BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
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équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't care | | | Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 0:26 ( #) | Cecil Morpheus Nott ft. Cole Sprouse Sang-pur 23 ans Célibataire Pas forcément fixé Etudiant en enseignement magique, branche enseignement, cycle secondaire 5ème année Hermine (exclusivement en pelage d'hiver) & mygale noire du Brésil pro-mangemorts à tendances indécises crédits: platypusrhapsody | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Nott, nom d'une famille de sang-purs indéniablement illustre puisqu'elle est l'une des "vingt-huit sacrées" Prénom: Cecil Morpheus Âge et Date de Naissance: 23 ans, né le 13/02/1960 à Canterbury, Angleterre, pardonnez l’accent du sud et les « Cheers » ou « mate » en guise de ponctuation Nature du sang: Sang-pur Situation familiale: Fils unique, Cecil a été élevé par son grand-père paternel, un mangemort de la première heure. Ce dernier, fermement opposé au mariage de son propre fils, avec une sorcière au sang pourtant aussi pur que le leur, s'est empressé de la faire disparaître afin de pouvoir prendre en main l'éducation de son unique héritier. Cette jeune femme semblait trop frivole aux yeux du patriarche qui déplorait de la voir si peu préoccupée par la supériorité de leur sang et incapable d'inculquer à Cecil les justes valeurs liées à leur statut . Miroir du Rised: Durant son enfance ainsi qu'une large partie de son adolescence, Cecil se serait aperçu célèbre joueur de quidditch dans le Miroir du Rised. Ses désirs se sont ensuite mus pour qu'il se voit alors remettre des mains de son grand-père son propre masque de mangemorts. Mais depuis la métamorphose de son patronus, il souhaite plus sobrement retrouver celle que Jules a été. Dans ce reflet, il se revoit donc lors de leurs errances marines, survolant une mer calme tandis que son patronus, sous la forme d'une orque, nage sous ses pieds. Epouvantard: Son grand-père, le visage dissimulé par le masque des mangemorts, brisant sa baguette magique après l'avoir renié pour enfin lui dévoiler sa condition de Cracmol Composition de la baguette magique: Achetée il y a 12 ans chez Ollivander, sa baguette, relativement souple, mesure 28,73 centimètres. Elle est composée d'un coeur en crin de licorne et de bois de châtaignier, une association qui trahit un fort sens de la justice. C'est une baguette qui ne s'est pas laissée docilement maîtriser mais se montre aujourd'hui bien moins capricieuse, quoi qu’encore quelque peu réservée quant aux sortilèges informulés. On notera également que, malgré l'une des apparences prisées par le patronus de Cecil, le châtaignier a la réputation de chasser les araignées. Etudes Suivies: Dès qu'Atticus Melchior Nott prit en main l'éducation de son petit-fils Cecil, il l'imagina alors suivre ses propres pas et ainsi faire une brillante et respectable carrière de magistrat, éventuellement de politicien. Cependant, c'est en cours de Botanique et de Potions ou sur un balai que Cecil se révéla le plus doué. Puisqu'il était hors de question de le laisser pavaner sur un terrain de Quidditch toute sa vie, son grand-père finit par accepter ses requêtes et le laissa intégrer le cursus d'enseignement de Poudlard. Le patriarche de la famille s'était finalement résolu à cette idée qui pourrait d'ailleurs se révéler par la suite des plus bénéfiques puisque Cecil se trouverait alors en mesure d'influencer les générations futures. Le jeune homme pour sa part avait toujours eu une aisance orale naturelle, une envie omniprésente de partager ses connaissances ou expériences et l'idée de faire des serres ou des cachots de Poudlard son royaume personnel l'enchantait. Aujourd'hui en cinquième année de second cycle, Cecil a choisi pour options les études des runes et des arts occultes. Animal de compagnie: Une chouette chevêche de 7 ans nommée Zig Amortentia: Dominée par l’odeur prononcée d’un brise marine a laquelle s’ajoute des notes de cannelle, de terre fraîche, de cire à balais et un soupçon de muguet. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Caractère Avant toute chose, Cecil se berce de nonchalance, d'indolence. Rien ne semble réellement l'affecter ou le préoccuper, en toutes circonstances, il donne l'impression de pouvoir rester calme, détaché. Des faux-airs rêveurs, un sourire narquois fiché au coin des lèvres, on se demande souvent si sa sérénité ne tient pas plus du dédain ou de l'arrogance, suppositions qui savent se révéler justes, de moins en moins pourtant. Si autrefois son éducation de sang-pur a pu lui souffler un sentiment de supériorité, il a rapidement réalisé que chez la plupart de ceux qu'il considérait comme ses semblables, un sang de grande valeur n'impliquait pas toujours un esprit juste, un constat simple qui l'a doucement poussé à remettre en question son éducation et les valeurs qu'on a pu lui inculquer. C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne