BELLUM PATRONUM
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| Alexis ~ Fais pas ta pleureuse! | | | Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Guest, Jeu 21 Sep - 22:12 ( #) | Alexis Hodgkin ft. Stephanie Betram Rose Sang mêlé 21 ans Célibataire Beauf sexuelle Deuxième année en filière de sports magiques (10e année) Jack Russel / Colibri Neutre GIF: spanish helpers | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Hodgkin comme dans Hodgkin's electronic repair. C'est écrit sur le côté de la camionnette de son père. La classe? Elle sait. Prénom: Alexis, un prénom de bonhomme parce que son père, il est pas là pour enfiler des perles avec les gonzesses. Sa mère s'entête à l'appeler Alexandra, mais mademoiselle fait la sourde oreille et ne répondra jamais à autre chose qu'Alexis. Âge et Date de Naissance: 21 mars 1962 Nature du sang: Trois quart bière, un quart sang mêlé. Elle n'a découvert que le jour de ses onze ans que sa mère était une sorcière. Situation familiale: Parents séparés et famille déchiquetée composée d'une mère, Maria, avec qui elle ne communique que par des regards féroces et qu'elle ne voit quasiment plus du tout. Une grande sœur, Sophia, mariée, femme au foyer, élégante et distante. La fierté d'une mère, la stabilité incarnée, la banalité morose, tout ce qu'elle ne sera jamais. Un père, Tim, ce héro, cette idole, plus fort que n'importe quel autre homme sur Terre. Il rêvait d'un garçon mais il n'a eu qu'une autre mioche à couettes.Tant pis. Miroir du Rised: Elle se voit forte Alexis, elle se voit entourée, admirée, respectée. Elle tient la coupe du monde de Quidditch entre ses mains et elle voit la fierté de son père. Un vrai truc de bonhomme.Epouvantard: Comme un fantôme, elle avance, entravée. Les pieds et poings liés, le teint blafard,elle se voit entourée d'enfants qui hurlent,pleurent et gesticulent. Son pire cauchemar? Les chiards. Ouais, on n'se moque pas. Elle n'a d'ailleurs toujours pas décidé si les premières années étaient oui ou non encore des enfants alors elle les évite soineusement. Composition de la baguette magique: Orme, plume de Phénix, 27,5 centimètres, flexible Etudes Suivies: 10ème année, en sport magique. Elle suit l'option occlumencie pour essayer de canaliser sa concentration de pigeon hyperactif. Le résultat n'est pas grandiose Animal de compagnie: Un Petit Duc nain prénommé Herbert | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Caractère Tu la vois et tu te dis "Nom de Dieu de Sacrebleu, vlà un ange tombé du ciel avec ses grand yeux de biche effarouchée!" mais ça, c'est avant qu'elle ne te rote à la gueule en s'enfilant un paquet de chips dont la moitié restera accrochée dans ses cheveux et qu'elle te menace avec sa batte de Quidditch si tu oses t'approcher un peu trop près. Non, elle ne s'excusera pas. Non, elle n'a aucune gène. Non, elle s'en pète une rotule que tu puisses ne pas trouver ça très élégant. C'est une force brute Alexis, le genre qui te fait un plaquage de derrière les fagots, te casse une côte et te met une tape dans le dos en te disant de pas faire ta pleureuse et de venir finir ta pinte. Et qu'sa saute. Elle n'attend pas Alexis, elle n'a pas le temps d'attendre, elle n'a pas le temps de se poser, d'être tranquille. Il n'y a rien qui ne l'arrête, rien qui ne la stoppe, aucun défi trop dangereux pour lui faire dire non et personne qui ne peut l'empêcher de rentrer dans le lard de celui ou celle qui pourrait la contrarier. C'est l'essence même de la combativité, de la ténacité, de l'esprit de compétition. Tu vois le gars qui se relève même après s'être pris 50 coups de couteaux dans les films? Bah c'est elle, les cheveux en plus. On pourrait croire que c'est une enfant sauvage, abandonnée dans la forêt et sauvée d'une mort certaine par une meute de loups. Mais elle n'a été élevée que par des rugbymen. Elle est indépendante et aime prétendre qu'elle n'a besoin de personne