18 ans ϟ Préfète en chef - 1ère année de Justice Magique Renard et corbeau ϟ Sang-Pur
Skyler est le stéréotype même de la fille cherchant à atteindre la perfection. Ambitieuse et indémontable, elle n'hésite pas à marcher sur les pieds des autres pour parvenir à ses fins. Elle est d'une nature froide et hautaine ; Syler est également attachée aux coutumes et aux règles de sa famille, qui sont la véritable base de son existence entière. Pour elle, le seul moyen d'être parfaite est de remplir toutes les conditions et atteindre toutes les valeurs des Mills ; bonnes manières, sang-pur, excellence sont de mises. Héritière d'une grande famille de sorciers, elle a vécu toute son enfance dans le manoir écossais de la famille, et son quotidien a été rythmé par les us et coutumes moyenâgeuses de ses parents. Elle est d'ailleurs fiancée depuis l'été dernier comme le veut la tradition ; et autant se l'avouer, cette perspective la réjouit. Cependant, cette jeune femme d'apparence sans cœur et froide renferme des blessures psychologiques beaucoup plus profondes que l'on puisse imaginer ; persécutée par son frère triplet lors de son enfance, elle en garde des cicatrices cuisantes aussi bien sur sa peau que dans ses souvenirs. Elle le tient véritablement en horreur ; cependant, quelque part, elle se sent liée à lui d'une manière qu'elle ne saurait expliquer. Elle a également une sœur triplette, sa vraie jumelle, de qui elle est proche sans véritablement l'être. Elles sont toutes les deux bien trop différentes pour s'entendre, cependant, elle ne peut s'empêcher de l'aimer d'un amour inconditionnel. Chose que Skyler considère comme une véritable faiblesse. La Mills est donc la recherche de l'excellence même. Véritable langue de vipère, elle garde toujours un côté correct, la tête haute, le visage vide de tout réel mépris. C'est dans ses paroles que la méchanceté se décèle ; ses gestes ne refléteront jamais ses vices et ses défauts. De plus, Skyler est également exubérante, faisant toujours tout en grand, en beau, en grandiose. Elle aime se faire voir et être vue. Elle aime être le centre de l'attention et se rendre compte que les autres la craignent ou aspirent à être elle. Quelque part, cela comble la souffrance qu'elle a pu ressentir plus jeune à cause de se que lui infligeait son frère. Skyler est une sorcière brillante, particulièrement dans les matières intellectuelles. Elle a décroché, au total, dix BUSEs et dix ASPICs ; et dorénavant, elle suit un cursus en Justice Magique pour décrocher un poste au sein du ministère de la magie. Sa baguette, en bois de cerisier et contenant une plume de Phoenix, mesure vingt-huit centimètres et est d'une souplesse remarquable. Autrement, elle a également un chaton blanc comme neige prénommé Perséphone, cadeau de son père suite à la mort de son premier chat, Hermès, tué par son frère triplet sous un coup de rage.
a little something from you.
