Anastasie Delacroix ● Like a flower made of iron

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Anastasie Delacroix ● Like a flower made of iron

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Invité

Anastasie Delacroix ● Like a flower made of iron

par Invité, Jeu 26 Oct - 21:58 (#)

Anastasie Blandine

Delacroix

ft. Barbara Palvin

Sang-mêlée

Vingt-trois ans

Célibataire

Hétérosexuelle

Assistante du directeur de la coopération magique internationale. Membre du comité éthique au 472, Oxford Street.

Un dauphin | Un papillon

Neutre. Elle soutient secrètement les disciples.

crédit images

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À propos

Nom: Delacroix. Nom prestigieux enroulé d'or et de pierreries. Prénom: Anastasie. Provient d'un nom grec latinisé, Anastasius, « né une nouvelle fois ». Et Blandine, qui lui fut donné en l'honneur de la Sainte Blandine de Lyon. Âge et Date de Naissance: Née à Nice le 23 Octobre 1960, elle vient de fêter ses 23 ans. Nature du sang: Mêlé, bien que cela importe peu pour une famille dont le sang est bleu. Situation familiale: Anastasie est la quatrième d’une imposante fratrie qui a perdu leur mère une quinzaine d’années auparavant. A cinq ans, la fillette s’est retrouvée sans figures parentales étant donné que son père était un tyran qui la maltraitait moralement. Ce fut donc Octavie et Trajan, ses deux aînés qui ont pris cette place. Miroir du Rised: Il y a sûrement des milliers de justes rêves à admirer à travers le miroir du Rised. Ils changent à chaque période de la vie, après chaque épreuve. Durant son enfance et son adolescence, Anastasie y aurait probablement vu une famille unie. Maintenant, elle aiderait à sauver des individus, à sa manière. Epouvantard: Son père. Composition de la baguette magique: Achetée chez le célèbre Ollivander avant sa toute première rentrée à Poudlard, Anastasie possède une baguette de 27.5 centimètres faite en bois de poirier. Son cœur est composé de crin de licorne. Emploi: Dès qu'elle eut finis ses études de communication, l'ancienne serpentard est devenue assistante du directeur de la coopération magique internationale. Elle est également membre du comité éthique au 472, Oxford Street, bien que très peu de gens soient au courant. Animal de compagnie: Maintenant qu'elle ne vit plus aux côtés de Trajan qui était allergique aux poils de chat, elle possède un magnifique félin blanc nommé Sylvain.

Caractère

Élevée en grande partie dans le vieux manoir anglais de sa grand-mère, Anastasie a tout de même profité d'une éducation de qualité. Le respect des bonnes manières et des traditions familiales, sont des valeurs qu'elle a intériorisées depuis son plus jeune âge.
Mais malgré tant d'effort pour la façonner telle la princesse qu'elle aurait dû être, elle devint une jeune femme ambitieuse. De grand rêve pour une petite personne. Elle voulait aider les disciples dans leur quête pour sauver le monde de la peste des patronus, elle voulait réunir sa famille, elle voulait laver le nom des Delacroix pour qu'ils récupèrent la place qui leur revenait de droit, à la cour de France.
Mais elle préférait garder tous ses projets secrets, de peur des réactions de sa famille. Et voilà comment naissait une habile menteuse. Anastasie se cachait derrière un travail respectable pour n'éveiller les soupçons de personne. Elle ment parce qu'elle a honte. Elle ment parce qu'elle n'est pas aussi parfaite qu'elle le voudrait. Elle ment parce qu'elle a fini par apprécier cela.
Le traumatisme qu'à laisser la disparition de sa mère et l'harcèlement moral de son père a fait ressortir le côté hypersensible d'Anastasie. Sa douleur est décuplée et elle traverse, de temps en temps, de profonde période de dépression. Durant un long moment, la véritable douleur morale entraîne une profonde souffrance.
Fêtarde et extravertie, elle ne déclinera sous aucun prétexte l'invitation pour l'anniversaire du commerçant du coin, ni la crémaillère de son ancienne camarade de chambre. Elle aime vivre, elle aime danser, elle aime s'amuser. Il n'est pas question pour elle, de rester enfermée dans sa chambre à attendre sagement le sommeil.
Anastasie est également quelqu'un de foncièrement jalouse. Elle aime garder auprès d'elle les personnes qu'elle chérit et elle déteste par-dessus tout devoir partager. Vous êtes soit avec elle, soit avec les autres.

