BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafina | | | Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Ven 18 Mai - 23:36 ( #) | Serafina Eleonore Lestrange Nom: Lestrange. C'est un nom qui inspire la noblesse et la pureté. C'est un nom respecté, et parfois craint, un nom dont on se souvient.
Prénom: Serafina. Prénom tirant son origine de la culture hébraïque, ses consonances sont à la fois douces et sifflantes engendrant un paradoxe qui sied plutôt bien à sa propriétaire.
Âge et Date de Naissance: Serafina est née le 23 mars 1939 par une chaude journée de printemps. Elle a désormais vécu quarante cinq années et compte en vivre beaucoup d'autres.
Nature du sang: Son sang est aussi pur qu'est l'âme d'un nourrisson, conformément à son rang et à sa famille. Et elle entend bien à ce que celle-ci le demeure, de gré ou de force.
Situation familiale: Serafina ne peut parler de sa famille sans mentionner d'abord sa fille, Octavia. C'est la chair de sa chair, le sang de son sang, la prunelle de ses yeux. Elle l'aime tendrement et bien plus qu'elle n'a jamais aimé personne, à commencer par son défunt mari qu'elle n'a jamais estimé. Serafina fait également partie d'une fratrie de sept enfants de qui elle est restée proche. Si l'on fait une exception de la cadette, Basile, qui les a tous renié en épousant un sang-de-bourbe. Étrangement, Serafina oublie souvent de la mentionner lorsqu'elle parle de sa famille.
Miroir du Rised: Bien qu'elle n'ait jamais vu ce fameux miroir, Serafina sait bien quel reflet il lui renverrait. Elle serait dans le manoir des Lestrange, en compagnie de sa fille qui aurait épousé un mari convenable et engendré plusieurs héritiers. C'est peut être mal engagé, mais Serafina travaille activement à ce que sa vision se réalise.
Epouvantard: Sa pire angoisse est que sa fille ne se fasse séquestrer à nouveau (sauf si c'est elle qui l'a décidé, ce qui n'est pas exclu si elle continue à suivre cette voie). Avoir assisté, même si c'était de loin, à son enlèvement par les Disciples et n'avoir rien pu faire pour l'aider a profondément traumatisé Serafina.
Composition de la baguette magique: La baguette de Serafina mesure 27 centimètres, elle est légèrement incurvée et relativement souple. Elle est composée de noyer et son cœur est un ventricule de cœur de dragon.
Occupation : La sorcière occupe un poste de chercheur à la commission des sortilèges expérimentaux au Ministère de la Magie. Mainte fois elle s'est demandée si elle ne devait pas faire carrière dans un département plus politisé ou influent mais son amour de la magie et sa passion pour son travail la maintienne à ce poste.
Maison souhaitée : Digne représentante de la maison Serpentard, Serafina a fait toutes ses études dans la noble maison de Salazar.
