BELLUM PATRONUM


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équilibre des groupes

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you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
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Message you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par Invité, Dim 24 Sep - 23:15 (#)
dehbia vesper
pavel
ft. gal gadot
sang-pur (sang-mêlée officieusement)
vingt-huit ans
célibataire
hétérosexuelle
service administratif du magenmagot
sapajou capucin – serval
tendances pro-mangemort
killer from a gang – balaclava
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À propos
Nom: Pavel, une famille qui n’est pas tant répandue, tant idolâtrée qu’on ne l’ose l’imaginer au cœur du monde des sorciers. Il possède une douce et discrète connotation anglaise, bien que ses racines soient ancrées sur les terres roumaines, rattrapant de près une déclinaison tchèque d’un prénom français, Paul. Plus ou moins aisés, les Pavel lui offrent, dans leur plus grand secret, ce nom si particulier en échange de Lameche, l’identité qui lui revient de droit. Fière, de nos jours, elle porte autour de son cou un pendentif reflétant les valeurs familiales, offert avec soin par ses parents à son plus bas âge, se laissant ainsi bercer par ce blason qui la conduira jusqu'à sa tombe. Prénoms: elle succède d’un premier, trouvé écrit, à l’encre noire, sur une lettre qui accompagnait son abandon qui était de loin volontaire, Dehbia. Il lui rappelle, à son plus grand regret, une partie de ses origines algériennes dont elle refuse encore d’en apprendre plus. C’est pour cette raison qu’elle décide, très jeune, de se faire connaître par son deuxième prénom, Vesper, donné par sa nouvelle famille qui, selon eux, est un dérivé de venus, vivant d’amour et de charme, aussi bien de la déesse que de la planète. Âge et Date de Naissance: le bébé fragile, frêle qu’elle était, voit le jour un huit novembre 1954, à travers le bruit incessant des bombes et des coups de feu qui s’abattaient sur son pays natal à cette époque. Ce n’était que le début d’un long cauchemar et sa mère cède, quelques jours après l’accouchement, à la mort, confiant avec espoir son unique enfant au premier inconnu sein qui passait. Nature du sang: étant le fruit d’une relation irraisonnée, par une mère moldue, d’origine algérienne, et d’un père sang-pur, d’origine roumaine, autrefois présents parmi les innocents que tout le monde croyait, elle obtient un sang mélangé, un sang-mêlé. Mais les Pavel ne révèlent pas cette nature. Ils lui ont inculqué leur sang-pur, leur propre culture qui se succède de génération en génération, leurs convictions. Depuis enfant, Vesper est menée à faire de sa vie, déjà écrite, une histoire vivante, menée à être une pure, quoi qu’on lui dise. Situation familiale: elle n’ose pas prononcer ces mots, n’admet pas non plus qu’elle est, au probable, l’enfant d’un viol réfléchi et prémédité. Le précipite abandon de sa mère l’a toujours affecté et, cet épisode au cours de sa vie, n’a jamais été gardé secret. Seule sa vraie nature soulève des questions persistantes, ce qui l’a toujours poussé à se débrouiller seule, malgré la présence des Pavel. Elle reçoit, dès le premier jour, l’amour d’un père, Ruben Pavel, aimant, passionné par l’archéolomagie à travers le monde, et l’amour d’une mère, Mircea Pavel attentionnée, botaniste, étudiant les différentes plantes magiques et les compositions des potions. Vesper fait aussi partie d’une fratrie nombreuse dont elle reste la plus âgée. Mihaela, sa première cadette, Iuliana, la deuxième, et les deux derniers jumeaux, Vasile et Eugen. Miroir du Rised: aux premiers abords, il l’effraie, mais, à la foi, la rend tout aussi curieuse. Une curiosité déplacée, elle le sait. Mais elle souhaite des réponses à ses questions, des réponses sur son passé fluctueux et dépourvu d’humanité. Elle espère être d’une famille noble, fière, honorable. De faire, à son tour, fortune et vivre aisément jusqu’à la fin de sa vie. Montrer sa dominance, avoir le contrôle sur une vie qui n’est pas la sienne. Epouvantard: c’est une chose qu’elle n’en parle pas, si ce n’est jamais, pourtant la colère d’un homme la paralyse de peur. La haine et la violence qui s’en dégage l’horrifie. Elle a déjà été sujette à des coups, des étranglements de joie et victime d’une peau pigmentée de bleus saignants et violets. Depuis, ce traumatisme la hante et elle craint revoir cette silhouette étrangère. Elle ne fait pas, ou presque, confiance aux hommes et se montre persévérante avec eux, jusqu’à jouer du chantage et jubiler de leur situation. Composition de la baguette magique: au contraire d’une grande partie des sorciers anglais, Vesper a pu être choisie par sa baguette à l’étranger, en Europe du Nord, dans une vieille boutique semblable à celle d’Ollivander, au chemin de Traverse. Le cœur de son outil magique est composé d’une épine de monstre du Fleuve Blanc, produisant ainsi des sortilèges puissants et élégants. Le bois qui l’entoure est celui d’un sycomore. Emploi: Durmstrang fut la seule école où elle a étudié la magie jusqu’à ses vingt ans, avant de trouver des emplois temporaires dans l’administration, un peu dans tous les domaines, sans en avoir un de fixe. Elle finit par quitter la Roumanie et, peu de temps après sa venue à Londres, elle décroche un poste de secrétaire au service administratif du mangenmagot, au ministère de la magie. À ces heures perdues, elle prend aussi le rôle d’un rat de bibliothèque, avide de lecture. Animal de compagnie: aucun, parce qu’elle considère qu’elle n’a ni le temps, ni la patience pour s’en occuper. Elle n’éprouve pas un grand amour envers les quatre pattes, peinant déjà à se faire au patronus.
Caractère
Elle se réfère, la plupart du temps, s’il ne s’agit pas d’une majorité, à cette femme que l’on souhaite éviter au coin d’une ruelle, dans une librairie, au ministère, mais, qui, aussi, attire curiosité et désir. Elle est cette femme aux hanches glorieuses, qui se balancent de gauche à droite de bon gré, sans aucune retenue, se souciant à peine des ordalies des autres cultures, et aux lèvres pulpeuses dévorées par l’envie. Elle est cette femme qui jongle d’un regard avide et d’un regard capital, qui ne cache pas sa lubie d’avoir, un jour, le contrôle sur ce qui ne lui appartient pas, sur ce qui ne lui ressemble pas, menant alors une troupe insatiable de pouvoir. Elle est cette femme qui a appris, avec les années passées, à tenir tête à la gente féminine, mais beaucoup plus envers la gente masculine, abattue d’une séquelle non guérie au niveau du psychique qu’elle tente, avec désespoir, de retirer les dernières miettes tenaces. C’est une femme qui abuse de la séduction pour assouvir cette nécessité qui l’anime un peu plus chaque jour, une femme qui joue de ses formes, de l’image qu’elle rend pour obtenir les moindres atouts, la