rejoint pas encore les rangs des mangemorts malgré l’insistance de Jules et les desseins de son grand-père à son égard. Il ne les renie pas pour autant totalement, loin de là, simplement, le temps lui a appris la valeur de ses propres expériences et il veut s'assurer de ne pas tirer de conclusions hâtives avant de s'engager. Réfléchie, attentif, Cecil l'a toujours plus ou moins été, observateur, il préfère se méfier et attendre plutôt que de s'accabler de regrets et de remords. Ainsi, lorsqu'il pense avoir fait les choix les plus justes et les mieux adaptés, le jeune sorcier se révèle alors assuré, doté d'un aplomb rare et un rien têtu. Sa prudence ne l'empêche donc pas d'être souvent conduit par l'audace et d'adopter parfois une attitude un peu trop téméraire. Et ce, tout particulièrement dans ses paroles, or il est loin d'avoir la langue dans sa poche. Éternel bavard à l'ironie mordante, Cecil a l'esprit vif et son grand-père a parfaitement su lui enseigner la ruse et la théâtralité du bon orateur. Le jeune homme aurait pourtant tendance à être un peu trop franc dans ses propos, franchise qui n'implique pas toujours l’honnêteté mais s'accompagne indéniablement d'une insatiable curiosité. Enfin, il est à savoir que le flegme apparent du sorcier cache une susceptibilité à fleur de peau et une rancœur coriace. De plus, cette prétendue indifférence au monde qui l'entoure dissimule une crainte de la solitude et de l’abandon. Une indépendance feinte donc, qui fait fleurir, lorsqu'il se trouve réellement seul, quelques bourgeons de morosité.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Le premier "Spero patronum" lancé par Cecil n'eut guère de succès et produisit à peine plus de fumé qu'un vulgaire pétard. Le premier "Spero patronum" réussis par Cecil en revanche, fît pour sa part naître une gracieuse vipère des buissons dont dont il fut sans conteste très fier. Lorsque son patronus pris pour la première fois en décembre 1978 une forme corporelle, il fut fidèle à cet aspect et ondulait avec orgueil le long des bras de sa moitié. Elle fut prénommée Jules et se révéla être une compagne bruyante et vive avec laquelle Cecil s'entendait à merveille. Perspicace, impulsive, et tout simplement dépourvue de patience, elle complétait idéalement le jeune sorcier qui ne pouvait alors que se réjouir des échecs passés du ministère de la magie. Si leur compagnie respective semblait leur suffire, Jules était alors extravertie, taquine et cherchait bien souvent à être au centre de l'attention lorsqu'ils étaient à Poudlard. La reptile déchantait en revanche une fois de retour dans le manoir Nott, terrorisée par le patriarche de la famille, elle avait tendance à se glisser dans les vêtements de Cecil pour se faire oublier. Lors de leurs fréquentes excursions en bord de mer, Jules s'amusait alors à arborer l'apparence d'une orque mais rares sont ceux à l'avoir vu sous cette forme, qu'elle réservait curieusement à son sorcier.
Suite à l’épidémie de peste, Jules a radicalement changé. Disparue pendant près de trois semaines, lorsqu’elle reparaît enfin, si elle a bien conservé tous ses souvenirs, il ne reste rien d'autre de celle qu’elle a été. C’est dans un premier temps son aspect physique qui n’est plus le même : la vipère des buissons et l’orque ont fait place à une hermine arborant presque exclusivement un pelage d’hiver ainsi d’une mygale noire du brésil aussi sombre que la chevelure de Cecil. Ces nouvelles formes sont porteuses de symboliques limpides aux yeux du jeune homme, l’une emblème de noblesse réaffirme aux yeux du patronus la supériorité de leur « race » tandis que l’autre est explicitement liée à l’un des rares souvenirs que Cecil a de sa mère. Ces changements physiques ont d’ailleurs profondément touché le jeune homme qui ne pensait pas voir ces parts de lui-même resurgir aussi nettement et aussi soudainement, d’autant plus que ces nouvelles apparences trahissent une forme d’indécision nouvelle chez lui, doutes qu’elles ne font que cruellement renforcer. Mais si seul le physique de Jules avait été altéré, Cecil s'y serait certainement habitué. Pour son plus grand malheur, c'est l'essence même de sa moitié qui a été effacée. Ainsi la complice a été chassée par une harpie égoïste, sournoise et silencieuse qui méprise tout être vivant, y compris son propre sorcier la plupart du temps. Déterminée et dédaigneuse, elle reflète la noirceur de son éducation de sang-pur et presse le jeune homme de rejoindre les rangs des mangemorts. Demandes tout d'abord exprimées avec subtilité mais qui aujourd'hui s'apparente plus aisément au caprice qu'à la requête.
Auparavant, Cecil & Jules conversaient le plus souvent en Fourchelang, s'amusant et s'assurant alors de n'être compris que deux seuls. Désormais, le patronus ne semble plus en mesure d'en saisir un traître mot et lorsque son sorcier s'essaye à s'adresser à elle ainsi, elle choisit de l'ignorer, ou plus rarement s'en prend violemment à lui.