pour s'en sortir. Elle peut être abrupte et dure mais il y a toujours ce rire tonitruant qui l'accompagne et ce sourire qui flotte sur ses lèvres comme si on venait de lui raconter la blague salace de l'année. Elle est toujours prête à vouloir aider ses proches, parce que dans une équipe, on se serre les coudes et on ne laisse personne derrière. Elle est gentille, sans doute un peu trop naïve, sans doute un peu bébête. Mais sous les couches de boue et de piquants, il y a peut-être une petite fille qui aimerait bien qu'on la laisse pleurer aussi un peu parfois. Il y a la peur de ce qu'on peut penser d'elle et peut-être bien l'envie au fond d'être comme toutes les autres filles. Il y a l'envie de bien faire et l'envie de plaire. Mais c'est trop dur tout ça, alors vaut mieux y laisser avec les crampons et les maillots dans le vestiaire. | Patronus Poupi, il est chiant. Poupi il est collant comme de la colle chaude, comme du chewing-gum dans les cheveux ou comme un mec bourré en boîte. Il jacasse en permanence, plus proche d’une pie que d’un chien. Poupi c’est même pas son vrai nom, mais Alexis elle s’en fout encore plus que de tout le reste, ça l’embête et elle, ça lui plaît bien. Il n’aime pas trop les gens, il ne peut pas s’empêcher de les critiquer en permanence. Elle a d’ailleurs fini par oublier si c’était un patronus ou un personal shopper. C’est la bitch intérieure d’Alexis sans verni à ongles, paillettes ou blond peroxydé mais option poil et bave incluse. Et il s’arrête jamais. Il court partout, veut tout savoir sur tout et sur tout le monde.
Enfin ça, c’était avant. Avant la peste. Avant que ça ne les secoue autant. Avant qu’il ne change de forme. Il avait toujours été un Jack Russel et maintenant, Alexis ne le reconnaissait plus. C’était quoi ce colibri? C’était quoi ce piaf tout petit, tout fragile, tout mignon. Elle s’en fout qu’il soit joli. Elle n’est pas faible, elle, elle n’a rien avoir avec ça. Elle supporte plus ses silences, elle supporte plus le bruit de ses ailes qui ne peuvent jamais cesser de battre. Elle voudrait que tout redevienne comme avant, quand elle n’avait jamais eu à s’inquiéter pour cette partie d’elle-même qu’elle avait acceptée tout naturellement, quand elle ne connaissait pas la douleur de souffrir à deux. Elle voudrait que Poupi redevienne fort, que Poupi redevienne agaçant, dérangeant, encombrant. Elle voudrait retrouver sa vie d’avant.
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Pseudo et âge: Mogwai/Lara et j'ai 21 ans chef! Où as-tu trouvé le forum ? Forumactif Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? Nope Présence: Je vais essayer d'être la plus active possible mais entre la fac et le travail, je ne veux pas donner trop d'espoir Une remarque ? Il est tout beau ce forum, j'espère que mon petit bourrin vous plaira |
Dernière édition par Alexis Hodgkin le Dim 24 Sep - 1:32, édité 9 fois |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Guest, Jeu 21 Sep - 22:13 ( #) | Histoire I make promises that I know I won't keep. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« Qu’est-ce-que c’est que ça encore ?» Elle entend les r rouler dangereusement dans la bouche de sa mère. Elle aimerait bien lui dire que ce « ça » qu’elle pointe d’un index furieux, ce « ça » qu’elle crache comme une bourrasque de vent avant un ouragan, ce « ça » là, et bien, ce n’est que elle. Un petit truc d’un mètre quarante, les cheveux coupés à ras du crâne, la moitié du visage tuméfié et le reste couvert de boue qui laisse entrevoir deux yeux brillant farouchement. Elle sert ses petits poings comme pour se préparer avant un plaquage, elle retient son souffle comme quand elle se prépare à sauter dans le grand bain, elle plisse les yeux pour se donner le courage nécessaire à affronter l’équipe adverse. Son père, ce géant blond, semble soudain si petit. Il se tasse comme pour encaisser le poids du ton lourd de reproche de sa