moindre fortune. La plus âgée des Pavel est décrite comme une fille qui n’est plus à fréquenter, au contraire d’une époque idyllique et sage, qui ne se mesure plus avant de se laisser emporter par la fureur de la mani-pulation, aussi minutieuse soit-elle, avant de disparaître des vies connues, tel un fantôme, après s’y être glisser sans vous consulter. Elle est capable de vous ruiner, de vous détruire, sans trop ressentir des remords ou un semblant de rancœur à votre égard, abandonnant toute forme d’humanité qui pourrait, pourtant, s’éveiller au plus profond de son être. C’est une peste, disent alors les anciens camarades qui l’avaient accompagné durant sa scolarité au nord de l’Europe, tandis que, pour certains, ils ont eu cette chance de pouvoir la connaître douce et innocente. Un passé, un autre faciès, qui ne lui manque pas. Bien au contraire, Vesper préfère jouir de sa situation actuelle, d’être célibataire à en crever, de s’amuser à s’en épuiser, de ne plus s’imposer de limite jusqu’à prendre des risques. Tout ça, sans que cela lui apporte quelque chose en retour. Tout ça, sans que cela compte le temps d’un instant ou prenne un impact sur la vie qu’elle mène, sur son mode habituel. Et ce, la tête haute, qui expose, avec une légère faiblesse, cette fierté qu’elle mène depuis longtemps. Elle est aussi ambitieuse que les familles les plus redoutables, venant, en général, à la fin de ses projets lancés avec bravoure et à la fin de ses désirs les plus absurdes. Ça n’a jamais été, et peut-être que ça continuera comme tel, son genre, son habitude de vouloir délaisser tout ce qui peut potentiellement lui tenir à cœur sans raison valable. Depuis petite, à vrai dire depuis qu’elle a compris les fonctions de sa fortune, de son pouvoir, de la nature de son sang, elle aime tenir tête aux autres, au sujet de tout et de n’importe quoi. Elle n’aime pas se laisser marcher dessus et encore moins lorsqu’on ose se mettre au travers de son chemin, l’empêchant ainsi d’aller de l’avant, que ce soit de façon volontaire ou non, et n’hésite pas à le faire savoir très rapidement. Le rôle que la Pavel prend le plus souvent est celui du leader et non celui du suiveur, qui est, à son goût, fade et absent de toute adrénaline. Il n’est donc pas rare de la voir à la tête des groupes ou de vouloir, un jour ou l’autre, monter les échelons de la vie professionnelle dans le seul but de prouver que, oui, elle aussi elle en est capable. Le seul défaut que tout le monde pourrait lui reprocher, c’est de s’être laissée avoir par des manies futiles, des habitudes quasi incompréhensibles pour une grande partie de ses proches, d’être devenue maniaque depuis, maintenant, une année ou deux, si ce n’est plus. Vesper finit, malgré l’agacement de ses multiples amants et de son entourage, trouver le défaut à tout et ne peut s’empêcher de vouloir rétablir l’ordre qu’elle exige. Ça peut passer de l’ordre dont les livres doivent être classées, c’est-à-dire, selon elle, par ordre alphabétique, à l’emplacement qui se doit d’être parallèle entre chaque plume jusqu’à imposer un style vestimentaire plus conquérant si elle pense que ça a lieu d’être. Ça étonne plus d’un, c’est vrai, mais, encore une fois, elle s’en fiche pas mal. À ses yeux, tout doit être comme elle l’entend, sans un seul écart dit exceptionnel, sinon elle peut très vite se vexer à en devenir une harpie aux sautes d’humeur régulières, atroce et effroyable. C’est parfois à s’en demander si du sang de vélane ne coule pas parmi le sien, mais, au vu de ses premiers jours et de ses origines peu enrichies, ce qui fait d’elle une véritable sang-mêlée, ce n’est pas le cas. Malgré les points qui font que peu ont envie de la connaître, elle reste, toutefois, une personne de confiance et qui se démène comme elle peut pour réaliser le confort que le proche a besoin. Elle n’inspire pas une confiance soudée et réelle, mais on peut en dire du contraire sur la loyauté qu’elle livre à ceux qu’elle sert.
Patronus
De son nom, Eloha, plus réputé sous celui d'Elohim, rejoignant tous deux une seule et même divinité, signifie, dans la bible hébraïque, le terme dieu, en général. Ce choix de titre appuie sur l'insistance et sur l'idée de sa puissance, aux yeux des mortels, des sans magie. Il prend, plus souvent, sa deuxième forme qui est celle d’un serval, haut et aux pattes semblables à des allumettes, tout aussi élégant que son humaine. Il espère, ainsi, intimider les sorciers et les autres patronus qui s’en approchent d’un peu trop près. Sa première forme, plus discrète sur son apparition, est celle d’un sapajou capucin, un primate à tête blanche et au dos ébène, voleur et curieux au possible. Il reflète, en partie, la personnalité de la londonienne sous tous les angles, qui, pour sa part, tant bien que mal, de cacher. Il est de nature narcissique et sarcastique, jonglant de temps à autre avec une pointe d’agressivité lorsque ça ne lui convient pas, mais aussi parce qu’il est affecté par le peu d’attention de la Pavel, jalousant ainsi une grande partie de la population sorcière. Vesper n’a pas éprouvé un grand amour pour Eloha lors de l’erreur du gouvernement. Cet animal, elle l’attendait depuis sa scolarité dans le nord de l’Europe, mais en vain. Alors, comme beaucoup d’ancien élève, elle a appris à ne pas l’aimer, ce sort, et, par conséquent, l’animal qui s’y cachait au travers. Elle n’a jamais admiré les patronus et ce ne sera probablement jamais le cas, toisant de façon régulière le sien, le malmenant par-dessus tout, et venant à se demander pourquoi est-ce que tout cela a fini par exister. Sans s’en cacher, elle a jubilé des derniers événements, et les encourage à reprendre de plein fouet pour remettre les choses dans l’ordre, comme elle le prétend. Eloha est donc constamment sous la pression de la présence humaine, faisant pourtant en sorte d’être à la hauteur de cette dernière, d’être ce patronus matérialisé que la Pavel souhaite, d’être, à son tour, aimé d’une manière, peu importe si elle est différente, et de prouver qu’il n’est pas si absurde et futile que ça. Il n’est pas rare que cette relation, aussi cornue soit-elle, engendre des questions, des doutes et, maintes fois, une forme de pitié injustifiée. Ils n’envient en rien. Et, par le peu de chance qu’il reste, le patronus est protégé par ce lien spécial qui le relie à Vesper, jouant les reflets d’un miroir sur les ressentis, physique et psychique, mettant de cette façon de côté toutes les remarques désagréables qui peuvent lui traverser l’esprit. Si l’un est touché, l’autre l’est forcément et, par sa fierté dite surdimensionnée, la sorcière n’aime pas avoir à faire à ce genre de fantaisie.
Pseudo et âge: fany et je commence à être vieille laullieface Où as-tu trouvé le forum ? jsp Personnage: scénario inventé As-tu un autre compte sur BP ? une jamaïcaine et c'est tout Présence: h24 Une remarque ? no


