BELLUM PATRONUM


Version 34

Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec !
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Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

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“The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
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Message “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 1:41 (#)
Kaelynn Sélènée
Malefoy
ft. Taylor Momsen
Pur
20 Ans
Célibataire/ Promise
Hétérosexuelle
Neuvième Année,
médecine magique
Sleipnir, Frison &  Lycaon.
tendances  pro-mangemort
Blondie&Sweety
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À propos
Nom: Malefoy. Je ne me souviens pas d’un seul jour où je n’avais été fière de porter ce nom. Pour moi, il a toujours été le symbole de la puissance, la marque indélébile d’un passé de réussite et de prouesses. J’avais petite, longtemps été effrayé par ce dernier, par la responsabilité d’avoir un tel nom et de la manière dont il scellait mon destin pour toujours. Pour moi, cela avait été toujours plus qu’un nom, cela était ma fierté. Il ne pouvait en être autrement, n’est-ce pas ? Prénom:  Si les deux prénoms l’encadrant sont l’héritage direct de mes ancêtres, étant donné qu’ils sont respectivement celui de mes aïeuls, Sélènée est en revanche bien plus éloigné. Représentant l'appellation de la déesse lunaire grecque, elle est la personnification de la pleine lune. Ironique n’est ce pas?
Âge et Date de Naissance: 20 Ans,
née le 20 Mars. Date de l’équinoxe de Printemps.Nature du sang: Pur. Il était d’une grande pureté, préservé et gardé par des années de sélection minutieuse. Pur. Jusqu’à l’incident. A présent, si pur il est, il ne demeure pas moi entaché par ce poison, présence traîtresse circulant dans mes veines et brassé par mon coeur. Situation familiale:Ma famille est composée d’un grand nombre de personnes, avec lesquelles je m’entends de façon cordiale et avec qui, il m’est déjà arrivé de sourire et de discuter à de nombreuses reprises, mais mes véritables liens, ceux en qui je place mon entière confiance, sont aux nombres de trois.

Il y a tout d’abord mon jumeau, ma moitié d’âme, Caelum Hélios Malefoy, il est mon confident et l’une des rares personnes à connaître le moindre de mes secrets. Nous entretenons une relation fusionnelle, si intense qu’il m’arrive parfois de douter que je puisse un jour aimer une personne avec autant de sincérité, fermer les yeux et placer ma vie entre d’autres mains que les siennes. Cela me semble dangereusement impossible. Il m’arrive souvent de lui dire que nous sommes les faces d’une même pièce, la fraction d’une même entité. Comment penser autrement quand il suffit d’un regard pour que nous nous comprenions sans user de mots ? Il existe un lien immatériel entre nos deux êtres, j’en suis convaincue.

La seconde personne en laquelle je place le plus ma confiance est mon père. Vous pourriez sans peine me traiter de fille à papa que je ne vous contredirais pas, je suis fière de cette relation que nous avons tous les deux. Donovan Keegan Malefoy. Il a été depuis mon enfance l’un de mes modele, d’une part cause de cette assurance qu’il dégageait en permanence, mais aussi pour cette attention qu’il avait toujours envers mon frère et moi, trouvant toujours du temps à nous consacrer en dépit de son travail prenant au ministère. Récemment, il est devenu mon héros, parce qu’il m’a protégé des conséquences de ces erreurs, parce qu’il a su à lui seul me prouver qu’il n’y avait rien de plus important que la famille et les valeurs qu’elle détienne, et rien que pour cela, je serais son parfait petit soldat.

Si je la place en troisième et par conséquent en dernière place, ce n’est pas tant que je préfère mon père à sa personne, en réalité, si je devais réellement faire un classement, ils seraient tous deux sur un pied d’égalité. D’une part parce qu’ils sont tous deux mes parents, mais aussi parce qu’elle est une mère aimante. Simplement, je ne me suis jamais vraiment reconnue en elle en tant que femme. Néanmoins, June Doxie Malefoy, née Parkinson est une personne de confiance sur laquelle j’ai toujours pu me reposer. Elle est d’une nature douce et calme, qui peut se transformer en véritable dragon lorsque sa famille est menacé.  Miroir du Rised:Il fut un temps où j’aurais répondu à cette question sans hésiter. Je me serais certainement vue avec une famille, avec un hippogriffe ou deux, dans une maison gigantesque avec suffisamment d’espace pour que je puisse m’isoler de temps à autre avec un bon livre. A présent… Je savais que ce vœu, était impossible, que jamais je ne pourrais transmettre mes gênes infectées délibérément et risquer de contaminer ma progéniture et mon précieux sang. A présent, je sais que si ce que j’y vois change légèrement, je me vois me tenir fièrement aux côtés de ma famille et du Lord, car mon plus grand désir est à présent de faire triompher notre cause. Epouvantard:Mon épouvantard…. Je crois que je regrette le temps où ce dernier était ma grand-mère décédée, mon premier macabé… Non, à présent, mon épouvantard n’a plus rien d’inoffensif, il est plus palpable, plus intense, parce qu’il me touche plus directement, beaucoup plus. Je me souviens à présent de la crainte, la première fois que j’ai vu cette chose, cette forme que j’ai reconnu du premier coup d’œil, alors que recroquevillé sur elle-même, elle semblait vouloir disparaître. Ses bras fins enroulés autour de ses jambes pâles, alors que ces cheveux rendus poisseux par le sang lui collait à la peau. Je n’avais pas besoin de voir son visage, ni de connaître le contexte pour savoir ce que cela représentait. Je savais au fond de moi que cette chose, cette figure n’était autre que ma personne, que c’était ce moi effrayé de faire du mal à ma famille, ce moi ayant perdu le contrôle. C’était ce que je craignais le plus. Perdre le contrôle de cet animal que j’étais devenu.  Composition de la baguette magique: Bois d’if, plume de phénix, rigide. Etudes Suivies: Neuvième année de Médecine magique, Confectionneur de potions, options: Arithmancie, Histoire de la Magie, Etudes des Runes. Animal de compagnie: Je n’avais jamais voulu d’un animal de compagnie, pourtant, alors que c’était mon anniversaire et par conséquent le sien, mon frère avait décidé de nous offrir un couple de Hiboux Grand-duc. Il avait trouvé cela amusant, que ces derniers soient fidèles jusqu’à leurs morts et avait donc décidé de parier sur lequel des deux mourrait et finirais malheureux. Si l’idée m’avait paru morbide, je n’ai néanmoins pas refusé son cadeau, voyant que cela lui tenait à cœur pour une raison étrange. J’ai donc appelé mon volatile masculin Orphée, la sienne prenant donc celui d’Eurydice.  
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Caractère
Kaelynn est une jeune femme que je qualifierais de terriblement fière, de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente, mais aussi de ces talents. Elle est plus que consciente de ses qualités et des facilités qui accompagnent son intelligence, alors, elle n’est pas personne à se laisser rabaisser et/ou mise en déroute sans se battre. Lorsque je parle de combativité, je ne parle bien entendu pas du sens premier du terme, à savoir le fait d’utiliser bêtement et simplement la force physique pour se faire entendre. À cela, la demoiselle préfère largement les jeux de l’esprit, le pouvoir des mots, à l’attaque pure et simple. Il est néanmoins à noter, qu’en dépit de ce caractère faussement ‘pacifiste’, elle n’hésitera pas à ‘faire entrer en collision ses idées avec ta face”’, selon ces termes, s’il s’avérerait que l'autre partie empiète un peu trop sur son espace en prenant trop de liberté. Il s’agira néanmoins d’un dernier recours, étant donné qu’étant une personne mesurée, ce genre de débordement n’est pas une normalité. D’un caractère combatif, il n’est pas rare qu’elle fasse entendre sa voix lorsqu’elle n’est pas d’accord ou quelque chose la froisse, elle est loin de l’image de la sang-pure discrète et réservée que l’on peut cacher derrière l’ombre d’un mari puissant. Pourtant nullement dénué de bonnes manières, elle maîtrise protocole et tenue du bout des doigts, alliance douce-amère d’un esprit libre, mais attaché aux respects de ce qui lui a été inculqué depuis sa douce enfance.

C’est une personne, qui malgré ses origines et son apparence, est très travailleuse et qui en dépit de ses facilités, ne se repose jamais sur ses lauriers. Pour elle, chose acquise n'est pas conquise, chose qui la rend plus emprunte encore à détester les personnes inactives ou trop rêveuses, mais plus encore  celles qui se reposent et dépendent des autres. Pour elle, il n’y a pire parasite qu’une personne profitant d’une autre sans rien offrir en retour. Étant, elle-même, une personne égoïste, n’est-il pas normal qu’une incompatibilité avec une autre du même acabit, mais hanté d’un vice légèrement différent, lui soit insupportable? Certainement. Kaelynn est donc une personne critique, qui remet souvent en question les choses, d’autant lorsqu’elle trouve que le travail effectué pourrait être amélioré Si elle est emprunte à faire preuve de jugement, ce traitement n’est pas uniquement réservé aux autres, mais à sa personne également, car, en plus d’apporter un regard analytique sur ses actions ou son travail, elle est également très dure avec elle-même et vise en permanence une proximité presque excessive avec la perfection. C’est une perfectionniste, qui sait faire preuve de patience pour construire et obtenir parfaitement ce qu’elle souhaite, quitte à recommencer encore et encore. Je demeure néanmoins présent lorsque ce caractère passe de contrôlable à obsessionnel, afin d'éviter qu’elle ne s'éreinte à la tâche. Et ces réminiscences de ses erreurs passées, ne sont pas pour servir ma cause déjà ardue.