femme, comme Atlas soutenant la Terre mais la seule chose qu’il supporte, c’est le corps de sa gamine qui se serre, penaude, contre lui. « Ven aquí. » Il n’y a pas de place pour la désobéissance dans cet ordre prononcé sèchement. Alors Alexis traine des crampons jusqu’au salon, laissant une trainée boueuse derrière elle comme une limace un peu trop sportive. Si on en est déjà arrivé à l’espagnol, c’est que cela ne s’annonce pas bien. Pas bien du tout. Elle frémit à peine quand sa mère écarte une mèche folle qui barre son visage et cache les ecchymoses. C’est presque doux, presque une caresse, presque. Elle tente un sourire qui meurt avant d’avoir passé l’embut de ses lèvres. Elle crève d’envie de lui chuchoter d’une voix excitée à quel point le match était fantastique. Elle rêve de lui raconter ce que ça fait d’avoir les jambes en feu, de penser qu’elle ne peut pas courir plus longtemps et le faire quand même, de sentir l’air qui crépite et brûle dans ses poumons. Ce que ça fait de se sentir plus rapide que tous les autres, plus rapide que les garçons, plus forte qu’eux, meilleure. De se sentir comme si des ailes s’arrachaient de ses omoplates avant qu’elle aille marquer entre les poteaux. De ce que ça fait de se jeter dans la boue, sur le terrain comme si elle pouvait voler, comme si elle ne pouvait pas avoir mal. Mais elle ne dira rien, car elle n’y comprendrait rien. Elle ne comprend rien à rien. Alors Alexis la laisse tamponner un coton imbibé d’alcool sur ses blessures. Elle ne verse aucune larme même si ça fait un mal de chien et ça la rend fière. « Alexandra, Josefa, Fernandina, Hodgkin. » Les quatre noms qui font peur, les quatre cavaliers de l’apocalypse, la peste, le choléra, la rougeole et les entorses qui empêchent de courir. Alexis sait qu’elle est dans de beaux draps avec lesquelles sa mère l’étranglera très certainement. Mais elle brave le regard de sa génitrice. « Est-ce-que tu t’es encore battue ? » Elle pince ses lèvre la gamine pour essayer de s’empêcher de hurler. « Ils l’avaient cherché ! » « Jesus Dio, Alexandra ! » « Mais mamá ! Ils ont dit que j’avais rien à faire là et que j’allais finir par devenir une gouine si… » Le cri horrifié de sa mère l’empêche de continuer et d’avouer le rouge aux joues qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait bien dire. Sans doute quelqu’un d’infiniment supérieur à cette bande de mauvais perdants, ces petits morveux qui savent même pas se faire une passe sans s’étaler. Elle aimerait bien ajouter qu’ils sont juste jaloux qu’elle soit la meilleure mais elle se tait, elle garde la fierté qu’elle a de les avoir battus, d’avoir pu jouer avec les garçons de son équipe et surtout, elle n’avoue pas qu’elle est très contente d’avoir donné le premier coup de poing. Sa mère l’agrippe comme pour la sauver de la noyade, l’air paniqué. « C’est terminé tout ça ! Plus de coupe rasée de garçon, plus de rugby, de ballons, plus de boue et de bagarre ! Tu es une fille ! Une fille tu m’entends ?! Je ne tolérerai plus rien d’étrange dans cette maison, tout rentrera dans l’ordre, tout redeviendra normal ici ! » La morsure des poings sur sa joue, les insultes qu’on lui a balancé au visage, son corps qu’on a meurtri, qu’on n’a jamais assez aimé, rien, rien n’a jamais fait plus mal que ça. Elle aimerait riposter, protester, se déchaîner. Mais elle n’a que neuf ans Alexis et pas assez de courage pour se dresser contre sa mère qui a de toute façon à déjà tourné les talons pour confisquer son maillot et s’en prendre à son père. Elle se sent tellement nulle Alexis. Elle s’est jamais sentie plus petite qu’à cet instant. Pour la première fois, elle vient de perdre et elle se jure que ça n’arrivera plus jamais. Jamais plus elle ne se laisserait faire aussi facilement, jamais plus elle ne restera silencieuse, mutique, penaude. Plus jamais on ne piétinera ses rêves, plus jamais on ne la laissera plus bas que Terre. Plus jamais.