Dernière édition par D. Vesper Pavel le Sam 3 Fév - 11:09, édité 21 fois
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par Invité, Dim 24 Sep - 23:16 (#)
sometimes i have to remind myself that...
histoire
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28 novembre 1954

Au premier inconnu,
Je m’adresse à cette personne qui trouvera et, je l’espère, prendra quelques minutes pour lire cette lettre. Je m’adresse au premier venu, au premier visage qui m’est familier ou non. Je m’adresse à toi, toi qui es mon seul et dernier espoir. L’unique, dirais-je même. Nous entrons dans un temps difficile et d’un goût amer d’amertume, je me force à croire que tout est perdu, que tout est fini. Mais, je te demande, par toute la pitié qui m’est donnée, de prendre ce bébé auprès de toi et de t’enfuir avec. Je te demande, au nom de celui qui te protège, de t’enfuir de cette guerre qui nous engouffre et de sauver la vie de mon bébé. Ce bébé que j’ai appris à aimer, malgré toute la rancœur et le dégoût qui me tordait l’estomac durant des mois. Ce bébé dont je refuse qu’il apprenne son passé, parce que je ne veux pas qu’il ait honte de ce qu’il est. Je veux qu’il vive, heureux, qu’il ait une véritable famille qui saura s’occuper de lui, chose que je n’ai su faire durant l’espace d’un instant. À travers cette lettre délaissée au pied du berceau, j’évoque le fruit irréfléchi d’un viol commis dans le silence et l’infamie, dont un homme a profité de la faiblesse d’une femme, seule, pour satisfaire l’égocentricité humaine qui ne sait s’assouplir. J’évoque une sentence à son égard, qu’une justice soit faite et qu’il en paie les conséquences. J’évoque un mal-être à ce faciès qui, de son côté, vivra comme si rien ne s’était passé et continuera à faire du mal à ses proches. J’évoque un plaisir malsain à jouir de cette souffrance du haut de mon piédestal une fois de l’autre côté du monde.

Par pitié, que cet enfant vive.
Par pitié, que ma tendre et chère Dehbia trouve sa source de réconfort.
Par pitié.

Mlle Lamèche

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disclaimer, le paragraphe qui suit
fait l'apologie du viol

― novembre 1954 ; Lorsque des sanglots retentirent, la complaisance que ses yeux retenaient de cette lettre, écrite à l’encre noire encore fraîche sur un vieux parchemin abîmé et fripé par le temps, se perd d’un revers de main dont le jeune homme en reste encore secoué. D’un geste vague et fluide, de droite à gauche, de haut en bas à la recherche d’un point mort à observer, les doigts robustes qui composent fièrement sa main se referment plus brusquement sur l’objet destiné à être lu par le monde entier, comme s’il se sent, tout soudain, agacé de lire une telle chose. Comme s’il se sent offusqué et effrayé par cette vérité qui, qu’il veuille ou non, fait écho au plus profond de son crâne. Ses épaules frémissent, tout comme la colonne qui donne vie à ce dos à la carrure dessinée avec finesse et découplé à en vouloir passer le bout des doigts dessus. Son regard, cependant, ne donne aucun désir. Ne serait-ce qu’à fuir ces prunelles obscurcies par les aveux de cette jeune mère qu’il ne connaissait à peine, mais assez pour être tenté par ces formes emmitouflées sous une longue robe rouge, aussi rouge que les roses qui autrefois vivaient en scintillant une bonté inestimable dans le jardin du voisin. Durant de longs jours et de longs mois, le cher Eckhof, venu en tant qu’associé à l’archéolomage, monsieur Pavel, traversant ensemble de nombreux territoires du globe terrestre à la conquête de nouveautés en tout genre, s’était posé sur le plateau algérien. Lors de son temps libre, il se souvient, il aimait observer les jolies dames et leur chevelure au doux parfum de vanille et, parfois, de fruits rouges des bois. Leurs sourires ne peuvent que le charmer, jouant alors d’un jeu de séduction avec plusieurs d’entre elles sans que cela finisse par se savoir. Une situation excitante, irréaliste, qui a longtemps bercé le récent trentenaire. Il enviait ces jeunes demoiselles à la peau encore neuve et printanière, aux joues pourpres et aux iris clairs qu’il aimait s’y plonger et s’y perdre dans l’horizon semblable à celui d’une mer sans fin. Il était comme ça, le cher Eckhof. C’était un grand bourreau des cœurs, mais aussi grand bourreau des pleurs. Son corps, tant idolâtré par la gente féminine, déshabillé de ses vêtements, nu contre le sien, crispé et sans défense, les pensées brouillées par les effets que peuvent engendrer l’abus des mélanges de cocktail qu’ils aimaient prendre à deux. Des perles de larmes salées, se transformant peu à peu en des rivières, coulaient sur les joues de la demoiselle qui, en boucle, cherchait son erreur pour mériter un tel acte punissable. Culpabilité et honte l’enveloppaient alors que, pour lui, pour le garçon aux cheveux emmêlés, plus rien ne lui préoccupait, ni même le bien-être de sa moitié, ce qui l’encourageait à peine à avoir un bref élan de bravoure pour débattre de ses membres comme elle pouvait. Une fois, deux fois. En vain. Les poignets sous l’emprise des mains fortes de l’homme, la jeune, seulement âgée d’une douce vingtaine d’année, relâche ses muscles, le regard vitreux relevé en direction du plafond sous les grincements du parquet en bois, tandis qu’une dernière larme se meurt et que la douleur tant redoutée disparait.

De nouveaux sanglots l’extirpent de ce souvenir douloureux, lui rappelant encore une fois, avec tant de délectation, que le résultat de son action, neufs mois auparavant, lamentable et bornée soit-elle, vit, aujourd’hui, d’un cœur battant en bonne santé et d’un sang venant d’une partie du sien. Sa mâchoire se crispe. Il peine à avaler la salive qui se prolifère dans sa bouche à cause d’une boule, d’un étranglement imaginaire au niveau de sa gorge. Puis ses poings se crispent, abîmant encore plus le parchemin qui finit, en quelques instants, sous forme de boule et jeté sauvagement contre le sol poussiéreux. Ses mains joignent le haut de sa tête et, pour la première fois depuis longtemps, pour un sentiment oublié avec le temps, Eckhof, de son nom, se met à paniquer. Il ne souhaite pas, si ce n’est un refus catégorique, de finir sa vie entre les barreaux d’une prison sorcière et y mourir sans accomplir ses derniers projets professionnels. Il ne veut pas perdre l’estime qu’un sang-pur renvoi au reste de la société magique ou encore de perdre son blason qui, depuis peu, commence à être reconnu dans les quatre coins de l’Europe. Il n’a pas besoin de tout ça, il n’en veut pas. Dégageant sa colère d’un grondement rauque, un de ses pieds heurta une chaise bancale qui, à son tour, tout comme le morceau de papier révélateur, s’écrase face contre terre. Mais les sanglots du bébé reprennent de plus belle, apeuré, tétanisé, puis quasi rassuré lorsqu’il ressent une chaleur humaine autour de lui, enlacé à contrecœur par les bras de son géniteur dans le seul but de le faire taire. Du coin de l’œil, il dépose une brève attention sur le corps de la mère, de la demoiselle tant sollicité il y a une dizaine de mois en arrière, de la femme fidèle à son pays, gisant sur les lattes en bois, la petite veine bleutée au-dessus de l’arcade apparente et un coulis de ce liquide rouge vital partant au niveau de sa poitrine. Les temps sont durs depuis le début de la guerre et, alors que les coups de feu reprennent au loin, l’homme aux cheveux poivrés inhale l’odeur du nouveau-né avant d’abandonner la maison des malheurs en transplanant jusqu’à son pays, la Roumanie, sans oublier la révélation encore en boule dans le fond de la poche de son pantalon.
● ● ●