Le renard, animal de la ruse et du mensonge, symbole même de la flatterie et de la malice. Le patronus de Skyler adopte, la plupart du temps, une forme réelle et physique de cet animal si souvent utilisé dans les contes. Menteuse hors paire, il représente le monde de faux-semblants de Skyler, cachée sous son désir de paraître parfaite sans forcément l'être réellement au fond. Skyler est une menteuse. Elle se ment à elle-même. Elle se croit forte et sans attente ; hors, son patronus démontre parfaitement le contraire. Sa vie n'est qu'un château de cartes qui ne demande qu'à s'écrouler, ses idéaux lui servant pour base n'étant que des coutumes moyenâgeuse et démodées n'attendant qu'à se faire renverser. Son patronus se transforme également, par phases, en corbeau, l'oiseau de mauvaise augure. Généralement, le renard se change dans cette apparence lorsque Skyler n'es plus sûre de ses choix, lorsqu'elle se met à douter. Perception négative, il n'annonce jamais une bonne nouvelle, à un tel point qu'il en vient à effrayer la Mills ; après tout, il se nourrit des cadavres. Il n'est que le porteur de la mort. Porteur d'un nouveau coup que son frère est peut-être en train de lui préparer. Skyler a eu du mal à accepter la présence de cet animal à ses côtés. Il lui a fallu du temps pour s'en accoutumer, pour se faire à l'idée qu'il lui était bel et bien impossible de s'en détacher. Il lui a fallu de longues semaines. De très longues semaines. Cependant, elle a fini par s'y faire, elle a fini par en devenir proche. Le renard est devenu son symbole à Poudlard, sa marque de fabrique. Elle est proche de ce patronus dont elle n'a jamais voulu, proche parce qu'il la protège, parce qu'il la rassure. La plupart du temps, il prend une forme solide, et ce n'est pas plus mal. Quelque part, avec lui, Skyler redevient humaine.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: wild hunger (jilly), dix-neuf ans dans un mois. plus ou moins. plutôt moins que plus, d'ailleurs. ϟ Où as-tu trouvé le forum? j'ai pris le bus. (a) ϟ Personnage: inventé. en fait, avec laura on a mis nos cerveaux en commun et ça a donné les mills. (désolée pour vous.) ϟ Présence: 34482304238/7. ϟ Une remarque? love yaaa very mouche. (et dîtes, j'ai le droit de botter les fesses de phoe ? s'il vous plaaaaaaait.)
Dernière édition par Skyler A. Mills le Sam 27 Avr - 15:36, édité 8 fois
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Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).
This one moment when you know you're not a sad story.
Marks people leaves are too often scars - I'm a grenade and at some point I’m going to blow up and I would like to minimize the casualties, okay? - People will say it’s sad that she leaves a lesser scar, that fewer remember her, that she was loved deeply but not widely. But it’s not sad… It’s triumphant. It’s heroic. Isn’t that the real heroism?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les rires sourds de mon frère résonnaient dans mes oreilles. Ses paroles tournaient en boucle dans mon esprit, encore et encore, comme si je ne les avais pas encore assez entendues, comme s’il ne se lassait pas de me les répéter. Les larmes perlèrent au coin de mes yeux sans que je puisse les retenir, tandis que je me précipitais vers la porte verrouillée pour tambouriner dessus. Je savais qu’il m’entendait. Je savais qu’il aimait m’entendre le supplier. Je savais que cela lui procurait un plaisir malsain de me savoir coincée dans cette pièce vide. Coincée avec mes poupées en porcelaine. « Setheleh ! Ouvre-moi je t’en prie ! » Je ravalai mes sanglots, les cris de ma sœur jumelle - et triplette - s'entendant de l'autre côté de la porte. Elle savait que j'étais là. Elle savait qu'elle ne pouvait rien faire. Je le savais aussi. « Dae ! Dae s'il te plait ne me laisse pas toute seule. Je t'en supplie ! Daedra ! DAEDRA ! » Je frappai comme je pouvais contre la porte alors qu'elle en faisait de même de son côté, les larmes ruisselant sur mes joues. Je pouvais encore entendre son rire et, désespérée, je m’adossai à la porte en rendant les armes. Ce fût à ce moment-là que mes yeux se posèrent sur mes poupées en porcelaine, adossée contre le mur à l’autre bout de la pièce. Je fronçai les sourcils, tandis que je remarquai quelque chose d’étrange. Leurs pupilles. J’étais presque persuadée qu’elles brillaient dans la pénombre. Qu’elles brillaient vraiment. Le pas hésitant, une main essayant les larmes sur mes joues, je m’approchai d’elles. Il y avait cette… Cette chose qui m’inquiétait. Cette chose qui augmentait les pulsations de mon cœur, cette chose qui me rendait incroyablement nerveuse. Mes yeux