Elle retient son souffle. Un. Deux. Trois. Elle expire. Un. Deux. Trois. Elle inspire. Il parait que c’est ce qu’il faut faire quand on est trop en colère. Pour se calmer. Pour elle, ça marche moyen. Pour faire passer la rage, y a rien de mieux que de mettre un coup de poing. Mais ça ne se fait pas. C’est ce que sa mère s’entête à lui répéter. Ça ne se fait pas. Elle a envie de poser des questions, de demander pourquoi, comment, quand. Mais ça ne se fait pas. Alors elle sert les poings, encore une fois. Un, deux, trois. Il y a la pendule qui claque doucement, la trotteuse qui court sur le cadran. Des fourmis courent dans son sang, engourdissent ses jambes qui tremblent et elle attend, désespérément. Elle ne comprend pas pourquoi tout semble s’écrouler autour d’elle. Pourquoi sa mère fixe le vide en répétant pourquoi elle, pourquoi moi, pourquoi encore une fois. Un, deux, trois. Il y a la lettre qui repose dans sa main. Courrier maudit qui vient de détruire toute sa vie. Elle passe une main dans ses cheveux trop longs. Grimace. Attend. Elle lit une nouvelle fois la missive. Encore une fois. Contemple le parchemin jauni et la jolie encre couleur verte qui trace les phrases qu’elle ne comprend pas. Sorcière. Ecole. Magie. Un. Deux. Trois. Tout tourne autour d’elle. Les mots commencent à se faire une place dans son esprit, à se mettre dans l’ordre et sous la crainte et l’incompréhension, une pointe de curiosité, d’excitation. Peut-être que c’est vrai alors ? Peut-être que ça explique pourquoi elle se sent si différente ? Puis soudain, elle se sent fière, triomphante. C’est pour ça qu’elle ne sentait à sa place nulle part. Là-bas, peut-être que tout ira mieux ? Son sourire revient, ravage son visage, submerge ses lèvres et son cœur se soulève comme un raz de marée palpitant. Non, elle n’aura plus jamais besoin des ça ne se fait pas. Des un, deux, trois. Des ne soit pas comme ça. Elle a envie de rire, de danser, de chanter. Elle va trouver sa place, elle le sait, elle le sent, elle en est sûre. Elle est en orbite autour d’une autre planète, elle se sent si légère qu’elle pourrait presque s’envoler. Mais il y a le bruit de l’horloge qui continue de claquer sans se soucier du drame qui se déroule dans le living room et la respiration saccadée de sa mère et le silence glacé de son père, de sa sœur. Elle les regarde enfin, sortant de son cocon d’égoïsme et d’égocentrisme. Elle observe leurs mines figées, leur teint blafard comme si une sangsue avait aspirée toute la couleur de leurs traits. Et un, deux, trois. Zoom sur la mère et la lettre qui se froisse dans son poing. « Menteuse. » Tout s’écroule. Tout se déchire. Le silence, l’attente. La paix factice vole en éclats qui tranchent la peau des témoins. Elle savait. S’en est une. Cette mère autoritaire n’est qu’une menteuse ! Personne ne comprend. Ni son père, cet homme simple, doux et calme. Ni sa sœur, tirée à quatre épingles comme une ballerine triste, comme une poupée sans maquillage. « Menteuse ! » Cette fois, elle a hurlé Alexis. Elle s’en moque que sa sorcière de mère ait fuit l’Espagne. Elle s’en moque qu’elle ait renié sa nature après que son premier amour soit mort à cause d’un taré adepte de magie noire. Rien à foutre que la magie soit dangereuse, que ce monde soit sombre et qu’il ne cause que de la douleur. Elle a le sang qui bout dans les veines et un goût de cuivre dans la bouche, comme une envie de détruire tout ce qui se trouve sur son passage. Mensonge, mensonge, mensonge ! Toute sa vie n’est qu’un mensonge ! Elle la dévisage cette mère qu’elle ne reconnait plus. N’importe quoi, même l’enfer, même cette école qu’on la supplie de ne pas intégrer sera mieux que de rester ici à contempler tous ces mensonges. Peut-être même ne les a-t-elle jamais aimés ? Elle a menti sur tout le reste alors pourquoi cela ne serait-il pas vrai aussi ? Et cœur d’Alexis qui s’envolait quelques instants auparavant, il se serre maintenant, il se ratatine, se recroqueville. Il y a les larmes qui montent dans ses yeux, comme une inondation sur ses joues, comme un raz-de-marée dans ses sentiments. Elle a envie de lui crier qu'elle avait qu'à l'aimer un peu plus, qu'à la serrer un peu plus fort dans ses bras, qu'à l'accepter un peu mieux. Qu'elle aurait pu lui pardonner mais qu'elle ne le fera jamais plus. Elle ne pardonnera plus jamais les mensonges, les tromperies. Et elle ne pleurera plus. Plus jamais.