― décembre 1954 ; « Je crois que tu ne réalises pas ce que tu nous demandes de faire, Gabriel. » La voix conciliante de Mircea, pourtant de nature calme et adoucie, met un terme aux lamentations inexcusables de son frère. Une femme aux cheveux d’un brun foncé, si foncé qu’il est presque semblable à la couleur ébène, d’une peau très légèrement pigmentée et d’un visage angélique, composé d’une paire d’yeux d’un châtain sauvage, lâchant de temps à autre un reflet verdâtre, d’une paire de joue satinée et d’une fine bouche dont on pourrait se languir. Elle possède une gestuelle lente et élégante, tant appréciée par son mari, un récent surnom qu’elle peut enfin se permettre de lui donner. Mariés depuis peu, le couple a échangé leurs vœux et ils ont fait serment devant une famille aussi nombreuse soit-elle. Mircea, jadis Mircea Eckhof, est devenue une Pavel à son tour, prête à offrir la vie à son amant officiel. La façon dont elle regarde Gabriel ne change pas de celle lorsqu’ils étaient encore jeunes, à s’amuser à courir dans le jardin fleurit à l’arrière de la grande maison dans laquelle ils ont grandi, ensemble. Lors de cette enfance insoucieuse, il était difficile pour son frère de savoir si, à certains moments, elle plaisantait ou si elle était sérieuse et, encore aujourd’hui, la question continue de se poser sous le visage perplexe du trentenaire. « Il s’agit d’un bébé... de ton bébé, qui plus est. Tu n’as aucune conscience de tes actes et surtout du rôle que tu dois prendre en tant qu’ainé, » poursuit-elle en marquant une courte pause, berçant le petit être dans ses bras, une main autour de son corps et la deuxième posée à l’arrière de sa tête. « Dois-je te rappeler que ton sang est aussi pur que celui de notre père et qu’on ne peut se permettre de faire des coucheries à tout va ? Qu’en est-il de la mère ? Où est-elle ? » Plus elle s’avance dans ses paroles, plus le ton prenait une étrange forme de colère, tandis que son mari vient déposer une main sur son épaule en guise d’apaisement. Une main réconfortante pour elle, une étreinte qui vaut beaucoup à son égard. Ruben Pavel a été le seul homme sur terre à pouvoir lui apprendre à aimer de façon sincère, il a été le seul à pouvoir demander la main de la fille du père Eckhof, obtenant ainsi une confiance stable et solide. En quelques mots, on peut le décrire comme un tout pour Mircea. Un tout vital, entraînant derrière lui une dépression et une mort certaine à sa disparition. Alors, tel un miracle, la nouvelle Pavel s’apaise, faisant de même aux gémissements et aux pleurs de l’enfant. Gabriel déglutine, expliquant une situation inhabituelle ; une ancienne idylle éphémère et lourde, désirée, voulue avec la sœur de cette dame, femme de Neil Cavendish, rencontrée lors d’une exposition d’archéologie, donnant plus tard naissance à ce bébé devenu, depuis peu, orphelin, délaissé par sa mère qui, malheureusement, a été victime d’une balle échappée durant la guerre en Algérie. Il ment, balbutiant comme il peut pour former des phrases justes, tout en restant vague sur les origines, la nature du sang de la génitrice – bien qu’en concluant par déduction, il ne s’agissait de personne d’autre qu’une moldue selon la famille à laquelle elle se rattachait –  et de ses nombreuses conquêtes les unes aussi fabuleuses que les autres. Ce n’est pas, ou peu, convainquant d’un point de vue extérieur et cela ne manque pas à faire grimacer Ruben qui retrousse son museau. « Et donc, selon tes dires, nous devrions en avoir la responsabilité parce que, toi, tu n’es pas capable de t’en charger ? C’est quelque chose de tiré par les cheveux, Gabriel, et j’ai bien peur de ne pas prendre part à cette mascarade. » Il se redresse, pinçant les lèvres et adressant un regard appuyé en direction de son épouse. C’est un homme imposant et, avant tout, le supérieur de Gabriel Eckhof dans le domaine de l’archéolomage, une sorte de pouvoir qu’il ressent le besoin de l’utiliser à sa propre volonté. La discussion semble toucher à sa fin, mettant le cadet dans une position difficile et, contre toute attente, il se permet de s’exprimer une nouvelle fois, sûrement la dernière, alors que les jeunes mariés s’apprêtaient à lui rendre l’enfant. « Écoutez... Mircea, » lâche-t-il en se tournant vers elle. « Je suis désolé, je sais que ce que j’ai fait n’est pas bien et n’est plus jamais, ô grand jamais, à reproduire. » Puis, au tour de Ruben. « Ruben, tes paroles et tes pensées sont justifiées, je le conçois, mais... mais je ne peux pas. J’en suis incapable et instable. » Il était, le plus souvent, connu pour son fort caractère et son abandon à la violence facile quand les choses ne lui conviennent pas. « Je ne peux tout simplement pas et, la seule volonté que je garde, c’est de pouvoir lui offrir une famille qui veut aussi des enfants. Une famille aimante et sûre. Je sais qu’entre vos mains, Dehbia grandira dans une enfance aux nombreux souvenirs et souffrira moins en ayant deux parents. J’en suis certains. » Doucement, il agrippe une des épaules de son patron. « Je vous en prie, Pavel. Reconnaissez-la comme votre propre enfant, inculquez-lui vos valeurs et celui des sang-purs et faites d’elle votre première héritière. » Un sourire s’arque au coin des lèvres, à la foi malsain et rassurant, un mélange quelque peu biscornu, mais qui entraîna, après de longues minutes, un accord commun.