Si elle est une personne cérébrale, elle ne possède néanmoins pas une personnalité ennuyeuse, bien au contraire. Cette passion pour la lecture et pour un large cercle de connaissances, en font une personne assez bavarde, qui saura tenir des sujets de conversations aussi intéressants que abracadabrant. C’est une charmeuse, qui sait monopoliser son public, à l’aide de sourire, de sarcasme ou simplement de phrase agrémenté d’un humour certains. Kaelynn est un animal social, d’un naturel assez enjoué et surtout terriblement observatrice. Ainsi, il n’est pas rare qu’elle cherche souvent le regard de la personne en face d’elle, pour sonder son âme en quelque chose, ou alors en observant ses gestes, pour déceler ce qu’elle renferme. En somme, et même si cela est difficile à avouer pour sa personne, elle est sensible à ce qui l’entoure, certainement à cause de ce poison qui coule dans ses veines. Elle demeure néanmoins quelqu’un d’assez maladroit lorsqu’il s’agit d’exprimer ses sentiments profonds et ces états d’âmes, au point qu’il est plus facile pour elle de le montrer de manière factuelle, qu’avec des mots. C’est donc une personne démonstrative, mais nullement douée pour l’épanchement que cela soit en amour ou en amitié.

Et puis… Il y a la Kaelynn de la lune, comme je me plais à l’appeler, celle qui change une semaine avant que la pleine Lune ne pointe le bout de son nez. Lorsque ce moment fatidique approche, et même si elle essaye de le cacher, elle devient une personne hautement irritable, d’autant plus sensible et emprunte à s’énerver avec facilité à la moindre petite contrariété. Si cela n’est pas évident pour une personne extérieure, étant donné qu’elle arbore souvent un air renfrogné et froid, pour une personne avisée, il devient évident qu’elle est différente. Durant ces moments-là, elle devient aussi plus active et productive, énergie dont elle use à la fois de façon intellectuelle, mais aussi physique, pour ne pas craquer et passer ses nerfs sur une personne lambda. Cette pré-transformation, n’est néanmoins pas uniquement négative, étant donné que durant certaines phases, elle se montre aussi plus protectrice, presque maternelle envers les siens, plus attentive également à leur ressentis qu’elle ne l’est à l’accoutumée. Si différente de l’animal qu’elle devient quand la Lune montre le bout de son nez. Si elle met un point d’honneur à toujours prendre sa potion, elle n’en reste pas moins un être agité et dangereux quand vient ce moment, prêt à bondir à tout instant sur une âme qui aura fait l’erreur de penser qu’elle était un animal docile.
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Patronus
Vous connaissez, j’en suis certaine, le mythe, du vieux gentleman anglais, celui qui connait les dogmes de la société, comme s’il les avait écrites lui-même, qui boit son thé avec une élégance d’un autre monde et se fait un devoir de traiter les femmes avec courtoisie. Alors, assemblé tout ce que vous pensez en savoir, et intégrez tout cela a un corps aussi puissant qu'élancé et vous obtiendrez Sleipnir. Mon patronus est l’image même de la mesure, une figure prodiguant à la fois des conseils et veillant d’un œil certain sur ma personne, comme s’il s’agissait d’un rôle qui lui était incubé. Usant d’un langage toujours mesuré, il est d’un naturel poli, presque coincé, qui coïncide parfaitement avec cette manière dont il a de se mouvoir lorsqu’il est sous sa forme équine. C’est un être curieux de tout, aussi soigneux qu'attentif, qui a bien des égards, me rappelle mon père, de par sa façon de s’exprimer, mais aussi cette bienséance qui se retranscrit au travers de ces réflexions le plus souvent juste et toujours emprunt de ce côté moralisateur, presque sage. Il est à la mesure de mon sang, intelligent, observateur, mais surtout sec et honnête, brutalement honnête. Il n’est pas du genre à enrober la vérité avant de l'énoncé, pour lui, le ‘White Lie’ n’existe pas, il n’y a que la vérité ou le mensonge assumé. Assumé, parce qu’il ne perçoit pas le mal comme étant juste mal, d’autant s’il permet d’obtenir une situation qui tourne à son avantage, notre avantage. S’il y existe des patronus antagoniste, Sleipnir en ait le contraire, il est directement lié à ma personne et ces actions vont toujours dans le sens de cette unité qui nous caractérise, même s’il arrive que nous soyons en conflit, je sais néanmoins que je peux toujours compter sur sa personne.

La seconde forme de Sleipnir, celle d’un Lycaon, est une légère variante de son caractère habituel. Si sous sa première forme, il est taciturne, trait qu’il garde également sous cette forme, dans le premier cas, son manque d’envie de s’exprimer pour ne rien dire est lié directement à l’observation, sous sa forme canidé en revanche, celle-ci est lié à son envie d’activité. En effet, sous cette forme, il est beaucoup moins emprunt à la réfection, il a tendance à agir de façon plus instinctive, plus féral. Pourtant, il est également plus servile, plus apte à ne pas discuter une envie exprimé, plus apte à exécuter sans se poser de questions, plus apte à l'obéissance, que sous sa forme équine, qui bien que pouvant paraître plus calme, n’en demeure pas moins aussi borné que je le suis. Sous sa seconde forme, il laisse s’exprimer son caractère câlin et social, et favorise la proximité, qui est d’autant plus permise qu’il est moins imposant. Si nos contacts sont assez rares lorsqu’il est en Frison, c'est tout le contraire lorsqu’il est en Lycaon. Je pense que c’est pour cela également, qu’il est plus protecteur et disons, territorial, lorsqu’il s’agit de notre espace personnel. Il n’est pas rare qu’il montre les crocs lorsque survient une proximité non désirée, d’autant plus lorsqu’il connaît mes sentiments à l'égard de cette personne.

En finalité, qu’importe sa forme, Sleipnir demeure à la mesure d’un être dans lequel je peux placer une confiance certaine et dont la logique ne m’a jamais fait défaut. Un être avec lequel notre entente est plus que fusionnel, une part de ma personne.
Pseudo et âge: Estelle/Alice, 24 Ans Où as-tu trouvé le forum ? Je le connais depuis longtemps maintenant, disons que j'en ai retrouvé le chemin.   Personnage: Inventé avec nom de famille de la saga. As-tu un autre compte sur BP ? Nope.Présence: 5/7Une remarque ?  “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”  1568345221  
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 1:42 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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One -“Older men declare war. But it is youth that must fight and die..

-”Lynn, attends-moi ! Hey! Lynn, tu m’entends ? Ralentis !”

J’entendais bien. Il ne pouvait en être autrement, vu combien sa voix était aussi insistante que forte, si forte, que j’avais l’impression qu’il se trouvait à côté de moi. Pourtant, je n’ai pas ralenti, bien au contraire, j’ai accéléré plus encore, un grand sourire aux lèvres, alors que mes cheveux si blonds qu’ils paraissaient blancs dansaient autour de mon crâne, à l’égale de serpentin d’or, vague soyeuse éclairant mon sillage. Je n’entendais alors plus mon frère, qui râlait encore, mes yeux fixés sur l’horizon, alors mes mains gantées se resserraient sur le manche de mon balai, produisant ce doux grincement que je ne pouvais entendre, mais que je ressentais avec tant de véracité sous la pulpe de mes doigts et dans mon corps entier. Je me suis penchée un peu plus, poussant l’objet au maximum, parfaitement au courant des conséquences d’un tel geste. J’ai entendu mon frère pousser un cri, alors que mon balai se stoppa brusquement, me désarçonnant, avant de m’envoyer valser en contrebas, sur les filets de protection magique, que nos parents avaient installés spécialement pour notre activité. Ils avaient certes accepté que nous pratiquions cette activité ô combien dangereuse, mais non sans instaurer des mesures de sécurité, à savoir un gigantesque filet invisible, ainsi que le bridage de nos cadeaux spontanés, acquis depuis plusieurs semaines déjà. J’ai laissé échapper un rire, rebondissant sur le filet magique, alors que mes membres, étendus en étoiles demeuraient immobiles pour assurer ma stabilité.

-”Tu es complètement folle.”

Je n’ai pas répondu à la petite pique de mon frère jumeau, alors que je sentais son poids s’abattre non loin sur le filet. Je me sentais l’égale d’une araignée, alors que, les yeux clos, je ressentais les vibrations de ses agitations diverses. J’entendais son souffle erratique, qui répondait au mien, sentant peu à peu la tension précédente quitter son corps. Depuis que j’étais en âge de m’en souvenir, j’étais celle qui repoussait mes limites, que cela soit de manières sportives ou intellectuelles, j’étais celle qui le prenait par la main pour le faire avancer, il y en avait toujours été ainsi. Lorsque le filet s’apaisa de nouveau, j’ai tourné la tête vers mon frère, tendant la main vers la sienne, avant d'entrelacer nos doigts. Nous avions toujours été très proches, d’une part parce que nous avions toujours partagé, du ventre de notre mère, jusqu’à nos activités de jeunes héritiers, nous avions appris ensemble et ne nous quittions que très rarement, les deux faces d’une même pièce. J’ai tourné la tête vers lui, avant de lui offrir un grand sourire, lorsque nos regards se sont finalement croisés, j’ai soufflé cette phrase que je ne lui disais que trop souvent.