ne se détachèrent pas d’elles, ne serait-ce que pour une seule seconde. Elles me suivaient presque du regard, m’observant m’approcher lentement d’elle. Doucement, je m’accroupis pour prendre entre mes doigts ma préférée. J’observai ses boucles dorées, son sourire figée et… Ses yeux. Ses yeux brillaient. Ils brillaient d’une manière inhabituelle, comme s’ils étaient vivants, comme s’ils me suivaient réellement du regard. Ils étaient humains. La poupée se mit à sourire avant de claquer des dents, ses yeux m’observant avec un désir presque vengeur. Je la lâchai automatiquement. Elle se releva. Je me mis à hurler. Et puis plus rien. A l’époque, j’étais âgée de cinq ans. Mon frère triplet également, mais il a rapidement développé des talents magiques. J’ai toujours su, avec Daedra, qu’il avait un problème. Qu’il n’était pas normal. Je n’ai jamais su si cela avait été à cause des corrections extrêmement dures qu’il avait reçu de la part de mon père durant son enfance ou s’il était né fou et aliéné. Dans tous les cas, je ne savais qu’une seule chose : il se vengeait sur moi. Sur nous. Cela le faisait rire. Je l’entends encore, parfois, s’éclaffer dans mon sommeil. Je l’entends encore me dire que je ne sortirais jamais. Mais quelque part je ne l’avais jamais fait. C’était comme si, lorsque Daedra avait fini par me sortir de là, j’avais laissé la gamine que j’étais alors dans cette pièce, traumatisée par ses propres poupées en porcelaine, une coupure en dessous de l’œil, cicatrice des blessures mentales que j'avais pu subir.
Last words are always harder to remember when no one knows that someone’s about to die.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Oh mon Dieu, vous vous rendez compte ? Les triplets Mills ne sont pas dans la même maison ! Gryffondor pour Daedra et Serpentard pour Setheleh en plus ! Vous imaginez ce que vont dire les parents quand ils vont apprendre que leur benjamine a fini chez les Gryffondor ? C’était comme si un Weasley avait atterri à Serpentard… Allongée dans le noir, je secouai imperceptiblement la tête en repensant à la soirée que je venais de passer. Ce n’était tout simplement pas possible. Cela ne pouvait pas être possible. Daedra avait été envoyée à Gryffondor lors de la cérémonie de répartition. Je n’en revenais pas ! Dans toute ma famille, nous étions tous passé par Serpentard ou Serdaigle. Mon frère également. Il était tout simplement inimaginable qu’elle ait fini à Gryffondor, cette maison aux couleurs chaudes et chatoyantes à en vomir… J’allais finir par tourner de l’œil. Ma jumelle n’avait pas le droit de me faire cela. Elle n'avait pas le droit d'être chez les Gryffondors. Elle n’avait tout simplement pas le droit. Mais, au fond, j'avais toujours su qu'elle finirait par aller là-bas. J'avais grandi avec elle. J'avais tout fait avec elle, et avec Seth également. Elle avait été là pour moi comme j’avais été là pour elle, à ma manière sans doute. Je l’avais sentie qu’elle déviait, peu à peu, des idéaux de mes parents, qu’elle ne se sentait pas à sa place. Chose que je ne comprenais pas. Chose que je ne respectais même pas, à vrai dire. Incapable de dormir, je me levai. J’enfilai une robe de chambre aux couleurs de ma nouvelle maison, puis descendis dans la salle commune aux dans les mêmes tons. Je m’asseyais dans un des canapés, et aussitôt mon chat, vint se lover sur mes genoux. Autrement, j’étais seule. Je poussai un soupir en grattant mon chat derrière les oreilles. « Tu te rends compte, Hadès ? Quand père va apprendre que Daedra est à Gryffondor il va aller jusqu’à Poudlard pour l’écorcher vive – au moins. » dit-elle distraitement. « Quoi que, il doit déjà être en chemin, à la réflexion. » Je poussai un nouveau soupir, alors que mon chat me regardait avec de grands yeux. « Pourquoi tu me regardes comme ça, hein ? J’ai rien fait moi. J’ai été une parfaite petite fille jusqu’à ce que j’arrive ici. Ou presque. » continuai-je. « Je te jure. J’avais toujours les plus belles robes, mes ongles étaient toujours super bien vernis même quand j’avais six ans et en plus je n’ai jamais mangé avec les doigts à table. Quand j’ai posé le choixpeau sur ma tête il n’a pas hésité une seule seconde avant de m’envoyer dans une maison correcte, c’est que quelque part j’étais parfaite. » Parfaite pour mes parents. Mais pour moi, leur définition de la perfection était la seule qui puisse y avoir sur cette terre : bonnes manières, bonne éducation, sang pur et fourberie. C’était les quatre clefs de ce qu’allait être ma vie. Bien entendu, en bonne petite fille parfaite, je devins une véritable langue de vipère. Une langue de vipère exubérante, qui plus est.