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Pseudo et âge: Lyle, 19 ans Où as-tu trouvé le forum ? Il traîne depuis longtemps dans mes favoris... Personnage: Inventé & famille de la saga [Nott] As-tu un autre compte sur BP ? Pas encore Présence: Assez aléatoire, en moyenne 5/7 Une remarque ? Vous avez des smileys vraiment chouettes (et bien sûr un superbe forum ) |
Dernière édition par Cecil M. Nott le Sam 18 Nov - 17:57, édité 31 fois |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 0:26 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- #1 • 13 février 1960, Canterbury:
Le ciel est trop paresseux ce matin-là. Trop las pour choisir qui du soleil ou de la pluie régnera ce jour. Seul un zéphyr discret a été invité, néanmoins, la toile céleste reste d’une pâleur uniforme. De cette teinte ni vraiment grise, ni tout à fait blanche, nuance fade et chagrine. Celle qui aime saupoudrer généreusement sa mélancolie sur les épaules de chacun. Dans cette chambre d’hôpital tout aussi incolore, un couple qui devrait être heureux n'y réchappe pas. Elle a le visage blême, ses cheveux blonds témoignent d’une nuit agitée, les cernes violettes qui soulignent ses yeux et les commissures crispées de ses lèvres exsangues vont de concert. Lui arbore une barbe mal rasée, une tignasse sombre tout aussi indisciplinée, sa chemise est froissée et son sourire semble fondre avec lenteur, la main qu’il a posée sur l’épaule de sa femme s’est figée, ne dégage aucune chaleur. Leur allégresse est trop légère et, à chaque instant, un souffle d’inquiétude menace de la chasser. Ils se sont aimés, il n’y avait à l’époque aucun doute là-dessus. Ce petit garçon à qui on susurrera un jour qu’il a les cheveux, les yeux de son père, le sourire et le nez de sa mère, ils le voulaient également. Pourtant, aujourd’hui, alors qu’il a poussé son premier cri il y a quelques heures à peine, remords et regrets s’infiltrent en chacun d’eux et danse une valse cruelle dans leur cœur. Ils sont seuls, tous les trois, dans cette pièce trop grande pour eux. Cette solitude planait, menaçante, au-dessus de leurs têtes mais ils avaient feint l’ignorance. Promesse glaçante qu’on a tenue.
Le jeune couple s'est pourtant empressé d'envoyer chouettes et hiboux porter la bonne nouvelle, ils avaient l'espoir vain que cette naissance saurait apaiser les anciennes rancœurs familiales. Il n'en est visiblement rien. Les parents de Joan Prewett l’avaient suppliée d’en épouser un autre. Elle était jolie, des bruns un peu tête-en-l’air elle en croiserait des dizaines, de préférence des politiquement mieux-affiliés et non-pas les disciples de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Leur propre sang était certes tout aussi pur et leurs ancêtres n'avaient pas toujours été des plus recommandables c'est certain, mais à ce jour, il leur semblait préférable de se tenir aussi éloigner que possible de ce conflit. Cette union mettait en péril leur sérénité et, puisqu'elle serait certainement perçue comme une alliance, ils avaient préféré couper les ponts avec cette enfant trop têtue, plutôt que de compromettre leur quiétude. Elle avait des frères et soeurs, ce petit-fils ne serait ni le premier ni le dernier. Le père de Clarence B. Nott l’avait menacé, il n’avait qu’un fils, il n’était pas question qu'il épouse la première venue et ce malgré la pureté de son sang. Aux yeux du patriarche Nott, cette femme trop frivole, trop tolérante envers les sang-de-bourbes risquait de corrompre leur descendance. Incapable de leur apprendre la véritable valeur du sang, leurs enfants ne seraient jamais capables de servir loyalement la cause du Seigneur des Ténèbres, pire, ils finiraient par souiller la pureté du nom Nott en épousant sang-mêlés ou nés-moldus! Les deux amants avaient tenu bon, c’étaient promis qu’ils se suffiraient l’un à l’autre. Mais, désormais, devant le fait accompli, ils n’en sont plus si sûrs.
Lorsqu'il est arrivé dans la chambre, il a immédiatement annoncé que son fils s’appellerait Atticus Morpheus. Joan était persuadée que son époux ne partageait que le sang du grand-père Nott, pourtant, elle a alors décelé dans ses traits l’expression autoritaire du patriarche dont l’absence résonne silencieusement comme un glas. Elle lui a tenu tête, simplement par principe et a obtenu qu’on appelle l’enfant Cecil Morpheus. Clarence n’a alors pu s’empêcher de donner raison aux remarques de son père, cette femme ne saurait jamais trouver sa place. Tandis qu'une broutille les divisait, ils comprirent silencieusement que ce premier désaccord donnerait naissance à bien d'autres.