Groupe souhaité : Accio
Crédits images : The official tumblr of Kristin Bauer Fan. | |
Caractère [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | Un inconnu pourrait se pencher sur la vie de Serafina et serait capable de la juger comme étant une énième sang-pur hautaine et insipide, à la vie bien rangée et au mariage factice. Il est vrai que la sorcière cultive cette image et regroupe un grand nombre de critères. Elle s'est mariée jeune à un homme qu'elle n'a jamais aimé. Elle méprise ouvertement ceux qu'elle considère comme impurs. Elle ne dérape jamais, ne se laisse jamais aller en public. Elle est digne, et ne commettrait jamais l'imprudence de dévoiler ses véritables émotions. Oui, le visage qu'elle offre au monde est celui d'une énième sang-pur sortie du même moule que les autres. Ainsi, elle n'éveille jamais la méfiance. Elle peut rester tapie dans l'ombre et manipuler son monde sans que qui que ce soit ne puisse voir à travers son charme et sa prestance naturelle. Si cependant vous avez des soupçons, elle les écartera avec ses mots percutants et ses beaux discours. Pourtant, ce serait grandement la sous-estimer que de la cantonner à ce rôle qu'elle jouera malgré tout jusqu'à sa mort. Derrière le masque se cache une femme déterminée, qui ne laissera rien ni personne l'empêcher d'obtenir ce qu'elle veut, et ce quoi qu'il lui en coûte. Ni le chantage ni la violence ne la font reculer et elle peut commettre des actes innommables sans frémir un instant. Serafina ne s'encombre pas de principes moraux et encore moins de culpabilité. Quand elle veut quelque chose, elle le prend, et si par malheur quelqu'un lui barre la route, elle n'hésitera pas à faire place nette. Sachant ce qu'elle-même est capable de faire, elle est très lucide sur ceux qui l'entourent et est capable de les cerner très vite. Elle déteste les personne mielleuse et hypocrite et sent quand on lui ment. De fait, elle n'accorde pas sa confiance facilement. Les rares personnes l'ayant acquise connaissent la sorcière assez bien pour savoir qu'ils ne devraient jamais la briser. Il vaut en effet mieux ne jamais avoir obtenu la confiance de Serafina plutôt que de l'avoir trahie. Car elle distribue le pardon encore moins que ses confidences et n'hésite certainement pas à se venger. En général, ses ennemis ne font pas de vieux os. Cela est dû tant au fait de son cercle de connaissances que de ses aptitudes. La sorcière connaît tout le monde et les arbres généalogiques sur le bout des doigts mais elle est également extrêmement douée et elle aime profondément la magie : son seul amour, après sa fille. C'est cet amour qui l'a poussée vers la commission des sortilèges expérimentaux où elle peut déployer sa créativité et son intelligence aiguisée. Malgré toutes ces différentes facettes, Serafina n'a pas oublié d'être une mère aimante et attentive pour sa fille unique. L'ayant élevée pratiquement seule, un lien fort entre les deux femmes s'est développé et il ne sera jamais rompu même si Jill fait tout pour que ce soit le cas. Car bien que sa fille soit sa plus grande réussite, c'est proportionnellement une grande déception. Les choix qu'elle a fait et qu'elle fait encore l'écartent de sa mère et poussent celle-ci à essayer coûte que coûte de la remettre sur le droit chemin. Et ce chemin ne comprend ni nés-moldus ni traîtres, Serafina fera tout ce qui est en son pouvoir pour se l'assurer. |
Votre personnage a-t-il été touché malgré lui par les éléments récents du monde sorcier ?
La résistance et l'Ordre du Phoenix lui ont arraché sa fille qui a préféré les rejoindre et qui se tient désormais dans l'autre camp. Sachant ce que représente son enfant aux yeux de Serafina, c'est une perte qu'elle n'est pas prête d'avaler. Le statut des Mangemorts à la suite de la chute du gouvernement Rosier la met également dans une situation délicate. Elle doit redoubler de ruse pour ne pas être démasquée et sanctionnée.
S'est-il impliqué d'une certaine manière (volontaire ou involontaire) ? Comment ?
Serafina a toujours évité les combats, prétextant tant son manque d'habileté en duel et son obligation de faire profil bas. Travaillant au Ministère et comptant y rester, elle était bien plus utile à tout le monde à son poste qu'en plein combat. Cela lui a évité d'être condamnée pendant les procès de 1984. Il fut mentionné qu'elle avait fourni au Gouvernement Rosier des sortilèges expérimentaux ayant fait des victimes mais comme il s'agissait de son métier et qu'elle n'avait fait qu'obéir aux ordres, aucune sanction ne fut retenue.
Quels sont les idéaux politiques de votre personnage ? Se rallie-t-il à une cause ?