-”Non Cael, c’est toi qui es trop prudent.”

À cette époque, ces mots que je les disais sans vraiment réaliser les conséquences. Les conséquences, qui, sans être lié directement à cette dernière, découlait sans doute en partie de mes actions, de ce que j’étais et indissociablement, de ce qu’il était lui.

Ma réalisation, ne vint que bien plus tard, lorsque avec l’âge, nos parents considérèrent que nous étions assez grand et assez éduqués pour prétendre assister aux bals que les sangs-purs organisaient pour interagir avec ceux de leur milieu. Bien entendu, étant encore des enfants, nous n’attentions pas aux mêmes activités. Lorsque les plus âgés buvaient ce liquide infâme et interdit qui témoignait, selon les rares pensées enfantines encore naïves qu’il me restait à cette époque, du fait qu’ils étaient assez grands pour être appelés adultes, tout en partageant leur temps entre la danse et de longs discours. Nous, avions le choix de rester à leurs côtés ou alors de partir ‘explorer’ la salle en compagnie des autres enfants présents. Bien entendu, étant aussi peu timide que j’étais curieuse, j’avais choisi la dernière option, alors que mon frère, trop craintif, avait préféré rester assis à notre table. Je me souvenais alors du léger stress mêlé d’excitation que j’avais ressenti lorsque j’avais adressé pour la première fois la parole à un autre sang-pur, un petit garçon légèrement plus âgé que moi, avant de m’inviter à la table de sa famille, discutant même avec les adultes. Je me souvenais de cette légère nervosité transformée en souvenir, alors qu’ils me complimentaient sur ma tenue et mon parler. Dès lors, j’avais compris l’utilité de toutes ces leçons, de tous ces exercices de maintien et de langage que j’avais dû subir étant petite. C’était certainement curieux à dire pour une enfant, mais j’aimais cela, j’aimais le fait que les autres me portent de l’attention, tant et si bien que cela me motivât plus encore à apprendre, afin d’avoir des sujets de conversations différents, afin que j’entende encore les compliments que ces autres familles adressaient à mes parents, afin de voir la fierté dans le regard de mes parents, cette fierté ancrée dans notre nom et nos veines. Au fil des célébrations, je m’éloignais de plus en plus de la table de mes parents, oubliant mes craintes, trop certaine de mes capacités, trop sûre de moi et de mes charmes, alors que j’affichais toujours ce sourire qui se voulait enjoué, mais discret.

Je crois qu’à cette époque, je ne réalisais pas, ce que ces envies, ce que mes actions, avaient comme répercussion sur Cael, sur sa relation avec ma personne, mais aussi avec nos parents. Pourtant, j’aurais dû voir, j’aurais dû comprendre que lorsque mes parents insistaient pour qu’il effectue plus d’heures de suivi, de maintien et de badinages, lorsqu’ils lui interdisaient parfois de s’amuser autant que je le faisais ou le réprimandais, alors même qu’il obtenait les mêmes résultats que moi, que l’écart entre nous se creusait. Ils étaient toujours plus sévères avec lui, qu’ils ne l’étaient avec moi, mais j’étais beaucoup trop jeune pour me sentir coupable, au fil du temps, cela devint une habitude, une normalité. Néanmoins, cela ne changea pas ma relation avec Caelum, que j’épaulais à chaque fois. Restant avec lui lorsque ces devoirs s'éternisaient, refusant les sorties proposées par ma mère, lorsque je le pouvais, pour rester à ces côtés et l’aider à réviser. Je ne l’abandonnais pas, savourant à chaque fois ces instants de plus en plus rares durant lesquels nous pouvions jouer ensemble. Pour moi, nous avions et nous étions toujours une sorte d’entité commune, nous étions nés ensemble, alors, il n’y avait aucune différence entre lui et moi, n’est-ce pas ?


Two -“He who sees a need and waits to be asked for help is as unkind as if he had refused it.” .

Si le temps avait effacé bon nombre de souvenir de mon enfance, il y en avait qui restait indéniablement gravés, et celui-ci, encore aujourd'hui, je ne parviens à l’abroger de mon esprit. Pour bon nombre d’enfants sorciers, je savais que c’était justement l’un des plus beaux, quoique légèrement anxiogène, moment de leur existence, celui de l’arrivée du sésame, confirmant qu’en plus de rendre leur parents fier, leur permettrait d’avoir un avenir dans notre monde et ainsi de devenir quelqu’un. Je ne savais si c’était pareil pour les enfants non-purs, mais c’était ainsi que mes géniteurs m’avaient présenté la chose, m’indiquant ainsi implicitement, que quelque part, je porterai la charge de les représenter entre de nouveaux murs et que comme eux, il était de mon devoir, d’accéder à l’excellence. Ainsi, contrairement à ma sœur, qui n’avait cessé de bondir en tout sens, passant et repassant devant notre cheminée et par conséquent devant mon champ visuel, alors que nous attendions l’arrivée de nos parents, partis en voyage. Moi, j’avais envie de m’enterrer quelque part, tant j’étais nerveux. Je ressentais cette boule immense grandir au creux de mes entrailles, alors que les minutes passaient, serrant entre mes doigts moites le papier immaculé où mon nom entier apparaissait en lettre majuscules délicatement incurvés. Cette école, représentait une nouvelle vie, mais aussi une nouvelle pression sur mes épaules, à moi l’héritier de la famille, celui sur lequel le poids de ce nom pesait le plus lourd, celui qui était le moins taillé pour une telle tâche…

J’ai sursauté lorsque deux mains fines se posèrent sur mes épaules, me forçant à lever les yeux vers la figure souriante de ma jumelle, dont les cheveux d’or cascadaient sur mes épaules. Elle s’est penchée vers moi, déposant un baiser sur mon front, avant d’escalader le fauteuil et de venir s’asseoir à côté de moi, posant sa tête contre mon épaule, avant de mettre sa lettre à côté de la mienne. Je ne pouvais voir son visage, mais je la connaissais par cœur et je savais qu’elle devait sourire plus intensément encore, alors qu’elle se mit à parler de combien cela serait bien d’être dans la même maison, de la fierté de nos parents, mais aussi de tous les amis que nous retrouverions là-bas. Je l’ai écouté sans dire mots, serrant un peu plus les lèvres sous la nervosité à mesure que ces syllabes interminables franchissaient ses lèvres rosées, tout ce qu’elle me décrivait me faisait d’avantage penser à une nouvelle vision de l’enfer, de nouveau challenge à relever et une nouvelle pression à gérer. Elle a levé les yeux vers moi et j’ai forcé un sourire, mais elle n’était pas dupe, j’en aurais presque oublié que si je la connaissais, elle aussi me connaissais davantage. Elle a glissé ses doigts au creux de mes commissures, avant de ‘forcer’ un sourire, me soufflant que tout allait bien se passer, qu’elle serait là à mes côtés et que c’était tout ce qui importait. C’était justement cela le problème….

La semaine qui suivit, fut consacrée à l’achat de nos différentes fournitures, de nos robes et enfin de nos baguettes. Si j’étais excitée par ce dernier fait, étant donné que c’était la première fois que j’allais acquérir l’objet qui ferait de moi un véritable sorcier, je savais qu’elle faisait également partie des éléments concrets qui me rapprochait un peu plus de Poudlard, dont l’ombre gigantesque obsédait jusqu’à mes nuits. Ainsi, la nuit qui précéda notre départ, l’atmosphère de notre maison était différente, partagé entre une certaine nervosité et une grande impatience, véhiculée majoritairement par ma sœur, qui assise sur l’un des accoudoirs de mon père, ne cessait de lui parler de tout ce qu’elle prévoyait de faire. Elle était toujours ainsi, à s’accaparer l’attention, à rayonner si fort dans une pièce, qu’on ne pouvait l’ignorer. Je savais quelque part que face à elle, face à ses sourires, je ne pouvais que battre en retraite, qu’observer. La nuit s'est écoulée et après qu’elle eut embrassé nos parents, elle se saisit de mon poignet pour m’entrainer avec elle, mais la voix de notre père l’arrêta.

-”Kaelynn… Nous aimerions parler à ton frère… Seuls.”

C’était idiot, mais sur le coup, j’aurais aimé qu’elle ouvre la bouche pour déverser ce flot de paroles qui me rassuraient toujours, qu’elle me ‘sauve’ en quelque sorte, mais, fatalement, ces doigts ont lâché les miens, parce que peu importait cette liberté qu’elle croyait avoir, elle était comme moi, un oiseau en cage. Elle s’en est allé et je suis retourné à ma place, me tenant bien droit sur ma chaise, alors que j’entendais les sempiternels mots. Ces mots qui me rappelaient mon devoir, qui surlignaient sans cesse mes faiblesses, mais surtout qui me comparaient sans cesse à elle. Je ne pouvais la haïr, il s’agissait de ma sœur et je savais qu’elle ignorait tout cela, qu’elle ne savait la pression que l’on mettait sur mes épaules à cause d’elle, à cause de ces résultats supérieurs aux miens, à cause de son caractère si sociable, si différent du mien. Elle, elle ne bégayait pas quand elle devait parler en public, elle ne baissait pas les yeux quand trop de personnes se trouvaient dans la pièce, elle…. Elle était l’héritier qu’ils auraient voulu avoir, seulement, elle n’avait pas le bon sexe. J’ai fini par décrocher, écoutant sans retenir, ces phrases que je connaissais par cœur.

