Toutes oui. J'aime bien trop les relire pour penser à les jeter...
Etouij'airéussiàlire, mais si tu attrape froid je te dirais juste "Je te l'avais bien dit ! " d'abord ! C'est pas vrai en fait, je prendrais soin de toi pour que tu guérisse vite, mais chut, faut pas le dire, faut faire genre je suis inflexible
Et non j'y ai pas cru d'abord. Bon, j'ai peut être éloigné un peu le parchemin par précaution, mais c'était juste au cas ou. D : Mais ils vont pas regarder les lettres quand même si jamais ils recommencent ? Si ?

Tu me manque aussi, tellement. Ouijeveuxpasfairecommesit'avaisriendit, parce que au moins je sais que je suis pas seul à ressentir ce manque là...
Tu es dans tous mes rêves, éveillés ou endormis. ♥
( Et pas de façon perverse, hein !) (Je préfère préciser. ) ( Je te connais )

C'est vrai oui... Mais j'aime toujours avoir des mots de toi... Avoir des mots de toi et pouvoir te voir quand je veux, ce serait parfait en fait.
Ha non ! Pas de tour du côté du lac hein ! J'ai pas envie que tu tombe malade moi, l'eau doit être super froide, t'attraperais la mort, et tu serais obligé d'être enfermé à l'infirmerie, et je pourrais pas te voir parce que l'infirmière refuserait que tu ais des visites pour contaminer personne et...
Pas de lac. D :

Je ne croyais rien au début... Comme d'habitude en fait Espèce de pervers va. Mesmainsvontresterloindetoi,na. Tu pourras plus les voir. Ou quoique ce soit d'autre auquel tu pourrais penser.

Oui je vois... Effectivement, ça serait... Logique, je suppose. Même si j'aime vraiment pas ça du tout... Qu'ils mettent leur nez dans nos affaires et qu'ils fouillent nos vie... >.<

Tu me le dis tout le temps... C'est toujours aussi gênant d'ailleurs, commenttufaispourmefairerougircommça ? C'est un don c'est ça ? Je percerais ton secret, un jour ! Et j'inventerais une formule pour réaliser les rêves, aussi...
(C'est bien ce que je dis, pervers !)

Braonàin.

Je sais que le réconfort n'est pas quelque chose dans laquelle tu excelles. D'ailleurs, es-tu doué en quoi que ce soit ? Quoi qu'il en soit... Je voulais avoir de tes nouvelles.
Va savoir pourquoi je te le dis puisque tu n'en as jamais rien eu à faire. N'avons-nous vraiment que notre date d'anniversaire en commun ?
Plus le temps passe et plus il m'est difficile de répondre à cette question.

Ceci était une lettre inutile. Une amie m'a obligé à l'écrire. Et je crois qu'elle avait consommé quelque chose d'illégal car il faudrait être fou pour me demander une chose pareille.

Bonne journée, Stratton. Ou plutôt, que ta journée soit la plus mauvaise possible.

Emeraude. Tu sais, ta "soeur".

Braonàin,
J'imagine que je suis la dernière personne à laquelle tu t'attends de recevoir un hibou, et pourtant!

Voilà un moment que j'y réfléchi, alors je me suis lancée, finalement.
C'est plutôt gênant et compliqué d'en parler, et j'aurai préféré le faire les yeux dans les yeux, mais je pense que la gêne m'aurait paralysé, tu sais combien je suis timide, ça n'a pas changé hélas.

Je voulais juste m'excuser. C'est vrai que j'ai longtemps faire de toi le coupable dans la fin plutôt particulière de notre histoire. Avec le recul, je me rends compte qu'en réalité, je suis la seule fautive. J'ai laissé des signaux qui auraient pu être mal interprété, c'était stupide.

Enfin, voilà. Je me rends compte parfois que ta présence me manque. Sans qu'on soit ensemble ensemble, je veux dire hein... Je parle d'amitié, évidemment. J'espère en tout cas que tu vas bien, et que tu ne m'en veux pas trop. Je sais que ma soeur a du te mener la vie un peu dure à cause de tout ça..

Tess.

Cher Braonàin,

J'aurais pu commencer cette lettre par des banalités mais je n'en ai pas le courage. Je me contenterais simplement de te demander pourquoi Herbert revient toujours plus gros de ta salle commune.

Emeraude.

Cher Braonàin,

Pourras-tu passer le bonjour à ton ami, Silver ? Je l'ai rencontré, une après-midi, il tenait Herbert en otage. Je suis certaine qu'il le nourrit. Et ça m'évite de le faire. Il ne me servirait pas de hibou, je lui aurais donné.