Serafina est une sorcière traditionaliste et n'en a pas honte. Bien qu'elle ne crie pas son intolérance sur tous les toits, elle ne s'en cache pas vraiment pour autant. Elle se contente de masquer son extrémisme. Elle considère les sorciers supérieurs aux moldus. Plusieurs choses découlent de cet état de fait. Tout d'abord, les impurs lui sont inférieurs, à elle et tous les sangs-purs, car leur sang est dilué et par conséquent leur magie aussi. Ensuite, elle rêve d'une société où les sorciers n'auraient plus à se cacher des Moldus qui devraient être remis à leur place d'inférieurs au lieu d'être savamment protégés par le Ministère de la Magie.
Votre personnage est-il engagé politiquement ? Que pense-t-il de la situation actuelle ?
Serafina n'aurait jamais l'imprudence de s'impliquer dans un parti. Tout d'abord, elle ne veut pas que ses convictions soient visibles par n'importe qui. Mais elle sait également que la politique est instable. Si elle avait montré son approbation au gouvernement Rosier, qu'elle considérait comme étant une bonne chose, elle serait très certainement en prison à l'heure actuelle. Alors, elle ne montre rien. Elle se contente de faire son travail quelque soit celui qui donne les ordres. Après tout, eux partent tous alors qu'elle, elle reste. Serafina est plutôt sceptique quant à l'efficacité du Triumvirat. Elle estime que c'est une bonne idée pour calmer l'opinion publique et temporiser mais que ce n'est certainement pas une solution viable. Trop de compromis et d'idées opposés ne peuvent pas accoucher d'une bonne gouvernance. Il faut prendre parti, faire des choses originales et novatrices et rien de tout cela n'est possible avec trois personnes n'étant jamais d'accord.
Quel est l’avis de votre personnage sur les patronus corporels et sur les événements les concernant récemment ?
Serafina voit les patronus d'un mauvais œil pour plusieurs raisons. La première est qu'elle n'en possède pas. C'est quelque chose qui lui est étranger et qu'elle ne peut imaginer et ce même en faisant beaucoup d'efforts. Et la sorcière déteste profondément que de tierces personnes connaissent un phénomène dont elle ignore tout. Partant de là, elle a envisagé un instant de devenir Daemon mais c'était sans compter sur ses connaissances en matière de sorts et de la magie en général. Elle sait qu'elle est instable et que parfois le résultat final n'a rien à voir avec celui escompté. Donc lorsqu'elle a vu arriver les patronus, conséquences d'un sort ayant vraisemblablement mal tourné, elle s'est méfiée des éventuels effets secondaires. A raison, étant donné que la Peste des patronus est apparue peu de temps après. Ne souhaitant ni subir de répercutions ni avoir un morceau de son âme exposé au grand jour, Serafina a abandonné l'idée d'avoir son propre patronus corporel et se contente d'observer le phénomène de loin.
| Questions [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
Pseudo et âge: Eva, 20 ans, pour vous servir ! Où as-tu trouvé le forum ? Sur un top-site mais je sais plus lequel Personnage: C'est le scénario de Jill O. Peverell Avatar Kristin Bauer As-tu un autre compte sur BP ? Non Présence: Peu disponible le week-end mais je passe fréquemment le reste du temps Une remarque ? / |
Dernière édition par Serafina E. Lestrange le Jeu 24 Mai - 17:28, édité 10 fois |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Ven 18 Mai - 23:37 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Histoire Happiness can be found even in the darkest of times C’était une chaude journée d’été. Plusieurs bambins jouaient à grands renforts d’éclats de rire dans le jardin qui bordait un imposant manoir, sous le regard attentif d’elfes de maison. Il régnait une atmosphère bon enfant mais toutefois factice. On sentait que les petits êtres n’avaient pas pour habitude de se montrer aussi extravagants et qu’ils s’attendaient à tout moment à recevoir une correction. Ils guettaient du coin de l’œil l’allée qui