La Grande Salle était aussi somptueuse que les écrits, les récits et les photographies en avaient témoigné, plus impressionnante également. Et, même si la présence des impurs ternissaient sans peine l’image de ce lieu, fort heureusement, la présence de nous autres élevaient le niveau. Sans surprise Kaelynn avait déjà engagé une conversation courtoise avec les autres sang-purs que nous connaissions, et même ceux qui nous étaient inconnu, nullement intimidé par la cérémonie. Sa répartition fut, on ne peut plus, rapide. Il avait suffi que l’on pose le Choixpeau que le sommet de sa tête, pour que ce dernier beugle le nom de la maison de cette dernière, comme si son destin était limpide. Ce fut sans réelle surprise également que ce fut tout le contraire pour ma personne, que ce maudit objet fit tout pour me faire tourner en bourrique, avant de me placer, non sans hésitation, dans une maison différente de celle où ma soeur avait été envoyé, chose qui eut le don de m’agacer, tout en me rassurant dans un même élan. J’avais la sensation qu’ainsi, nous ne serions pas en compétition directe, même si au fond, je savais qu’il n’y avait que moi qui la considérait comme une rivale, elle ignorait tout de l’affaire.

La nouvelle distance instaurée par notre répartition, si elle fut illusoirement bénéfique au commencement, finit par me peser de plus en plus. Bien entendu, je m’étais fait des amis après quelques semaines, mais je me rendais compte que ma soeur me manquait plus que je ne l’aurais pensé et même cette fausse compétition stupide ne pouvait changer ce fait. Ainsi, nous nous retrouvions souvent à la bibliothèque pour réviser, partageant nos amis et notre temps libre. Ce fut à également cette époque que je me rendis compte que, même dans sa recherche permanente de l’excellence et ce malgré ses résultats croissants, elle trouvait toujours le temps de m’aider, du temps à m’accorder et que je restais sa priorité même hors des murs de notre demeure. En un mot, elle se rendait impossible à détester.


Three -“And the thrill of the chase moves in mysterious ways."

Je savais, oui, je ne savais que trop bien que je ne dusse pas me comporter ainsi, que me conduire de cette manière, n’était pas dans l’ordre des choses, pourtant, j’étais bien là, au milieu de cette agitation croissante et  je n’en avais cure. Mon comportement, mes bonnes manières, toutes ces règles, que j’avais suivies aveuglément, me paraissaient tellement dérisoires sur l’instant, alors même que mon regard d’opale, se confronta à l’émeraude des siens, alors qu’un sourire carnassier ourla ses lèvres pulpeuses, dont la couleur s’associait parfaitement avec son teint hâlé et ses traits ciselés. J’ai porté le goulot de la bouteille à mes lèvres pleines, grimaçant à peine, sous le goût âpre de cette boisson que les moldues appelaient bière, m’attirant un regard amusé de l’autre homme, avant qu’il ne fasse de même avec la sienne, ne me lâchant pas de ces orbes où je voyais danser les flammes du feu de camp. Je ne devais pas me trouver là, au milieu de tous ces impurs, alors même qu’en plus d’avoir délaissé mes devoirs, j’avais honteusement menti à mes parents, couverte par mon frère, qui avait accepté bon gré, mal gré de le faire. Sur l’heure, ce n’était ni la culpabilité, ni les conséquences de mes actes qui m’importaient, oh non, ce rire ronronnant qui émanait de son être, ses expressions aussi authentiques que chaudes, c'était tout cela m'obsédait depuis quelques mois.

Ce type, à peine plus âgé que moi, je l’avais rencontré à Poudlard, alors que je passais récupérer mon frère de son entraînement de Quiddtich, comme je le faisais souvent. Je n’avais pas pour habitude de faire attention aux gens, d’autant plus en raison de la quatité astronomique d’impur grouillant dans cette maudite école, le nez toujours fourré dans mes bouquins, pourtant, sa voix, entachée d’un accent inconnu et rocailleuse, m’avait fait levé les yeux de mon ouvrage. Mon regard intrigué s’était posé sur sa personne, alors qu’il se bagarrait amicalement avec d’autres élèves . Ils ne ressemblaient à guère plus qu’une meute de chiens, avec leurs expressions joueuses et leurs grondements, et lui, il semblait être le leader de cet ensemble chaotique, chaotique comme les mèches brunes qui cascadaient sur ses épaules larges. Un animal. Un animal impur et bruyant, voilà ce qu’il était. Pourtant, quand son regard a rencontré le mien, quand il m’a souri d’un air totalement ingénu, je n’ai pu m’empêcher de me sentir mal à l’aise, n’avait-il pas compris qu’il y avait un océan entre lui et moi ? Quel statut j’avais ? Et quelle place il se devait de tenir ? Je n’étais pas une sauvagesse de son espèce, alors, je n’avais pas à sympathiser. Je lui ai servi mon regard le plus sombre, rehaussant mon port déjà droit, m’attendant à ce qu’il détourne les yeux, mais il n’en fit rien, cela sembla même être un signal pour que sa personne transpirante s’approche de moi. J’ai affiché un air horrifié alors qu’il s’avançait vers moi, si peu habitué à ce genre de proximité avec un impur, encore moins après avoir exprimé mon dégoût. Pourtant, il semblait s’en foutre complètement, s’installant confortablement à côté de moi, avant de parler de tout et n’importe quoi, cette indolence insupportable peinte sur ses traits. Je l’ai observé comme une bête curieuse, alors qu’il monologuait, ne semblant jamais se taire. S’en étais trop, je voyais les amis de mon frère, qui avaient eux aussi de terminer leur entraînement se rapprocher de nous,  et je ne pouvais décemment pas être vue en sa compagnie. Alors je me suis levée d’un bond, m’apprêtant à m’en aller, quand il referma sa main sur ma main gantée, me forçant à plonger encore une fois mon regard dans le sien.

-”Tu ne m’as pas dit comme tu t’appelles Blondie…”

J’ai retroussé mon nez, avant d’enlever ma main de la sienne, y laissant mon gant au passage, avant de tourner les talons, ignorant ses protestations, avant de rejoindre les miens, me réfugiant presque auprès de mon jumeau, qui m’accueillit contre lui avec un sourire mesuré, mais sincère. J’ai regardé une dernière fois l’étrange personnage, frissonnant en voyant qu’il portait mon gant à son nez, tout en m’observant avec ce même regard prédateur, qu’avaient ces créatures de la forêt interdite.

J’avais fini alors par oublier. Des gants, j’en avais à foison, alors remplacé le bien perdu ne fut pas difficile, tout comme effacé ces souvenirs, qui furent engloutis par mes devoirs et mes impératifs familiaux. Ce ne fut que lorsque je me suis de nouveau rendu au terrain, que lorsque, alors que je lisais un livre avec attention et qu’il me fut retiré, que je me suis rappelée. Il ne me fallut que quelques images de sa peau embrassée par le soleil, que quelques notes de sa voix chantante, pour le reconnaître et froncer les sourcils, alors qu’il lisait le titre à haute voix. J’ai alors roulé des yeux, m’apprêtant à entendre une remarque futile et débile, comme seul les impurs pouvaient en trouver, mais il me surprit en me citant un passage de cet ouvrage réputé difficile, avant de prendre place à mes côtés, discutant de ce dernier avec moi. Si au départ, j’avais été réticente, ma curiosité fut piquée et j’ai commencé à converser avec lui. Au fil de la conversation, j’ai fini par oublier ce qu’il était, alors que nous parlions sérieusement d’ouvrage et d’histoire magique, sans jamais que nos divergences ne se frayent un chemin au travers de nos mots. Il parvint à me faire sourire, avec un esprit avisé et sans que je m’en rende compte, il avait semé les graines du mal. Les graines du mal, qui finirent par faire germer le doute.

Je doutais. Plus je passais du temps avec ce type, et plus je doutais. On m’avait toujours dit qu’ils étaient inférieurs, ces autres, mais lui, lui, il était différent ? Était-il un sige savant au milieu de tous ces babouins dénués de cervelles? Ou étais-je en train de perdre l’esprit ? Je ne savais. Mais son esprit à lui, était exquis. Et j’ai commencé à chavirer. Je m’éloignais au fil des mois de ce que j’avais appris, pour remplir mon esprit de formules nouvelles, d’informations différentes, de tolérance et curiosité. Dire que nous étions toujours d’accord, serait mentir, pourtant, ses mots philosophiques et profonds, finirent par s’insinuer sous mon crâne, tel un poison. C’était un poison et moi, je buvais directement à la source. Mais je l’ignorais, j’étais encore trop stupide, trop jeune, trop… Amoureuse?