Sometimes you lose a battle. But mischief always wins the war.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous avez vu ? Skyler Mills, l'élève modèle, ne supporte pas le professeur de divination ! Vous vous rendez compte ? Vous pensez que ça va être enfin une matière qu'elle va rater ou bien elle va quand même s'en sortir parce qu'elle déteste l'erreur ? Ahah... Je levai mes yeux au ciel sans même prendre le soin de masquer mon exaspération. Cours de divination. C’était tout simplement un véritable bordel. Une grosse blague. Pendant quelques instants, j’avais imaginé la vieille folle qui se trouvait devant moi déclarer que cela n’était que pour rire et qu’elle allait réellement commencer son cours, mais rien ne vint. Je m’étais contentée de l’observer criser à propos d’un prétendu sinistros au fond d’une tasse de thé pendant une demi-heure sans savoir quoi dire. Je poussai un violent soupir avant de rouler une nouvelle fois des yeux. « Non mais elle est pas sérieuse là c’est pas possible… » lançai-je d’une voix acide, presque dégoûtée par le professeur. Il n’y avait que très peu de solutions possibles : 1) elle était complètement folle à lier ; 2) la chaleur de cette pièce lui donnait des hallucinations assez graves et son cerveau était très certainement au stade terminal pour une explosion imminente ; 3) ce n’était tout simplement pas notre prof mais un imposteur qui avait pris sa place. Sérieusement, s’évanouir à cause d’une forme informe – sans jeu de mot aucun – interprétée comme un présage de mort par une sadique notoire ? C’était d’un ridicule. « S’il vous plait, empêchez-moi de me jeter du haut de la tour pour échapper à ce désastre. » murmurai-je ensuite, suffisamment fort pour que toutes les personnes autour de moi puisse m’entendre. « Sérieusement, ça va être comme ça toute l’année ? Non parce qu’à ce compte-là vaut mieux carrément aller en études des moldus… » Les élèves autour de moi s’esclaffèrent tandis que le professeur continuait ses jérémiades jusqu’à ce que son heure de cours soit écoulée. Je fus la première debout et très certainement la première dehors ; je fus suivie de près par d’autres personnes de ma maison. Sur le chemin, j’adressai un petit sourire à ma sœur jumelle, avant de prendre route pour la grande salle. Autant j’adorais les cours et être forte dans toutes les matières, autant là je sentais que les années allaient être très, très longues jusqu’aux BUSEs. Le destin voulait ma peau. Je n’y voyais presque pas d’autres solutions. Sur le chemin, les filles autour de moi se mirent à piailler, le sujet de conversation évoluant au fil des paroles. Lorsque nous finîmes par nous asseoir à la table de notre maison, elles en étaient venues à critiquer une quelconque élève de Poufsoufle. J’attrapai un morceau de pain avant d’hausser les épaules. « Non, arrêtez, franchement de visage ça va. » intervins-je. « Par contre, sérieusement, si son cerveau était aussi gros que son cul elle serait très certainement encore plus intello que l’autre Harrison, là… » Je mordis dans mon pain, un sourire aux lèvres. Bitch, please.