menait à l’intérieur comme si quelqu’un pouvait surgir à tout moment et qu’il valait mieux pour eux qu’ils soient calmes à ce moment-là. Des enfants intelligents. Une petite fille ne semblait toutefois pas participer aux réjouissances. Elle était âgée de quatre ans et fêterait bientôt son cinquième anniversaire. Elle était assise, le dos bien droit, et observait les elfes chargés de les surveiller pensivement. Elle aimait bien les elfes. Ils s’occupaient bien d’elle, plus que ses parents souvent ennuyés par la présence des enfants, et la défendaient quand les plus grands s’en prenaient à elle. Avant, elle n’avait pas besoin qu’on la défende, elle savait se débrouiller. Mais désormais, ils étaient assez âgés pour avoir la magie. Ils n’étaient pas censés s’en servir contre d’autres personnes mais il arrivait qu’ils le fassent, intentionnellement ou non. Et la petite fille détestait ne pas pouvoir répliquer, être impuissante face aux agissements de sa fratrie. Elle rêvait elle aussi de pouvoir lancer des sortilèges et être assez forte pour que personne ne l’embête. Mais la magie ne venait pas. Elle avait remarqué que, contrairement à sa famille, ses baby-sitters ne se servaient pas de baguette magique. Elle leur avait alors demandé de lui apprendre mais ils avaient refusé, lui expliquant qu’elle n’était pas capable. La petite fille avait alors froncé les sourcils, très vexée. Pour qui se prenaient-ils ? Bien décidée à prouver qu’ils avaient tort, l’enfant s’efforçait depuis ce moment à les observer dès qu’elle le pouvait pour essayer de comprendre comment ils faisaient. Elle en avait parlé à sa cousine, Euphrasie, en lui proposant d’apprendre avec elle. Elle s’était moquée. Elle disait qu’elles étaient trop jeunes et que de toute façon, la magie des elfes était différente car ils n’étaient que des animaux parlants, pas des sorciers. L’enfant n’avait pas insisté mais elle n’avait pas abandonné pour autant. Elle leur montrerait qu’ils avaient tort, voilà tout. *** L’enfant avait grandi. Elle était désormais en passe de fêter ses onze ans. Son rêve de maitriser la magie était toujours bien présent dans son esprit. Et elle allait enfin pouvoir le réaliser. Elle avait reçu sa lettre de Poudlard, l’école de sorcellerie. Toute sa famille y avait étudié, mais elle, elle ferait mieux qu’eux. Elle serait plus forte, plus habile, et lancerait des sorts que personne n’avait jamais imaginé. L’enfant se rendait sur le Chemin de Traverse pour acheter ses fournitures. Sa mère l’avait personnellement accompagné car elle avait également des emplettes à faire. L’enfant était surexcitée, ce qui ne se traduisait que par de légères inattentions mais sa mère la reprit plusieurs fois. Elle se devait d’être irréprochable. L’enfant savait. Comme dans un rêve, elles achetèrent différents livres et matériaux mais la petite fille ne s’attarda pas dessus. Ce qu’elle voulait, elle, c’était sa baguette magique. Enfin, on l’autorisa à entrer dans la boutique tant convoitée. L’enfant fit les yeux ronds devant l’étalage à perte de vue, traduisant chez elle une surprise extrême. Elle se reprit vite, néanmoins, et demanda poliment si elle pouvait choisir une baguette. Le vendeur rit, ce qui agaça profondément la jeune fille. Elle n’aimait pas que les gens rient d’elle. Cela signifiait qu’ils savaient quelque chose qu’elle ignorait. Mais la jeune fille était bien élevée, et elle savait devant qui elle se tenait. Ollivander. C’était un nom pur, elle lui devait le respect. Elle ne dit rien. On lui expliqua que c’était la baguette qui choisissait son sorcier et non l’inverse. Elle n’y croyait pas, mais ne dit toujours rien. Finalement, on lui en fit essayer plusieurs, lui arrachant des doigts celles qui ne convenaient soi-disant pas. Cela dura longtemps. L’enfant en avait assez des marmonnements incompréhensibles du vieil homme. C’était elle qui était magique, son sang pur la rendait plus puissante que les autres, on lui avait appris. Alors