Mes pensées furent interrompues lorsque plusieurs mains me tirèrent en avant, manquant de faire tomber ma bière, alors que je me redressais. J’étais certaine, que si j’avais eu ma robe sorcière à ce moment, j’aurais fini dans le feu de camp, mais ce n’était pas le cas, je pourrais alors dire que ces tenues moldues hideuses, ‘casual’ comme ils disaient, venaient de me sauver la vie. J’ai levé un regard sombre sur les fautives, qui sourirent, avant de m’inviter à danser. J’étais prête à refuser, prête à retourner dans ma zone de confort, mais j’ai entendu sa pique, ses piques qui savaient où frapper pour me faire me mouvoir.

-”Alors Malefoy? Tu ne relèves pas le défi ?”

Il a souri, portant de nouveau sa boisson alcoolisée à ses lèvres, usant de mon nom, sans hésitation. J’aurais dû me sentir fière qu’il mette cette distance, qu’il m’appelle par ce nom dont j’aurais dû être si fière, mais ce fut tout le contraire, je ne le sentais pas valorisé en franchissant ses lèvres, bien au contraire, il sonnait comme une insulte, une marque de faiblesse, tout le contraire ce que j’avais appris, encore une fois. Par ce nom, je me sentais exposé à leurs jugements, à leurs pensées, à leurs rires, mais surtout à son regard pénétrant qui semblait voir au travers de mon être entier. C’était stupide, j’aurais dû lui dire d’aller, se faire, voir, j’étais intelligente, j’étais plus forte que cela, alors, pourquoi ? Pourquoi, avais-je commencé à bouger de cette manière. Je m’étais laissée porté par la folie, par la décadence, ma danse n’avait rien de la digne manière de se mouvoir lors des bals, elle était loin de la mesure enseignée par mes tuteurs, loin de la grâce et de la douceur. Non, cette danse était brutale, cette danse faisait vibrer mon corps à l’unisson avec celui des autres filles, je sentais des mains sur ma peau pâle, des doigts moites, des souffles brûlants et j’entendais leur rire avinés, avinés comme le mien. Je perdais la tête et je ne pouvais oublier son regard de pure satisfaction, alors que les flammes dansaient dans ses yeux émeraude. Alors j’avais dansé, encore en encore, arquant mon dos, exposant mes formes, prise dans ce tourbillon de sensations d’un autre monde.

J’avais tout perdu, et pourtant, je ressentais un sentiment de plénitude, alors que, confortablement installé contre lui, mes mèches blondes, rendues rougeoyantes par le foyer mourant, se mêlaient à l’ébène de sien. Je savais que ses mains la naissance de mes jambes découvertes, son souffle qui s'écrasait contre ma nuque, à chacun de ses dires et son parfum qui me rendait complètement groggy, tout cela n’avait rien d’anodin. Je n’avais donc pas été surprise, lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes, ni mêmes lorsqu’il me demanda de sortir avec lui. Ma réponse était évidente, trop évidente, et dénué de réflexion, j’épousais cette nouvelle personne que j’étais sensée être, je sortais de mon carcan et il était mon libérateur, ma lueur dans les ténèbres qu'avait été mon existence jusqu’alors. J’avais vécu dans un mensonge et il était mon porteur de lumière. Mon Lucifer.


Four -“Carnival of Soul..

J’avais promis d’y être et pourtant, je savais à présent que cela serait impossible. Je n’arrivais pas à y croire, j’étais pourtant si près du but, si près, que je pouvais presque discerner la colline où notre manoir, que j’imaginais rempli de vie et de lumière, était perché. J’ai laissé échapper un soupir de déception, avant de finalement poser mon front contre la vitre fraîche de mon fiacre, qui ne bougeait à présent plus d’un iota. J’ai grondé, frémissant, alors que mes mèches blondes caressèrent brièvement l’ovale de mon visage, sous mon action, alors que je me remémorai avec exactitude, ce qui m’avait poussé à sortir, alors même que le temps me semblait bien incertain en cette fin d’année. Raison, qui se trouvait à présent, confortablement installé sur mes cuisses, emmitouflées dans mon manteau épais de fourrure sombre, qui tranchait avec mon teint de lait et mes yeux clairs.

Tout, c’était pourtant bien déroulé, j'avais quitté mes appartements un peu plus tôt dans la journée, après que le matin même, j’eus reçu ce fameux hibou, qui me signalait que ce que j’avais commandé, était enfin arrivé en boutique. J’avais pourtant eut peu d’espoir que ce fameux paquet n’arrive avant le temps imparti, après que mes recherches, somme toutes tardives en raison de mes révisions pour les examens qui avait retardé ces dernières, eurent porté leurs fruits. J’aurais bien entendu pu déléguer cette tâche à un elfe de maison ou à une quelconque entité à mon service, mais j’avais souhaité le faire moi-même, je ne voulais pas être déçue par l’incompétence d’un élément de seconde main. C’était un bien précieux après tout, pour un être qui l’était tout autant. Autant dire, que je n’avais pas plus réfléchi en quittant la demeure, que je n’avais consultée le temps, mais que fort heureusement, j’avais pensé à me couvrir suffisamment, pour ne pas ressentir le froid ambiant. J’ai observé les flocons qui tombaient sans discontinuer du ciel nocturne, réalisant alors combien de temps j’avais passé dans les boutiques. Au point que le temps se dégrade, au point, qu’un fichue tempête de neige, bloque l'accès aux hauteurs.

Je ne savais vraiment à quel moment je me suis endormie, peu de temps après que le conducteur ne soit venu s’excuser nerveusement, en me fournissant un surplus de couverture inutile, tout cela bien entendu en guettant nerveusement mes réactions. Je n’avais pas réagi, je n’avais pas eut envie de m'énerver pour une raison qui était indépendante de son fait. Alors, j’avais ouvert l’un des livres que j’avais toujours avec moi, prenant mon mal en patience, alors que des moyens étaient employés pour libérer la route. Je ne sais combien de temps je m'étais assoupie, ni à quel moment, mon livre c’est échappé de mes doigts, pour s'effondrer sur le sol rigide, néanmoins, ce fut ce dernier qui me réveilla, ce bruit sourd, qui me fit sursauter, en même temps que ce cadeau destiné à mon frère jumeau. J’ai grommelé, scannant du regard le lieu restreint où je me trouvais, avant de chercher ma baguette, pour lancer un Tempus, ne remarquant qu’à peine le fait que je n’étais plus seule dans l’habitacle. J’ai donc lancé mon sort, encore totalement apathique, avant de sursauter, lorsque les lettres translucides s’élevèrent dans l’air, me mettant indirectement en contact avec une autre pair d’yeux, qui se plongèrent dans les miens. Ma réaction, fut quasiment immédiate. Je me suis tendue, avant de pointer ma baguette sur la créature, qui ne bougea pas d’une once, m’observant avec un grand calme et un regard… Ironique ? En voyant que cette dernière ne semblait pas emprunte à m’attaquer, je l’ai jaugé de mes yeux anthracite, complètement dubitative. Cette dernière ressemblait à une sorte de chien, avec des oreilles rondes, un type de canidé, qui ne m’avait encore jamais été donné de voir, dont la fourrure était aussi éparse qu’étranges. Je ne savais pas exactement, comment ce chien, s'était retrouvé là, mais je ne comptais pas passer le reste de cette soirée de Noël gâché en sa compagnie. Mon regard l’a brièvement délaissé, pour se porter sur la seule issue, qui était toujours close, avant qu’une voix ne résonne sous mon crâne.

-”Je suis certaine que ne veux pas rester ici, Kaelynn… Je pourrais te conduire au manoir en un rien de temps, tu sais….”

J’ai affiché un regard interdit, cherchant la source de la voix, avant que mon regard ne tombe de nouveau sur le chien, qui me regardait toujours, son regard sombre brillant d’intelligence et de malice. Impossible. Il ne venait pas de … Avant que je ne puisse trouver une autre explication, il recommença à s’exprimer, bien entendu, sa gueule ne bougeait pas, mais en bonne sorcière, je savais qu’il y avait beaucoup de choses inexplicables. Inexplicables et dangereuses également. S’en était trop, j’ai grondé, avant d’ouvrir la porte du fiacre de ma baguette, lançant d’un ton impérieux, qui témoignait de mon statut et de ma détermination à éloigner cette créature inconnue et étrange de ma personne.

-”S’en ai assez, sort immédiatement ! Je ne sais de quelles sorcelleries tu es composé et je ne suis pas vraiment d’humeur à le savoir”

Le vent frais rentra en rafale dans l’habitacle, bousculant mes cheveux blonds, alors que le ‘chien’ sembla soupirer, tout en se redressant.

-”Es tu certaine de ton choix? Tu risques de regretter cet éloignement, crois-moi…”

Je lui ai ris au nez, l’observant comme s’il avait perdu la tête, avant de pencher la tête vers l’extérieur, persuadé, qu’il s’agissait d’un métamorphe quelconque, visiblement très doué en légimentie. Aussi curieuse que je fus, je savais aussi, que me retrouver seule avec un sorcier visiblement puissant, n’était pas la meilleure idée du monde. Je l’ai regardé s’éloigner d’un pas tranquille presque hésitant, disparaissant dans la tempête neigeuse. Je m'apprêtais à refermer la porte, quand, j’ai commencé à ressentir une vive douleur dans ma poitrine, douleur, qui au fil des minutes allaient en grandissant. J’ai immédiatement porté mon cœur à ma poitrine, avant de m'effondrer au sol, poussant des cris de douleur silencieux, alors que j’avais l’intime impression de mourir, comme si mon cœur, que dit-je, mon être tout entier était extrait de mon corps. J’ai haleté de plus en plus fort, mon regard se troublant, avant que la douleur ne cesse. J’ai alors ouvert les yeux, que j’avais fermés sous l’effet de la douleur, pour tomber nez à nez avec un gigantesque cheval, à la robe totalement ébène. Il m’a observé avec attention, avant de soupirer, soulevant une épaisse volute d’air immaculé, qui fut balayé par le vent doux et glacial.

