[...] l'ouragan a frappé vers minuit, faisant céder la plupart des digues construites depuis Katrina, ravageant ainsi une Nouvelle-Orléans déjà meurtrie. Les autorités s'emploient à venir en aide à la population locale dont les habitations ont été gravement touchées et à lister les individus portés disparus. Aucun chiffre n'a été communiqué pour l'instant mais l'on estime qu'ils seront beaucoup plus importants que ceux de Katrina qui avait déjà coûté la vie à 1836 personnes et le foyer de 141 500. Nous retrouvons notre correspondante [...]"

Il n'écoute déjà plus la télévision — il voit déjà le drame par sa fenêtre. Sa nuit fut blanche, son portable ne cesse de sonner. Il sort dans la rue et n'entend que cris, ne voit que larmes, ne conçoit que chaos. Les âmes sont brisées tout comme les vitrines des magasins, les pare-brises des bagnoles, les rêves des gamins. Il assiste impuissant durant les semaines suivantes à : la criminalité en hausse (vandalisme, pillage, règlements de comptes), l'hémorragie de la population (déménagements, meurtres, suicides), la corruption des services de police (laxisme vis-à-vis de la prostitution, rackets des dealeurs, gardes à vues arbitraires). La Nouvelle-Orléans expérimente l'Apocalypse. Quelques quartiers, souvent les plus épargnés de l'ouragan, offrent encore l'image d'une ville saine — qu'importe en réalité tant les désirs inavoués de l'être humain ont désormais pris pour refuge la Louisiane.

« Il était une fois, de nombreux royaumes où vivaient tous les personnages de contes que nous connaissons. Tout le monde vivait heureux et en paix. Tout le monde ? Non, vous oubliez que dans les contes, seuls les héros ont droits à leur happy-end. Sauf que les méchants ne l'entendent pas ainsi ! Evil Queen décida de se venger et d'avoir enfin sa fin heureuse en privant tous les autres de la leur. Elle lança une malédiction sur les royaumes et tout le monde se retrouva prisonnier dans une petite ville du Maine, privé de leurs souvenirs et de ceux qu'ils aimaient. Régina, devenue maire de la ville, profite de cette situation et semble enfin avoir trouvé son happy-end.

Cependant, elle a oublié que toute magie a un prix et que tout sort peut être brisé. C'est ce qui arriva quand Emma débarqua à Storybrooke. Entraînée dans les contes et la magie par son fils, Henry, aussi le fils adoptif de Régina, elle découvre peu à peu sa propre histoire et se révèle petit à petit. Après de multiples péripéties la malédiction finie tout de même par être en partie démantelée, nos chers habitants retrouvent leurs souvenirs mais pas leur liberté. En effet chaque magie a une contre-partie et Emma Swan toute jeune shérif de Storybrooke finit par le découvrir alors qu'elle digérait encore la vérité sur le lourd secret de son propre passé, c'est dire que l'histoire ne fait que commencer.

De plus, la malédiction n'a pas été totalement levée et même si la magie a fait son apparition à Storybrooke, les habitants, eux, y sont encore et toujours coincés. Les passages entres les deux mondes sont désormais accessibles à elle et à elle seule, elle l'apprend à ses dépends !!!

Des portails qui sont générés par le chapeau du chapelier fou, les haricots magiques, un arbre magique à Fairy Tale et quelques autres objets qui ne vous seront pas révélés pour le moment voient le jour ça et là ...

Régina et son complice, Gold, sont-ils devenus le seul espoir de survie de nos habitants, étant les seuls à manier la magie? A moins qu'Emma trouve ce dont ont besoins les habitants dans le portail de l'arbre magique situé à Fairy Tale qui permet le passage d'êtres sauvages et ne laisse rien présager d'autant que la ville voit arriver certains personnages "les réfugiés" qui ont pu échapper à la malédiction par le passé mais qui la subissent depuis leur passage.

Storybrooke est dorénavant la victime d'envahisseurs contre lesquels elle n'est pas préparée et même une alliance avec Gold ou Régina ne semble pas suffire. Surtout que les personnages de conte ne peuvent quitter la ville à moins de perdre tout souvenir de leur histoire aux pays enchantés, et ne peuvent à présent espérer qu'un salut en toute personne venant de l’extérieur qu'il faudra convaincre de la véracité de leur existence.

Ainsi, il devient nécessaire de surveiller les allées et venues de tout ce beau monde qui risque de venir fragiliser l'équilibre qui s'était finalement installé. D'autant qu'une fois en ville, il est impossible de repartir sans perdre la mémoire des contes. La seule aide pourrait venir de l'extérieur, et encore faufrait-il qu'on les croit !

S'en sortiront-ils ? Retrouveront-il leur vie d'avant ? Rien n'est figé et tout reste à écrire. »