n’importe quelle baguette ferait l’affaire. Mais elle ne s’autorisa pas à faire d’esclandre. Le vieil homme était fou mais il était impoli de le lui faire remarquer. Enfin, il la laissa garder une baguette et l’enfant lui adressa un de ses rares vrais sourire, son mécontentement avait disparu. Elle était satisfaite. *** L’enfant n’en était plus vraiment une. Elle avait quinze ans, désormais. Lovée dans un fauteuil en cuir, elle était dans la salle commune de Serpentard, à Poudlard. Son rêve de magie n’avait pas disparu, mais il s’était affiné. Inutile de se battre en duel ou de frapper plus fort que les autres. Il y avait bien d’autres moyens d’arriver à ses fins. Ce qu’elle voulait, elle, c’était créer de nouveaux sortilèges. De faire avancer la magie et les sorciers, de les rendre encore plus puissants afin qu’ils n’aient, peut-être, un jour, plus besoin d’avoir à se cacher des Moldus. L’adolescente fut tirée de ses pensées par deux condisciples qui entrèrent à leur tour dans la salle commune. Visiblement, ils étaient en train de se disputer. Paresseusement, elle se tourna vers eux afin de connaître l’objet de leur discussion. Mais il lui semblait deviner. L’un des deux se trouvait être un garçon de bonne famille à qui elle avait fait des avances. Il l’avait repoussé, ne la trouvant pas à son goût. C’était sûrement mieux comme ça, un sorcier aussi bête n’était pas digne d’elle. Mais elle avait quand même fait courir la rumeur que c’était lui qui l’avait courtisé. Rumeur qu’elle avait fait parvenir aux oreilles de son actuelle petite-amie, provoquant la dispute qui se jouait devant ses yeux. L’adolescente ne laissa rien paraître, c’était sa parole contre celle du jeune homme et il était de notoriété publique qu’il courait les jupons. Alors qu’elle, elle était blanche comme neige. Elle l’avait pourtant prévenu qu’il ne valait mieux pas l’éconduire. Mais un homme bête reste un homme bête. Elle se leva pour rejoindre son dortoir. Passant à côté du couple brisé, elle leur fit remarquer qu’ils dérangeaient tout le monde et qu’ils pourraient faire moins de bruit. Elle ne put alors contenir son hilarité alors qu’elle atteignait sa chambre où ses amies l’attendaient. *** Quelques années passèrent. L’adolescente n’avait pas changé, elle était simplement devenue plus mûre. Plus forte, plus maligne. Mais pas plus libre. Assise face à son miroir, elle s’observait, pensivement. Ses cheveux blonds étaient savamment coiffés en un chignon élégant, mettant en valeur les boucles d’oreilles antiques appartenant aux Peverell. Le bleu de son collier venait souligner celui de ses yeux qui n’avaient jamais paru aussi inexpressif. Sa robe blanche et vaporeuse flambant neuve parachevait le tout. C’était vraiment une superbe mariée. Dommage qu’elle n’aimât pas le moins du monde l’homme qu’elle s’apprêtait à épouser. Pourtant, elle ne songea pas un instant à se dérober à ses obligations. Elle était une Lestrange, elle se devait de prendre pour mari quelqu’un digne de son rang. Et si sa famille l’avait choisi lui, qui était-elle pour douter de ce choix. Elle avait pour mission de donner des héritiers à cette noble famille et c’est ce qu’elle ferait. Elle ne doutait pas de son choix et n’enviait pas non plus les impurs qui se mariaient par amour. Elle avait eu toute sa vie pour se faire à l’idée du mariage arrangé. Pourtant, quelques minutes avant de se faire conduire à l’autel, la jeune femme se sentait un peu triste. Elle avait demandé à être seule et ses demoiselles d’honneur l’attendaient dehors. Elle était fière de perpétuer la tradition sorcière et d’enfanter des enfants dont le sang serait aussi pur que le sien. De cela elle était sûre. Alors pourquoi se sentait-elle aussi vide ? *** Le vide avait été comblé. Non pas par son mari et encore moins par ses beaux-parents. Mais par le petit être qu’elle tenait dans ses bras. Son adorable petite princesse, sa précieuse descendance. Ce n’était pas un héritier mâle comme elle le souhaitait, mais elle l’aimait quand même. Bien plus que ce à quoi elle s’attendait. Elle n’avait pas pris la mesure de ce que signifiait être parent. Elle n’était plus responsable seulement d’elle-même mais aussi d’une âme innocente qu’il fallait protéger et faire épanouir. Mais sous cette épaisse couche d’amour se cachait une peur incroyable. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de perdre cet enfant qui en l’espace de quelques minutes avait rempli la vie de sa mère. Cette peur finit par prendre toute la place. La jeune femme ne pouvait pas le supporter. C’était contre sa nature d’être apeurée au point d’en perdre toute considération pour l’extérieur. Les parents de son mari vinrent voir sa petite Octavia. Elle était belle, ils l’avaient reconnu. Mais c’était une fille et ils n’étaient pas pleinement satisfaits. Et la jeune femme se rendit compte que c’était cela qui la terrifiait. Elle était terrifiée de devoir enfanter encore et encore, et de devoir agrandir son cœur, et d’être responsable de tellement de choses. Elle ne pouvait supporter tout cet amour. Et s’il arrivait quelque chose à l’un de ses enfants ? Elle avait assez de mal avec une, alors avec plusieurs ? C’était impensable. Elle ne voulait pour rien au monde avoir d’autres enfants. Et pourtant, il était de son devoir de concevoir un héritier mâle pour la famille Peverell. Des jours durant, la jeune sorcière fit balancer ses peurs et son devoir. Les premières finirent par l’emporter. Elle commanda une potion très spéciale, discrètement, sans que personne ne puisse remonter à elle. Et elle fit en sorte de ne plus pouvoir avoir d’enfants. Tout en se jurant que ce serait la dernière fois qu’elle renoncerait à ses obligations. *** Bien des années plus tard, la jeune femme se tenait face à son mari. Durant tout ce temps, son cœur n’avait pas battu pour lui une seule fois. Elle n’avait pas appris à l’aimer et pire encore, son respect pour lui s’amenuisait chaque jour un peu plus. Elle avait cependant joué le jeu. Elle avait laissé les autres faire plus ou moins ce qu’ils voulaient. Elle avait été patiente, laissant faire des erreurs que d’autres auraient jugé impardonnables. Et maintenant elle apprenait que son mari, déjà incapable de se rendre compte de tout ce qu’elle faisait pour lui, l’avait trahi ? Il tolérait non seulement que sa précieuse enfant folâtre avec un né-moldu, mais l’y avait en plus encouragé. C’était inacceptable. Une colère sans nom vibrait dans le corps de la jeune femme. Elle avait été gentille. Maintenant, les autres allaient faire comme elle, elle voulait, à commencer par celui qui se tenait devant elle. Mais il refusa de plier, encore une fois. Il ne voyait pas le problème, la considérait comme une harpie. Il pensait que c’était son comportement qui avait éloigné sa fille et non pas le né-moldu. Alors que c’était lui qui l’avait détourné de sa famille. Lui qui profitait d’elle et souillait son sang si pur. Comment pouvait-il dire de pareilles inepties et rejeter la faute sur elle ? Cette fois, c’en était trop. Le coup parti avant même que l’idée de lui faire du mal n’atteigne vraiment son cerveau. Pris par surprise, l’homme s’écroula. L’espace d’un instant, la jeune femme fut embêtée. Elle aurait dû être plus mesurée, un cadavre n’était jamais facile à dissimuler et faisait beaucoup trop de saletés. Il allait également falloir trouver un mensonge plausible expliquant la mort de son cher et tendre. Mais ces pensées futiles ne restèrent pas dans son esprit bien longtemps. Elle observa froidement le corps de l’homme qui avait partagé sa vie pendant presque vingt ans. Elle en était venue à le détester. Comme elle détestait tous ceux qui se mettaient en travers de sa route. Elle avait laissé sa fille s’écarter du chemin qui lui était destiné mais désormais, elle reprendrait les choses en main. Elle allait se mettre en chasse et éliminer méthodiquement tous ceux qu’elle jugerait utile d’écarter.