« Mate moi donc ce cul de compétition ! » Elle ne prend même pas la peine de relever les yeux, tout absorbée qu’elle est par son manuel de Quidditch. « C’est même pas anatomiquement possible d’avoir un postérieur aussi gros. Regarde ! Regarde ! On pourrait garer un camion dedans qu’il resterait encore de la place ! » Elle aimerait bien lui dire de la fermer, qu’elle en a rien à carrer des fesses de cette pauvre fille qui a rien demandé à personne mais elle sait déjà qu’argumenter ne servira à rien. Il enchaînerait probablement sur une autre comparaison complètement débile en l’ignorant totalement. « Hé ! » Pas de réponse. « Héééé ! » Pas de réaction. Le patronus sautille comme un écervelé sur ses genoux, la poussant à émettre un soupir exaspéré. « Quoi ? Qu’est-ce tu veux que ça puisse me foutre sérieusement ? Est-ce que c’est moi qui vais aller foutre ma gueule là-bas dedans à c’que je sache ? Non. Bon. T’peux pas laisser les gens vivre un peu ? » Il ricane bêtement et ajoute d’un air sournois « C’est pas que t’en rêverais pas, c’est juste que personne veut te laisser faire. » Le livre vole dans sa direction mais le rate. Le fourbe est rapide. La suite est la même que toujours, un combat de piques mentales qui ne s’arrête jamais réellement que lorsqu’Alexis s’endort. Mais aujourd’hui l’impression est différente. Comme s’ils répétaient machinalement leurs rôles, comme deux mauvais acteurs de sitcom encouragés par des rires préenregistrés. D’ailleurs le Jack Russel se couche un peu trop rapidement contre la jeune femme. C’est étrange. Elle a toujours adoré les rentrées à Poudlard. Pas vraiment par joie de retrouver ses livres de cours ou les bécasses qui hantent plus efficacement les couloirs que les spectres de l’école. Elle a simplement l’impression de retrouver l’endroit auquel elle appartient. Comme si elle faisait partie des briques d’une des tours, comme si elle n’avait sa place que dans le château. Oh bien sûr, elle est ravie de retrouver son père pour les vacances. Même s’il n’est plus vraiment l’égal de celui qu’il était avant. C’est de lui qu’il faut désormais s’occuper, ce colosse au regard triste devenu vieux prématurément. Alexis se sent si coupable d’être tellement heureuse d’avoir une bonne raison de repartir à chaque début d’automne. Elle ne supporte pas de le voir prisonnier du passé, tiraillé par les regrets et les doutes. Elle ne veut pas finir comme ça. Jamais. Mais cette rentrée est différente. Elle sent quelque chose lui étreindre les tripes, comme si un serpent c’était noué entre ses intestins. Elle qui regorge toujours d’énergie a soudainement l’impression d’être vide, inutile, faible, médiocre. Tous les sentiments qu’elle déteste. Tout ce qu’elle essaye à tout prix de ne pas devenir. Elle ne comprend pas. Elle n’ira pas à l’infirmerie, elle n’avouera jamais que quelque chose ne va pas bien, entêtée, enfermée dans sa bulle de fierté à deux balles. Ça finira par passer. Mais après… C’est comme si toute sa chair se détachait de ses os, comme si toutes les couleurs se mettaient à danser et que les sons jouaient des claquettes dans sa tête. Elle ne comprend pas vraiment, son esprit déjà trop lent encore plus embrumé par les calmants. Il paraît que c’est Pipou. Que son Pipou à elle ne va pas bien. Ce serait con de mourir avant d’avoir pu dire à qui que ce soit que son vrai nom à lui, c’est Crépin. Elle se demande si c’est l’effet que ça fait d’avoir le cœur brisé en deux en regardant quelqu’un qu’on aime souffrir. Ou peut-être qu’elle s’aime tellement que la douleur qu’elle ressent n’est que le reflet de son narcissisme apparent ? Elle ne sait plus trop. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est reconnaissante qu’on ait sauvé son Pipou. Elle ne comprend rien au remède, aux conflits politiques qu’il engendre et pas grand-chose de plus à la vie en générale, mais elle sait qu’elle est heureuse de l’avoir encore à ses côtés. Tant qu'il est là, elle ne se sentira plus jamais seule. Plus jamais.