Les jours qui suivent sons rudes, puisque le nouveau couple Pavel officialise la venue de leur fille, lui offrant un véritable nom de famille fixe et, surtout, un deuxième prénom qui n'est d'autre que Vesper, le tout dans une pudeur plate et soigneusement réfléchie. Être silencieux pour un secret, créer et manier à sa guise la parfaite manipulation dans le but de mener n'importe qui à la baguette, n'a pas été plaisant, mais éprouvant pour tous les deux. Ils ne font pas preuve d'imagination, ne voyant pas la nécessité de faire accroître l'oeuvre d'une adoption au cœur d'un orphelinat Roumain. Mircea, tout comme Ruben, traversaient une dure passade à ce moment-là, peut-être bien trop occupés à passer leurs soirées attelés à leur bureau respectif, lisant de travers de multiples documents sous une lumière tamisée, ainsi perdant à petit feu tout contact avec leurs proches, famille comme amis, ce qui donna le profit d'une grossesse imaginaire. Un peu plus de huit mois se sont écoulés, l'apprentie mère cloîtrée entre les murs de sa maison pour ne pas éveiller les soupçons, le bébé grandissant, jusqu'à ce que, enfin, le semblant venu au monde arrive et fait don des remerciements familiaux.
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― avril 1964 ; Sa petite-sœur, de deux ans plus jeune qu’elle, grimace, les yeux plissés et le nez retroussé, tout ce qui est potentiellement capable de lui donner cette façon d’être adorable et charmante. « Je ne comprends pas... Pourquoi tu n’aimes pas ton premier prénom ? Il est joli et sympa. » Sympa est bien le mot approprié, n’apportant presque aucune importance et aucune envie de le posséder à son tour. Aux yeux de la gamine, âgée de neuf ans à ce moment-là, il est banal et complètement différent d’elle, de sa personne et de sa personnalité, comme s’ils ne sont pas faits pour coller ensemble. Quelque chose gêne, une chose encore introuvable et sur laquelle on ne peut y déposer le mot adapté. Un rictus s’échappe des lèvres de la cadette qui résonne à travers l’immense pièce, tandis que Dehbia relève les yeux en direction de la glace devant laquelle elles se sont installées pour jouer à la coiffeuse. Une activité devenue un rituel pour chaque samedi après-midi que les deux sœurs affectionnent tout particulièrement. Parfois, elles s’en tiennent à une simple discussion. Parfois, elles chantent en cœur ou fredonnent des mélodes enchantées et inventées de toute pièce. Parfois encore, elles rient à cœur joie, les dents blanches dévoilées au point de deviner la glotte humide au fond de leur gorge. Cela varie entre les jours et les temps qui peuvent, sans remords, couvrir les terres roumaines. Mais, aujourd’hui, elles préfèrent discuter d’un détail, sans intérêt aux premiers abords, mais qui va certainement un peu bousculer les habitudes à la maison, du moins celles des parents, de Mihaela et de la petite dernière, Iuliana mais qui, de toute façon, ne sait pas encore parler. « Dit-elle alors qu’elle a un prénom qui peut éventuellement sortir d’un rêve, elle. » Un fin sourire étire les lèvres rosées de l’ainée, alors qu’elle tient une brosse à poils durs à la main qui tapisse les longs cheveux noirs de sa petite-sœur, tandis que le début d’une natte prend forme sur le haut de son crâne. Cette dernière sourit bêtement, amusée sans réellement comprendre l’aspect sérieux que Dehbia tente désespérément de faire passer, parce que, quoi qu’on en dise, elles ont pour habitude de se taquiner à longueur de journée et, au fond, ça vaut toujours mieux que des disputes aux sources futiles. « N’importe quoi Dehby ! » Ce surnom, qui semble si ridicule, tient réellement à cœur Mihaela et, en silence, la plus âgée de la fratrie lui a laissé l’adopté depuis qu’elle a appris à dire les premiers mots, malgré les frissons désagréables qu’elle ressent à chaque syllabe. « Je le trouve super, moi. Et puis c’est drôle, parce qu’on a toutes des prénoms qui finissent par la même lettre. Dehbia, Mihaela, Iuliana... Tu ne trouves pas ? » La jeune fille ne répond pas, à la foi concentrée par la régularité de la construction de la tresse, mais aussi par des pensées qu’elle n’a guère envie de partager. Depuis peu, elle décroche du monde qui l’entoure, devenant petit à petit distante avec ses proches. Une inquiétude qui commence doucement, mais sûrement, à ronger sa mère adoptive bien que beaucoup pensent qu’il s’agit de la prochaine phase de la vie ; l’adolescence. Cette période que l’on connait tous, sans exception. Ce lapse de temps qui nous permet, involontairement, de tenter de dépasser nos limites, de vivre les choses une seule et une dernière fois parce que, au bout d’un moment, on se dira trop vieux pour ces conneries et ces années de folie et de liberté se limiteront à un avenir déjà écrit par la famille depuis des générations ; un mariage et une descendance apte à faire poursuivre le blason des Pavel. Même si tout ça est raconté d’une façon semblable à un conte de princesse, Dehbia envie de moins en moins cet avenir et craint les futures réactions de ses parents et de ses grands-parents qui, à son plus grand regret, comptent sur elle parce qu’elle est l’ainée de la fratrie. « Eh-oh, Dehby ! » lance-t-elle d’un geste de la main, causant un sursaut incontrôlable à l’ainée. « Oh. Je suis désolée, j’étais ailleurs... Et oui, je trouve ça amusant aussi. » Dehby lui adresse un bref regard, terminant la natte qui tombe jusqu’au creux des reins de sa sœur. Les lèvres se pincent et, dans un élan de courage, elle lui lance: « S’il te plaît Mihaela, laisse tomber le Dehbia et le Dehby et appelle-moi Vesper... Je préfère. » La mâchoire se serre, prête à le dire au reste de famille si seulement ils avaient été présents à cet instant précis. D’un mouvement délicat, la nouvelle renommée dépose l’objet par terre, n’osant pas tout de suite affronter le regard de celle qui lui ressemble, créant par la suite un silence et un malaise paradoxal entre les quatre murs. Par chance, maman sonne l’heure du goûter à ce moment-là et un effluve de pâtisserie sortant tout juste du four envahit leur nid douillet qu’est leur maison, semblable à celle des Weasley, en Angleterre.
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― septembre 1969 ; Les doigts se mêlent farouchement aux draps, les muscles de son corps tout entier se crispent à en dégager de faibles douleurs qui, malgré tout, sont presque d’un agréable exquis, tandis que les nerfs arrivent à leur fin, épuisés. Le regard de la première héritière de la famille s’obscurci, la mâchoire se serre à en finir soudée et ses jambes se balance frénétiquement perchées du haut de son lit royal. Sous la colère, le souffle devient lourd, le cœur battant avec difficulté et, toujours sous la colère, c’est comme si Vesper devient sourde et muette. Pendant de longues secondes et de longues minutes interminables, elle reste dans cette position à ruminer des phrases en tout genre et, parfois, des jurons dits expressément de façon incompréhensible pour ne pas se faire reprendre par ses parents. Du moins, par ce qu’elle pensait être ses parents. La vérité a éclaté, de force, laissant derrière elle un immense désarroi et une remise en question sur une vie toute entière – la sienne. C’en est peut-être trop pour la gamine qui, sans que cela soit une surprise pour les trois sorciers présents dans cette pièce, se lève brusquement et envoie un élancé du premier coussin qui lui passe sous la main, celui sur lequel elle aime pourtant dormir jour et nuit. « Vesper ! » siffle Ruben Pavel, l’homme que la jeune fille avait appris à appeler papa tout au long de son enfance. Lui aussi, au final, il avait pris cette habitude d’appeler sa fille, qu’il aime tant et qu’il continuera de l’aimer comme tel, de cette manière en laissant, contre sa volonté, le premier prénom, Dehbia, pourtant tant voulu auparavant. Sans prendre exemple sur l’aigreur féroce qui règne dans la chambre du haut, Ruben, de sa main endurcie par le temps et aux quelques cicatrices peu distinctes, prend l’oreiller contre lui, abaissé proche du sol. « Ta mère et moi t’aimons comme notre propre fille. Ça ne changera en rien l’amour qu’on t’a toujours porté, c’est-à-dire depuis ton premier berceau. » Un peu plus tôt, l’air que prenait son visage donnait cette impression de nous interdire à le contrarier car les représailles n’étaient pas bien loin, mais, en quelques secondes à peine, c’est un air inquiet ou soucieux qui s’y dessine. Tout comme Mircea, présente à ses côtés et une main posée sur l’épaule de son époux, à son tour, se laissant emporter par des sentiments meurtris. Mais la jeune Pavel n’est pas du même avis, préférant se boucher les oreilles plutôt que d’entendre, selon elle, des sottises sans queue ni tête, des sottises qu’elle refuse de continuer d’écouter. Alors, sans que personne ne s’y attende, Vesper se relève brusquement, les yeux embrumés par une fine couche de liquide salé, un semblant de larme. « Pourquoi devrais-je continuer à vous croire alors que, depuis le début, on m’a menti sur tout, absolument