faire intégrer Beauxbâtons à la rentrée prochaine. Le temps de terminer tous les préparatifs, et nous déménagerons d'ici une semaine.

Tu pourras venir me voir,
Eliott »


Lundi 01 Novembre 1982, 16h40

« Sebastian,

Rien ne s'est passé comme prévu.

Eliott. »


Mardi 02 Novembre 1982, 8h00


Dans une tout petit encart, dans la rubrique faits divers de la gazette du sorcier, on pouvait lire dans un court article de quelques lignes :
Les représentants de l'ordre ont étés dépêchés ce Lundi 01 Novembre au domicile de la famille Stuart-Crownwels. Sibila et Hector Stuart-Crownwels ont étés appréhendés malgré leur résistance virulente pour trouble à l'ordre publique, incitation à la haine, et non respect du secret magique. Deux de leurs enfants sont portés disparus, Eliott et Evelyn, et sont activement recherchés pour le meurtre de sang froid de leur frère cadet Oswald. Si vous voyez l'un de ces deux individus, merci d'en informer le ministère de la magie que plus vite.



Mercredi 10 Novembre 1982, 6h40


La peur, dévorante, rongeant son âme, son corps, son esprit. Il n'avait pas transplané très loin, effrayé il n'avait pas eu d'idée, il n'avait pas su où aller. Il s'était réfugié dans une petite grotte au bord de la mer, froide et humide sur une plage autour de Rothesay. Enfants ils venaient souvent jouer ici. Lui, Evey, et Oswald. Il avait mangé les coquillages accrochés aux rochers, récupéré l'eau de pluie pour boire. Le soir il montait sur les rochers pour éviter d'être surpris par la marée durant la nuit. Il se réchauffait avec de maigres feux qu'il allumait avec sa baguette. Il tentait de faire des bulles de chaleurs qui ne tenaient pas longtemps avant de s'évanouir. Le matin du neuvième jour il avait suffisamment repris ses esprits pour penser à un nouvel endroit et il avait transplané à nouveau.


Lundi 20 Décembre 1982, 8h32

Il grelottait. Le froid était son nouvel ennemi. Il s'était réfugié dans les Trossachs, sur une rive du Lock Katrine. Il avait réussit à construire une cabane de bois pas très solide, qui manquait de s'écrouler à chaque coup de vent, et qu'il faisait tenir à grands renforts de sortilèges. Il avait volé des couvertures dans une maison vide, un oreiller et quelques conserves. Il s'était fait un lit de fortune, et aurait pu y être bien, si la pluie ne battait pas la forêt chaque jours. L'humidité l'avait impregnée jusqu'aux eaux et il lui semblait ne plus pouvoir jamais se réchauffer. Il était allé au sommet du Ben Lomond, où leur père les avait emmené petits, dans une balalde qui lui avait semble si difficile. Il y avait enterré la baguette d'Oswald et il avait pleuré. Il songeait à se rapprocher du sud du Royaume Uni, il y ferait moins froid, et peut-être qu'il pourrait trouver un bateau pour la France.


Dimanche 06 Février 1983, 14h25


Deux jours plus tôt il avait été repéré par un sorcier tandis qu'il se promenait à Brighton pour essayer de trouver de la nourriture. Il avait transplané jusqu'à la grotte où il avait caché le peu d'affaire qui lui restait, et il n'avait plus osé en sortir. Il ne savait pas où aller, il était à court d'idées, fuir était épuisant. Il était proche de l'abandon, mais il ne pouvait s'y résoudre. Comme pour le convaincre de continuer à se cacher, une marque apparut sur son torse. Une clé. Le tatouage chauffa sur sa peau. Il reconnu immédiatement la clé dessinée pour l'avoir déjà vue auparavant, au meêm emplacement, sur le corps de son père. Il venait de devenir le nouveau maître de Rothesay Castle. Il espérait juste en être devenu le gardien des clés parce que son père avait abandonné son droit. Et non pas parce qu'il était mort.

C'était le pire anniversaire qu'il n'avait jamais connu.