Emeraude.

Cher Braonàin,

Sympathiser n'est pas vraiment le terme adéquat. Il est gentil. Il manque de confiance en sois mais c'est un garçon courageux. Enfin, d'après ce que j'ai pu en voir. Il a su être plus présent en quelques minutes que toi en vingt-et-un ans.

Emeraude.

Cher Braonàin,

Je suis observatrice, oui. Et c'est pour cette raison que tu ne réussiras jamais à me berner, Braonàin. Tu peux te mentir mais tu n'arriveras jamais à me faire croire en tes mensonges. Si tu ne m'aimes pas, si tu préférerais être fils unique, pourquoi t'acharnes-tu à me répondre ? Pourquoi tu ne m'as pas laissé sur le sol lorsque je me suis évanouie plutôt que de m'emmener à l'infirmerie ? Ne me dis pas que c'était pour te donner bonne conscience, tu te fiches bien de ça.

Emeraude.

Cher Braonàin,

« Em' ». Après ce surnom, tout ce que tu as dis n'a plus de sens. Comment peux-tu être à ce point stupide. C'est affligeant. Tu agis en homme fort et viril, pensant pouvoir tout contrôler jusqu'à tes sentiments pour ta propre sœur. Mais tu te trompes Braonàin, l'on a jamais le choix sur ces choses là. Je préférais mourir que d'avoir à t'aimer et t'admirer. Qui sait, après tout.

Emeraude.

Cher Braonàin,

Tu ne veux pas mais tu n'as pas le choix. Et c'est ce qui est le plus amusant. Tu t'es installé dans ce petit confort quotidien, pour oublier je ne sais quels maux. Le moindre changement te fait perdre la tête et tu rejettes ce changement jusqu'à qu'il arrive enfin à s'imposer. Jusqu'à ce que tu l'acceptes. M'aimer serait changé. M'aimer serait accepter. Et tu es trop lâche pour affronter la vérité, préférant vivre dans ce mensonge.Et tôt ou tard, tu n'auras plus à me supporter.

Emeraude.

Cher Braonàin,

Arrête de me faire croire que tu veux changer notre relation, Braonàin. Tu as bien trop peur de ne plus me voir surgir au détour d'un couloir pour te confronter à la réalité. T'es effrayé. T'as peur. Mais t'as peur de quoi, bordel ? C'est quoi ton foutu problème, Braonàin ? Pourquoi tu rejettes la seule personne qui a toujours su supporter tes caprices ? Pourquoi tu me rejettes alors que je donnerais ma vie pour le grand crétin que t'es ?

Emeraude.

Cher Braonàin,

En tout cas, la connerie c'est pas de famille. T'es le seul de nous deux à être un connard. Tôt ou tard, tu te rendras compte de tes erreurs. Mais le temps aura déjà tout effacé.

Je vais te faire la promesse que, bientôt, tu n'entendras plus parler de moi. En attendant, amuse-toi bien à agir comme si rien ne t'importait. Comme si tu avais le droit de choisir qui aimer et qui détester.

PS : quand je déteste quelqu'un, je ne casse pas la gueule de son petit-ami qui vient de la quitter, en lui faisant jurer de ne plus jamais l'approcher ou la faire souffrir. Les murs sont bavards, Brao.

Emeraude.

Cher Braonàin,

Les promesses ne sont que des mots que l'on oublie bien vite. Mais j'ai toujours honoré mes promesses. Surtout celle que je t'ai faite, lorsque tu dormais, alors que je n'étais encore qu'une gamine à couettes effrayée par l'absence de son frère aîné. Plus jamais je ne t'abandonnerais.

Débrouille-toi avec ça, Braonàin.

Emeraude.

Cher Braonàin,

A toi de choisir laquelle tu préfères que je tienne.

Mes croyances débiles ? En quoi c'est stupide d'espérer un jour se faire aimer de ce que tu as de plus précieux au monde ? En quoi c'est stupide d'avoir un peu d'espoir ? L'espoir tue. Mais ne pas en avoir tue beaucoup plus vite.

Emeraude.

Cher Braonàin,

J'en ai marre. T'es tellement con. Tellement con et aveugle. C'est si grave pour une sœur de vouloir avoir son frère aîné à ses côté plutôt que contre elle ? Je ne suis pas ton ennemie. Je ne l'ai jamais été. Je suis fatiguée d'écouter ce qu'Eileen me dit à ton propos.

Emeraude.