- #2 • 27 MARS 1965, Manoir Nott:
Au milieu du lourd battant d’ébène, une tête de corbeau en ivoire immaculée est encastrée. Gardienne de l’étroit bureau dissimulé derrière-elle, nul ne peut se soustraire à ses yeux inquisiteurs ou à sa voix acariâtre. Impossible également de s’aventurer dans le royaume qu’elle surveille s’en y avoir été invité, c’est-à-dire sans lui avoir délivré le mot de passe puis avoir reçu sa bénédiction. Pourtant, ce jour-là, la porte sombre est curieusement restée entrebâillée et la sentinelle pâle n’en a que faire. Quelques maigres rayons solaires un rien timides se faufilent maladroitement dans l’ouverture. Ils semblent inviter silencieusement à découvrir les mystères confinés dans cette pièce habituellement si fermement gardée. Un petit garçon peut-être un peu trop curieux s’est hasardé dans les couloirs richement décorés, mais sans aucun doute rarement arpentés par les occupants des lieux. Quelques minutes ont suffi pour guider l’enfant jusqu’à ce temple prometteur, il a fui les bavardages des adultes et n’en perçoit même plus le ronronnement régulier qui bourdonnait dans ses oreilles alors qu’il escaladait les marches cirées de l’escalier en chêne au cœur du manoir. Sans hésiter trop longtemps, le bambin aux boucles brunes se faufile dans la pièce. Une voix semble l’appeler, il ne peut lui résister, elle l’attire inévitablement, lui susurre les mots justes pour le faire céder à la tentation. Lorsqu’il effleure du bout des doigts le bois sombre de la porte, le volatile qui somnolait ouvre vaguement un œil mais le referme aussitôt, nullement intrigué par la situation. Il hésite vaguement à pousser un soupir, mais, au dernier moment, se ravise. Tout comme lui, les portraits accrochés ici et là ont feint de ne pas percevoir l’ombre d’un petit garçon dans les parages, si ce n’est deux sorcières, certainement des sœurs, en robes jacobéennes qui ont gloussé sur son passage avant de reprendre leur conversation.
Désormais, l’enfant se trouve dans un vaste bureau tout en longueur, les meubles sont imposants, les livres de cuir reliés, entreposés dans les bibliothèques qui couvrent deux tiers des murs semblent particulièrement lourds, certains sont gardés sous clefs et sont parcourus de soubresauts intriguants. Une unique fenêtre laisse la lumière diurne s’infiltrer dans la pièce. Les rideaux pourpres ne sont qu’à-demi tirés, leur épaisseur plonge pourtant tout un pan de la pièce dans une obscurité quasi-totale. C’est vers ce coin sombre et peu engageant que le petit brun se dirige avec prudence. Ses pas sont lents, maîtrisés, sa démarche pourtant assurée. La voix suave qui lui chuchote des compliments et l’incite à la rejoindre le fascine bien trop pour qu’il renonce à cette découverte. Pour mieux savoir à qui, ou peut-être à quoi il a affaire, il tente d’ouvrir un peu plus le rideau, y parvient laborieusement après de longues secondes d’effort. Alors, lentement, à mesure que ses yeux s’habituent à la pénombre, la forme d’un vivarium se découpe. En son centre, ses minuscules yeux perfides braqués sur le nouveau venu, un serpent. Python royal aux anneaux d’un blanc limpide, seule sa tête est mouchetée de noir, sa langue trésaille à mesure qu’il murmure : « Bonjour, qui es-tu ? » Vierge de peur, l’enfant s’exclame aussitôt en retour : « Cecil ! » « C’est charmant. Je suis Isadora. » « Dites, comment ça se fait que vous parliez ? » » Le python étouffe un rire moqueur et s’exclame : « Je pourrais te retourner la question mon jeune ami ! Et il se trouve d’ailleurs que tu siffles plus que je ne marmonne. » « Ah… » L’enfant a l’air quelque peu décontenancé par la réponse qu’on lui offre, mais désireux de faire bonne figure il s’en contente en demande alors : « Et pourquoi vous m’avez demandé de venir ? Vous vous ennuyez ? » « C’est indéniable. Mais c’est plutôt toi qui as engagé la conversation. Je chantonnais vaguement, tu as dû m’entendre depuis le couloir, alors tu m’as demandé qui étais-je. Je t’ai donc simplement proposé de me rejoindre. » « Ah, c’était déjà vous ? » « Qui veux-tu que ce soit d’autre ? » « Un fantôme ? Un elfe de maison ? » « Mais eux ne sifflent pas comme toi et moi. » Soudain, un croassement de surprise les interrompt, la porte du bureau s’ouvre, telle une bouche béante. Atticus M. Nott, entre dans la pièce, la colère fige ses traits dans une grimace peu agréable à voir. Sans attendre, il s’emporte en voyant l’enfant assis face au vivarium : « Cecil ! Qu’est-ce que tu fais ici ! Personne ne t’a permis d’entrer ! Sort de cette pièce immédiatement, ce n’est pas un endroit pour les enfants de cinq ans, encore moins pour un rejeton insignifiant dans ton genre ! » Aussitôt, il attrape son petit-fils par le bras et, tandis qu’il l’entraîne hors du bureau, l’enfant s’écrie à l’intention du serpent : « Aurevoir, à bientôt ! » Alors, le vieil homme se fige et relâche sa prise trop ferme sur le poignet du bambin. D’un ton cassant il lui ordonne : « Répète ce que tu viens de dire ! » « Aurevoir, à bientôt ? » « Non, non, pas comme ça ! Comme… comme si tu le disais à Isadora ! » Alors s’échappent des lèvres du petit garçon des sifflements qui serpentent et s’entremêlent auxquels le python répond immédiatement sur un rythme semblable. « Hum ! Eh bien, j’imagine que si ta propre mère n'a rien su t'apporter d’estimable que ton sang, je peux au moins lui reconnaître d'être descendante des Gaunt »
Les mains du vieil homme serrent avec une affection nouvelle celles de son petit-fils, dans ses yeux brille une lueur étrange où orgueil et avarice dansent curieusement. Ce don ne peut être que le témoin de l'avenir prometteur de son unique héritier, il est grand temps de prendre son éducation en main.