Samedi 19 Février 1983, 11h07

Eliott, épuisé, affamé, utilisa ses dernières forces pour transplaner une dernière fois. Il avait entendu dire, par deux sorcières trop occupées à ignorer le jeune homme faisant les poubelles en quête de nourriture, que le village de Godric'hollow s'était imposé comme le symbole de l'opposition au gouvernement Rosier. Il avait su que c'était là qu'il devait aller. Il s'était empressé d'aller récupérer ses affaires, il ne savait pourquoi, mais il s'était attaché à ces objets qu'il trouvait rassurant, et il était allé rejoindre ces gens qui pourrait peut-être lui apporter de l'aide.

Il eut à peine le temps de poser un pied sur le sol du village, qu'il s'évanouit, à bout de forces. .


Dernière édition par Eliott G. Stuart-Crownwel le Lun 3 Juil - 15:20, édité 1 fois
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Message Re: God Bless The King !
par Invité, Lun 19 Juin - 1:22 (#)
Sixposts dead

Tes persos ont trop de gueule faut que tu arrêtes ça athanaditnon
J'ai bien hâte de lire ce que tu vas écrire Brille (même si je vais probablement avoir besoin de beaucoup de café jaredditoui )
Rebienvenue Robert47cm
Invité
Invité
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Message Re: God Bless The King !
par Invité, Lun 19 Juin - 2:16 (#)
+6 GNOEGNOEGNOESky
après la reine le roi Brille hate de découvrir ce personnage Chou
rebienvenue à la maison God Bless The King !  1094600113
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
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Message Re: God Bless The King !
par O. Jill Peverell, Lun 19 Juin - 8:59 (#)
PLUS SIX. WAT ?

Re-bienvenue héhé C'est un tout mignon que tu nous choisi là, je ne connaissais pas ce vava ! Bon je t'avouerai sans honte que je me suis bien perdue dans les descendances familiales de ce que tu as déjà posté MAIS j'ai beaucoup apprécié l'histoire moldue sorcière à la couronne HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Du coup tu peux continuer, j'ai pris de l'avance dans ma lecture Nih
Charlie de Breteuil
admin - their tense grace made tender
Charlie de Breteuil
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Message Re: God Bless The King !
par Charlie de Breteuil, Lun 19 Juin - 9:25 (#)
Cooool de la lecture hihi Comme toujours tes choix me bave Je sais trop pas quoi te dire tellement t'es parfait Nih Et tout chou hihi
Rebienvenue chez toi Chou hihi Hug
Invité
Invité
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Message Re: God Bless The King !
par Invité, Lun 19 Juin - 9:57 (#)
Okay cool je vais avoir de la lecture Chou hihi
Re bienvenue chez toi Han!
Invité
Invité
Anonymous
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Message Re: God Bless The King !
par Invité, Lun 19 Juin - 11:13 (#)
jiezofejieofijef hashtag partenaire de fiches de 5km Chou Chou Chou
trop hâte de lire tout ça, ça promet Nih et il nous faut un lien roll roll obligé.
(re)bienvenue parmi nous, il a l'air parfait ce perso (il est parfait, c'est sûr Brille Daengelo)
Reine C. Delacroix
admin - i don't want just a memory
Reine C. Delacroix
Répartition : 31/03/2017
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Message Re: God Bless The King !
par Reine C. Delacroix, Lun 19 Juin - 11:37 (#)
Non mais je pense pas que se sera si long que ça, c'est juste que j'aime bien séparer mes parties... Yeah!
Merci à tous Brille
Je vais tenter de ne pas vous décevoir Quickvafermer
Nam So Hyun
admin - the universe is full of intentions
Nam So Hyun
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Message Re: God Bless The King !
par Nam So Hyun, Lun 19 Juin - 14:23 (#)
bave bave
il a l'air tellement parfait bave je ne connaissais pas l'avatar, mais il est trop cute dead et j'ai trop hâte de lire ta fiche pour voir les détails du cousin (mauvais compte mais who cares) Twisted j'irais te harceler pour d'autres liens ensuite Twisted
rebienvenue :hugs:
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Message Re: God Bless The King !
par Contenu sponsorisé, (#)
 

God Bless The King !

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