We live in a universe devoted to the creation, and eradication, of awareness.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous savez ce que veut dire perfection pour moi ? C'est d'accomplir tout ce que je veux, tout ce que je souhaite. Je connais le chemin vers la perfection. Je sais comme l'atteindre. Il ne me reste plus qu'à le faire. Avoir mes BUSEs en fait parti. Avoir toutes mes BUSEs, s'entend. « Seth, tu pourrais me passer la confiture au lieu de t’empiffrer comme ça ? Tu me dégoûtes. » lâchai-je en tendant la main vers mon frère. Sérieusement, c’était à en vomir. Il s’enfilait les tartines de confiture comme pas permis, en en foutant partout sur ses doigts. Dégueu. Faisant un signe de la main pour lui faire comprendre que je n’allais pas attendre cent ans, il poussa un vague grognement – ew – avant de pousser le pot devant moi. Il ne pouvait pas le mettre dans ma main ? Sérieusement c’était lui demander trop d’efforts ? Je levai les yeux au ciel, puis me mis à étaler la confiture de cerises sur mon toast. C’était rare que je tolère sa présence dans la même pièce que moi en dehors des repas. C’était même très rare il fallait dire. Certes, nous étions dans la même maison à Poudlard, mes amies étaient toutes raides dingues de lui, mais cela ne m'empêchait pas de soigneusement éviter son chemin... J’avais encore largement du mal à me remettre de toutes les crasses qu’il avait pu me faire en étant gamin – des crasses plus ou moins horribles, d’ailleurs – et sa simple présence m’horripilait. Cependant, à trois heures du matin alors que j'étais en vacances chez mes parents, j’avais eu faim, j’étais donc descendue chercher quelque chose à avaler. Il avait eu la même idée que moi. C’était soit crever de faim, soit prendre sur moi et partager le même air que lui. Le choix avait été vite fait. Mon estomac était satisfait, mais il fallait bien s’avouer que le restant de mon corps ne voulait qu’une seule chose : déguerpir. Alors, comme à chaque fois que je me sentais menacée, voire même comme à chaque fois que je lui parlais, je me mis à la ramener. Obviously. « Merci bien. » lançai-je en reposant la petite cuillère dans le pot. « Par contre les manières c’est pas encore ça. Tu n’as jamais écouté ce que mère et père nous ont enseigné ou quoi ? » « La ferme Skyler. » « Je pensais que toutes les leçons de père avaient fini par porter leurs fruits mais je vois que je me suis trompée. Manières, sang pur, excellence… D’ailleurs, qu’est-ce que tu vas faire sachant que tu n'as pas eu tant de BUSEs que ça ? T'es au courant que pour les ASPICs et après tu ne vas pas pouvoir emprunter le cursus pur travailler au ministère ? En tant qu'héritier légitime je m'en ferais à ta place... » poursuivis-je cependant. « Tu savais que j’en avais eu dix, moi, de BUSEs ? » « J’ai dit LA FERME SKYLER. » J’eus un mouvement de recul, automatiquement, alors qu’un frisson remontait le long de mon épiderme. Je le fixai sans rien dire. Son ton me faisait froid dans le dos. Son expression était froide, méchante. Les traits de l’enfant sadique qu’il avait été s’était dissipé. Il n’était plus le même. Le gamin mal dans sa peau avait laissé place à un adulte torturé. Il était seul avec lui-même. Tout seul. Je mis une bonne vingtaine de secondes avant de me reprendre et d’avaler le dernier de mon toast comme si rien n’était. Je me levai, poussant un petit soupir que j’aurais aimé arrogant – mais qui ressemblait plus à un couinement de souris effrayée – et reculai. « Ca va pas la peine d’hurler, monsieur-j’ai-honte-de-mes-résultats-de-BUSEs… » dis-je. Et je vous jure qu’en cet instant précis, alors que je tournai les talons pour remonter dans ma chambre située de l’autre côté du manoir familial, ma voix avait perdu toute son assurance naturelle. Le lendemain matin, je retrouvai mon chat Hadès empalé à ma fenêtre. Mes parents ont rapidement décrété que cela avait été une farce de mauvais goût de la part du gamin de nos voisins mais leurs excuses sonnaient faux ; nos voisins les plus proches habitaient bien trop loin de notre manoir perdu au milieu de nul part . Ils ne devaient même pas avoir connaissance de notre existence. Non. J'avais mes explications. J'avais mon coupable. Setheleh. En croisant simplement son regard, alors que mes larmes coulaient sans interruption sur mes joues, j'avais su qu'il l'avait fait. J'avais su qu'il me donnait un avertissement. Et ce fût finalement, après quinze ans sur cette Terre, que je compris que mon frère était fou. Fou à lier. Fou, pire encore que j'avais pu l'imaginer. Alors, j'avais pleuré toute la journée dans les bras de Daedra à caresser mon renard. J'avais pleuré jusqu'à ce que je finisse par me dire que la prochaine fois que je le provoquerais, cela serait moi qu'il tuerait. Ou elle, rien que pour me blesser encore plus.