tout ?! » Elle se retient puisque, contre toute attente, sa gorge se noue à cause des nombreux et des différents ressentis, ces derniers entrant tout juste en une folle extase invincible. Un long et large soupir s’arrache de ses faibles poumons, puis elle passe la manche de sa veste sous ses yeux qui, peu à peu, s’abandonnent à des larmes. « Je n’ai plus onze ans vous savez… J’en ai quatorze bordel, et j’aurais préféré qu’on me dise la vérité bien assez tôt plutôt que maintenant, quand j’essaye de donner un sens à mon avenir, » déglutit-elle, apportant dans ses paroles une légère et raffinée référence à Durmstrang, cette école de magie qui a su accepter sa présence pour ses scolarités et dans laquelle elle éprouve, naguère, une passion pour les cours en relation avec le droit, un domaine qu’elle projette d’en faire son avenir. Aura-t-elle encore cette chance sans que cela apporte un impact à ses envies, ses adorations, sa raison pour se lever tous les matins à la même heure ? « S’il te plait, écoute-nous jusqu’au bout. Ma chérie, je... » Mircea n’eut pas le temps de finir, coupée de court par le refus catégorique de sa fille qui le fait comprendre en balançant sa tête de-ci de-là. « Mais... » Une deuxième réponse, la même que la précédente. « Je ne veux plus vous écouter, laissez-moi tranquille... Miloslaw m’attend en bas. Je devrais peut-être y aller. » De son prénom aux origines autres que roumaine, ce garçon aux cheveux bruns, brossés – c’est ce qu’il prétend à chaque commentaire visée sur sa tignasse – à la rebelle en y laissant ses mèches s’entremêler entre elles, donnant une faible ressemblance aux professeurs de physique fous que tous les enfants de bas âge s’imaginent. Il porte régulièrement un blouson en cuir noir, un jeans délavé et usagé encore et encore par le temps, tout ça pour rendre l’image aux autres d’un véritable bad boy peu fréquentable. Mircea le sait, ça, et elle campe sur l’idée que ce jeunot n’est pas une personne de bien pour sa fille, mais, de son côté, elle n’en n’a que faire et continue de vivre une véritable idylle bordélique avec. Sans un mot, dans un silence de plomb, sans laisser le temps à ses parents d’avoir la moindre réaction, Vesper quitte la pièce qui lui sert de chambre, claquant la porte sur son passage et dévalant les marches deux par deux. « Miloslaw, Miloslaw... Elle n’a que ce prénom à la bouche, » dit-elle agacée, se tournant face à son mari. « Ruben, par pitié, par tous les espoirs qui nous sont donnés... Fais quelque chose. » Parce qu’il n’est pas quelqu’un de bien, parce qu’il n’est pas un sang-pur. De ses doigts frêles et tremblants, elle agrippe le médaillon en forme d’astre qui se balance autour de son cou et le maintien, avant qu’il ne décide de s’échapper, encouragé par motivation inexistante. Ce petit pendentif semblable à de l'or tout le monde la porte au sein de la famille, tout le monde se fait graver un exemplaire. Il enlace son épouse de ses grands bras, avant de laisser échapper ces dernières paroles sincères pour la journée. « Ne t’en fais pas Mircea, ça lui passera... »
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Dernière édition par D. Vesper Pavel le Mer 25 Oct - 16:47, édité 11 fois
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par Invité, Dim 24 Sep - 23:16 (#)
...i don’t have to do what everyone else is doing
histoire
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― décembre 1972 ; « Je me doute que la question risque de ne pas te plaire, mais qu’est-ce que tu t’es fait à l’épaule ? » C’est d’un ton presque mesquin, ironique, un sourire vaguement dessiné au coin gauche de la bouche, que Mihaela, appuyée sur le côté contre le cadran de la porte de la salle de bain, s’adresse à son ainée tout en sachant qu’elle grince sûrement déjà des dents. Elle fouille la petite armoire blanche fixée juste au-dessus du lavabo, éclairée d’une lumière tamisée, en quête d’une chose qui semble avoir une importance capitale si on en devine son impétueuse ambition. « Dis-moi franchement qu’est-ce que ça peut te foutre, petite-sœur, » se laisse-t-elle siffler sans même lui adresser un regard. Encore une fois, Vesper se montre distante envers son entourage et prendra, tout au plus, et si ce n’est pas moins, deux petites minutes avant de répondre un mensonge ; un simple coup de maladresse contre un meuble. Encore une fois, elle répondra très vaguement et ne sera pas certaine elle-même des propos qu’elle avance. Et, encore une fois, elle est bien trop submergée par tant de souvenirs douloureux dont elle n’est pas prête à en faire part, pas dans l’immédiat. Pourtant, quand elle décide de fermer les yeux le temps d’un instant, elle continue de la voir. Cette silhouette masculine, elle continue de la voir. Elle continue d’observer les traits imposants de cette ombre masquée aux humeurs irréfléchies et colériques, s’approchant à grand pas et d’une rapidité inévitable à son égard. La voix grave de cette illustration floue résonne un peu plus dans sa tête, faisant écho tout le long de la nuit, apeurée au réveil qu’elle finisse par prendre vie à ses côtés. Plus sauvage, plus grandiose. Puis tout le long de la journée, constamment en train de se méfier des moindres faits et gestes. Qu’elle le veuille ou non, la jeune femme, venant tout juste de fêter sa dix-huitième année il y a quelques jours, continue de sentir ses doigts entourer ses mains, sans aucune raison, puis ses poignets jusqu’à remonter sur ses bras, là où la douleur est à son apogée. Coup après coup, marque après marque, laissant sur son corps entier des cicatrices qui ne partiront, probablement, jamais, et des brûlures quelconques au niveau du creux des reins. Même dans les moments les plus intimes, lorsqu’on s’y attend le moins, elle devine avec facilité ses mains glacées, menaçantes et effrayantes, qui s’installent autour de sa nuque fragile, brisée en un seul excès de force. Les belles paroles d’autrefois n’existent plus, laissant place à des injures plus que blessantes, mettant en cause une façon d’être toute entière et, surtout, mettant en cause le rôle que Vesper est censée prendre à ses yeux. Aux yeux du garçon qui, depuis son adolescence, l’a accompagné et l’a soutenu dans les moments les plus difficiles, bien qu’au début on pouvait penser le contraire, se moquer de cette attention imaginaire. Ce même garçon au sourire tombeur et séducteur, et aux manières digne du bad boy, tel celui d’il y a quelques années, si ce n’est, en réalité, le même. « Eh ! Ça doit faire la troisième fois que je dis ton prénom, tu m’écoutes ? » Mihaela, toujours présente, hausse la voix pour extraire l’orpheline de ses pensées, brouillée dans une obscurité complète. Son regard est devenu plus dur, mais elle reste toutefois sans grand danger, manquant cruellement de crédibilité lorsqu’elle tente de s’imposer. « Non je t’écoute pas ! Sérieusement, tu ne vois pas que je suis occupée, là ? » Elle se redresse, laissant tomber de désespoir ses bras le long du corps, ennuyé par la présence et le répondant de sa petite-sœur. Cette complicité qu’elles avaient, plus jeunes, semble se briser un peu plus chaque jour, creusant à petit feu un fossé entre les deux entités. Elles ne se ressemblent plus, que ce soit le physique ou le psychique, elles ne reconnaissent plus depuis que l’une a décidé d’entreprendre son bout de vie et que l’autre s’est enfoncée dans la routine lassante et les coutumes familiales dites importantes. Pourtant, c’est comme si le vieux temps ne leur manque pas. Comme si, au fond, elles n’en n’ont plus grand-chose à faire et que, quoi qu’il en soit, c’est ainsi et ça restera ainsi. Passant une main dans ses longs cheveux raides, Vesper inspire profondément, dans le seul but de garder un calme respectable, avant de renchérir ses paroles. « Il est tard, s'il te plaît, va te coucher avant qu’on se prenne encore la tête, d’autant plus que ça ne te regarde pas. Fous-moi la paix. » Au même moment, la grande pendule qui domine le salon sonne les coups de minuit, marquant au même moment le dernier couvre-feu. Mihaela pince des lèvres, cédant, encore une fois, aux caprices de sa grande-sœur. « Tu veux que je te dise une dernière chose ? Tu n’es plus la même depuis que tu es avec ce Miloslaw. » D’un hochement de tête semblable à celui qu’adoptent toutes les garces, la cadette s’en vas, là, dans l’ombre de la maison aux pièces vides avant de rejoindre sa chambre d’un pas lent, les bras croisés, prenant garde à ne pas réveiller les nouveaux jumeaux, Vasile et Eugen. Plusieurs secondes s’écoulent avant que Vesper, bien décidée à rester à l’intérieur de la pièce centrale, ferme la porte après le passage de l’ouragan et de se positionner face à la glace. D’un bout de tissu humidifié, elle vient frotter son visage, plus particulièrement le contour de son œil droit, laissant alors paraître une peau aux pigments bleutés, tirant de près sur un violet foncé, puis de se laisser emporter par les sanglots. Parce qu’elle l’aime, ce Miloslaw Lobgott, elle l’aime à en crever sous ses coups.