- #3 • 03 AVRIL 1965, Londres:
Il se souvient de la valse solaire dans les cheveux de sa mère. Elle était coiffée d’une couronne céleste, incandescente, faite d’un or pur et éphémère. Il rappelle tout aussi nettement ses lèvres roses, son sourire si doux qui dévoile timidement ses dents, du bonheur paraît-il. Pourtant, les paroles qu’elle lui adressait alors restent floues, insaisissables. Son regard aussi a été effacé par Chronos, il ne lui reste pas même l’esquisse de ses yeux, d’un marron sombre et chaud d’après une ou deux photos glanées ici et là. Quant à son parfum, il s’impose immanquablement à lui lorsqu’au printemps fleurissent les clochettes immaculées du muguet. Il imagine qu’elle le portait comme toujours ce jour-là. Elle est assise sur un fauteuil de cuir vert près d’une fenêtre aux carreaux teintés. Elle l’appelle en riant, il n’entend plus sa voix, mais il sait qu’elle veut qu’il la rejoigne. A côté d’elle, sur un guéridon art-déco, un épais volume aux pages jaunies attend patiemment, livre de contes qu’ils connaissent tous deux par cœur mais dont ni l’un ni l’autre ne semblent se lasser. Autour d’eux, il n’entend que le silence. Comme nombres de ses souvenirs, celui-ci est parfaitement muet, tandis que les couleurs, plutôt que de se faner, chatoient plus que jamais. D’ici quelques secondes, sa main d’enfant pourra s’agripper maladroitement aux genoux de sa mère. Seul un, peut-être deux, pas les séparent. Mais à peine a-t-il le temps d’esquisser ce premier geste que celle qui l’attendait se lève brusquement, manque de reverser son trône. Sa bouche, tordue dans une expression d’horreur, laisse deviner un cri d’effroi se faufilant à travers ses lèvres. Lui est incapable de le percevoir, il le devine pourtant. Elle s’est figée, cruellement dépourvue de courage, elle n’ose fuir, fixe désespérément une tâche sombre qui galope sur le parquet. Arachné velue réchappée du bureau du père, elle est certainement tout aussi effrayée, déboussolée. Cecil quant à lui, intrigué, délaisse sa mère pour la créature qui, indécise, s’est pétrifiée au milieu de nul-part. Elle sent l’ombre menaçante du bambin qui s’approche à pas lents. Guidé par sa curiosité, il ne se formalise ni des pattes, trop nombreuses au goût de sa mère, ni des huit yeux luisants qui le fixent, encore moins de la potentielle dangerosité de la mygale sombre qui ne le dégoute pas plus qu’un chiot le ferait.
Alors qu'il est tout proche de l'araignée, sa mère pousse à nouveau un hurlement inaudible, bien sûr, il ne se souvient pas du son lui-même. En revanche, il se rappelle précisément du frisson qui parcourut son dos en l'entendant, du parquet vibrant sous les pas lourds d’appréhension de sa mère. Elle l'avait soulevé d'un bras, elle le serrait trop fort et lui faisait mal, il le lui avait dit, mais elle avait alors trop peur pour l'écouter. Elle avait sorti sa baguette en bois sombre et pétrifiée la créature avec dégoût. Cette mésaventure avait été le sujet d'une violente dispute entre ses parents. Comme toujours, elle lui reprochait d'être trop souvent absent, toujours à la recherche de nouveaux animaux pour sa collection. Celle-ci se traduisait par bon nombre de vivariums dans son bureau renfermant des créatures dont il ne s'occupait plus par la suite, laissant cette tâche ingrate à l'elfe de maison. Ce souvenir, un des très rares que Cecil ait de sa mère, lui transmet toujours avec un réalisme saisissant, des années après, l'horreur qu'elle lui avait communiquée. Il a un jour partagé ce fragment de passé avec son grand-père qui, sans réel intérêt, s'est contenté d'affirmer: « Ah, même dans tes propres souvenirs ta mère est faible et insignifiante! »
- #4 • 06 juillet 1965, Manoir Nott:
Sur un lourd tapis persan, un enfant joue, accompagné d’un python royal. Le serpent ondule avec délicatesse tout près du garçon, s’entortille précautionneusement autour du petit corps fragile sans jamais donner l’impression de vouloir le blesser. Il suffirait d’un rien pour le transformer en diner, mais étrangement, ses intentions ne semblent aucunement mauvaises, bien au contraire, une aura presque maternelle émane du reptile aux écailles pâles. Son étreinte potentiellement mortelle témoigne ici d’une véritable affection, attachement que trahis également le ton suave de sa voix, bien que seul Cecil soit en mesure de percevoir la douceur subtile de ces sifflements auxquels il répond de manière semblable. Tandis que les boucles brunes se mêlent aux anneaux laiteux et que les langues serpentent autour des mots, le grattement d’une plume galopant sur un parchemin rythme leurs phrases. Assis derrière un imposant bureau de bois sombre et ouvragé, Atticus Melchior Nott observe du coin de l’œil les échanges du duo singulier. A intervalles réguliers, un léger tintement témoigne du plongeon de la plume dans l’encrier, aussitôt, le tempo graphique reprend.