-”Je te l’avais dit…. Maintenant. Es-tu prête à m’écouter ?”

J’ai doucement hoché la tête, totalement groggy et un peu effrayé par cette créature, qui visiblement semblait lier à moi à présent.

-”Bien, rassemble tes affaires, je t’emmène au Manoir, avec un peu de chance, nous pourrons arriver avant l’ouverture des cadeaux. Tu peux m’appeler Sleipnir, après tout, nous sommes voués à passer un bon morceau de notre existence ensemble, demoiselle.”

Il me fallut un certain temps pour m’habituer à la présence de mon patronus. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais sursauté en l'apercevant du coin de l’oeil ou encore lorsque sa voix résonnait brusquement sous mon crâne, sans que je ne sois préparé. C’était assez étrange, dans le sens où tout comme moi, d’autres personnes du même âge ou légèrement plus âgé en possédait également, je devais avouer que le fait de les voir ainsi, trottiner derrière derrières leur possesseurs, arborant tous des tailles et des types différents étaient assez intriguant à observer. Bien entendu, curieuse comme je l’étais, il ne me fallut pas bien longtemps pour expérimenter des choses avec le mien, mais aussi avec celui de mon frère jumeau, échelonnant la distance qu’il fallait avant les premières douleurs, avant qu’elles passent du supportable à l’intenable, mais aussi la cause de ses changements de formes. Je ne pouvais prétendre mené les mêmes recherches que les médicomages dédiées à leur étude, notamment après l’apparition de la peste du patronus, mais je comprenais un certain nombres de choses et Sleipnir, semblait étrangement enclins à me fournir tout ce que je souhaitait et à m’épauler dans mes recherches, comme s’il avait conscience d’exister, comme s’il était un être à part entière. C’était fascinant.


Five -“What goes around comes around. .

On ne pouvait avancer sans tourner le dos aux voies que l’on avait emprunté auparavant, ni même fermer des portes pour s’en ouvrir de nouvelles, non, on ne pouvait tout avoir, il fallait faire des choix, alors, je les avais faits. Cela ne voulait pas dire que je n’avais pas peur, ce ne voulait pas dire, que parfois, je ne regardais pas en arrière, avec une certaine nostalgie. Je m’éloignais, je le savais, mais je pensais, non, j’étais certaine de me diriger vers la lumière et cette lueur, m’éloignait de tout ce que j’avais connu jusqu'alors. Je le savais, je le sentais, quant à notre table familiale, un silence pesant succédait aux allégations anti-impur de mes parents, quand je me tendais, lorsqu’ils persévéraient, quand ils me demandaient de participer. J’inventais toujours plus d’excuses, je me défilais de plus en plus souvent, je savais que je ne pouvais leur dire la vérité et je m’enfonçais dans le mensonge, creusant ma propre tombe, lentement, insidieusement. Je trouvais de moins en moins de soutien du côté de mon frère, qui pensait que cette histoire n’avait que trop duré, que j’allais trop loin. Je savais que la seule raison qu’il avait pour ne pas me dénoncer, était cette confiance sans borne que j’avais en lui et que j’avais sollicité en le faisant promettre fourbement, consciente, que jamais mon aîné de quelques minutes, ne me trahirait, tant notre relation était fusionnelle et je l’aimais pour cela, bien qu’il me tienne tête en me disant à chaque fois que je me trompais. Il me disait que mon porteur de lumière, ne faisait en fait qu’éteindre celles de la logique, qu’il était au contraire celui qui me plongerait dans les ténèbres les plus profondes de l’ignorance, mais je l’ignorais, je lui riais au nez, entêté, comme toujours.

Ce soir-là, je n’avais pas dérogé à la règle, ce soir-là, alors que l’air doux du printemps, annonçait la venue proche de l’été et la fin de cette année, je me suis glissée à l’extérieur, suivant les trublions qui étaient devenus mes amis, mes amis impurs et purs, qui avaient décidés d’embrasser une cause éloignée des traditions sorcières et de s’accoutumer aux habitudes moldues. Je n’avais pas tardé à le retrouver, alors, qu’une cigarette aux lèvres, il m’avait accueilli dans ses bras, encerclant mes épaules, avant de m’offrir un grand sourire. Je le lui ai rendu, avant de lui piquer sa sucette à cancer, la portant à mes propres lippes, avant de le défier de la reprendre du regard, chose qui le fit rigoler de cette voix profonde qui était la sienne. J’ai alors entendu, le grondement désapprobateur de mon patronus, qui coincé comme il l’était désapprouvait complètement mon attitude et ces nouveaux idéaux que j’avais décidé d'embrasser, et comme toujours, j’ai décidé de l’ignorer pour la soirée. Je ne ressentais aucune crainte, aucune peur, alors que je me glissais dans la forêt en compagnie de cette troupe, aussi joyeuse qu’elle se voulait discrète. Je les aidais à se diriger, trop fière d’être intégré à ces derniers, trop fière de me tenir à ces côtés, protégé par sa chaleur, protégée par son être entier et aimé. Plus aimé que je ne l’eusse jamais été.

Nous avons fini par nous poser dans une clairière tranquille, parlant de tout et de rien, profitant de la nuit douce et de la pleine lune, qui illuminait tant, que nous n’avions pas besoin de nos baguettes. J’aurais voulu être attentive, mais j’étais absorbée par son regard, par son sourire et sa main qui caressait le creux de ma hanche avec une attention particulière. Cela faisait plusieurs mois à présent et je me sentais prête à aller plus loin, pourtant, nous n’étions jamais allé plus loin que les baisers, il semblait attendre quelque chose, ou plutôt fuir une échéance et moi, je ne comprenais pas de quoi il s’agissait. J’étais rêveuse, distraite, par sa personne, parce cette manière envoûtante avec laquelle il me détaillait, sans jamais perdre son sourire en coin, chassant de ses doigts, rendus calleux par le quidditch, les mèches qui hantaient mon regard, rétablissant ce contact direct entre nos orbes. Il y avait quelque chose d’étrange dans les siennes, comme une hésitation, un doute, mais ces émotions furent chassées par une expression joyeuse, qui dissipa les miens. J’étais trop stupide pour prendre du recul, trop distraite pour être prudente.

J’étais en train de piquer du nez, quand un grondement sonore résonna dans l’espace tout entier, me réveillant avec la puissance d’un éclair. Je me suis immédiatement décollé du brun, avant de sonder les ténèbres, à la recherche de la source de ce dernier. J’ai alors questionné mon patronus sur ce qu’il percevait, mais sa vision nocturne canine ne percevait rien, tout comme son odorat, mit à mal par le feu et les différentes odeurs de cette forêt sauvage, ne pouvait être fiable. Je pue entendre aux discussions rapides, que mes amis étaient en train de paniquer, que tout ce courage qu’ils avaient prétendu avoir en rentrant dans ce lieu réputé dangereux s’envolait avec autant d'aisance que les cendres s’envolant du foyer, à présent éteint, que nous avions allumé. Je me suis redressée, me saisissant de ma baguette, avant de leur intimer de se lever. Nous devions bouger, rester à découvert et attendre ne serait assurément pas une bonne idée, d’autant qu’il y avait de grandes chances pour que nous ne soyons pas encore repérés par cette chose. Ce fut donc tremblant que nous nous sommes remis en route, j’ai tenté de garder la tête froide, rassurée également par la présence de mon petit ami à mes côtés, qui, ancra sa main dans la mienne pour l’empêcher de trembler et me confirmer qu’il sera là pour me protéger. Sleipnir aussi c’était rapproché de moi, observant les ténèbres pour nous guider hors de ce paradis vert devenu hostile. Je n’ai pu m’empêcher de sourire, partagé entre mes sentiments et le frisson de la crainte, chose qui créait un curieux mélange de sensations.

Nous n’étions plus très loin de l’orée de la forêt et nous commencions à nous détendre, à tort, pendant que la créature devait être loin, rassurés par la vision réconfortante du chemin que nous avions pour arriver jusque-là. Nous avions tellement tort.