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Patronus

Durant le Noël de sa dix-huitième année, Anastasie a eu la surprise de voir débarquer à ses côtés un dauphin sous la forme d'une brume. Alors qu'elle n'avait encore jamais réussi à faire apparaître un patronus à l'aide d'un sort, elle avait maintenant une partie de son âme matérialisée auprès d’elle. Elle était devenue prévisible et incroyablement mise à nue.
Neptune, nommé ainsi en l'honneur du dieu romain de la mer, représentait l'altruiste de l'adolescente. La capacité d'agir sans contrepartie n'est pas qu'un apanage de l'homme, le dauphin est aussi doué d'empathie. Il était également un être très intelligent. Anastasie et Neptune formèrent un duo qui avait fini par s'apprivoiser au fil du temps.
Mais, lors de la première peste des patronus, la jeune Delacroix tomba malade. L'infection l'affaiblit énormément et l'obligea à rester en quarantaine des mois durant. Elle fut tellement soulagée quand un remède fut trouvé et elle ne se fit pas prier pour l’ingurgiter.
Malheureusement, quand son patronus réapparut enfin, Neptune avait laissé place à un papillon. L'animal, symbole de renaissance et de renouvellement ne resta que deux années avec Anastasie. La jeune femme décida, après que la deuxième vague de peste eut frappé, de prendre le nouveau traitement. Et le lien qui l'avait accompagné jusque-là disparu. Le vide remplissait son esprit. Plus aucun patronus n'était là pour lui donner son avis ou se moquer d'elle quand elle se tapait le petit orteil contre un meuble.
Il n'y avait plus rien.
Neptune et Atlas n'étaient plus qu'un souvenir.
Neptune et Atlas avaient disparu.

Pseudo et âge: Alliya, 16 ans. Où as-tu trouvé le forum ? siffle

Personnage: Famille de sorciers As-tu un autre compte sur BP ? Non, il faut bien commencer quelque part. Présence: Le plus souvent possible. Une remarque ? C'est tout joliiiiii Chou

Dernière édition par Anastasie Delacroix le Sam 18 Nov - 19:03, édité 32 fois

Invité

Re: Anastasie Delacroix ● Like a flower made of iron

par Invité, Jeu 26 Oct - 21:58 (#)

Histoire

Happiness can be found even in the darkest of times

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1965 - Le jour se levait et les premiers rayons du soleil venaient à peine de franchir les épais rideaux du palais royal quand l'homme qui avait veillé au chevet de Clarisse De France toute la nuit sortit. Son visage était la définition même de la douleur et du chagrin. Ses yeux étaient rouges et éclatés, des larmes hachuraient ses joues pâles et ses épaules étaient totalement affaissées. Ulysse, autrefois tendre époux heureux était devenu, en ce triste jour, veuf. Il restait peu de souvenirs à Anastasie de cette période de sa vie, mais pourtant, le regard vide de son patriarche était à jamais imprimé dans ses propres rétines. Comment la vie pouvait-elle être si cruelle ? Si injuste ? Elle laissait, du jour au lendemain, un mari et des enfants éplorés.

Bien que la jeune princesse n'eût pas connu très longtemps sa mère, elle avait passé une grande partie de la journée à pleurer dans les bras d'Octavie. Puis, vint l'enterrement. Anastasie, Emilien et Clarisse n'y avaient pas été conviés. Trop jeunes, disait-on. Malgré son jeune âge, elle faisait le deuil d'une mère et le peuple, faisait le deuil d'une princesse partie trop tôt.

Quelques mois plus tard, les Delacroix durent s'exiler en Angleterre. Anastasie avait regardé sans sourciller sa sœur puis, son frère partir pour l'école de sorcellerie Poudlard tandis qu'Emilien déversait toutes les larmes de son corps. Elle se sentait trahie par tout le monde. Ils l'abandonnaient. Mais, plutôt que d'exprimer ses sentiments, elle se renferma sur elle-même.

Et alors que la fillette se remettait difficilement du profond traumatisme qu'elle avait subi, son père devint un ivre aigri qui lui hurlait dessus chaque jour. Victime directe de ces sauts d'humeur permanents, Anastasie s'effondra sous le poids des attaques orales qu'il lui lançait.