I know these will all be stories someday. And our pictures will become old photographs. We'll all become somebody's mom or dad. But right now these moments are not stories. This is happening.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les mariages arrangés c'est vieux jeu. Mais au fond, trouvez-vous cela réellement vieux jeu ? Ne pensez-vous pas, finalement, que vous risquez certainement d'être plus heureux comme cela plutôt qu'en choisissant la personne avec qui vous voulez terminer vos jours ? Cette personne peut vous briser le coeur. Briser votre vie. Briser tout ce que vous avez. Le mariage arrangé ne vous donnera peut-être pas d'amour, mais il vous préservera de toutes ces peines. Mieux encore ; il préservera l'espèce. Il préservera le sang des bonnes familles. « Tu vas te fermer, abrutie de valise ? » marmonnai-je en m’asseyant sur celle-ci. Mon poids plume ne changea absolument rien à la situation. C’était d’un désespérant… Mon patronus - transformé en corbeau à ce moment-là - émit un croassement moqueur, comme s'il trouvait la situation amusante. Levant les yeux au ciel, je descendis de la valise. Quinn, assise sur son lit, était en train de caresser mon chat blanc comme neige – cadeau de Noël en avance de mon adorable père. « Elle est trop adorable ! » s’exclama-t-elle, en véritable adoration devant ma boule de poils. « Perséphone, c’est ça ? Adorable Perséphone. » J’eus un petit sourire, puis je commençai à retirer de ma valise quelques affaires à contrecœur. Quinn semblait se plonger en pleine réflexion à côté de moi, son patronus en forme de grenouille sautant gaiment dans la pièce, mais je n’y prêtais pas attention. Et puis, j’avais d’autres sujets plus importants à me préoccuper. Des sujets comme mon mariage en juin, par exemple. « Phoenix Blackstone, c’est ça ? » finit par reprendre Quinn. J’hochai la tête distraitement. « Il est plutôt canon. Mais par contre… » « … Par contre rien du tout. C’est mon fiancé, point. Nos différends ne changeront rien. Ma famille doit se lier à la sienne. » la coupai-je en pliant avec application une de mes robes. Quinn haussa les épaules. Mes relations avec mon fiancé – choisi avec grands soins par mes parents – n’étaient pas au beau fixe, puisque nous passions la plus grande partie de notre temps à nous… Engueuler. Ce n’était pas de ma faute s’il était irritant. Ce n’était pas de ma faute s’il avait un caractère qui avait tendance à m’agacer et qu’il ne pouvait pas me voir en peinture. Ce n’était pas à moi de faire les efforts. Il était aussi engagé que moi dans notre futur mariage, que je sache… Certes, il préférait sans doute Dae – une de ses grandes amies – mais il était trop tard maintenant. Le fiancé de Dae était décédé il y a peu, ce qui était franchement regrettable, mais je doute que les parents ne soient d’accord pour procéder à un échange… C’était son devoir. Il devait devenir mon mari. Point. « Le mariage est prévu pour la fin de nos études. » poursuivis-je. « Je pourrais faire ma carrière au ministère de la Magie, tout ira pour le mieux. » « Tu as vraiment tout planifié, hein ? » « Bien entendu. » J’avais prévu ma vie jusqu’à la fin de mes jours. Cependant, je savais que cela ne serait pas aussi facile. Je savais qu’il y aurait des imprévus. Mais cela ne me faisait pas peur – ou presque. Je m’appelle Skyler Mills. Je suis une sang pur. J’ai passé la plus grande partie de ma vie à essayer d’être parfaite. J’ai passé la plus grande partie de ma vie à adhérer aux idéaux de mes parents, au respect du sang pur, aux principes qui en découlaient. J’ai toujours méprisé les moldus. J’ai toujours essayé d’être excellente dans tous les domaines, d’être une de ces filles avec de bonnes manières, une excellente éducation et beaucoup de conversation. Je n’ai jamais été tendre. Jamais. J’exaspère Daedra avec mon sale caractère autant qu’elle