Ce fut un cri déchirant sur ma droite, qui me fit tourner la tête à me dévisser la tête et me rompre le cou. Je ne pue tout de suite distinguer ce qui nous fonçait dessus, avant qu’il ne fonde vers nous tout crocs dehors, bousculant les personnes de notre groupe avec aisance. Il ne fallut pas longtemps pour que nous soyons dispersés et encore moins de temps pour que je perde totalement mes repères, serrant la main de celui qui n’avait pas lâché la mienne. Ce fut comme un éclair. À peine pus-je distinguer la bête immonde qui me faisait face, avec son pelage sombre comme la nuit, taché d’une substance poisseuse, qu’il me fonça dessus, comme s’il avait été attiré par une étrange force mystique. Le choc fut violent, il avait chargé avec puissance, me propulsant quelques mètres plus loin. L’animosité de l’impact, me fit lâcher à la fois cette main chaude et mes effets, alors que je roulais dans les fourrées. J’avais dû me cogner la tête, car, en relevant celle-ci, le monde entier semblait tanguer dangereusement. Ce ne fut que bien plus tard, que je perçus la sensation étrange et désagréable de chaleur qui envahissait ma nuque, alors que ma vision trouble s’ajustant peu à peu, suffisamment pour voir et raisonner. Je pue alors distinguer ma moitié se tenant face à la bête, qui grondait sourdement, menaçante, écumante, alors que lui, l’observait avec crainte. J’ai automatiquement porté ma main à ma hanche, lieu où ma baguette était habituellement placée, pour constater avec horreur qu’elle n’était plus en ma possession. Je me suis alors redressée en panique, commençant à chercher les fourrées en tâtonnant, afin de trouver de la trace du précieux objet, sans grand succès. Je pus remarquer également que mon patronus avait disparu… Le choc avait vraiment dû être violent. Par pur désespoir, je me suis alors dirigée vers les deux opposants, usant des arbres pour me soutenir, faisant fit de la douleur qui se faisait de plus en plus grande ou de mes membres qui menaçaient de lâcher à tous moment. Ce ne fut que lorsque je vis la lueur de ma baguette, non loin des pieds du brun, que je me suis permis de ressentir un soupçon d’espoir.

Je n’avais que trop conscience de la dangerosité de la situation, mais je n’avais plus beaucoup d’options, alors je lui ai crié de me la tendre, attirant fatalement l’attention sur ma personne. Le loup tourna sa tête massive vers moi et après une brève hésitation, commença à avancer dans ma direction, je ne pouvais l’expliquer, mais j’avais l’intime conviction qu’il était en train de s’amuser, son regard étrangement humain brillait de cette lueur perverse, sale, désespérée, que j’avais déjà pu entrevoir dans certains yeux. J’ai détourné le regard quelques secondes pour presser de nouveau le brun, seulement pour me rendre compte, avec horreur qu’au lieu de me tendre une main secourable, au lieu de me lancer ma baguette, il prenait la fuite avec ses amis, me laissant seul face à la créature. Mon esprit devient totalement blanc, alors que ma stupidité m'apparaissait avec violence en pleine face. Ce fut ce moment que choisit Sleipnir pour resurgir sous sa forme équipe, fonçant à toute vitesse sur l’immense animal, pour le pousser hors de ma route. J’étais complètement ailleurs, ignorant sa voix qui ne cessait de me solliciter encore et encore, devenant de plus en plus pressante et désespérée, alors que je le sentais faiblir, certainement blessé par l’animal auquel il faisait face.

J’aurais pu rester là, attendre simplement que cet animal féroce se jette sur moi et plante ses crocs dans ma chair, mais je n’en fis rien. Mue d’une rage profonde, j’ai couru jusqu’à ma baguette, plongeant lorsque j’ai pensé pouvoir l’atteindre. Lorsque mes doigts se sont refermés sur le morceau de bois, j’ai ressenti une puissante vague de soulagement, durant quelques secondes, j’ai pensé que je pourrais m’en sortir, j’ai pensé que je n’étais plus condamnée, mais cette victoire fut aussi amère qu’elle fut de courte durée. Car, quelques secondes après, j’ai ressenti une douleur cinglante à la cuisse droite, alors que le bruit sinistre de chairs qui se déchire me parvint avec autant de clarté que s’il avait été un murmure à mon oreille. J’ai poussé un cri puissant, alors, que, osant porter les yeux en direction de la douleur, je vis avec horreur que le loup avait planté ses dents luisantes de sang dans ma jambe. La panique m'envahit tout entière, alors qu’un frisson glacé m’envahissait tout entière, anéantissant tout espoir et espérance de m’en sortir vivante.

Ce fut à partir de ce moment que je perdis le fil. Je ne me souviens plus clairement de la suite des événements, ni du sort que j’ai formulé, alors que je pointais ma baguette entre ces deux yeux. Mes pensées étaient confuses et meurtries, je ne parvenais plus à raisonner correctement, mon cerveau tout entier semblant noyer sous la douleur et la crainte. La dernière chose qui me vint à l’esprit avant les ténèbres fut ma famille et mon frère, avant qu’un froid glaçant ne m’envahisse tout entière.


Six And Last -“Despite all my rage .I am still just a rat in the cage.” .

J’étais à mille lieues d’imaginer qu’un jour, cette pièce qui avait toujours été mon refuge, que cette pièce immense qui avait toujours servi de villégiature à la princesse que j’avais toujours été, serait à présent ma prison. J’ai posé mon menton sur mes bras croisés, appuyé sur mes genoux, observant d’un œil ennuyé et morne la pièce baignée de lumière, où les voiles légers, représentés par mes rideaux de soie, dessinaient des arabesques sur le sol avec leurs ombres. C’était reposant de regarder le tissu fin voleter ainsi, cela m’aidait un peu à oublier ma condition. Il y avait au fond de moi, cette petite voix qui me soufflait que je n’étais pas en position de me plaindre, que tout cela, que cet enfermement, que cette détresse sans nom que je ressentais, je l’avais mérité, j’avais été l’instigatrice de ma propre chute, alors je n’étais plus en mesure de m'apitoyer, plus en mesure d’être la princesse qui exige et demande. Je n’étais que la prisonnière et l’attente de jugement et mes bourreaux n’étaient autres que mes parents eux-mêmes.

Cela faisait plusieurs jours que j’attendais, plusieurs semaines depuis ‘l’incident’ qui n’avait laissé guère plus qu’un bandage immaculé sur ma jambe et des souvenirs épars, qui ne se gênaient aucunement pour venir spontanément hanter mes nuits. Il y avait plusieurs jours déjà que cette plaie était guérie, plusieurs jours déjà durant lesquels j’aurais pu me départir de ce dernier, mais je ne le voulais pas, je ne voulais pas me retrouver face à cette erreur que j’avais commise, quelque part, je ne me sentais pas prête. Ainsi, Caelum le changeait lorsqu’il venait de me voir. Je savais qu’il bravait l’interdit de mes parents en le faisant et quelque part, cela me rassurait, je savais que même si je perdais tout, de mon titre à mon nom, lui resterait à mes côtés, qu’il serait toujours ma moitié d’âme. Et puis, il y avait Sleipnir également, qui se tenait toujours au pied de mon lit, en m'observant d'un air coupable, comme si tout ce qui était arrivé était de sa faute. Il ne l'exprimait pas ouvertement, mais je ressentais dans son regard et dans sa manière d'agir qu'il se fustigeait pour n'avoir été en mesure de me protéger. Depuis l'incident, et même lorsque nous étions sortis dans le petit jardin sur lequel donnait l'escalier de ma chambre, il n'avait pas changé de forme, comme si le fait de rester en Lycaon, lui permettait de garantir cette proximité constante, comme s'il craignait qu'il m'arrive quelque chose. Je savais que ce n'était que mes sentiments qui se projetaient en lui, mais cela ne m'empêchait pas de me faire me sentir triste de le voir ainsi.

Ce fut le bruit d’un tapotement léger à ma porte qui me sortit de ma rêverie, avant que la porte ne s’ouvre sur mes parents, qui rentrèrent avant de prendre le soin de fermer la porte étroitement. Mon père fut le premier à s’approcher de moi, suivit de près par ma mère, dont les gestes emprunts d’élégance ne sauraient cacher sa crainte et la fatigue lisible sur ses traits de poupée. Ils se sont arrêtés à la frontière de mon lit à baldaquin, m’observant de leur mine sévère et j’ai su que je n’allais pas aimer la suite des événements. J’ai serré entre mes doigts, le drap que j’avais rabattu sur mes jambes à la hâte, attendant une sentence que je savais mériter.

-”Montre-nous.”

La phrase était courte et concise, énoncé d’un ton froid et maitrisé, ne laissant aucunement place à la négation ou à la négociation, non pas que je sois en mesure de contester quoique ce fut étant donné ma position. Je me suis tendue, crispant mes muscles endormis, alors que je pinçais mes lèvres, sentant le manque de contrôle ronronner dans mon être, tapis là, tout au fond de moi. Pourtant, je n’ai pas cédé, j’ai simplement hoché la tête, avant d’exposer ma cuisse fautive, encore recouverte de ce bandage soigné. J’ai tendu mes mains tremblantes vers cette dernière, sentant les larmes envahirent mes orbes, alors que je me retenais de laisser échapper le moindre son, mes cheveux interminables aidant à masquer mon visage qui reflétait ma honte et ma tristesse. Après de longues minutes, j’ai fini par défaire cette barrière de tissu, exposant alors ma chaire pâle où de profondes cicatrices encore un peu rosées apparaissaient alors témoignant de la férocité de l’attaque. J’ai laissé échapper un glapissement, avant de me couvrir le visage, mes épaules se secouant d’un sanglot, alors que je réalisais l’étendue de ma traîtrise. Quelque part, je savais, j’avais compris que mon sang avait été corrompu, mais il y avait une différence entre le savoir et le voir et dès lors, je ne souhaitais que la solitude. Mais j’aurais dû savoir, j’aurais dû comprendre qu’à présent ce que je voulais n’avait plus d’importance.