Bientôt, l’enfant se lasse, délaisse sa vivacité tandis que sa compagne se mue dans un silence noble avant de glisse à terre. Cecil se redresse alors et à pas de loup se faufile près de son grand-père. Ses doigts s’agrippent à l’accoudoir du fauteuil où ce dernier est assis. Il tente, sans grand succès, de déchiffrer les caractères mystérieux qui ont été griffonnés d’une écriture fine et pédante. Ses efforts vains, d’une voix timide qui ne saurait masquer sa curiosité, il demande : « Grand-père ? Qu’est-ce que tu fais ? » L’intéressé pose alors sa plume et abandonne son ouvrage, laisse quelques secondes s’envoler et répond d’un ton calme : « J’écris une lettre à ton père pour lui raconter tes exploits de la journée. » « Tu veux dire quand j’ai fait s’allumer toute seule les bougies de la cuisine ? Je l’ai dit à Isadora et elle était super impressionnée ! » Le vieil homme décroche alors un maigre sourire et tapote maladroitement la tête de Cecil. Il s’apprête à reprendre son travail lorsqu’une nouvelle fois l’enfant l’interrompt : « Et tu vas le dire à Maman aussi ? » Un lourd soupire embrasse les lèvres d’Atticus, les mots qui suivent sont plus durs et plus cassants, mettent immédiatement fin au débat : « Cecil. Nous avons déjà eu cette discussion. Ta mère est partie, elle t’a abandonné. Cela signifie qu’elle ne veut plus rien avoir à faire avec toi mets-toi bien cette idée en tête et arrête de parler d’elle. C’est une femme méchante et égoïste, il faut que tu l’oublies. »
- #5 • 20 DÉCEMBRE 1978, Pré-au-Lard:
Une couche épaisse de neige craquante a recouvert Poudlard et ses environs depuis plusieurs jours déjà. Alors que la plupart des apprentis sorciers s’apprêtent à rentrer chez eux pour passer les fêtes de fin d’année, nombre d’entre eux se sont précipités une dernière fois à Pré-au-Lard pour y partager une ultime bière-au-beurre ou remplir leurs poches de dragées surprises. Les magasins du village débordent d’étudiants hilares, résonnent de leurs rires désinvoltes auxquels répondent par un tintement guilleret les caisses enregistreuses et les clochettes, gardiennes des portes d’entrée. Derviche et Bang ne fait pas exception à la règle et les échos des conversations lestes bourdonnent dans la boutique depuis de longues minutes déjà, et ce malgré l’heure relativement matinale. Entre les étagères dépoussiérées par les va-et-vient incessants, un grand brun, perdu dans ses pensées fixe avec sévérité les balais de courses flambants neufs qui semblent l’appeler. Planté au milieu d’une allée depuis un bon quart-d ’heure, il ne prête guère attention au brouhaha qui l’entoure, ne peut pourtant s’empêche d’attraper çà et là un fragment de conversation, solitaire, sans queue ni tête.
Comme la plupart de ses camarades désormais, une brume opaque et scintillante l’enveloppe depuis plusieurs jours déjà. Presque imperceptible à l’initiale, le voile argenté a petit à petit délaissé son aspect translucide et s’est épaissis au fils des jours. Cecil, particulièrement interloqué par cette présence éclatante a presque finis par s’y habituer et, pour l’heure, alors que d’autres préoccupations plus importantes se sont emparées de son esprit, il semble avoir oublié son existence. La compagnie de balais de compétition Nimbus a sortie tout récemment un nouveau modèle qui lui fait sauvagement de l’œil. Ils ont perdu leur dernier match de quidditch et, bien que son rôle de gardien ne nécessite pas, contrairement à l’attrapeur par exemple, un balai d’une rapidité époustouflante, il ne peut s’empêcher de désigner sa vieille Comète comme responsable de leur échec. Agée de près de cinq ans déjà, elle commence à s’essouffler et peine à offrir des performances aussi spectaculaires qu’autrefois, se montre souvent capricieuse, il semble grand temps de la remplacer. Il hésite cependant car si les Nimbus paraissent à ce jour les plus vifs, la compagnie est à peine âgée de quatorze ans tandis que la réputation des Comètes est plus ancienne et donc probablement plus solide. De plus, il connait maintenant ces balais et il s’adaptera plus qu’aisément à l'un de leurs nouveaux modèles tandis qu’adopter un tout nouveau type de balais nécessitera bien plus d’entraînement.
