Votre personnage a-t-il été touché malgré lui par les éléments récents du monde sorcier ? La majorité de son existence passée enfermée dans une bulle, Iselda a toujours porté avec aisance l’armure produite par son sang et son nom, ne se posant même jamais la question de savoir s’il aurait pu en être autrement. Sa destinée est sienne et elle ne l’échangerait pour rien au monde, la croyance selon laquelle elle est exactement celle qu’elle devrait être profondément gravé dans son esprit. Son sang, à défaut de son nom étranger aux oreilles anglaises, a suffit pour l’épargner tout au long de sa vie. Elle ne connait qu’opportunités et privilèges, au lieu de discriminations et préjugés.

S'est-il impliqué d'une certaine manière (volontaire ou involontaire) ? Comment ? Elle a commencé à s’impliquer au moment où il lui a fallut faire ses preuves, juste après que Sa marque soit venue brûler son avant-bras. Loyale envers son nouveau Seigneur, elle n’a jamais questionné Ses agissements, confortée dans l’idée que ses propres croyances s’alignent parfaitement avec celles des mangemorts. Elle a été déterminée à prouver sa valeur et n’a pas hésité à se salir les mains lorsqu’on avait besoin d’elle, au travers de missions pour soutenir le gouvernement Rosier ou pour aller à l’encontre des impurs insurgés.

Quels sont les idéaux politiques de votre personnage ? Se rallie-t-il à une cause ? Lors de la montée des Gardiens sur la scène politique, Iselda a fait partie des premiers à rejoindre le parti, séduite par leurs idéaux, en tout point similaires aux siens. Elle aspire à un monde sorcier débarrassé de toute impureté et parasites, pour ne laisser place qu’aux plus purs et véritables héritiers de la magie, ceux qui à ses yeux ont un véritable droit de naissance à la pratiquer. La domination sur le monde moldu lui plaît également, à plus long terme, puisqu’il est évident pour elle qu’il existe une hiérarchie naturelle qui s’impose, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus urgent pour leur société, la séparation totale entre monde magique et moldu lui suffisant pour le moment.

Votre personnage est-il engagé politiquement ?  Que pense-t-il de la situation actuelle ? Mis à part son engagement au sein du parti politique, elle ne reste qu’une fidèle alliée, n’ayant pas un poste à responsabilité en ce qui concerne la politique, bien qu’elle ne soit pas à court d’idées pour redresser les choses. Elle était plus que satisfaite par les décisions que prenaient Rosier, avant son décès, n’appréciant que peu que ses décrets aient été révoqués depuis. Elle n’a pas réellement confiance envers le Triumvirat mais elle compte sur la représentante des Gardiens pour faire pencher la balance.

Lors de l'apparition de son patronus corporel en décembre 1978, quelle a été la réaction de votre personnage ? La lueur bleutée ne l'a jamais effrayée, le sentiment de confiance qu'elle avait envers son patronus déjà puissant à l'époque. Lorsqu'elle est finalement apparue, Salem lui a parlé d'une voix familière et rassurante. Le fait que cela soit le fruit d'une erreur du Ministère anglais l'a fortement agacée mais elle a toujours vu l'apparition du gorille comme une bénédiction, malgré l'incompétence du gouvernement.

Quelle a été sa relation avec celui-ci au départ ? Comment a-t-elle évoluée ? Le lien partagé avec Salem a été immédiatement profond et puissant. Elles n'ont jamais eu besoin de beaucoup de mots pour communiquer, les intentions de l'autre toujours vécues comme une intuition leur épargnant l'usage de phrases construites. Bien que Iselda a contribué pour aider les Disciples, elle n'a jamais véritablement souhaité voir le gorille ou la mygale disparaître. Elle n'aurait cependant pas hésité à faire ce sacrifice pour servir sa cause, plus importante à ses yeux que ses propres désirs.

Votre personnage a-t-il été touché par la Peste en 1980 puis en 1983 ? Comment l'a-t-il vécu ? Epargnée à l'instar de quelques autres cas, Iselda a vécu son immunité comme preuve supplémentaire que la magie puissante qui nourrit son corps la protège, la puissance de Salem suffisante pour l'abriter du mal qu'a connu la majorité de la population sorcière. N'étant pas directement concernée, elle ne s'en est pas souciée mais a toujours vu le phénomène comme passionnant d'un point de vue scientifique.