J’ai alors senti deux mains fermes empoigner mes poignets, avant de me forcer à découvrir mes yeux, avant de se saisir sans douceur de mes joues, m’obligeant à lui faire face. Cette violence, je ne la connaissais pas, je ne la reconnaissais pas, et pourtant, elle était bien originaire de mon père, qui me força à plonger mon regard dans le sien, froid et colérique. J’ai entendu ma mère lui dire d’arrêter, mais sa voix mourut dans un sanglot et couverte par la voix imposante de mon géniteur.

-”Non Kaelynn Sélènée, il est hors de question que tu fuis la réalité. Tu vas devoir faire face aux conséquences de tes actes. Jamais encore, je n’ai été aussi déçu, autant dégoûté qu’en découvrant qu’en plus de nous avoir mentis, tu as lâchement entâché notre nom. Tu me fais honte ma fille, tu nous fais honte et je ne sais pas ce qui me retient de mettre fin à l’erreur que tu es devenu sur l’heure…”

Je n’avais pas de mots, le silence était lourd et écrasant, oppressant ma poitrine qui se soulevait pourtant à un rythme erratique. Il m’a relâché, avant de poser sa main sur le sommet de mon crâne, j’ai alors vu la fatigue sur ses traits, comprenant, que tout comme ma mère, lui aussi avait souffert de mes erreurs.

-”Tu vas devoir te racheter... Et crois moi cela ne va pas être aisé. TU vas devoir prouver ta fidélité envers ton nom, ton sang et notre cause, comprends-tu ? A présent, habille-toi et rejoins nous au Salon, nous avons à parler.”

Il a soupiré, me rendant ma liberté sans douceur, avant de se reculer, me laissant seule avec ma mère, qui, me serra dans ses bras avec force, me soufflant que tout allait bien se passer. Je savais que c’était faux, je savais qu’il y aurait des conséquences et qu’ils avaient forcément discuté de ma situation entre eux des jours durant avant d’arriver à une décision. Mes doutes se confirmèrent lorsque, assise dans le salon, nous avons discuté des événements qui s’étaient déroulés durant mon inconscience. Ils m’expliquèrent que l’homme responsable de l’attaque avait été incarcéré et que les impurs qui m’accompagnaient avait témoigné en sa défaveur afin d’appuyer sa peine. Immédiatement, mes pensées se tournèrent vers ces sales traîtres et majoritairement vers Lui, celui qui m’avait lâchement abandonné, serrant mes poings sur les accoudoirs, alors que je tentais de garder un visage neutre. Ces derniers, avaient choisi de taire ma présence, d’une part parce que ma famille les avait soit intimidés, soit payés, mais aussi parce qu’en avouant que j’étais avec eux à ce moment, ils auraient été obligés d’admettre qu’ils m’avaient laissé là-bas sans me porter assistance. Je me doutais qu’aucun d’eux n’eût envie de faire face aux requins qui servaient d’avocat à ma famille et risquer de se retrouver à Azkaban pour cela. La suite fut assez classique, étant donné que je fus conduite à Sainte Mangouste où un personnel réduit se soit occupé de ma personne, après que Caelum, qui était au courant de mes déplacements et attendait mon retour, m'eût trouvé inconsciente. IL avait fini par se douter en voyant l’heure avancée que quelque chose était arrivé et avait ainsi décidé d’aller me chercher lui-même. En un mot, il m’avait sauvé d’une mort certaine.

Il ne me fallut que peu de temps pour comprendre qu’au lieu de présenter cela aux conseils Malefoy, ma famille avait décidé de garder le secret, afin d’une part de me protéger, mais aussi de sauver la face. Je savais qu’ils risquaient très gros en agissant comme ils l’avaient fait, ils avaient sacrifié une partie de la confiance des anciens, mis leur existence tout entière en péril dans le seul but de me sauvegarder, moi, qui leur avais odieusement tourné le dos et bafoué tous ces enseignements qu’ils m’avaient appris. Dès lors, je m’étais promise de ne plus leur faire honte et de les épauler avec plus de hardiesse dans leur cause, parce que c’était mon rôle et mon devoir, mais aussi parce que j’avais vu la faiblesse des impur, leur lâcheté et leur couardise. Ils m’avaient tourné le dos quand j’avais eut besoin d’eux, ils ne m’avaient jamais considéré comme leur égale, alors que ma famille elle, n’avait pas fui devant l’adversité, alors que des conséquences plus graves risquaient de s’abattre sur eux.

Le début de ma mise à l’épreuve commença alors et les nouveaux événements qui instaurèrent un certain régime de peur, ne furent pas pour plaider en ma faveur. Les élèves et majoritaire les non-purs étaient terriblement stressés, d’autant plus avec les rumeurs qui circulaient dans l'enceinte du château, mais aussi les différentes disparitions. J’avais bien entendu accepté de recevoir la marque attestant que je n'avais pas souffert de la peste du patronus, ainsi que toute les informations relatives à mon passé médicale. Je devais avouer, qu’au moment de recevoir cette dernière, j’avais ressenti un certain stress, en raison d’un doute envers la cause, mais bel et bien à cause de ce que j’étais, une louve, un animal impur. Ainsi, avec ce climat de tension, je devais redoubler d’encore plus de vigilance, le corps enseignant était plus que méfiant et les sorties étaient très réduites, voir interdite. Je dus donc rivaliser d’ingéniosité, tout en usant par moment de la notoriété de mon nom pour obtenir gain de cause. Mon existence n’était pas des plus simple, mais mes valeurs et mon envie de protéger ma famille primait sur le reste et m’aidait à avancer dans cette voix que je savais être la bonne.



Dernière édition par Kaelynn S. Malefoy le Jeu 22 Juin - 3:07, édité 9 fois
Reine C. Delacroix
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Reine C. Delacroix
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Reine C. Delacroix, Jeu 22 Juin - 1:45 (#)
rebienvenue Brille
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 1:48 (#)
Merci Daengelo
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 7:41 (#)
bienvenue parmi nous Brille
Isaure Lenoir
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Isaure Lenoir
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par Isaure Lenoir, Jeu 22 Juin - 9:14 (#)
Rebienvenue Chou
Euphrasie Malefoy
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Euphrasie Malefoy
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Euphrasie Malefoy, Jeu 22 Juin - 9:32 (#)
La longueur de l'histoire dead
Je vais pouvoir avoir de la lecture dans le train vendredi soir hihi

Bienvenue dans la famille et réserve moi un lien qui déchire sa maman Twisted Daengelo
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 10:15 (#)
(re)bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 10:15 (#)
rebienvenue apparemment!
j'aime le combo entre taylor et la famille malfoy HOHOHOHOHOHOHOHOHHO bon choix!
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Jeu 22 Juin - 15:01 (#)
taylor Chou (re?)bienvenue “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”  1094600113
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par Invité, Jeu 22 Juin - 16:59 (#)
Re bienvenue “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”  1094600113
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Ven 23 Juin - 15:04 (#)
bienvenue parmi nous Brille
Guest
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Guest, Sam 24 Juin - 18:47 (#)
bienvenue Haww
Le Choixpeau Magique
pnj - we are all subjects to the fates
Le Choixpeau Magique
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Le Choixpeau Magique, Dim 25 Juin - 16:38 (#)
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Bienvenue chez les Serpentard
Te voilà prêt à jouer sur le forum mais pense à bien lire le message qui suit, assez important pour ton intégration. Ci-dessous te sont listés les liens importants pour t'aider à te retrouver sur le forum mais s'il te manque quoi que ce soit, n'hésites pas à envoyer un mp à un admin ou même à demander un parrain, même si tu ne l'as pas fait lors de ta validation, toujours en envoyant un message à un membre du staff.
Du côté des registres, n’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Pense également à aller te réserver une place dans un dortoir, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Si tu souhaites que ton personnage soit préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, si tu veux qu'il fasse partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et pour finir avec les demandes, toutes demande d'adhésion à l'Ordre du Phoenix se fait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] afin que nous puissions réguler les membres y appartenant - les mangemorts quant à eux sont fermés aux élèves. Si ce compte n'est pas ton premier, il faudrait le recenser [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, si ton personnage est atteint d'une maladie ou particularité mentale ou physique, merci de le signaler [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Pense à poster [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour prévenir si tu acceptes ou non que tes prénom et nom soient doublables. Enfin, ton personnage est peut-être marqué suite à la peste des patronus, toutes les informations à ce sujet se trouvent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Du côté du jeu et hors jeu, tu peux aller créer ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu le souhaites. Pour mieux t’intégrer, nous t’invitons à poster dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès maintenant. Sache également que pour pimenter tes rps, tu as [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], ainsi que des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] proposés chaque semaine. Pour finir, voter toutes les deux heures pour le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] te rapportera des points.
Enfin, sache que tu peux avoir toutes les informations sur l'intrigue en cours [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans le sujet récapitulatif de la dernière maintenance.
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Invité, Dim 25 Juin - 23:04 (#)
Merci à tous pour l’accueil et pour cette validation rapide ! Brille Daengelo
Déipyle < Je suis contente de t'avoir fourni de qui lire, j'espère que tu apprécieras. hihi
En ce qui concerne le lien, tu pensais y échapper peut-être? Perv !
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Message Re: “The truth. It is a beautiful and terrible thing, and should therefore be treated with great caution.”
par Contenu sponsorisé, (#)
 

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