Une voix suave, qui lui rappelle celle d’Isadora bien que tintée d’intonations plus chaudes et plus graves, susurre alors au creux de son oreille : « Sois pas vieux jeu et trouillard comme ça ! Nimbus c’est l’avenir ! C’est pas si compliqué de choisir ! »
Alors qu’il se retourne avec surprise, Cecil aperçoit, ondulant sur son épaule avec nonchalance, une vipère des buissons. Emporté par la stupeur, il attrape l’animal et la jette violemment par terre. Il s’apprête à l’apostropher avec véhémence, mais dès que le serpent rencontre le sol, il sent son corps vibrer, son souffle se coupe en même temps que celui de la bête. Un juron fuit ses lèvres tandis que le reptile s’enroule autour de sa cheville Aussitôt, il la repousse à nouveau avec autant de force et l’envoie valser contre les étagères. La tête de la vipère percute brutalement le coin acéré du bois, Cecil lâche un nouveau cri, frappé par une vive douleur à la tempe. Il y porte sa main par réflexe, sent le contact poisseux et chaud du sang, sur sa joue goutte un fin filet vermillon. Une perle pourpre souligne également l’œil de l’animal. « Putain qu’est-ce… ? » « Je suis toi. »
- #6 • 11 JANVIER 1982, Poudlard:
Sur un lit d’hôpital, Cecil gît, pantin désarticulé, comme tant qu’autres de ses camarades. Son visage cireux, son teint cadavérique ne sont que de cruels témoins du mal qui le ronge depuis une longue semaine déjà. Ses traits sont tirés, ses joues creusées, son front brûlant, des cernes violettes bordent ses yeux clos. Son corps, sans-cesse parcouru de frissons de fièvre, est plongé dans un sommeil artificiel que les rêves ont déserté. A ses côtés, une vipère des buissons, inerte, on la croirait empaillée. Tous deux ont l’impression d’osciller trop dangereusement entre la vie et la mort. Ils aimeraient se faire une raison, accepter leur destin dignement, mais la peur noue leurs tripes de concert avec la maladie. Si l’un comme l’autre n’étaientt pas là pour se rassurer mutuellement, nul doute qu’ils quémanderaient dans leurs délires fébriles la présence d’une mère pour les consoler
Après de longues heures passées dans le giron tyrannique de Morphée, vil homonyme qu’il ne peut plus supporter, Cecil se réveille. Sa bouche est pâteuse, ses papilles sont recouvertes d’un voile aigre, sa tête est lourde, chaque fragment de pensée se double d’une douleur lancinante qui trouble sa vision. Avec lenteur, il tente de se redresser. Son corps, bien qu’endolori, semble se porter mieux que la veille, ses mouvements paraissent un rien plus vif, un rien plus précis. Avec une maladresse malgré tout certaine, il attrape un verre d’eau qu’on a posé sur la table de nuit. Jules ne pipe toujours mots, n'esquisse le moindre geste. Alors qu’il porte le liquide glacé à ses lèvres sèches, le patronus se métamorphose soudain. Elle adopte, dans un sursaut incontrôlé, l’aspect d’une orque, apparence singulière qu’elle n’arbore qu’en de très rares occasions, réservée à l’œil seul de son sorcier lorsqu’ils vadrouillent en mer. Il lui est arrivé, très exceptionnellement, de l’accompagner ainsi sur terre, elle choisissait alors la forme brumeuse de son sort d’origine. Cette fois-ci pourtant, c’est bien de chair et d’os qu’est fait le mammifère qui, bien que de petite taille pour une représentante de son espèce, écrase le lit qui l’abritait et chute à terre dans un fracas de bois brisé et de métal froissé, signes de l’inévitable destruction des meubles qui l’entouraient. Sous la surprise, le souffle de Cecil se coupe et, tandis que l’orque trépigne avec désespoir, fait vibrer le sol froid de l’infirmerie, sa cage thoracique est prise de violents soubresauts qui ne parviennent à remplir à nouveau ses poumons d’air. Une main angoissée attrape sa gorge, ses yeux exorbités fixent avec horreur sa compagne suffocante. En quelques instants, elle retrouve pourtant sa forme reptilienne, le jeune sorcier chute pesamment sur ses oreilles. Si le supplice donne l’impression d’avoir duré des heures, à peine quelques minutes se sont en réalité écoulées. Plusieurs médicomages ont assisté impuissants à la scène saisissante, ils ont tout juste le temps d’apporter au malade une bassine en inox avec qu’il n’y déverse ses tripes.