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13 mai 1955

Chère famille Pavel,
Je vous écris depuis la France, un si joli pays, car je me le suis permis en espérant qu’il ne soit pas trop tard et que vous ne m’aillez pas oublié. Je suis la femme de Neil Cavendish, nous nous sommes rencontrés lors d’une exposition au sujet des projets d’archéologie que vous meniez à cette époque et j’ai appris, depuis peu, que ma défunte sœur, Nahel Lamèche, a eu l’enfant que vous gardez auprès de vous. Dehbia, si je ne me trompe. J’aimerais pouvoir la rencontrer, un jour. Elle fait dorénavant partie de votre famille, mais, avec tout le respect que je vous dois, je me sens comme poussée à vouloir observer son visage le temps d’une minute. J’aimerais me souvenir d’elle et me rassurer un peu plus en la sachant entre de bonnes mains que sont les vôtres. En ajoutant que je ne me permettrais pas d’entrer dans sa vie sans votre permission, alors, en bas âge, je m’encourage à penser que c’est le bon moment. Dehbia n’aura aucun souvenir de moi.

En vous saluant de loin, chers amis.

Isabelle Lamèche


― mars 1978 ; Une lettre parmi tant d’autres, péchée par hasard, par simple curiosité, dans les archives secrètes de ses parents afin de mettre un terme définitif aux questions qui, depuis dix années, ne cessent de la tourmenter. Peu surprise par les noms et les révélations du passé, Vesper s’empare du bout de parchemin, le pliant et le plaçant le plus au fond possible dans sa poche avant de retourner sur ses pas, la gorge nouée et l’estomac retourné, et de quitter la pièce, déterminée à voir ceux qui l’ont connu sous ce premier prénom tant admiré lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant.  

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― octobre 1980 ; Deux années seulement se sont écoulées depuis la jolie, mais surprenante, trouvaille de cette lettre qu’elle ne peut s’empêcher de lire et de relire, tous les soirs avant d’éteindre la lumière. La Pavel, âgée, ce jour-là, de ses vingt-cinq ans, après, un peu plus tôt, que la famille Cavendish avait décidé de trouver refuge dans ce petit pays qu’est l’Écosse, mettant de côté les grandes allées pavées de la France. Elle regrette de ne pas pouvoir se promener sur les fameux Champs-Elysées ou de se pointer face à la tour Eiffel, la mettant au défi de celui qui atteindra le plus haut sommet. Elle regrette, mais compense du mieux qu’elle peut avec la vie londonienne active malgré les temps monotones et sans joie. Une mallette de cuir noir au bout du bras, ornée de petits bouts métalliques dorés, des talons à la même couleur aux semelles compensées, une robe rouge, aussi rouge que les roses du voisin qui se trouvait à côté de sa première maison, le tout accompagné d’un déhanché désireux, de formes subtilement dessinées avec envie et convoitise, un visage aux manies arlequin et d’un maquillage parfaitement accordé. Une fougueuse passion d’attirer, coûte que coûte, tous les regards en sa direction, ceux des femmes de tout âge, des hommes de tout âge, mariés ou célibataires, même les jeunes adolescents et leur début de vie excitante. Un malin plaisir à jouir de cette importance, de cette prestation remarquable qu’elle offre à la vue de tous le long des vieilles ruelles grises, y ajoutant, à sa façon, une légère touche de couleur afin de ressentir un peu plus de gaieté sous le ciel gris, menaçant de verser à tout moment. Le claquement de ses chaussures résonne en montant les marches qui font face à un immense bâtiment composé de plusieurs bureaux et d’autres pièces mystérieuses, puis la femme à l’aura voluptueux pousse les deux grandes portes, en même temps, continuant son chemin sur un sol de marbre. Un vague sourire se dessine sur les commissures de ses lèvres, faisant croire à une forme de sympathie banale, sans importance, alors qu’en réalité il s’agit d’une manière à laquelle elle s’abonne pour montrer à ces personnages vêtus d’un uniforme noir, parfois chaperonné d’un gris aux multiples nuances, sa dominance qu’elle solidifie un peu plus chaque jour. Un rictus s’échappe, tandis que ses iris fauves lui offre un horizon limité, puis une porte assignée d’un « MLLE. VESPER PAVEL » dont qu’elle n’hésite pas un seul instant à l’ouvrir. À l’intérieur, des meubles à bonne fortune et une décoration soft, mais, à la foi, élégante, des tiroirs un peu partout, garni d’un amas de paperasse à lire ou classer et, pour donner une touche un peu moins stricte, une petite plante verte posée à droite de son bureau. Vesper eut à peine le temps de déposer sa mallette qu’un cognement sur la porte se fait entendre, répétant plusieurs fois son acte jusqu’à la troisième, puis de s’arrêter sans aucune raison. « Entrez, » siffle-t-elle en passant ses yeux en diagonale sur une feuille marquée ‘’important’’ au tampon rouge. Par miracle, son visage se détend, tout comme le reste de son être à la vue de l’homme qui, déterminé à vouloir quelque chose, traverse le seuil de la porte. Un sourire en coin s’emporte. « Vous êtes en avance, monsieur Gaunt. » La voix qu’elle prend est presque inhabituelle, tirant sur une malice indescriptible et sur un mépris peu vexant. Peu importe, l’homme au visage marqué avait compris et, sans plus attendre, il agrippe d’une étreinte ferme le bassin de la secrétaire, la soulève et la dépose d’une façon quasi brusque sur son propre bureau. Ce qu’elle aime aussi, la chère Pavel, ce n’est pas seulement de plaire à tout le monde, mais de séduire, en particulier, les hommes mariés, engendrant peu de temps après une souffrance à leurs femmes qui ne savent pas et ne sauront probablement jamais s’en occuper. Ce qu’elle aime, c’est d’être séduisante sous un nouveau jour, n’importe où, n’importe quand, oubliant le fameux bad boy et le fiancé dont elle aurait dû prêter allégeance avant son départ – étant d’ailleurs l’une des raisons de ce dernier – et Vesper le fait comprendre d’un geste simple et envoûtant ; entourant le creux des reins du garçon de ses jambes fines.