m’exaspère avec son penchant pour mépriser les principes de notre famille. Au fond, je l’adore. Au fond, je suis persuadée qu’elle sait que je suis devenue telle que je suis à cause de Seth. Je suis persuadée qu’elle a compris qu’il avait volé une partie de moi en me martyrisant à sa manière. Après tout, j’aurais pu être plus gentille, plus compatissante sans doute. Mais je ne le suis pas. Je ne le serais certainement jamais. Je m’appelle Skyler Mills. Mais au final, qu’est-ce qu’un nom peut bien vouloir dire ? J'aurais pu être tant de personnes différentes. J'aurais pu être comme Daedra.
Dernière édition par Skyler A. Mills le Sam 26 Jan - 20:28, édité 4 fois
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Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).
aoooooooooooooooooooooooooon Looking for Alaska faut que tu le liiiise (moi aussi t'as vu ma signature hein, t'as vu t'as vu) (ouais sky c'est une counasse, pour ça que j'ai appelé le smiley skylacounasse (et daeladebile ) )
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Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).
aoooooooooooooooooooooooooon Looking for Alaska faut que tu le liiiise (moi aussi t'as vu ma signature hein, t'as vu t'as vu) (ouais sky c'est une counasse, pour ça que j'ai appelé le smiley skylacounasse (et daeladebile ) )
Ouuuui il faut que je le lise, je crois que je vais finir par te le piquer. (ouais j'ai vu ta signature siofsdfjlsd) (maaaais on l'aime quand même sky) (et omg tu les as nommé où comme ça les smileys ? 8D)
Lennon A. Notherfield a écrit:
Bienvenue ! :friends:
Merci beaucoup.
Le Choixpeau Magique
pnj - we are all subjects to the fates
Répartition : 19/01/2013 Hiboux Envoyés : 2104
Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).
On dirait que tu es la seule à avoir véritablement suivi les idéaux de tes parents. Mais avec de telles opinions, il y a de quoi se demander si c'est une bonne ou mauvaise chose N’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Petit rappel, ton personnage n’est pas adulte donc son patronus a deux formes. Si ton personnage est préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, s’il fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Maintenant que ta fiche est validée, tu peux aller créer ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu le souhaite. Si jamais tu rencontres des problèmes dans la rédaction de tes rps, sache qu’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est mis à disposition. Il est aussi important de savoir que ton personnage peut faire gagner des points à sa maison pour la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pense donc bien à lire le sujet. Autre chose, vérifie qu'on t'as bien attribué ton rang, sinon c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'il faut aller. Enfin, pour mieux t’intégrer, nous t’invitons à poster dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès maintenant. Et au passage, si tu veux bien voter toutes les deux heures pour soutenir le forum, il suffit de cliquer sur le petit hibou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).
Ouuuui il faut que je le lise, je crois que je vais finir par te le piquer. (ouais j'ai vu ta signature siofsdfjlsd) (maaaais on l'aime quand même sky) (et omg tu les as nommé où comme ça les smileys ? 8D)
Je te l'apporte quand tu veux bah ya un moyen de donner des noms aux smileys genre quand tu le modifie, t'as un champ pour le nom
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Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).
Laura - Genre... A la rentrée. (Après les partiels sinon je risque de crever.) Aaaaah oui je vois ce que tu veux dire. Punaise, les Mills pas du touuuut affichées.
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Re: (+) the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (skyler).