Dernière édition par Serafina E. Lestrange le Jeu 24 Mai - 18:24, édité 4 fois |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Ven 18 Mai - 23:46 ( #) | mais ce choix de ouf en avatar je suis vraiment fan bienvenue chez nous et très bon choix de scénario j'passerais pour un lien avec mes adultes promis bonne chance pour l'écriture |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Sam 19 Mai - 0:11 ( #) | kristin bienvenue sur bp |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar O. Jill Peverell, Sam 19 Mai - 0:26 ( #) | Bienvenue sur BP Elle a ce regard tellement psycho j'adoooooooore Tellement trop une idée de génie cette petite Kristin ! (et j'adore aussi eleonore ça fait si doux pour un si vilain sourire ) Trop hâte de lire la suite ce préambule m'a mis en appétit Bon courage pour l'écriture et à très vite Si tu as besoin tu sais où me trouver, tu as vu que je ne mords pas (encore) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] faisez pas de bêtises je vous surveille |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Lun 21 Mai - 0:19 ( #) | bienvenue parmi nous bon choix de scénario, tu vas t'amuser |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Lun 21 Mai - 10:59 ( #) | il nous faudra un lien bienvenue Nous avons un nouveau modèle de fiche qu'il te faudrait mettre à la place de l'ancien le code est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Lun 21 Mai - 11:01 ( #) | Oh, la douce mère de JIll Bienvenue sur BP et bon courage pour la rédaction de ta fiche |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Lun 21 Mai - 11:26 ( #) | bienvenue sur bp il faudra qu'on discute liens aussi |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Lun 21 Mai - 13:51 ( #) | Merci à tous vous êtes trop cutes Je viendrai demander des liens à tout le monde Et pas de soucis pour le modèle de fiche, je change ça |
| Charon T. Malefoy membre - shame to die with one bullet left Répartition : 18/04/2018 Hiboux Envoyés : 164
| Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Charon T. Malefoy, Lun 21 Mai - 13:53 ( #) | Bienvenue à toi ! Excellent choix de scénario ! Il nous faudra un lien également TROP HEUREUSE DE VOIR DES GENS BIEN ARRIVER ! Bon courage pour ta fiche ! |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Lun 21 Mai - 13:56 ( #) | Bienvenue |
| A. Otto Graymalkin admin - high above, the greatest wonder Répartition : 05/03/2018 Hiboux Envoyés : 116
| Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar A. Otto Graymalkin, Lun 21 Mai - 20:44 ( #) | BIENVENUE ! La classe |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar O. Jill Peverell, Mar 22 Mai - 9:31 ( #) | - Charon T. Malefoy a écrit:
- TROP HEUREUSE DE VOIR DES GENS BIEN ARRIVER !
Léa tu me butes Des gens biens - Serafina E. Lestrange a écrit:
- Je viendrai demander des liens à tout le monde
Oh oui tu n'auras pas le temps de t'ennuyer Courage jusqu'ici tout est très bien dans ta fiche, je scrute la moindre nouvelle arrivée d'informations (#stalker) |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Invité, Mar 22 Mai - 17:18 ( #) | hello je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas d'endroit pour signaler l'avatar dans le nouveau modèle, donc j'ai corrigé ça et je me suis permise d'éditer ta fiche pour placer la ligne de code tu le trouveras dans le dernier encadré, sur le joueur |
| | Re: Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafinapar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | Il n'y a rien de plus doux qu'une mère | Serafina | |
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