- #7 • 12 SEPTEMBRE 1983, Poudlard:
Étalée sur ses épaules, la vipère des buissons a fait place à une hermine au pelage hivernal. Il a beau lui avoir refusée cette place maintes fois, elle s’obstine à s’enrouler autour de son cou, petit col immaculé aux faux-airs royaux. Il ne le lui a jamais dit, ne lui avouera probablement pas de sitôt, mais elle sait malgré tout que le contact de son corps frêle et chaud le réconforte. Il aime sentir le souffle du mammifère chatouiller les boucles de ses cheveux, il aime entendre le cœur vibrant de sa compagne résonner au creux de son oreille, par-dessus-tout, il aime ne plus se savoir seul. Elle feint de ne chercher que la chaleur, indéniablement pourtant, elle aussi se rassure par cette étreinte, affectueuse bien qu’ils ne veuillent l’admettre. Guidé par un réflexe qui date de l’époque où Jules était encore un reptile, Cecil cherche d’une main hésitante la tête du patronus, il la caresse toujours avec lenteur lorsque ses lectures l’absorbent trop profondément et deviennent sources d’interrogations trop nombreuses. Mais la familiarité de ce geste déplait à sa moitié qui le mord méchamment alors qu’il s’apprête à la toucher. Il soupir un juron, jette son livre plus qu’il ne le pose puis susurre en Fourchelang des mots qu’elle ne saurait comprendre. A nouveau, l’hermine le mord violemment, s’attaquant cette fois-ci à son oreille où le sang perle immédiatement. Sans une once de délicatesse, il l’attrape par la peau du cou, la dégage de son trône, l’oblige à lui faire face. Le regard qui lui offre est dur, impitoyable. Lorsqu’elle cesse de se débattre, ce n’est que pour lui rendre cette froideur, elle couine :
« Arrête de jouer les serpents ! Tu me dégoûtes. »
Piqué au vif, blessé dans son ego, Cecil lui répond alors en sifflant et jette le mammifère loin de lui. Pas trop, ils ne supporteraient pas, sans force, il ne veut pas vraiment lui faire mal. En plein vol, Jules devient mygale noire, dès qu’elle retrouve la terre ferme, elle se dresse sur ses pattes arrière, attitude menaçante qui n’effraye en rien sa proie. Il sent pourtant un frisson d’horreur parcourir son dos. Dans son esprit résonne cruellement le cri que sa mère avait poussé des années auparavant, voyant semblable créature. De ses propres lèvres, aucun son ne s'échappe, mais ses yeux en disent long. Jules, satisfaite de l'effet de sa transformation entreprend d'escalader le pied de table à sa portée. Elle se sait puissante, elle sait dominer la situation et, lorsqu'elle fait enfin face à son sorcier, elle demande d'une voix mielleuse:
« Au fait, Cecil, ne serait-il pas grand temps de t'intéresser d'un peu plus près à la politique? Je crois que ton grand-père commence à s'impatienter, moi de-même. Les affaires familiales nous appellent, pourquoi t’obstines-tu à leur résister? Tu es un Nott! C'est ton destin, il me semble nécessaire de l'embrasser le plus tôt possible! »
C'est toujours cette même conversation, ce même discours qu'elle lui tient inlassablement depuis sa réapparition suite à la peste des patronus. Elle désire plus que tout le voir rejoindre la cause des mangemorts, il reste pour sa part plus indécis. Leurs propos ne lui déplaisent pas, il a grandi dans l'optique de sa supériorité de par son sang pur, mais prendre directement part à ce conflit, il en est bien loin. L'insistance de Jules n'arrange en rien son indécision. Initialement, il tentait de débattre avec elle à ce sujet, maintenant, il n'a que faire du pour et du contre, se contente d'ignorer les propos de sa moitié. Pourtant, il sait qu'un jour ou l'autre il devra se décider, ultimatum implicite que son grand-père n'a pas encore formulé mais qui pèse sur ses épaules depuis de nombreuses années.
Dernière édition par Cecil M. Nott le Mer 1 Nov - 15:52, édité 12 fois |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 2:35 ( #) | Bienvenue |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 6:34 ( #) | bienvenue joli garçon hâte d’en savoir plus, garde-moi un lien une fois ta fiche validée |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 11:34 ( #) | Bienvenue parmi nous j'aime beaucoup les prénoms |
| Reine C. Delacroix admin - i don't want just a memory Répartition : 31/03/2017 Hiboux Envoyés : 1203
| Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Reine C. Delacroix, Lun 23 Oct - 12:11 ( #) | Un Nott ! bienvenue Comme Kaiou j'aime beaucoup les prénoms |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 14:31 ( #) | Niamh : Merci Jaine : Merci beaucoup Et avec grand plaisir pour le lien Kai : Merci! Désuet british & mythologie grecque c'est un combo sûr Reine : Violet Chachki Merci beaucoup |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 17:27 ( #) | bienvenue parmi nous nott |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 21:12 ( #) | bienvenue parmi nous |
| Bonnie Boston admin - i don't want just a memory Répartition : 07/09/2017 Hiboux Envoyés : 197
| Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Bonnie Boston, Lun 23 Oct - 21:13 ( #) | Bienvenue à toi |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Lun 23 Oct - 22:18 ( #) | Merci à vous trois |
| Leviathan Faust admin - shame to die with one bullet left Répartition : 04/11/2013 Hiboux Envoyés : 830
| Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Leviathan Faust, Lun 23 Oct - 23:04 ( #) | bienvenue |
| Delliha McLeod admin - shame to die with one bullet left Répartition : 06/12/2015 Hiboux Envoyés : 3371
| Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Delliha McLeod, Mer 25 Oct - 14:20 ( #) | Welcome |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Mer 25 Oct - 19:31 ( #) | bienvenue parmi nous malheureusement je dois te préciser que si ton personnage est un nott (ou toute autre famille de sang-pur issue de la saga), il devra forcément être sang-pur si tu souhaites en faire un sang-mêlé, il ne pourra pas porter le nom nott |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Invité, Jeu 26 Oct - 15:38 ( #) | Merci beaucoup @Roshario Brown: je t'ai mpotté à ce sujet |
| | Re: Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't carepar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Cecil M. Nott • Young blindness, it's often you don't care | |
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