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1971 - Les années s’étaient écoulées lentement jusqu’à l’été de ses onze ans. Elle avait enduré six années recluses dans un manoir perdu dans la compagne anglaise, avec pour unique compagnie, quelques-uns de ses frères et sœurs, sa grand-mère paternelle et son ivrogne de père. La joie de vivre n’était pas le maître mot. Les rires des enfants ne résonnaient pas. Tout était calme. Calme, comme avait une tempête. Certains soirs, quand Ulysse Delacroix avait beaucoup trop entamé les bouteilles, il lui arrivait de débarquer dans le salon alors qu’Anastasie jouait avec Hector aux échecs.
« Vous n’êtes que des bandes d’incapables ! » Scanda-t-il en se retenant à la cheminée. « Vous avez tué votre mère. Vous le savez, ça ? »
Malgré que le vieil homme soit totalement soûle, ses paroles sortaient avec fluidité inouï. Les mots frappaient, heurtaient les deux enfants. Et les larmes commençaient doucement à couler sur les joues d’Anastasie.
« Tu pleures comme les faibles ! Tu es faible ! »
Ulysse tituba jusqu’à la table et balaya d’un revers de la main les figurines du jeu, avant de ramasser la reine.

Anastasie était assise sur la balançoire quand sa grand-mère lui tendit la fameuse, la tant attendue lettre d’admission à Poudlard. Elles s’étaient longtemps regardées toutes les deux, se réjouissant du sourire de l’autre. Anastasie allait partir loin. Anastasie allait partir vivre avec ses aînés au Collège de Sorcellerie.

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1981 - Le printemps et son temps agréable avaient fini par recouvrir l’entièreté de la Grande-Bretagne. Alors que le parc du château était constellé de fleurs colorées, Anastasie se reposait auprès de la cheminée de sa salle commune. Ses pieds, qui étaient chauffés depuis de longues minutes par le feu crépitant, commençaient à la démanger, mais malgré cela, son regard azur restait planté sur les reflets verts des fenêtres. Les eaux du lac se balançaient doucement derrière les carreaux. Elle avait toujours trouvé cela sublime. Et ce, même après neuf années à admirer ce phénomène.

Dans les mois qui avaient précédé, Anastasie avait commencé à se sentir entravé par une immense fatigue qui l’obligeait à dormir au minimum douze heures par nuit. Et pourtant, même après une grande phase de sommeil, elle ne se sentait pas mieux. Neptune de son côté, restait de plus en plus silencieux. Un mardi après-midi, inquiète, la Delacroix s’était même rendue à l’infirmerie pour consulter, car le mutisme de son patronus corporel l’inquiétait. Mais, on l’avait renvoyé en lui promettant que ce n’était sûrement qu’une mauvaise passe hivernale. Mais, son état n’avait fait que s’aggraver. L’angoisse constante la rendait particulièrement nerveuse, mais pourtant, personne ne semblait s’inquiéter.

Puis soudain, elle avait sombré dans des périodes de délires qui lui avait valu le joli surnom de « folle » chez les vert et argent. Anastasie perdait pied et, peu à peu, une partie de l’école la suivit à l’infirmerie. Tous souffraient d’état grippaux inquiétant et avaient été emmenés d’urgence.

La maladie n’avait fait qu’empirer, entraînant avec elle, fièvres et vomissement chez les sorciers et des disparitions de plus en plus fréquentes du côté de leur patronus.

Assise sur le canapé de cuir de la salle commune des sepentards, Anastasie ne pouvait s’empêcher de penser à cette horrible période qu’elle avait vécu comme un moment particulièrement traumatisant. Aujourd’hui, voletait à ses côtés un papillon qu’elle avait énormément de mal à accepter. Elle ne voulait pas revivre cela, plus jamais.

Malheureusement, la vie n’est pas un long fleuve tranquille.

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1983 - Poudlard était loin. La Grande-Bretagne était loin. Et les problèmes de son propre peuple n'étaient maintenant plus les siens. C'était entre les échoppes et les plages de sables italiennes qu'Anastasie avait trouvé son petit coin de paradis. Depuis une dizaine de jours, son quotidien alternait entre séances de bronzage, lecture intensive de Sorcière Hebdo, shopping dans les rues sorcières de Naples et soirées mondaines. Elle avait aujourd'hui décidé de piquer une tête.

Après quelques brasses, la jeune fille s'arrêta et se retourna pour admirer une seconde le paysage. Parfois, elle se demandait si la France, qui n'était pas si loin d'ici, ressemblait à cela. Elle n'avait qu'une vision très floue de son pays natal que les années s'étaient chargées d'éroder. Elle s'était fait le serment qu'un jour, elle y retournait, accompagnée de ses frères et de ses sœurs.

« Eh, signorina ! Ciò vi direbbe di partecipare a una parte ? »

Interpellée par la voix qui venait de s'élever de la plage, Anastasie jeta un coup d'œil. Un jeune homme tendait dans sa direction un ballon de volley, il était entouré de plusieurs personnes qui semblaient discuter entre elles. Sans perdre une seconde, elle s'écria en italien, bien que son accent soit pitoyable :

« Arrivo ! »