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― novembre 1981 - now 1983 ; Qu’on le veuille ou non, les temps ont changé depuis, ici, sur les terres britanniques du beau pays qu’était-il. En l’espace de deux années, si ce n’est pas moins ou plus, le gouvernement, tant redouté à nos heures actuelles, a mis en place des décrets et toutes sortes de chose dont beaucoup souhaitaient, et dont d’autres ne voulaient que fuir, par n’importe quel moyen possible et inimaginable. Certains ont risqué leur vie, parfois à en périr au plus grand regret de leur famille, et d’autres ont préféré renforcer les rangs de ceux envers qui ils leur devaient une dette. Le peuple s’est divisé en deux parties, les méchants et les gentils, mais, pourtant, chacun a ses raisons et ses justifications sur leurs actes. Chacun défends ses droits, également ceux qui sont la définition même du mot indéfendable. Contre toute attente, Vesper Pavel préfère suivre le mauvais chemin, comme plusieurs le disent, rejoignant par la suite, en novembre mille neuf cent quatre-vingt-un, les rangs des mangemorts auprès du maître des Ténèbres, encore innocente de la vérité qui se cache derrière son sang dit pur depuis toujours. Naît alors en elle cette douce envie de départager, à son tour, le peuple sorcier en deux, mettant sur un piédestal les propres à leurs convictions et les autres, qui sont visés sans importance, sans chaleur humaine au cœur battant. Ça n’a jamais été dans l’intention de ses parents de lui inculquer cette mauvaise vision du monde mais, en grandissant elle aussi, la jeune femme a su prendre un choix, bien que ce ne soit pas le plus plaisant. Sa curiosité s’emporte alors sur les animaux matérialisés depuis peu, un lien dont elle n’a jamais été très fanatique, et pour cause, en mars mille neuf cent quatre-vingt-deux, elle s’octroie le rang de membre du comité d’éthique – disciple – à Oxford Street.

Vesper Pavel, ce nom qui s’accorde parfaitement aux traits de cette femme, ne ressemble plus à la petite Dehbia, à ses joues bouffies et son corps emmitouflé dans plusieurs couches de vêtements, tant chérie durant les premiers mois et les toutes premières années. À son plus grand regret, elle n’entretient presque plus de relation avec le reste de sa fratrie, une pensée toute particulière pour Mihaela, sa première cadette. Ses parents n’ont pas le moindre doute de la vie qu’elle mène et, au final, ce n’est peut-être pas plus mal de cette façon, certainement trop brusqués à l’idée que leur premier enfant s’amuse des nombreux hommes d’affaires mariés. Mais elle est comme ça, la chère Pavel. Elle est comme son père, séductrice et manipulatrice.

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Dernière édition par D. Vesper Pavel le Lun 23 Oct - 19:00, édité 6 fois
E. Greer Cavendish
admin - shame to die with one bullet left
E. Greer Cavendish
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par E. Greer Cavendish, Lun 25 Sep - 8:28 (#)
Twisted

T'ES TROP BELLE COUSINE Chou Twisted dead
J'ai teeeellleemmmeeennt hâte dead dead dead
JE VEUX EN LIRE PLUS WESH wuuuuut Bouge tes fesses que mes feels explosent TT

Et sinon rebienvenue sale gamine hihi
Alekseev Gaunt
admin - high above, the greatest wonder
Alekseev Gaunt
Répartition : 27/08/2017
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par Alekseev Gaunt, Lun 25 Sep - 11:10 (#)
/me gobe Greer pour pouvoir preumser :her:

TOI Han!

Bien sûr qu'on est des lovers d'abord wuuuuut c'est quoi que cette fausse vérité dites donc mademoiselle Hen ! ?

J'aime tellement les deux prénoms bave
Et puis Gal Twisted (Comment Seev a trop bon goût ALBERT )

Tout comme la vilaine d'au dessus, vite cette fiche SCREAMING je veux lire, et je veux rp avec toi GAGA
FEELS EVERYWHERE Queen Sou
Reine C. Delacroix
admin - i don't want just a memory
Reine C. Delacroix
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par Reine C. Delacroix, Lun 25 Sep - 12:13 (#)
rebienvenue Brille
O. Jill Peverell
membre - i don't want just a memory
O. Jill Peverell
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par O. Jill Peverell, Lun 25 Sep - 12:14 (#)
DE LA LECTUUUUUUUURE Chou
L'avatar, le prénom, tusaisdéjàtout :suck:

Trop hâte de lire et de chercher un lien Nih
Rebienvenuuuuuuuuuue ALBERT
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par Invité, Lun 25 Sep - 13:05 (#)
Re bienvenue Haww
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par Invité, Lun 25 Sep - 13:56 (#)
rebienvenue Brille n'oublie pas de changer dans ton profil la nature du sang de ton perso pour mettre ce qu'elle est réellement (donc née-moldue) Daengelo
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par Invité, Lun 25 Sep - 18:10 (#)
Rebienvenuuue Brille
Trajan V. Delacroix
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Trajan V. Delacroix
Répartition : 12/03/2017
Hiboux Envoyés : 190
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par Trajan V. Delacroix, Lun 25 Sep - 19:11 (#)
rebienvenue Chou
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par Invité, Lun 25 Sep - 19:24 (#)
(re)bienvenue parmi nous Daengelo
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par Invité, Lun 25 Sep - 20:35 (#)
Rebienvenue Han!

Par contre, je suis déçue, je venais stalker ta fiche et tu me laisses sur ma faim Nih
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par Invité, Mar 26 Sep - 15:33 (#)
rebienvenue you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper) 1094600113
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Message Re: you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)
par Invité, Ven 29 Sep - 13:25 (#)
Gal bave dead Léliana va baver sur toi Yeah! Pantémort
Re bienvenue et j'ai hâte de lire la suite Brille
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you think you’re the painter, but you’re the canvas •• (vesper)

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