Dernière édition par Alexis Hodgkin le Dim 24 Sep - 15:50, édité 9 fois |
| A. Narcisse Hepburn admin - war is the sea i swim in Répartition : 13/02/2016 Hiboux Envoyés : 480
| Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par A. Narcisse Hepburn, Jeu 21 Sep - 22:24 ( #) | MAIS OH MON DIEU TOI ET MOI MEILLEURES AMIES POUR LA VIE je suis amoureuse du caractère d'Alexis omg Ok je me calme. mais je fais péter ta boite mp, dès que t'es validée, bc, j'exige un lien de foulitude avec ma Nana des bois jolis. Elle a hate que tu lui fasses tes rototos (distingués ofc) à la figure, de se battre avec toi et d'emmerder tout Poudlard avec Allez fini cette fiche toi, qu'on aille conquérir le monde (euh sinon, bienvenue jolie demoiselle ) (promis demain j'oublie pas de prendre mes médocs ) |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 0:30 ( #) | bienvenuuuuuue il nous faudra un lien avec roshario je crois |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 0:39 ( #) | |
| Charlie de Breteuil admin - their tense grace made tender Répartition : 22/02/2017 Hiboux Envoyés : 1500
| Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Charlie de Breteuil, Ven 22 Sep - 7:49 ( #) | |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 8:04 ( #) | stephanie + née moldue + jack russel + le peu que j'ai lu pour l'instant, j'aime bienvenue parmi nous |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par O. Jill Peverell, Ven 22 Sep - 8:07 ( #) | Bienvenuuuue Et une poto pour Narcisse, une PS : je suis fan de ses bouclettes |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 11:19 ( #) | Bienvenue à toi Ton perso est très attendu à peine tu arrive Par contre, je ne sais pas si tu as déjà lu les annexes et autre mais avec les dernières nouveautés de la Rentrée, les Ne moldus ne sont plus autorisés à poudlard Le Poudlard Express s'est arrêté avant d'arriver à sa g are et tous les NM ont été sorti de force du train Du coup si tu veux qu'elle soit quand même Né Moldu, elle ne pourra pas intégrer l'école cette année (Tu peux faire en sorte qu'elle ait fait partie de ceux sorti du train à la rentrée ) ou alors il faut lui changer son statut de sang Courage pour ta fiche en tout cas |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 12:35 ( #) | Bienvenue parmi nous Née-moldu c'est bien, j'approuve |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 13:45 ( #) | OMG CE PERSONNAGE TROP BIEN DE MALADE !!! Hâte de voir ce que ça va donner en RP cette histoire ! T'as bien fait de te joindre à nous, bienvenue |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Ven 22 Sep - 17:37 ( #) | Bienvenue avec ce personage qui promet ! Bon choix d'avatar |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Guest, Ven 22 Sep - 18:38 ( #) | Vous êtes tous tellement choupi dlmsmsepkhfjfid Je m'en remet pas hahaha Narcisse : Non mais je connaissais pas ton avatar mais je suis amoureuse ça y est. JE VEUX BIEN CONQUÉRIR LE MONDE AVEC UNE BOMBE PAREILLE Y A PAS DE SOUCI Ivy: Merci beaucoup Je veux les liens, je veux Niamh: Merci Charlie : Ouh j'avais pensé à Charlie aussi comme prénom j'adore beaucoup trop Hella: SKAM SKAM SKAAAAAAAM hdldldmsmskssjs J'ai grave hésité avec l'actrice qui joue Noora comme avatar mais je voulais jouer Stéphanie depuis 120 ans donc bon héhé. Merci en tout cas Jill: Merci Oui les bouclettes c'est ce qui me fait totalement craquer chez cette fille, c'est grave beau et ça change! Sebastian: Merci Mais je savais que j'avais lu un truc sur les nés-moldus mais mon petit cerveau à pas réagi du tout. Du coup est-ce que ça limite beaucoup les possibilités de jeu? Parce que je l'imagine pas autrement que née-moldue et donc du coup hdkdldlsks je sais pas huhu. Kai: Merci beaucoup Zephyr: Rah j'adore ce prénom! Merci Ethan: Christian Bale Merci beaucoup Ça fait vraiment plaisir un accueil comme ça, je vais essayer de finir ma fiche rapidement et de pas vous décevoir |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Sam 23 Sep - 10:19 ( #) | |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Invité, Sam 23 Sep - 11:09 ( #) | bienvenue à peine arrivée et déjà idolâtrée ça promet en tout cas, je viendrais sûrement te réclamer un lien |
| | Re: Alexis ~ Fais pas ta pleureuse!par Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Alexis ~ Fais pas ta pleureuse! | |
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